Le 2e tour de la mascarade électorale en France…je ne vote pas comme ma classe!
Le peuple français tout entier, y compris ce qui reste des colonies, vit sous le diktat de la grande bourgeoisie qui lui impose le « remake » ubuesque de la mascarade électorale en deux actes. La militante de « gauche » Tatiana Ventôse sincère, naïve, crédule, endoctrinée, y va de son laïus enflammé décrivant justement la marionnette Macron pour ce qu’elle est : un malfrat, larbin du Grand capital. Nous n’avons aucune critique à faire à propos du portrait de vérité que la militante dresse du thuriféraire locataire de l’Élysée après carrière dans le milieu bancaire. Tatiana a raison, Macron méprise le peuple qui le lui rend bien. Par contre, Tatiana se leurre quand elle affuble Marine Le Pen des qualités populaires des communardes…
This article is available in 5 languages on this webmagazine: 20.04.2022-Bibeau-English-Italiano-Spanish
Il est vrai que plusieurs strophes du programme du Rassemblement National sont les moins pires de la ridicule douzaine de programmes rocambolesques que les candidats du capital (ce qui inclut Mélenchon, Roussel, Poutou et Arthaud) ont exhibé au cours du premier acte de ce vaudeville. Plus de 30 pour cent des électeurs potentiels ont refusé de s’intéresser à ce carnaval ridicule, voilà l’événement marquant de cette édition 2022 de la mascarade électorale française.
Pendant qu’une partie de la piétaille discutaille pour savoir à quelle sauce elle sera mangée, les oligarques et les ploutocrates attendent serein de connaître lequel des deux nazes leur sera délégué. Car sachez qu’aucun larbin politicien n’a eu dans le passé, ni n’aura dans le futur, le choix de ses politiques. Nous sortons collectivement de l’hystérique pandémie patentée, qui a débouché sur la guerre ukrainienne qui va s’amplifiant et s’éternisant, qui elle-même nous introduit à la pire crise économique du capitalisme. Les États sont surendettés, alors que leur monnaie vacille, que la production décline, que la famine pointe à l’horizon, tandis que l’énergie devient une arme de combat entre les mains des faiseurs de guerres nucléaires mondialistes. La marionnette (fille ou garçon) qui occupera l’Élisée au cours des prochaines années n’aura aucune autorité sur l’apocalypse mondialisée.
Comme le souligne Tatiana en fin de parcours, au milieu de cet enfer le grand capital mondial dévoilera son vrai visage répressif – génocidaire. Que faire? Le prolétariat doit organiser sa résistance, non pas en soutien à l’une ou l’autre des factions impérialistes en guerre (Chine-Russie vs États-Unis-OTAN) mais de manière autonome – en tant que classe en soi et pour soi – pour assurer la survie de l’humanité menacée. Choisis ton camp camarade ! Robert Bibeau. 
Versão em Língua Portuguesa (excepto o vídeo):
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2022/04/a-2-volta-da-mascarada-eleitoral-em.html
Bonjour Robert.
Non, très sincèrement, Tatiana n’est pas naïve : elle a fort bien compris ce que vaut la dame de Montretout. Mais quand de deux maux il faut tenter de choisir le moindre, eh bien on saute le pas. Il y a cinq ans au second tour c’est ce que j’avais fait, parce que c’était exactement le même cas de figure.
.
Il y a cinq ans aussi, j’étais dans les équipes de campagne d’un parti pour les législatives (avec plus d’argent j’aurais même été sur les listes de candidats, parce qu’un parti doit être riche pour en présenter partout). On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.
https://www.pardem.org/les-dix-points-cles-du-programme-du-pardem
Courage pour la suite !
Journal de guerre N° 23 – https://wp.me/p4Im0Q-5wB – 21/04/2022 – La lourde responsabilité de la gauche, désunie au nom des in-égo, de la non-éviction de Mc’ron au premier tour et condamner le Peuple à une interdiction de voter : le choix entre deux tousaufismes n’étant nullement un choix, mais un suicide sociétal. Si tous les gens de gauche s’étaient donné la main, nous eussions eu Mélenchon-le Pen ! Adieu vos vaches-cochons-curées et haute cour, le Peuple jura mais, un peu tard qu’on ne le verrait plus….
Tu fini en écrivant « Le prolétariat doit organiser sa résistance, non pas en soutien à l’une ou l’autre des factions impérialistes en guerre (Chine-Russie vs États-Unis-OTAN) mais pour assurer la survie de l’humanité. »
absurde ! et voilà bien le drame. Je ne lis que des absurdité partout.
Le prolétariat n’a pas à organiser sa résistance, il doit organiser son émancipation et en finir avec le prolétariat, consubstantiel du capitaliste. Car il n’y a pas de capitaliste sans prolétaire, l’un signe la mort de l’autre aussi sûrement qu’une pièce qui n’a plus de coté face, n’a plus de coté pile.
Aussi, dire que le prolétariat doit organiser sa résistance, c’est du même coup organiser celle du capitaliste .Ce qui est absurde.
Quand à dire « sauver l’humanité », c’est tout aussi absurde vu qu’on ne peut pas faire plus. La seule chose que tu puisse écrire est « sauver cette forme d’humanité », mais croire que ceux qui organisent le monde d’aujourd’hui ont dans l’idée de le détruire est absurde. Il peut bien y en avoir un dans le lot, mais certainement pas les autres.
@ Robert Hum
Ce raisonnement se tient, et met en porte-à-faux tout le marxisme. Capitalisme et prolétariat son les deux faces inséparables d’un même système. Il faut donc casser ce système, et déboulonner le terme propriété qui est hélas défendu par les Constitutions françaises.
Oui, une certaine propriété est souhaitable : c’est ce qu’on appelle le DROIT À L’USAGE, qui permet à chacun d’avoir UN logement, qui ne lui sera pas enlevé de force ; à chacun d’avoir à sa disposition les outils nécessaires à sa participation aux œuvres familiales ou communes (ce qui ne veut pas dire les siens : sauf à en faire son métier, on n’a pas en tout temps besoin d’un marteau, d’une scie ou d’une machine à laver).
Non, le « fructus » n’est pas nécessaire à chacun, c’est ensemble qu’on décide que telle chose est NÉCESSAIRE, comme un nouveau logement pour un jeune qui a grandi, logement qui restera la propriété de la communauté parce que c’est elle qui l’aura fait. Et quand quelque chose est abîmé, eh bien ensemble on le répare. Car tout devra être réparable.
Non, « l’abusus » n’est pas nécessaire, ce qui serait le droit de détruire quelque chose, ou de le donner. A moins que ce ne soit irrémédiablement cassé.
Si une chose est assez compliquée à faire, le groupe qui s’est chargé de cette tâche peut avoir besoin d’un coordinateur, qui ne sera que cela. La prochaine fois, cet élément de la tâche ne sera pas forcément confiée au même.
Mais alors, on n’a plus besoin de patron, plus besoin de maître, plus besoin de rémunération, donc plus besoin de banque, plus besoin de « prolétariat ». Les horaires obligatoires n’auront plus de raison d’être. Tout au plus, à l’amiable, se donnera-t-on des règles simples de sécurité dans l’accomplissement des tâches.
Cela fait de sacrées différences, non ?
@ HERVÉ
Je maintiens ma conclusion que je t’explique
En effet, l’objectif ultime de la démarche est bien de voir disparaitre l’exploité prolétaire salarié – en faisant disparaitre l’exploiteur et pour ce faire de faire disparaitre le mode d’exploitation…et le remplacer par un nouveau mode de production qui seul pourra « sauver l’humanité » qui est menancé d’extinction ne t’en déplaise …
Mais pour parvenir à cet objectif la classe prolétarienne doit devenir une classe en soi et pour soi visant la transformation du monde – et pour cela l’étape est l’organisation de la résistance = défensive = plus tard nous passerons à l’étape offensive pour la création d’un nouveau mode de production sociale
Merci H
RB
Tu maintiens ton absurdité, libre à toi.
Mais c’est dans la ligne de ton absurdité de mettre la charrue avant les boeufs, consistant à croire qu’on peut faire une révolution sans avoir déjà établie le modèle économique de substitution.
Dans l’histoire de l’humanité, cela ne s’est jamais produit et ne peut pas se produire. La seule chose que l’histoire montre, ce sont des révoltes, mais aucune révolution qui nécessite obligatoirement d’avoir le modèle déjà conceptualisé. Comme le disait Einstein, on ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensé qui l’a engendré et qu’il complétais par « la folie consiste à refaire toujours la même chose et d’en espérer un résultat différent. Le pire, c’est que cela marche aussi pour les intellectuels comme toi. Lorsque le but est de conserver le même modèle, c’est de la stratégie, lorsque le but est d’en changer, c’est de la folie ou bêtise. Selon ton raisonnement, il n’y a que l’étape de la résistance, mais pas d’émancipation. C’est comme les anti-mondialistes, ils n’existent que par la mondialisation capitaliste, sans elle, ils n’existent plus !
Pour finir, ne m’en déplaise à moi ou a toi, l’humain ne peut décider que pour lui même et sur ce point, il ne risque pas de se détruire en tant que tel, seulement le modèle de société actuelle. Autrement dit, il peut bien disparaître 99,99% de la population mondiale d’un seul coup, dès lors qu’il en reste quelques milliers, l’humanité ne sera pas détruite en tant que telle. Seul un cataclysme planétaire ou cosmique peut détruire en totalité l’humanité. Bref, cesse de te croire le nombril de l’Univers, l’humain en tant que tel n’est que le nombril de son propre univers. Tu ignore trop de la réalité de l’Univers pour comprendre, mais je doute qu’expliquer suffirait.
D’accord camarade Robert Bibeau ! Comme tu conclues, » Le prolétariat doit organiser sa résistance, non pas en soutien à l’une ou l’autre des factions impérialistes en guerre (Chine-Russie vs États-Unis-OTAN) mais pour assurer la survie de l’humanité. » Pour ce qui est de la Chine, on peut penser que le prolétariat chinois est à un bon niveau d’organisation face au capital. A suivre!
andré Comte, Montpellier , France, Monde etc
@ Andre
Malheureusement j’ai peur que le prolétariat chinois soit le moins bien placé pour amorcer le processus révolutionnaire mondial.
Parce que ce prolétariat amorce à peine son développement maximal. Le prolétariat chinois vit la même phase d’expansion que le prolétariat américain au cours des trente glorieuses (1945-1975).
Époque ou la petite bourgeoisie explosait – les salaires augmentaient – la bourgeoisie accordait les bénéfices de l’État-providence dont les bobo sont si fiers
Le prolétariat américain est le prolétariat le plus susceptible de de se révolter – il a parcouru toute cette phase ascendante – que les chinois et le sud-est asiatique amorce – et le prolétariat américain a commencer sa descente aux enfers vers la misère aussi abjecte qu’en Afrique et dans certains pays d’Europe de l’est ou les conditions de l’insurrection s’accumulent.
Robert Bibeau
@ TOUS
Les élections « démocratiques » bourgeoises sont de vastes mascarades populistes ou le grand capital – de plus en plus mondialisé et intégré – offre l’opportunité à différentes factions de la bourgeoisie (grande-moyenne-petite) de faire parade de ses capacités à s’emparer – et à se partager – le pouvoir politique d’État – avec l’assentiment de la populace qui a la chance de choisir son bourreau qu’elle ne pourra répudier. Cette populace sera sacrifiée jusqu’à et y compris massacrée à la guerre si nécessaire.
Ces mascarades électorales n’ont rien de démocratique. Elles sont des exercices menés par la bourgeoisie dans l’intérêt exclusif de la bourgeoisie ou le peuple sert de chair-à-voter comme il sert de chair-à-canon pendant les guerres militaires. L’autonomie – la liberté – de l’électeur conscrit – est aussi grande que celle du soldat conscrit tétanisé sur la ligne de front bombardée.
La classe ouvrière ne peut, ni ne doit, rien attendre de substantiel (sauf quelques miettes insignifiantes comme la retraite à 64 ans plutôt que 65…) de ces parades de larbins politiciens qui seront accrédités pour imposer la dictature des riches sur la plèbe).
La question des élections bourgeoises pour nous prolétaires révolutionnaires se résume à ceci : Militons-nous pour renverser le mode de production capitaliste et le remplacer par le mode de production prolétarien OU militons-nous pour améliorer-modifier le mode de production capitaliste et le faire accepter par la population aliénée?
Voilà pourquoi la ligne de pensée des 7 du Québec, à propos des mascarades électorales bourgeoises – quelque soit le pays – l’État – la municipalité : – nous ne participons jamais à ces parades mensongères. À contrario de la gauche et de la droite nous refusons d’accrédité ces fadaises électoralistes populistes, nous refusons de nous discrédités en participant à ces pantalonnades ubuesques.
Par ailleurs, nous profitons de l’opportunité qui nous est offerte par ces fanfaronnades pour informer notre classe sur les contradictions, les mensonges, le cynisme, et les impasses qu’affichent ces polichinelles politiques assoiffés de gloire et de pouvoir éphémères.
Pour conclure, nous saluons fraternellement les 33% d’électeurs français (non inscrit-abstentionniste-vote blanc) qui ont refusé de participer à ce théâtre de Panurge…leur objectif 50% à la prochaine mascarade électorale.
https://les7duquebec.net/archives/271941
Robert Bibeau