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DÉMOCRATIE FRAGILE

Tout le monde debout en avant pour une vraie démocratie.. Oubliez ceux derrière devant leur télé allumée 24 heures par jour, tenus dans la peur. Sortez ! Joignez le vrai monde souriant et décidés à Ottawa et à Québec.

On était plus qu’un million samedi et dix milles mardi à Ottawa, mais il y aura un million encore samedi. Moi je serai à Québec, dans l’action, pour une vraie démocratie, justice pour tous. Je vous jure que ça veau la peine, peu importe la température. Car l’ambiance est chaude et gaie.

Mais c’est presque juste des jeunes. Où sont les vieux qui ont le plus à perdre? Fermez votre télé qui vous crache que des mensonges et venez voir par vous-même ce qui se passe. Marchez la tête haute dans la joie et la dignité.

Les braves camionneurs, des pères et mères de familles, nous ont montrés la voie. J’ai parlé longuement avec un camionneur de Calgary et il m’a dit que ça lui coute trois milles dollars de fuel pour venir à Ottawa, sans compter qu’il perd beaucoup en ne travaillant pas. Mais la cause est juste, donc il va rester à Ottawa juste qu’à temps que ça se règle.

On va gagner ! Il faut gagner! Pour vous et vos familles, pour la démocratie et non l’esclavage que Trudeau et Legault veulent nous imposer pour plaire au 1%. Mais pas pour vous qui avez votez pour eux ! Il est temps que ça change, pour le mieux!

Venez à Ottawa ou à Québec, faire une différence. Dieu est de notre bord ! Regardez toute cette belle neige qui tombe sur ces deux belles villes historiques. Il faut abolir la tyrannie qui tue plus que la COVID. Revenons à la NORMAL!

Tout les médias étaient là à Ottawa, sauf un: LES 7 DU QUÉBEC!

John Mallette
Le Poète Prolétaire

3 réflexions sur “DÉMOCRATIE FRAGILE

  • SOPHOPHILE

    Démocratie, démocratie ? C’est quoi çà ?

    Qu’on ait ou non entendu parler des théorèmes de Condorcet, Arrow, Gibbard-Satterthwaite et Hylard, notre culte de ce qu’il est abusivement convenu d’appeler « la démocratie », le concept en lui-même – dont l’historicité est très mal connue – déjà et a fortiori son application quotidienne dans les « meilleurs » états considérés comme « démocratiques ». Nos médias sont pourtant quotidiennement emplis des tristes, voire horribles conséquences de ce culte grégaire non fondé.

    En effet on aura beau dire, on aura beau faire « Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire »(A.E)

    « Nous sommes victimes d’un abus de mots. Notre système (les « démocraties » occidentales) ne peut s’appeler « démocratique » et le qualifier ainsi est grave, car ceci empêche la réalisation de la vraie démocratie tout en lui volant son nom. » (S-C.K)

    « La démocratie, c’est le nom volé d’une idée violée » (J-P.M).

    Mais à côté de cela, sinon par contre « L’erreur ne devient pas  vérité parce qu’elle est approuvée par beaucoup » (M.G)

    « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont forcément raison » (M.C)

    «  Ceux qui regardent le vote universel comme une garantie de la bonté des choix se font une illusion complète. » (A.T)

    « Qui trouve globalement rationnelles et louables nos organisations et pratiques sociétales, en particulier sur le plan politique et économique et a fortiori environnemental, ne l’est guère » (I.I)  

    Alors ne rien faire ? Certainement pas.

    Mais plutôt que d’être peu ou prou obsédé par l’avoir, s’efforcer sereinement chaque jour de davantage être,    donc d’ Aimer – en commençant par autour de soi  –  malgré tout. Ce qui devrait faciliter l’adoption de certaines mesures de fonctionnement des institutions, type mandat unique non renouvelable.

    Et si, que ce soit pour des raisons altruistes ou égocentriques, on agit « politiquement » malgré tout, il faut explicitement promouvoir l’information contradictoire préalable par Internet     afin que le nombre des « minoritaires »  – censés se soumettre à la décision majoritaire – soit réduit au maximum.

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  • Mais il n’y a pas de démocratie, il y a bureaucratie.

    La démocratie a été créée par les citoyens grecs en colère contre la bureaucratie qui rendait la vie impossible. Pour les artistes il ne fallait pas créer en dehors des lois établies par les académies. Si un artiste présentait un artefact faisant fi des lois des docteurs, l’œuvre était détruite en public, l’artiste condamné symboliquement et banni de la communauté.
    La bureaucratie est carrée. Si vous essayez de faire un cercle avec un carré, il se brise.
    Le cercle représente la communauté où circule la parole, où chaque individu peut exprimer ses sentiments, émettre des concepts. Où donc l’on peut discuter plaisamment, ou en s’engueulant, avec grossièreté ou finesse, avec les moyens personnels que possède chaque individu, aller au bout du dire, faire rebondir le verbe. Et il se pouvait qu’à la fin de l’assemblée rien ne soit arrêté où que quelque-chose soit décidé de commun accord – par signes d’acquiescement, mais le lendemain la parole pouvait surgir à nouveau. Ce qui comptait le plus c’est que chacun s’exprimait au mieux qu’il pouvait même si on regrettait l’heure d’aller se coucher car chacun pouvait en avoir encore long à dire.
    Dans le cercle la parole circule en même temps que le sentiment de l’éternité de la communauté humaine et cela donne la santé, console la paresse et fouette la volonté.
    La bureaucratie mène à la paresse de volonté, maladie des gens qui perdent leur citoyenneté, qui se dépersonnalisent dans l’anonymat du groupe. Des gens qui regardent vers le haut, obéissent à ceux ou celui qui est le chef. Dans la bureaucratie, les citoyens sont traités comme des clients remisés dans des programmes.
    La bureaucratie c’est la fin de la pensée individuelle. Elle vous demande votre avis sachant quelle décision elle a déjà prise. La bureaucratie doit vous faire croire que vous vous êtes exprimé en personne alors que vous n’avez fait qu’un libre choix entre les différents avis qu’elle a établis.
    La force de la bureaucratie est sa capacité à résister à tout traitement de faveur. L’individu doit subir les décisions de la majorité. Si l’individu critique, il est exclu.
    La bureaucratie n’a pas d’amis car elle n’est pas égalitaire. On ne peut pas parler avec la bureaucratie, elle est inhumaine.
    La parole est le vrai commerce des humains. C’est en se parlant sans limite que l’on arrive à être des amis car l’échange délie les langues nouées par la retenue. La parole fait battre le cœur de l’autre qui nous reçoit et donne à cet autre l’image d’une intelligence partagée entre tous les humains. L’habitude de parler mène à l’action sitôt que nos paroles sont entendues, on peut y répondre par la parole, ou le geste.
    La démocratie avait donc été créée pour protéger le solitaire contre le groupe.
    Mais les malins ont proposé à la majorité paresseuse de s’occuper du cercle, du club, du parti, du mouvement, et ainsi fut bâti des murs sur le cercle coupé de la parole.
    Pierre Marcel Montmory maître trouveur

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