7 au Front

FARAMINEUSE CONSULTATION SUR L’AVENIR… LE PÈRE PEINARD 1896

Conversation (gouailleuse) du père Peinard sur la société organique égalitaire à venir (écrite et publiée en 1896 !!…)

Et que nous a opportunément remis en mémoire Résistance71 le 8 septembre dernier, qu’ils ont présenté ainsi :

Texte visionnaire, extraordinaire de gouaille et de truculence bin « Titi » d’Émile Pouget publié en 1896 dans son « Père Peinard », journal anarchiste au grand succès populaire, durant une époque où la conscience politique était bien supérieure à celle d’aujourd’hui, mais l’essor du capitalisme encore trop important pour renverser la vapeur de manière radicale et définitive. Notre époque voit l’opposé se produire : le capitalisme  et les institutions le maintenant en place pour le profit de l’oligarchie est au bout du rouleau, la fenêtre politico-économique existe, mais la conscience politique est au 36ème dessous. Un jour viendra, sans doute pas si lointain, où ces deux fenêtres d’opportunité coïncideront et alors surgira le tsunami de la révolution sociale… Nous en référons donc à la dernière ligne de ce grand texte de Pouget… R71

Assez longue, mais indispensable à lire, c’est pourquoi j’ai réalisé la version PDF de 20 pages sous le N° 35 dans la page de mon blog dédiée de cette conversation gouailleuse à souhait de l’Émile et je suis allée chercher des illustrations d’époque !

FARAMINEUSE CONSULTATION SUR L’AVENIR, version PDF à lire, télécharger et/ou imprimer et gratuitement bien sûr !

Sur le même thème, sans prétendre égaler son style, mais avec ma gouaille due au fait que je suis née à Paname un 14 novembre 1960 et si je suis une banlieusarde, comme me le fait souvent remarquer mon époux qui lui est un parigot pur sucre, je parle argot l’ayant entendu jacter par le populo auquel j’appartiens, même si le verlant n’a pas trop de secret pour ma pomme ! Vous pouvez lire ce petit billet, sur la VOTATION du 19 avril 2017 ► Une histoire de la mère Peinarde – Si on arrêtait de pisser dans un violon ? Marre de cauchemarder ! Surtout pour nous les gueuses, viser le violon : ça fatigue, hein ?

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Avant de rappeler la conclusion de la conservation gouailleuse du Père Peinard, je vous colle la chanson de Georges Brassens « Les Copains d’abord » alors ce n’est pas un live parce que YT va encore me supprimer la vidéo sinon…

Vidéo YT Mise en ligne par Javier Angulo le 18/01/2013

Conclusion de la faramineuse consultation sur l’avenir du Père Peinard :

— Tonnerre, tu nous as rudement tourneboulé avec ton histoire, réplique l’Échalas, en reposant son verre qu’il venait de siffler d’une goulée. Seulement, hélas, y a un sacré cheveu : on ne verra pas ça !

— Heu, heu, qu’en sait-on ? Qui peut dire ce que nous réserve demain ? Écoutez, faut jamais désespérer du temps présent : si avachi, si loin de toute grande pensée que semble le populo, faut pas croire qu’il est vidé et qu’il n’a plus rien dans les tripes. Tous les jours du sang nouveau vient vivifier l’humanité ; tous les jours de nouvelles générations poussent.

Ne désespérons pas !

Tenez, un exemple : en 1783, peu avant sa mort, un bougre rudement épatant, Diderot, découragé, écœuré de voir que la pourriture montait, gangrenant de plus en plus la France, prédisait la putréfaction complète : pour lui c’était un peuple foutu !

Eh bien ! six ans après, ce peuple que Diderot avait cru masturbé, fini, vidé pour toujours, fichait la Bastille en bas, et, continuant le mouvement, faisait valser les aristos et coupait le cou au roi…

Ne désespérons pas !

Sur ce, buvons une dernière verrée à la santé de cette société galbeuse que la frangine a reluqué dans le lointain… Buvons à sa prochaine venue !…

Et maintenant, je vous plaque !

Quand j’eus dévalé de la roulotte, il était bougrement tard ; la fête était bouclée, on n’entendait sur les trottoirs que les bottes des flicards se traînaillant à la recherche d’un bistrot entr’ouvert, — pour se faire rincer.

La tête farcie de tout ce que je venais d’entendre, je me suis rentré dans ma tanière, — et toujours me revenait la question :

«Quand ça viendra-t-il ?… Quand ça viendra-t-il ?…»

~~~~▼~~~~

L’optimisme du Père Peinard, ne rejoint-il pas là les réflexions optimistes historiques et politiques de l’historien engagé, Howard Zinn qui lui affirmait que l’on ne pouvait être neutre dans un train en marche ?

Et à peu près dans le même temps aussi bien Herbert Spencer avant de virer Darwiniste, mais surtout Pierre Kropotkine, affirmait que nous avions la possibilité, voire le droit d’ignorer l’État.

Rien ne nous empêche ICI & MAINTENANT et D’OÙ NOUS SOMMES de STOPPER le BOUZIN ; De dire NON… Et tout s’arrêtera pour eux, les rupins, et tout pourra commencer pour nous le populo…

Peu encore, mais toujours plus nombreux, nous pensons que l’avenir de l’humanité passe par les peuples occidentaux émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales se tenant debout et main dans la main avec les peuples autochtones de tous les continents pour instaurer l’harmonie de la société des sociétés sur Terre… Mère comme disent les Natifs ► POUVOIR NATUREL par MNN traduction R71 complété par JBL

Aussi, ne désespérons pas…

5 réflexions sur “FARAMINEUSE CONSULTATION SUR L’AVENIR… LE PÈRE PEINARD 1896

  • J’ai réalisé une Nouvelle Version PDF N° 182 de 21 pages en juillet 2020 et en rapport avec l’actu ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2020/07/faramineuse-consultation-sur-lavenir-emile-pouget-le-pere-peinard-1896.pdf

    Présentée par ce billet ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2020/07/10/faramineuse-consultation-sur-lavenir-par-emile-pouget-le-pere-peinard-1896-nouvelle-version-pdf-gratos/

    Car il ne tient qu’à nous toutes et tous, unis et solidaires, (du moins 10 à 15% de la population mondiale) que ce soit dans cet ICI et ce MAINTENANT et d’OÙ NOUS SOMMES, sinon à fermer sa goule à tout jamais, ce qui pour ma part est juste impossible, et débrancher Macron, le cyborg, et son monde…

    JBL1960

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  • Car pour cocréer et codiriger les futures associations libres, volontaires en autogestion et même en autorégulation NOUS devrons opérer un grand retour à la loi naturelle en tant qu’espèce humaine dans cet Esprit/Geist qu’explore la pensée anarcho-mystique de Gustav Landauer comme réponse à la théologie politique centrée sur la souveraineté.

    Le système étatico-capitaliste se meurt ?!

    Aussi, achevons-le et allons de l’avant… Comment ?

    En lisant la suite !… Tout simplement ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2022/09/22/lanarcho-mysticisme-de-gustav-landauer-1870-1919-par-saul-newman-2020-traduction-r71-juillet-2022-pdf-jbl1960-sept-2022/

    Version PDF N° 190922 de 28 pages Made In Jo ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2022/09/lanarcho-mysticisme-de-gustav-landauer-par-saul-newman-traduction-r71-pdf-jbl1960.pdf

    JBL1960

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  • Bon, bon, l’exemple de la révolution dites française est plus que douteux puisque l’on sait qu’elle a été dirigé par la clique judéo-maconique anglaise et que le massacre des 600 gardes suisses de la Bastille armés jusqu’aux dents n’a pu avoir lieu que parce que ces gardes avaient reçu l’ordre de ne pas se défendre sinon…. Qu’il y a eu des Français qui y croyaient à l’époque est un mystère après toutes les  »guillotinades, les  » Vendéades » et autres couillonnades comme le plan de faire baisser la population de 75 % mais qu’aujourd’hui les Français y croient encore est du réessore de la dégénération mentale comme spirituelle totale du peuple français et des peuples en général depuis l’instauration la République Universelle des  »Droits de l’Homme » dont la suite logique ne pouvait être que la mondialisation et l’esclavage avec la dépopulation à 75% minimum en prime.

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    • Extrait de Les chaines de l’esclavage, 1774 de Jean-Paul Marat, dite Édition dite de l’An I de 1792 : Lorsque le prince a enfin sacrifié tous les hommes puissants qui lui faisaient ombrage, tous les hommes jaloux de la liberté qu’offensait sa puissance, tous les hommes courageux qui refusaient de reconnaître son injuste autorité : lorsqu’il a renversé toutes les barrières qui s’opposaient à son ambition ; qu’il a fait taire toutes les lois ; qu’il a tout envahi, tout immolé à sa grandeur, il laisse quelque temps respirer l’État, il récompense ses créatures, répand ses dons sur l’armée, sur la populace ; il ramène l’abondance, donne des festins, des fêtes, des spectacles : images trompeuses de la félicité publique. […]

      Rien n’est innocent aux yeux d’un despote : sans cesse environné de délateurs qui nourrissent ses soupçons, flattent son avarice, aiguillonnent sa cupidité, enflamment son orgueil ; sans cesse entouré de scélérats protégés et enrichis par la part qu’ils obtiennent des confiscations, les paroles les plus innocentes deviennent des crimes, jusqu’aux pensées secrètes : alors plus de bornes à la tyrannie. Tous ceux qui lui deviennent suspects sont immolés à sa lâcheté, tous ceux dont il convoite la fortune sont immolés à sa cupidité ; on les accuse d’avoir attenté à la majesté du prince, méprisé son autorité, médit de ses ministres : tout prétexte est bon. Dès lors le glaive de la loi est loué sur toutes les têtes, et l’État devient un théâtre d’horreur et de carnage. Ainsi, livrés à la merci du gouvernement, chacun sent qu’il ne faut point faire parler de soi, et qu’il ne tient sa sûreté que de son obscurité : chacun cache ce qu’il craint, ce qu’il espère, ce qu’il désire : alors plus de murmures, plus de plaintes, plus de soupirs ; partout règne un morne silence, la consternation se répand dans tous les cœurs : dans leurs transes perpétuelles, les sujets gémissent en secret, et se désespèrent comme des criminels condamnés au supplice, ayant toujours la mort devant les yeux ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/12/23/les-vrais-amis-du-peuple-revolution-francaise-1789-nouvelle-version-mise-a-jour-en-decembre-2019/

      Aucune illusion sur la dernière « révolution » française, car comme dit James C. Scott : lorsque la révolution est d’État, elle (re)devient notre ennemi…

      Comme reprécisé ici ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2022/05/09/transformons-colere-et-rage-en-courage-pour-nous-lever-ensemble/

      Marat, “L’Ami du Peuple”, du nom de son journal révolutionnaire, était un visionnaire, proche des Hébertistes et des “sections” populaires municipales sans-culottes, il avait la confiance du peuple et aurait vraisemblablement amené un élan politique menant la République Française à devenir une confédération de communes dirigées de facto par ses citoyens. En cela, il était un ennemi mortel de l’oligarchie, des spéculateurs, des accapareurs, des corrupteurs et donc de la bourgeoisie dirigeant la nation depuis 1789 et ayant relégué le peuple au rang d’administrés se devant être serviles. Celle-ci le savait et devait se débarrasser de ce trublion politique. Dès lors, Marat devait mourir. Personne n’aurait osé le guillotiner. L’assassinat politique fut de mise. On pourra spéculer longtemps, mais il est plus que probable que Marat vivant, la France révolutionnaire n’aurait jamais connu Napoléon ni l’Empire et que sa destinée aurait été toute autre. De toutes les figures de la révolution française, de Danton l’escroc à Robespierre le gourou du culte de “l’être suprême”, Marat est sans aucun doute celui qui fut le plus diabolisé et sali afin que son héritage politique s’efface devant la république oligarchique du pouvoir commercial et financier, celle du pouvoir de l’argent et de la corruption institutionnalisée qui a atteint au XXIe siècle des sommets inégalés…

      Salutations brumaires…
      JBL

      Répondre

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