7 au Front

Pourquoi la Chine s’entête-t-elle avec sa stratégie de confinement dément et de «zéro covid» illusoire?

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20.31.01.05-Cousin-AlManar-Bibeau-English-Italiano-Spanish

Depuis plus de deux ans maintenant nous dénonçons les mesures démentes de confinement de masse que les gouvernements occidentaux et asiatiques totalitaires imposent à leurs populations tétanisées. Ce confinement de masse est une mesure autoritaire futile pour enrayer une pandémie virale. Cependant, le confinement de masse paralyse les économies nationales et l’économie globale (production – distribution – chaîne d’approvisionnement) et ce sont les pauvres et les travailleurs salariés qui en font les frais. Ces confinements déments sont inefficaces en termes de santé publique et désastreux pour les populations traumatisées. Alors pourquoi direz-vous, la Chine s’entête-t-elle avec sa stratégie de confinement dément afin d’atteindre l’illusoire « zéro covid »… au prix de s’imposer une dépression imminente?

Nous pourrions poser une question analogue à propos des sanctions que les puissances occidentales – européennes et américaines – imposent à la Russie (boycott du pétrole-gaz-électricité-céréales-bois-potasse, etc.) qui paralyseront les économies européennes et provoqueront l’hyperinflation et la stagflation globale. Ces sanctions bouleverseront les chaînes d’approvisionnement en Occident notamment et sont considérées par les économistes bourgeois comme des mesures hara-kiris pour les économies de ces pays. Pourquoi les gouvernants – les politiciens larbins européens et américains – s’entêtent-ils avec leur stratégie de sanctions autodestructrices ?

Enfin, demandons-nous pourquoi le gouvernement étatsunien interdit l’usage du roi « dollar » dans le commerce avec la Russie? La conséquence de cet embargo étant que le dollar – monnaie refuge depuis les accords de Bretton Woods (1945) – perd peu à peu son statut de monnaie de réserve au profit de l’or et d’autres monnaies adossées à des ressources, des marchandises, des capacités de production et à des forces productives (main-d’œuvre salariée).  Pourquoi le gouvernement yankee renonce-t-il ainsi au statut privilégié du dollar qui l’a tellement avantagé depuis presque un siècle ?

Les deux articles ci-dessous – celui de H16 et celui de Brandon Smith serviront à résoudre cette énigme. Voici deux citations tirées de ces textes:

« Le gouvernement chinois utilise l’excuse pandémique pour préparer discrètement son économie à une guerre ouverte et aux sanctions qui l’accompagneraient, s’il lui prenait l’envie d’aller se disputer avec les Indiens dans le Cachemire ou récupérer Taïwan manu militari : les bateaux de commerce chinois sont massivement rentrés au pays (et pour cause), les populations ne peuvent plus s’égayer dans le tourisme, les flux de capitaux chinois vers l’étranger s’assèchent, les chaînes de productions peuvent être redirigées et l’économie placée en mode autarcique… » n’est-ce pas le rêve d’autarcie des fauteurs de guerres européens et américains?

 » L’objectif de la Fed est purement de soutenir et de prolonger la durée de vie de l’économie et des marchés boursiers américains…La Réserve fédérale est un kamikaze. Elle est une arme utile pour les globalistes de la BRI, du FMI, du WEF, etc. Ces globalistes veulent une nouvelle crise financière afin de pouvoir mettre en œuvre des changements globaux dans le fonctionnement de l’argent et des diverses économies nationales (la grande réinitialisation- Le Nouvel Ordre Mondial- le Nouveau Capitalisme). Ils veulent une autorité financière globale unique et un système de monnaie numérique globale unique. Ils veulent pouvoir dicter tous les échanges commerciaux de la planète à l’aide d’un mécanisme unique.  Pour parvenir à ces fins, ils ont besoin que la Fed fasse exploser l’économie américaine, et c’est exactement ce qu’ils ont fait ; la plupart des gens ne le réalisent simplement pas encore. »

Le mode de production capitaliste est régi par des lois – des règles – mécaniques immuables – toute action provoque une réaction dont l’être humain, organisé en classe sociale, est le vecteur d’exécution. Si un agent humain (un politicien larbin par exemple) fait défaut, le système le remplace et poursuit sa marche en avant. Cette suite de crises mondiales mène directement à la Troisième Guerre Mondiale. Pour nous, la question à résoudre se résume ainsi: le prolétariat – la classe sociale de l’avenir – saura-t-il profiter de cette opportunité pour faire accoucher la nouvelle société sans classes, sans exploitation et sans aliénation? Robert Bibeau. 

 


 

Par H16 − Le 18 mai 2022 − Source Contrepoints

Surprise ces derniers jours : l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont le but semble de se mêler de plus en plus de politique, a clairement pris position contre l’actuelle stratégie zéro covid actuellement déployée en Chine, rejoignant en cela les critiques déjà nombreuses de l’opinion internationale vis-à-vis de la politique interne de la Chine.


Eh oui : même pour une organisation ayant nettement tendance à préférer la centralisation et les mesures fortes (voire dictatoriales), ce qui est actuellement mis en place par les autorités chinoises va apparemment trop loin, comme l’explique Tedros Ghebreyesus, l’actuel patron de l’OMS, pourtant pas trop réputé être anti-Chinois ou même anti-communiste.

Et au contraire de la surprise provoquée par cette annonce, c’est sans aucune surprise que la réponse de la Chine ne s’est pas fait attendre et qu’elle a été claire : en substance, le gouvernement de Xi Jinping a répondu à peu près « mêlez-vous de ce qui vous regarde, on fait ce qu’on veut ».

Peut-être les dirigeants chinois s’en tiennent-ils aux magnifiques études qui sortent subitement pour prouver, modèle mathématique (encore un !) à la rescousse, qu’un véritable raz-de-marée de morts et de contaminés les attend s’ils ne prennent pas des mesures drastiques, et ce, alors même que le bilan de ces mêmes mesures dans d’autres pays où elles ont été menées ont amplement prouvé leur échec.

Néanmoins, on ne peut que se demander quels sont les buts poursuivis par une telle politique.

Ainsi, peut-être la Chine sait des choses que le reste du monde ignore sur ce coronavirus en particulier ou sur la pandémie en général ? Après deux ans d’études, des milliers de papiers scientifiques et d’hypothèses testées en direct, on pourra cependant douter de la solidité de cette interrogation et aussi douter que l’Omicron (ou l’un de ses variants) serait subitement beaucoup plus dangereux, en désaccord avec tout ce qu’on sait sur ces virus et sur ce qui a été observé jusqu’à présent…

Peut-être y a-t-il des dissensions graves entre différentes factions du Parti communiste chinois (PCC), ou pire entre le PCC et Xi Jinping, qui amènent les uns à mettre en place des politiques qui finiront par mettre les autres en difficulté ? L’hypothèse n’est pas si hardie : après tout, ces confinements drastiques ont bel et bien pour effet d’exacerber les tensions sociales. Mais alors que la poigne de Xi Jinping sur le pouvoir n’a jamais semblé aussi forte, là encore, on doit s’interroger sur la solidité de cette hypothèse.

Cependant, on peut trouver d’autres hypothèses plus raisonnables et plus solides à cette politique du zéro covid en Chine.

La première consisterait à cacher le krach de la bulle immobilière dans l’Empire du Milieu, secteur qui représente selon plusieurs estimations jusqu’à 29 % du PIB chinois, et dont l’effondrement pourrait durer des années. Or, un arrêt voire une décroissance dans ce secteur provoque des effets si massifs qu’il devient vraiment difficile pour le gouvernement chinois de tripoter suffisamment les chiffres officiels afin d’afficher une croissance malgré tout. L’arrêt complet au travers des confinements est donc une solution pratique de détournement d’attention.

Sur le plan économique, l’opération de camouflage fonctionne à plein régime avec maintenant des effets néfastes bien visibles : les confinements agressifs et malavisés ont complètement désorganisé les chaînes logistiques. En outre, les problèmes structurels liés à l’intervention croissante du gouvernement chinois dans sa monnaie et les industries privées, ainsi que son économie fortement endettée vont entraîner une baisse marquée de la croissance et de l’emploi chinois, ce qui pourrait provoquer des troubles sociaux de plus en plus graves…

La seconde raison plausible est qu’en empêchant aussi drastiquement son secteur marchand de fonctionner correctement, la Chine trouve une excuse pour mettre l’Occident sous pression au moment où elle cherche aussi à s’en séparer le plus possible, au moins sur le plan économique, comme en atteste le récent arrêt brutal de toute relation commerciale entre le principal producteur de gaz et de pétrole chinois avec le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis. De la même façon, certains confinements ciblés visent clairement à gêner voire paralyser les productions de grosses entreprises technologiques américaines (comme c’est le cas pour Apple).

 

On pourrait même imaginer en troisième raison, sans faire de gros efforts, que le gouvernement chinois utilise l’excuse pandémique pour préparer discrètement son économie à une guerre ouverte et aux sanctions qui l’accompagneraient, s’il lui prenait l’envie – par exemple et complètement au hasard, n’est-ce pas – d’aller se disputer avec les Indiens dans le Cachemire ou récupérer Taïwan manu militari : les bateaux de commerce chinois sont massivement rentrés au pays (et pour cause), les populations ne peuvent plus s’égayer dans le tourisme, les flux de capitaux chinois vers l’étranger s’assèchent, les chaînes de productions peuvent être redirigées et l’économie placée en mode autarcique avec assez peu de contestations et peu de réactions du reste du monde…

 

Mais indépendamment des raisons qu’on peut trouver, les résultats de cette politique sont, eux, sans appel : tant sur le plan économique que sanitaire, cette stratégie est une véritable catastrophe et montre à tous que le zéro covid, c’est zéro chance de succès : il est amplement prouvé que les confinements n’ont servi à rien et les actuels confinements chinois pas davantage.

 

De surcroît, tout ceci montre encore mieux que ces confinements n’ont jamais été qu’une atteinte intolérable aux libertés. Seuls quelques faux libéraux mais vrais clowns de plateau télé ont poussé avec véhémence cette ignominie liberticide, acte veule probablement motivé par on ne sait quelle récompense promise.

La Chine démontre par l’exemple en grandeur réelle l’absurdité du jusqu’auboutisme sanitaire.

Par  H16

Source:  Le Saker Francophone.

 


La Fed retire le bol de punch

 

Par Brandon Smith − Mai 2022 − Source Alt-Market

 

Il y a quatre ans, le sentiment général de la plupart des économistes alternatifs et traditionnels était que la Réserve fédérale n’augmenterait JAMAIS ses taux d’intérêt, ne réduirait pas ses mesures de relance ou ne réduirait pas son bilan en cas de faiblesse économique. En fait, c’était l’un des rares points de vue sur lesquels les médias grand public et les économistes indépendants s’accordaient. Certains d’entre nous avaient cependant des idées différentes.

 

L’argument repose sur une hypothèse dangereuse : l’objectif de la Fed est purement de soutenir et de prolonger la durée de vie de l’économie et des marchés boursiers américains. Si vous avez suivi l’évolution des actions du Dow ou du Nasdaq au cours de la dernière décennie, cela peut sembler être un pari sûr. Pendant plusieurs années, la banque centrale a systématiquement ajouté des mesures de relance ou réduit les taux dès que les actions commençaient à chuter de plus de 10 %, et c’est ce qui a lancé le célèbre mantra des investisseurs « Acheter la putain de différence ». C’était une valeur sûre : il suffisait d’acheter des actions après une correction d’environ 10 % pour que la Fed vienne sauver la situation avec un nouvel assouplissement quantitatif inflationniste.

Cependant, les choses changent et il est insensé de penser que la Fed se soucie réellement du maintien de l’économie américaine. Si elle s’en souciait, elle n’aurait pas essayé de cacher la menace de l’inflation pendant si longtemps. Le fait de la cacher nuit beaucoup plus aux États-Unis que de l’admettre dès que possible.

Ma position sur la Fed est la même qu’elle a toujours été : La Réserve fédérale est un kamikaze. Elle est une arme utile pour les globalistes de la BRI, du FMI, du WEF, etc. Ces globalistes veulent une nouvelle crise financière afin de pouvoir mettre en œuvre des changements globaux dans le fonctionnement de l’argent et des diverses économies nationales (la grande réinitialisation). Ils veulent une autorité financière globale unique et un système de monnaie numérique global unique. Ils veulent pouvoir dicter tous les échanges commerciaux de la planète à l’aide d’un mécanisme unique.  Pour parvenir à ces fins, ils ont besoin que la Fed fasse exploser l’économie américaine, et c’est exactement ce qu’ils ont fait ; la plupart des gens ne le réalisent simplement pas encore.

Comme je l’ai noté dans mon article « Le piège du Tapering de la Fed est une arme, pas une erreur de politique« , publié l’année dernière :

Si la Fed augmente les taux d’intérêt dans la faiblesse et réduit progressivement les achats d’actifs, alors nous pourrions assister à une répétition de 2018, lorsque la courbe des taux a commencé à s’aplatir. Cela signifie que les obligations du Trésor à court terme finiront par avoir le même rendement que les obligations à long terme et que l’investissement dans les obligations à long terme chutera. Un dumping des obligations à long terme entraîne une baisse de la valeur des devises et un afflux de dollars vers les États-Unis. Résultat ? L’inflation.

 

Peu importe ce que fait la Fed, la conséquence sera inflationniste/stagflationniste. La seule différence, c’est que si elle réduit ses taux d’intérêt, il y aura également une baisse immédiate des actions et le crash global sera plus rapide. Certains pensent qu’un retournement de tendance des actions attirera davantage d’argent vers le dollar, ce qui pourrait se produire pendant une courte période. Toutefois, comme nous l’avons mentionné, si la courbe des taux s’aplatit ou si les obligations du Trésor sont instables, le dollar ne pourra pas non plus être sauvé…

La seule question qui se pose est celle du timing. Quand la Fed essaierait-elle de tirer la prise et de laisser le désastre inflationniste se dérouler sans le cacher plus longtemps ? Eh bien, nous le savons maintenant…

Comme je l’avais prédit, la Fed s’est lancée dans une campagne active de relèvement des taux d’intérêt de 50 points de base ou plus par réunion (y compris les éventuelles réunions d’urgence). En dépit de la politique d’austérité présentée par la Fed, les impressions de l’IPC continuent d’augmenter et maintenant les banquiers globaux (et même Joe Biden) admettent soudainement que l’inflation atteint des niveaux de crise après avoir prétendu toute l’année dernière que le problème était « transitoire ».

Certains membres de la Fed ont cherché à tempérer les inquiétudes concernant les taux élevés en affirmant que ces hausses seront limitées à environ 2 ou 3 %. Il s’agit probablement d’un mensonge. Le bond de la masse monétaire américaine et le niveau d’inflation que je constate indiquent que des taux d’intérêt de 2 à 3 % ne feront RIEN pour arrêter la crise. Les véritables données sur l’inflation recueillies par des sites de suivi comme shadowstats.com soutiennent également cette position. La Fed utilisera les augmentations de prix en cours et les pressions stagflationnistes comme une excuse pour continuer à augmenter les taux bien au-delà de 3 %.

La question de la masse monétaire est essentielle ici, car la Fed ne reconnaît pas tant l’inflation des prix qu’elle n’utilise la masse monétaire pour justifier un changement de politique.

Ce n’est pas une règle, mais c’est certainement une habitude que la Fed aime changer la façon dont elle calcule les statistiques économiques gênantes lorsqu’il y a une crise majeure. Elle a changé la façon dont l’inflation était mesurée dans les années 1980 après le quasi-désastre de Jimmy Carter (ce n’était pas vraiment sa faute, c’est Nixon et la Fed qui ont complètement retiré le dollar de l’étalon-or quelques années plus tôt qui l’ont causé). Ils ont également modifié la façon dont le PIB est ajusté à plusieurs reprises, et ils ont changé la façon dont le chômage officiel est déclaré. Dans la plupart des cas, ces changements sont conçus pour CACHER un problème plutôt que d’essayer d’obtenir des données plus précises.

Par exemple, la Fed a mis fin à ses rapports sur M3, qui est une mesure plus fine de la masse monétaire totale des dollars américains en circulation dans le monde (elle prétendait que M2 était tout aussi bon). Cette mesure ne convenait pas à la Fed, car les politiques inflationnistes sont omniprésentes et un rapport précis pourrait « alarmer » le public américain. Elle a donc tout simplement cessé de rendre ces données disponibles.

Ce n’est peut-être qu’une coïncidence, mais la Fed a mis fin à M3 en 2006, juste avant le début de la crise du crédit de 2007/2008, et juste avant d’introduire des dizaines de milliers de milliards de dollars fiduciaires dans les plans de sauvetage et les mesures de stimulation de l’assouplissement quantitatif. On pourrait penser qu’ils savaient qu’une implosion de la dette allait se produire et que des politiques inflationnistes massives seraient la réponse…

Un autre changement a été apporté au calcul de M1 et M2 (une mesure moins précise de la masse monétaire américaine), et cela a été fait en 2020, en plein milieu de la réponse à la pandémie de Covid. Étrangement, cette fois, les changements de la Fed ont consisté à ajouter les dépôts d’épargne des petits comptes aux données de la masse monétaire globale, ce qui signifie que la masse monétaire déclarée a fait un bond substantiel.

Pourquoi ont-ils fait cela ? J’ai quelques théories.

Théorie n° 1 : En 2020, la Fed était déjà au milieu de l’un des programmes de relance les plus importants depuis les sauvetages de 2008/2009. Elle a créé plus de 6 000 milliards de dollars d’argent frais en une seule année, et il ne s’agit là que du chiffre officiel, sans tenir compte des prêts à vue et autres programmes. Cet argent a été injecté directement dans l’économie générale et sur les comptes des gens ordinaires, ainsi que dans les coffres des sociétés internationales.

Il est possible que la Fed ait changé sa façon de calculer M1 et M2 parce qu’elle voulait cacher la véritable quantité de dollars qu’elle créait de toutes pièces. Si vous essayez d’argumenter que la Fed a causé notre crise inflationniste actuelle, et que vous utilisez M1 ou M2 comme exemple, les banquiers centraux peuvent maintenant dire « Hé, ce grand saut dans la masse monétaire n’est pas dû à notre impression fiduciaire, nous avons ajouté les comptes d’épargne au calcul et c’est pourquoi il est si élevé ».

Bien sûr, il faudrait alors croire que les dollars détenus sur les petits comptes d’épargne à travers le pays sont suffisants pour multiplier par CINQ la masse monétaire totale. Je ne le pense pas. En résumé, la Fed a volontairement modifié ses données de manière négative afin de masquer le rôle qu’elle joue dans le désastre inflationniste qui se déroule actuellement.

Théorie n°2 : La banque centrale VEUT augmenter les taux d’intérêt en cas de faiblesse économique sans argument. Elle a donc ajusté les calculs de la masse monétaire pour être légèrement plus honnête. Que ce bond géant de M1 et M2 en 2020 soit dû ou non à l’ajout de comptes d’épargne ou à l’impression illicite de la Fed n’a pas d’importance. Le fait est que la Fed a l’intention d’augmenter les taux d’intérêt et de les réduire à l’extrême alors que le PIB et le commerce de détail sont en déclin et que les salaires stagnent. C’est la même chose que la Fed a fait au début de la Grande Dépression, ce qui a rendu la dépression bien pire qu’elle ne l’aurait été autrement.

En d’autres termes, la Fed cherche à saboter notre économie, mais elle a besoin des données pour justifier ses actions. Elle a besoin que les données reflètent plus honnêtement la menace de l’inflation afin de pouvoir augmenter les taux et réduire progressivement la faiblesse de l’économie tout en évitant d’être tenue responsable des conséquences inévitables.

Dans un cas comme dans l’autre, les actions de la Fed suggèrent que l’inflation va se poursuivre sans relâche, qu’elle sait ce qui va se passer et qu’elle se positionne simplement pour détourner la responsabilité.

L’argument des économistes indépendants et des économistes traditionnels sera désormais que la Fed « capitulera » et fera marche arrière dès qu’elle « réalisera son erreur ». Désolé, mais les banquiers centraux sont parfaitement conscients de ce qu’ils font. Je soupçonne certaines personnes du mouvement pour la liberté de vouloir croire que la Fed va poursuivre ses mesures de relance parce qu’elles veulent que les prix de l’or et de l’argent augmentent.

Ne vous inquiétez pas, les prix finiront par monter car il n’y a aucune chance que la Fed arrête l’inflation/stagflation avec une hausse des taux d’intérêt de 2 à 3 %. De plus, alors que la guerre économique avec l’Est continue de s’intensifier, des nations comme les BRICS continueront à abandonner le dollar comme monnaie de réserve. Le prix physique de l’or et de l’argent se découplera du prix papier manipulé des ETF. Cela s’est déjà produit en 2020-2021, et cela se reproduira bientôt.

Les commentateurs financiers grand public veulent croire que la Fed va capituler parce qu’ils veulent désespérément que la fête sur les marchés boursiers continue, mais la fête est terminée. Bien sûr, il y aura des moments où les marchés se redresseront sur la base de rien d’autre qu’un ou deux mots d’un fonctionnaire de la Fed semant de faux espoirs, mais cela deviendra rare. En fin de compte, la Fed a emporté le bol de punch et il ne reviendra pas. Elle a l’excuse parfaite pour tuer l’économie et les marchés sous la forme d’un désastre stagflationniste qu’elle a provoqué. Pourquoi feraient-ils marche arrière maintenant ?

N’oubliez pas qui est réellement responsable de ce gâchis, alors que les prix continuent de grimper en flèche et que l’économie se déstabilise. Les comptes doivent être rendus et les banquiers centraux ne doivent pas pouvoir s’échapper sans être punis.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

 

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

4 réflexions sur “Pourquoi la Chine s’entête-t-elle avec sa stratégie de confinement dément et de «zéro covid» illusoire?

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