Comment Lénine ridiculise Poutine sur la question ukrainienne

Voici un article de JLR qui traite de la question ukrainienne, à l’ époque de Lénine. Contrairement a ce que dit JLR le texte de 1919 se trouve sur Google « archives marxistes ». Pour le reste à vous de vous prononcer. G.Bad

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25.02.2022-Lenine-Shamir-English-Italiano-Spanish

Source: https://marxists.architexturez.net/francais/lenin/works/1920/01/vil19200104.htm


    Depuis 2014 toute la presse bourgeoise mondiale n’a pas cessé de se féliciter que des milliers (?) de statues de Lénine aient été déboulonnées en Ukraine après la « révolution orange » sponsorisée par la CIA. Poutine a assuré que c’est Lénine qui avait « créé l’Ukraine ». Accusant Lénine « d’avoir avec ses idées «mené à l’effondrement de l’URSS». «Parmi ces idées, l’autonomisation. Il a posé une bombe atomique sous la maison Russie, qui a par la suite explosé. Et nous n’avions pas besoin de la révolution mondiale», a ajouté le président russe, qui venait de couper la parole à un scientifique citant Lénine dans un contexte non politique: https://www.letemps.ch/monde/vladimir-poutine-enterre-doucement-lenine), reprochant à Lénine d’avoir accordé aux républiques socialistes le droit de quitter l’URSS (et donnant raison à Staline qui y était opposé).

    Vladimir Poutine a ensuite qualifié «d’absurde» la décision de Lénine de donner le Donbass à l’Ukraine. Une phrase qui fait écho aux critiques proférées par les nationalistes russes, puis par le Kremlin à l’encontre d’un autre dirigeant soviétique, Nikita Khrouchtchev, lequel a transféré la Crimée à l’Ukraine en 1956. «L’illégalité» du transfert de la Crimée a servi de justification à l’annexion de la péninsule par la Russie en 2014. Et le Donbass pourrait bien sûr suivre la même voie aujourd’hui, alors qu’il est déjà contrôlé par des forces armées pro-russes.
Il ne va toutefois pas jusqu’à abattre les statues de Lénine, toujours dressées sur les places centrales de toutes les villes russes. Sa position prudente sur l’enterrement de Lénine et son départ de la place rouge, réclamé par les monarchistes, tsaristes et l’église orthodoxe, tient au fait que les « communistes » y sont radicalement opposés.


Etonnant que sur le module de recherche de Google le texte de 1919 de Lénine adressé aux ouvriers et paysans d’Ukraine soit introuvable, même pas noyé au milieu des tonnes de satisfecits face à la chute organisée des statues de Lénine, et d’assimilations grossières au nationalisme grand russien, celui-là même que combattit Lénine. Poutine est plutôt le nouveau Dénikine quand le vieux Biden se la joue Clémenceau.


Cette lettre de Lénine est une leçon pleine de finesse encore valable aujourd’hui dans une situation inquiétante, même si on se laisse dorloter par l’illusion d’une paix désormais éternelle, du fait de l’inévitable « destruction mutuelle assurée », entretenue par tous les médias, faut-il préciser Bourgeois ? Sans oublier les tonnes de mensonges et de commentaires confusionnistes qu’ils déversent à longueur de journée, avec ce simplisme en noir et blanc où Poutine équivaudrait à Lénine et les menées impérialistes et économiques des bandes étatiques occidentales représenteraient la sainte démocratie capitaliste si corrompue et hâbleuse ! Pourquoi mentent-ils tous en masquant la continuité non entre Lénine et Poutine, mais entre Staline et Poutine?

 

LETTRE AUX OUVRIERS ET PAYSANS D’UKRAINE A L’OCCASION DES VICTOIRES remportées sur Dénikine

Publié le 4 janvier 1920 dans le n° 3 de la Pravda et dans le n° 3 des Izvestia du Comité exécutif central de Russie

Œuvres t. 30, pp. 301-307 édition de Moscou



Camarades,

Il y a quatre mois, fin août 1919, j’ai eu l’occasion d’adresser une lettre aux ouvriers et aux paysans à propos de notre victoire sur Koltchak.
Aujourd’hui, je reproduis intégralement cette lettre pour les ouvriers et les paysans d’Ukraine à l’occasion des victoires remportées sur Dénikine.


Les troupes rouges ont pris Kiev, Poltava, Kharkov, et marchent victorieusement sur Rostov. L’insurrection contre Dénikine déferle en Ukraine. Il importe de rassembler toutes nos forces pour achever de battre les troupes de Dénikine, qui ont tenté de rétablir le pouvoir des propriétaires fonciers et des capitalistes. Il importe d’anéantir Dénikine pour nous prémunir contre la moindre possibilité d’une nouvelle invasion.


Il faut que les ouvriers et les paysans d’Ukraine soient mis au courant des leçons que tous les paysans et ouvriers russes ont tirées de la conquête de la Sibérie par Koltchak et de la libération de ce pays par les troupes rouges, après de longs mois passés sous le joug des propriétaires fonciers et des capitalistes.


La domination de Dénikine a été pour l’Ukraine une épreuve aussi dure que le règne de Koltchak en Sibérie. Il est certain que les leçons de cette dure épreuve amèneront les ouvriers et les paysans d’Ukraine, comme ceux de l’Oural et de la Sibérie, à mieux saisir les tâches du pouvoir soviétique et à le défendre avec plus de fermeté.


En Grande-Russie, la grosse propriété foncière a été entièrement supprimée. Il faut en faire autant en Ukraine ; et le pouvoir soviétique des ouvriers et des paysans ukrainiens doit consacrer la suppression complète de la grande propriété foncière, la libération totale des ouvriers et des paysans ukrainiens du joug des propriétaires fonciers et de ces propriétaires eux-mêmes.


Mais, en plus de cette tâche et de nombreuses autres qui, aujourd’hui comme hier, se posent aux masses laborieuses de Grande-Russie et d’Ukraine, le pouvoir soviétique en Ukraine a des tâches particulières. L’une d’elles mérite qu’on lui accorde en ce moment une attention exceptionnelle. C’est la question nationale ou la question de savoir si l’Ukraine sera une République socialiste soviétique distincte et indépendante, alliée (fédérée) à la République Socialiste Fédérative Soviétique de Russie, ou si l’Ukraine et la Russie vont fusionner en une seule République soviétique. Tous les bolchéviks, tous les ouvriers et paysans conscients doivent réfléchir sérieusement à cette question.
L’indépendance de l’Ukraine est reconnue par le Comité exécutif central de la R.S.F.S.R. – République Socialiste Fédérative Soviétique de Russie – et le Parti communiste bolchéviks de Russie. Aussi est-il évident et admis de tout le monde que seuls les ouvriers et les paysans d’Ukraine peuvent décider et décideront, à leur congrès national des Soviets, si l’Ukraine doit fusionner avec la Russie ou constituer une République autonome, indépendante, et dans ce dernier cas, quel lien fédératif doit l’associer à la Russie.


Comment faut-il régler cette question dans l’intérêt des travailleurs, afin d’assurer le succès de leur lutte pour affranchir définitivement le travail du joug du capital?


Premièrement, les intérêts du travail exigent que la confiance la plus entière et l’union la plus étroite existent entre les travailleurs des divers pays, des diverses nations. Les partisans des propriétaires fonciers et des capitalistes, de la bourgeoisie, s’efforcent de diviser les ouvriers, d’attiser les dissentiments et la haine entre nations afin de réduire les ouvriers à l’impuissance et d’affermir le pouvoir du capital.
Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l’union internationale, la fraternité internationale des ouvriers.


Nous sommes ennemis des haines nationales, des dissensions nationales, du particularisme national. Nous sommes internationalistes. Nous aspirons à l’union étroite et à la fusion complète des ouvriers et des paysans de toutes les nations du monde en une seule République soviétique universelle.


Deuxièmement, les travailleurs ne doivent pas oublier que le capitalisme a divisé les pays en un petit nombre de nations opprimantes, impérialistes, jouissant de tous les droits et privilèges, et en une immense majorité de nations opprimées, dépendantes ou semi-dépendantes, en état d’infériorité légale. La guerre de 1914-1918, criminelle et réactionnaire entre toutes, a accentué cette division et, par suite, augmenté la colère et la haine. Au cours des siècles l’indignation et la méfiance des nations en état d’infériorité légale et dépendantes se sont accumulées contre les nations impérialistes qui les oppriment, des nations comme l’Ukraine contre des nations telles que la Grande-Russie.


Nous voulons une alliance librement consentie des nations, une alliance qui ne tolère aucune violence exercée par une nation sur une autre, une alliance fondée sur une confiance absolue, sur une claire conscience de l’union fraternelle, sur un consentement absolument libre. On ne saurait réaliser une telle alliance d’un seul coup ; il faut la gagner par un travail plein de patience et de circonspection, pour ne pas gâter les choses, ne pas éveiller la méfiance, pour faire disparaître cette méfiance qu’ont laissée les siècles d’oppression des propriétaires fonciers et des capitalistes, de la propriété privée et des haines suscitées par ses continuels partages et repartages.


Aussi, tout en visant sans désemparer à l’unité des nations, en attaquant sans merci tout ce qui les dissocie, nous devons nous montrer très prudents, très patients, très conciliants à l’égard de ce qui reste de la méfiance entre nations. Nous devons être intransigeants, inconciliables sur tout ce qui touche les intérêts primordiaux du travail en lutte pour se libérer du joug du capital. Quant à savoir comment fixer les frontières entre Etats, aujourd’hui, de façon provisoire – puisque nous voulons leur suppression totale – la question n’est pas essentielle, c’est une question secondaire, de peu d’importance. On peut et on doit temporiser, car la méfiance entre nations est souvent très tenace parmi les masses des paysans et des petits exploitants ; toute précipitation pourrait l’accentuer, c’est-à-dire nuire à la cause de l’unité totale et définitive.


L’expérience de la révolution ouvrière et paysanne en Russie, de la révolution d’octobre-novembre 1917, l’expérience de ces deux années de lutte victorieuse contre l’invasion des capitalistes internationaux et russes a montré, clair comme le jour, que les capitalistes ont su exploiter momentanément la méfiance nationale des paysans et des petits exploitants polonais, lettons, estoniens, finlandais, envers les Grands-Russes ; ils ont profité de cette méfiance pour semer momentanément la discorde entre eux et nous. L’expérience a montré que cette méfiance ne s’efface et ne disparaît qu’avec une extrême lenteur, et que plus les Grands-Russes, qui ont longtemps appartenu à la nation oppressive, font preuve de patience et de circonspection, et plus sûrement cette méfiance disparaît. C’est parce que nous reconnaissons l’indépendance des Etats polonais, letton, lituanien, estonien, finlandais, que nous gagnons, lentement mais sûrement, la confiance des masses laborieuses des petits Etats voisins, des masses les plus arriérées, les plus dupées et les plus asservies par les capitalistes. C’est par ce moyen que nous les arrachons plus sûrement à l’influence de «leurs» capitalistes nationaux, pour les amener le plus sûrement à une confiance entière, à la future République unique internationale des Soviets.


Tant que l’Ukraine n’aura pas été entièrement libérée de Dénikine, et jusqu’à ce qu’elle ait réuni le congrès national des Soviets, son gouvernement est le Comité révolutionnaire d’Ukraine. Ce Comité revolutionnaire comprend, à côté des communistes bolchéviks ukrainiens, au titre de membres du gouvernement, des communistes-borotbistes ukrainiens. Les borotbistes se distinguent entre autres des bolchéviks en ce qu’ils sont pour l’indépendance absolue de l’Ukraine. Les bolchéviks ne voient pas là une cause de désaccord ; ils ne voient là aucun obstacle à une collaboration prolétarienne bien comprise. Unis dans la lutte contre le joug du capital, pour la dictature du prolétariat, ce n’est pas sur des questions de frontières nationales et de relations fédératives ou autres, entre Etats, que les communistes se diviseraient. Il y a parmi les bolchéviks des partisans de l’indépendance complète de l’Ukraine, des partisans d’un lien fédératif plus ou moins étroit et des partisans de la fusion complète de l’Ukraine avec la Russie.


Il est inadmissible que la division se fasse pour de telles questions. Elles seront réglées au congrès des Soviets d’Ukraine.
Si un communiste grand-russe insistait sur la fusion de l’Ukraine et de la Russie, les Ukrainiens le soupçonneraient aisément de se laisser guider, en défendant cette politique, moins par le souci de l’unité des prolétaires dans la lutte contre le capital, que par les préjugés du vieux nationalisme, de l’impérialisme grand-russe. Cette méfiance est naturelle et, jusqu’à un certain point, inévitable et légitime, car les Grands-Russes, sous le joug des propriétaires fonciers et des capitalistes, ont été, durant des siècles, nourris des préjugés honteux et abjects du chauvinisme grand-russe.


Si un communiste ukrainien insistait sur l’indépendance absolue de l’Ukraine, on pourrait le soupçonner de défendre cette politique non du point de vue des intérêts momentanés des ouvriers et des paysans ukrainiens en lutte contre le joug du capital, mais sous l’empire de préjugés nationaux petit-bourgeois, petit-propriétaires. L’expérience nous a montré des centaines de fois comment les «socialistes» petit-bourgeois de divers pays – tous ces pseudo-socialistes polonais, lettons, lituaniens, les mencheviks géorgiens, les socialistes-révolutionnaires, etc., – se camouflaient en partisans du prolétariat, à seule fin de faire passer en fraude une politique d’entente avec «leur» bourgeoisie nationale contre les ouvriers révolutionnaires. Nous l’avons vu en Russie, de février à octobre 1917, par l’exemple de Kérenski ; nous l’avons vu et nous le voyons encore dans tous les pays sans exception.


Ainsi donc, la méfiance réciproque entre communistes grands-russes et communistes ukrainiens apparaît fort aisément. Comment la combattre ? Comment la vaincre et conquérir la confiance réciproque ?


Le mieux est de collaborer à la défense de la dictature du prolétariat et du pouvoir soviétique dans la lutte contre les propriétaires fonciers et les capitalistes de tous les pays, contre leurs tentatives de rétablir leur toute-puissance. Cette lutte commune montrera clairement dans la pratique que, quelle que soit la solution donnée au problème de l’indépendance ou des frontières, les ouvriers grands-russes et ukrainiens ont absolument besoin d’une étroite alliance militaire et économique, sans quoi les capitalistes de l’«Entente», c’est-à-dire de la coalition des pays capitalistes les plus opulents, Angleterre, France, Amérique, Japon, Italie, nous écraseront et nous étoufferont l’un après l’autre. Notre lutte contre Koltchak et Dénikine, tous deux subventionnés et armés par ces capitalistes, a montré clairement ce danger.


Quiconque porte atteinte à l’unité et à l’alliance la plus étroite des ouvriers et des paysans grands-russes et ukrainiens aide les Koltchak, les Dénikine, les capitalistes rapaces de tous les pays.


C’est pourquoi nous, les communistes grands-russes, nous devons combattre de la façon la plus rigoureuse, dans notre milieu, les moindres manifestations de nationalisme grand-russe, car ces manifestations, étant en général une véritable trahison du communisme, sont éminemment nuisibles, puis qu’elles nous séparent de nos camarades ukrainiens et font ainsi le jeu de Dénikine et consorts.


Aussi devons-nous, nous les communistes grands-russes, être conciliants quand nous avons des divergences avec les communistes bolchéviks ukrainiens et les borotbistes, lorsque ces divergences portent sur l’indépendance de l’Ukraine, les formes de son alliance avec la Russie et, d’une façon générale, sur la question nationale. Mais que nous soyons communistes grands-russes, ukrainiens ou de toute autre nation, nous devons tous nous montrer intransigeants, inconciliables sur les questions essentielles, capitales, identiques pour toutes les nations, à savoir : la lutte prolétarienne, la dictature du prolétariat, l’inadmissibilité d’une entente avec la bourgeoisie, l’inadmissibilité de la division des forces qui nous défendent contre Dénikine.


Vaincre Dénikine, l’anéantir, rendre impossible le retour d’une semblable invasion, tel est l’intérêt vital des ouvriers et paysans grands-russes comme ukrainiens. Cette lutte est longue et difficile, car les capitalistes du monde entier soutiennent Dénikine et soutiendront les Dénikine de tout acabit.


Dans cette lutte longue et difficile, nous, les ouvriers grands-russes et ukrainiens, nous devons demeurer étroitement unis, car, séparés, nous ne pourrions certainement pas nous tirer d’affaire. Quelles que soient les frontières de l’Ukraine et de la Russie, quelles que soient les formes de leurs rapports d’Etat à Etat, là n’est pas l’important ; on peut et l’on doit, en l’occurrence, faire des concessions, essayer une solution, une autre, puis encore une autre : la cause des ouvriers et des paysans, la victoire sur le capitalisme, ne sera pas pour autant perdue.
Tandis que si nous n’arrivons pas à maintenir entre nous l’étroite union contre Denikine, contre les capitalistes et les koulaks de nos pays à nous et de tous les autres, la cause du travail sera certainement perdue pour de longues années, en ce sens que les capitalistes pourront alors écraser et étouffer autant l’Ukraine soviétique que la Russie soviétique.


La bourgeoisie de tous les pays, ainsi que tous les partis petits-bourgeois, les partis «conciliateurs» qui acceptent l’alliance avec la bourgeoisie contre les ouvriers, se sont surtout efforcés de diviser les ouvriers des différentes nationalités, d’attiser la méfiance, de détruire l’étroite union internationale et la fraternité internationale des ouvriers. Si la bourgeoisie y parvient, la cause des ouvriers est perdue. Que les communistes de Russie et d’Ukraine parviennent donc, au prix d’un travail commun, patient, opiniâtre et tenace, à vaincre les menées nationalistes de toutes les bourgeoisies, les préjugés nationalistes de toute espèce ; qu’ils donnent aux travailleurs du monde entier l’exemple d’une alliance vraiment solide des ouvriers et des paysans des différentes nations dans la lutte pour le pouvoir des Soviets, pour l’abolition du joug des propriétaires fonciers et des capitalistes, pour une République soviétique fédérative du monde entier.
28.XII.1919.



 PS: pour une analyse plus sérieuse de la tension actuelle avec la Russie, lire l’OBS:

https://www.nouvelobs.com/monde/20220207.OBS54163/ukraine-pourquoi-la-russie-souhaite-la-fin-de-l-expansion-de-l-otan-en-europe-de-l-est.html?M_BT=58563637324670#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20220207

mardi 25 janvier 2022

EN UKRAINE SI LA GUERRE ECLATE LES SOLDATS DES DEUX COTES SERONT-ILS AUTORISE A PORTER LES MASQUES SANITAIRES ?

6 réflexions sur “Comment Lénine ridiculise Poutine sur la question ukrainienne

  • 25 février 2022 à 11 h 50 min
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    Comme on pouvait s’y attendre, G.Bad ne tarde pas à répliquer par une leçon magistrale d’histoire face au caporal Poutine ! Excellent… et se lit comme si Lénine était vivant parmi nous, et donnait ce speech en Live depuis la Russie !

    Poutine est bien évidemment l’équivalent de Dénikine ! c’est un parvenu devenu le représentant de la bourgeoisie et l’aristocrate a deux sous ! ses rêves de conquête sont motivé par l’orgueil, la vanité, la colère des nationalistes obtus et la haine, en plus de la crainte et la peur de perdre ses privilèges et ceux de la classe bourgeoise qu’il a crée parmis les voyous et les bandits de grand chemin de son acabit !

    Lénine et le parti bolchévique n’auraient pas hésité à zigouiller Poutine et exhiber son cadavre au peuple avant de le jeter aux chiens !

    Excellent que tout ceci ! :))))

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  • 25 février 2022 à 15 h 05 min
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    Après s’être assuré de la lâcheté des occidentaux et de l’Otan, le Caporal Poutine décide de mener une offensive et une invasion des plus lâches, barbares et terrible sur l’Ukraine et son peuple…comme un chien enragé et affamé se jette sur une proie facile… ! il sait jusqu’a un certain point que personne n’osera lever le petit doigt sur lui de peur de provoquer la guerre nucléaire tant redoutée… mais il ne perd rien pour attendre…seul un fou croit qu’il n’a pas besoin d’alliés et d’alliances pour se lancer dans une guerre d’une telle ampleur et avec des enjeux aussi considérables, ceux de la sécurité de toute l’asie et de l’europe.

    Les conséquences d’une telle décision de guerre, se retourneront contre la Russie, et contre lui ! les factions et groupes ethniques ou nationalistes qui forment la fédération Russe risquent à leur tour de faire péter cette fédération plus tôt que prévu et surprendre tout le monde ! car Poutine croit qu’il s’est assuré un front intérieur uni ou derrière lui, mais se met le doigt dans l’oeil !

    le peu d’alliés véritables que compte Poutine dans cette guerre, c’est à dire des régimes pseudo communistes folkloriques pour la plupart à quelques exceptions près, ou encore ses esclaves comme un Bachar Al Assad qui vient de le féliciter  »pour avoir oser corriger l’histoire et remettre l’ukraine dans le giron de la Russie » ne perdent rien pour attendre, leur modèle pseudo progressiste, pseudo révolutionnaire qui s’adosse a un oligarque et a un mafieux de son acabit, réaliseront bientôt dans quoi ils se sont embarqué…! et en quoi leur propre existence est tributaire de la loterie ou roulette russe a quoi s’adonne leur seigneur et Tsar poutine !

    Les Russes plus que tout autre peuple sont aujourd’hui ceux qui constatent plus que tout le monde dans quoi les embarque ce type ignoble et corrompu jusqu’à l’os ! et ils devront apprendre de leur erreurs de ne pas se soulever contre un tel régime mafieux lorsqu’il était encore temps… ayant pour une grande part pris goût aux messages de propagande et de tromperie auxquels on les a habitué avec des rêves de grandeurs capitalistes et de suprématie sur les peuples frères … qui les ont tout le temps soutenu en temps de guerre et en temps de paix ! …. ils vont bientôt le regretter !

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    • 28 avril 2022 à 20 h 26 min
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      Tu devrais nous parler du Donbass alors. Les 20000 morts et les bombardements sur les civils depuis huit an ou bien du Maidan.

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  • 26 février 2022 à 11 h 53 min
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    Il faudrait préciser et j’ai oublié de le faire, que l’invasion Russe de l’Ukraine s’inscrit naturellement et de manière tout à fait inattendue dans le déclin total et chute surprenante de l’Empire occidental, et chute totale et particulière de l’empire US au moment ou je mets ce commentaire par écrit ! Oui, c’en est fini de l’empire occidental et de l’hégémonie Américaine et c’est cette nouvelle réalité qui a permi a Vladimir Poutine de se jeter sur un pays et son peuple de 44 millions d’habitants comme une proie aussi facile !

    Cette chute spectaculaire et impuissance occidentale, et particulièrement de l’hégémonie Américaine dans le monde se manifestait déjà depuis un bout maintenant dans une multitude de terrains d’opérations ou les USA ont perdu leurs guerres ou alors n’ont pas pu les poursuivre… et je ne défend pas leurs guerre en disant cela, mais ce que je dis est que l’on voyait très clairement et nettement le déclin et la défaite et la retraite de cette hégémonie US désormais sur plusieurs aspects et a différents endroits suer la planète ! la présence d’ailleurs de bases américaines un peu partout sur la planète n’est plus que symbolique a l’heure ou l’on se parle et loin d’avoir l’impact ou la présence effective de sa puissance de jadis !

    Si la Chine a pris le relais jusqu’à un certain point ou en tous cas s’y apprête et l’espère de tous ses voeux, le nouvel ordre mondial présent en est un qui va surtout engendrer des conflits et une instabilité jamais connue auparavant, et c’en est un qui soit entrain de consacrer le capitalisme, l’impérialisme emergent et les rapports de domination comme uniques rapports sociaux, économiques et politiques dans le monde désormais ! et c’est la chose qui explique largement les dérives extrêmes a gauche et a droite que nous constatons aujourd’hui… et le déclin certain et total des communistes et leurs mouvements tout autant !

    Le peu de gens qui continuent de s’attacher a Vladimir Poutine et penser qu’il représente une alternative a l’anti impérialisme ou au capitalisme, notamment dans les rangs de l’extrême gauche de plus en plus détraquée et psychotique, ne représentent en réalité qu’une très faible frange de toutes les populations occidentales ou tiers-mondistes, qui soient totalement décalées et soumises elles-mêmes a l’ordre du grand capital sans le savoir, lorsque ces dernières ne sont pas des retraités, des reclus et des petits bourgeois qui pètent dans leur salon et hument leur pet du matin au soir ou se la racontant ! … car la majorité écrasante de la jeunesse montante surtout, aujourd’hui et partout dans le monde, est plutôt entrain de chercher a donner un nom, une définition et des objectifs à leurs luttes encore plus difficiles que celles d’hier, et si pour l’instant beaucoup semblent s’inscrire dans une sorte de lutte altermondialiste ou lutte globale on va dire qui dénonce tous les phénomènes et formes de domination encore… ils ne peuvent s’empêcher de tomber comme des mouches dans les pièges, et les fosses nombreuses qu’on leur a tendu le long de leur chemins de vie, et pouvoir radicaliser bon nombre d’entre eux d’une manière ou une autre souvent pour des causes et des concepts aussi extrêmes que farfelus et qui ne tiennent plus de la moindre doctrine qui tienne la route !

    Poutine est encore pire que les symboles maléfiques de la science fiction et du roman fantastique, c’est un personnage qui soit issu en tous cas de la culture apocalyptique, mais en chair et en os cette fois, et il en a cure des luttes sociales ou des travailleurs et des affamés … au contraire, son empire, ses industries et ses visées ne font qu’en produire a la pelle des affamés et des laissé pour compte… pourrait en effet faire l’objet d’un roman noir de science fiction ou il représente le mal absolu et le monstre redouté par l’humanité !

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  • 28 avril 2022 à 20 h 28 min
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    S’inscrire oui , mais qui la provoqué ?

    Répondre

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