RECRUTEMENT FORCÉ ET NUCLÉARISATION DE LA GUERRE EN UKRAINE
Source Communia. Traduction et commentaires
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La contre-offensive ukrainienne de la semaine dernière, suivie de la série de conflits alimentés dans la zone d’influence russe pour saper l’ OTSC ( Organisation du traité de sécurité collective ) ont élevé le niveau et la violence du conflit impérialiste entre la Russie et les États-Unis. La Russie mobilise dès aujourd’hui 300 000 réservistes et met l’arme nucléaire sur la table.
L’OFFENSIVE DE L’OTAN A ATTEINT BIEN AU-DELÀ DE LA RÉGION DE KHARKOV
La stratégie de Washington vis-à-vis de Moscou s’est concentrée la semaine dernière sur la démonstration d’une « perte de contrôle » russe généralisée. D’abord en Ukraine, puis dans le Caucase , aiguillonnant l’Azerbaïdjan d’une main et promettant une intervention de l’OTAN à l’ukrainienne de l’autre si l’Arménie se détachait des institutions régionales dominées par la Russie. Ce n’était pas une vantardise : Pelosi a été envoyé en personne à Erevan pour délivrer le message de première main.
Et enfin dans la région de l’Asie centrale : d’abord avec les affrontements frontaliers entre le Kirghizistan et le Tadjikistan , puis en encourageant le Kazakhstan à fermer la clôture des sanctions contre la Russie et la Biélorussie en ne permettant pas le transfert de marchandises par lesquelles les importations de l’UE ont continué d’arriver jusqu’à présent. Le but, selon les mots d’un analyste lié aux Etats-Unis : montrer que « l’OTSC dominée par la Russie est un tigre de papier ».
LA RÉPONSE RUSSE : CONSOLIDER ET IMPOSER LA FIN DE LA GUERRE
Poutine annonce ce matin la mobilisation de 300 000 réservistes et l’annexion des territoires occupés en Ukraine après les prochains référendums
La réponse russe a été de tenter de consolider les gains territoriaux et de forcer la fin de la guerre en Ukraine en trois étapes.
- Tenue immédiate des référendums à Donestk, Lugansk, Kherson et Zaporollyie. La Russie ouvrira des écoles pour les plus de deux millions et demi de réfugiés ukrainiens qu’elle a sur son territoire, il est donc très douteux qu’un « non » sorte dans l’un d’entre eux, quelle que soit la propreté du processus électoral.
- Annexion formelle des nouvelles républiques après les référendums d’autodétermination. A partir de ce moment, les territoires conquis dans la guerre deviendront territoire russe. Comme l’a dit Medvedev , cela signifie deux choses :
.- Que la Russie les défendra comme faisant partie intégrante de son territoire, c’est-à-dire en les incluant dans sa stratégie de défense nucléaire .
- Qu’après la réforme de la Constitution, un éventuel changement de gouvernement ne pourra pas inverser l’annexion sans abroger la Constitution elle-même.
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- La signature d’un décret de mobilisation des réservistes annoncée ce matin par Poutine à la télévision .
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LA BOÎTE DE PANDORE A ÉTÉ OUVERTE
La réponse du Kremlin est en fait une épreuve. Cela a été mis en évidence par les messages de ce matin du discours de Choïgou, ministre de la Défense . L’Etat russe reconnaît qu’il ne s’agit plus seulement d’une « opération spéciale », mais que « nous sommes en guerre contre l’Otan et le collectif Occident « . Et il le fait avec une mention explicite de la menace nucléaire : « Toutes sortes d’armes, y compris la triade nucléaire, remplissent leur mission.
Et la tâche est de défendre le territoire national, auquel les républiques ukrainiennes occupées se joindront dans les jours et les semaines à venir. On verra avec quels territoires sur le papier.
Le drame est évident: la Russie ne va pas reculer plus loin et si les USA et l’OTAN tentent de lui bander le bras en utilisant l’armée ukrainienne suréquipée pour repousser ses frontières nationales, elle est prête à utiliser l’arme nucléaire .
A lire aussi : La Russie utilisera-t-elle l’arme nucléaire en Ukraine ? , 20/04/2022
Lorsque les États-Unis ou l’Allemagne déclarent qu’ils ne reconnaîtront pas les référendums en Ukraine occupée, cela peut signifier deux choses très différentes :
- Qu’ils ne reconnaîtront pas diplomatiquement les territoires annexés, de la même manière que la moitié du monde ne reconnaît pas les frontières d’Israël ou du Maroc.
- Qu’ils n’ont pas l’intention de réduire l’injection d’armes, de fonds, de renseignements et de stratégie dans l’armée ukrainienne et qu’ils sont donc prêts à mener la guerre sur le territoire russe quelle que soit la réponse que Moscou prévoit, de la même manière qu’ils ont refusé de considérer les exigences des forces de sécurité russes à l’approche de la guerre actuelle.
Les États-Unis, qui sont dans leur propre pétrin, veulent faire comprendre qu’ils sont dans la deuxième option. Et c’est probablement le cas. Cela signifie laisser la guerre faire un nouveau bond de létalité et d’horreur et devenir nucléaire entre les mains de la classe dirigeante russe.
Évidemment, ça n’a pas l’air bon.
LES OUVRIERS ET LA NOUVELLE PHASE DE LA GUERRE
Grève chez Gazprom en 2019
Selon le discours de Choïgou aujourd’hui, le recrutement forcé (conscription) touchera, à l’heure actuelle, 300 000 personnes, dont du personnel médical et des travailleurs laissés pour compte dans le secteur de l’armement. Cependant, le décret ne donne pas de chiffres ni ne limite son expansion ultérieure. Cela les fait dépendre des besoins déterminés par les militaires. Selon les termes du décret, la mobilisation pourrait toucher un million et demi de personnes.
C’est-à-dire que 300 000 personnes maintenant, et peut-être beaucoup plus dans les semaines et les mois à venir, seront recrutées de force. La plupart d’entre eux seront des ouvriers. Choïgou a insisté, et la presse russe le répète, sur le fait qu’il n’y aura pas de conscription des jeunes et des étudiants.
Des centaines de milliers de travailleurs qui seront déracinés de leur emploi et de leur famille à travers le pays. Le moment que la bourgeoisie russe redoutait – reconnaître qu’elle était en guerre et qu’elle allait impliquer massivement les ouvriers – est déjà là.
L’escalade des contradictions impérialistes entre la Russie et les États-Unis ne pouvait qu’accroître les contradictions entre la bourgeoisie et les travailleurs. Les travailleurs de toute la Russie peuvent voir ce qui leur arrive immédiatement dans le miroir de l’Ukraine, des lois ultra-précaires préparant une faim d’après-guerre et une militarisation immédiate du travail et de la vie quotidienne alors que les prélèvements s’élargissent progressivement à mesure que le carnage exige de plus en plus de chair à canon .
Rien ne peut être attendu qui ne soit pas la mort et la confrontation des órdagos entre les impérialismes en lice.
Il n’y a qu’une seule issue aux guerres impérialistes qui ne signifie pas les aggraver encore jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des ruines et des cadavres : le renversement révolutionnaire de la classe qui, en s’identifiant au capital et en bénéficiant du travail social dirigé, nous soumet et nous sacrifie à la barbarie . .
- Les principales victimes des bombardements et des sanctions sont les travailleurs des deux côtés du front
- La guerre exprime l’antagonisme croissant entre le capitalisme et la vie humaine
- Dans tous les pays, l’ennemi est à l’intérieur même du pays, appelant aux sacrifices et subordonnant les besoins humains universels au profit des entreprises et des investissements
- Dans chaque grève, dans chaque meeting, dans chaque entreprise et dans chaque quartier, rendons visibles le militarisme et la guerre et organisons-nous en travailleurs contre eux. (Voir: Crise et guerre font rage. L’enjeu du moment? Ne pas laisser l’initiative et la direction des luttes aux syndicats – les 7 du quebec
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2022/09/recrutamento-forcado-e-nuclearizacao-da.html
Bonjour Robert,
et pendant ce temps là, les dirigeants de l’extrême droite prennent le pouvoir en Italie et pourquoi pas bientôt en France, ceci parce que le prolétariat européen ou US, ne milite pas pour le partage et l’union des travailleurs, mais tout le contraire, contre le prolétariat des autres pays que les propagandistes stipendiés désignent à leur vindicte.
Sauf que pour les maîtres à penser capitaliste, lorsque le prolétariat vote pour ceux qui veulent le plus les exploiter, c’est qu’il est fin prêt à aller à l’abattoir donc, servir de chair à canon.
Bref, ce n’est pas la classe ouvrière occidentale qui est réellement la plus prête à se remettre en question, car trop abrutie par les propagandistes des grands médias aux ordres, mais la classe moyenne et qui pour l’instant est en état de sidération pour la majorité d’entre elle, tandis qu’une minorité à commencé depuis quelque 20 ans à se remettre en question.
La clé n’est donc pas la classe ouvrière, trop facilement manipulable émotionnellement, mais la classe moyenne car ayant suffisamment d’instruction pour pouvoir se défaire d’un conditionnement, sous couvert d’en identifier les contradictions qu’elle n’arrive pas à voir en raison d’une situation mondiale basé sur l’émotion et non la raison.
Salut Hervé
Tes remarques sont excellentes Hervé et elles soulèvent une question tactique et une question stratégique essentielle de la révolution prolétarienne à venir.
1) La classe moyenne n’existe pas socialement – en fait tu faits référence à la petite bourgeoisie et au prolétariat face à la moyenne et à la grande bourgeoisie du capital mondialisé
2) En effet, tu as raison, la classe prolétarienne (incluant la classe ouvrière – son coeur historique) est abrutie – aliénée disons plutôt) sous l’immense pression tout azimut de l’appareil social et Étatique bourgeois-capitaliste oppressant.
3) En effet, le prolétariat est « conscrit » (comme en Ukraine depuis 6 mois et depuis une semaine comme en Russie) et forcé de faire la guerre au prolétariat des autres pays vice-versa. OUI les masses prolétariennes internationales n’ont qu’une conscience de classe élémentaire – basique – de leur existence EN SOI et OUI tu as raison les masses prolétariennes – particulièrement ouvrières – sont loin d’une prise de conscience de classe POUR SOI – pour leur pouvoir de classe et le lancement de l’INSURRECTION POPULAIRE qui mènera à la RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE
4) Tu as encore raison en soulignant que l’immense petite bourgeoisie (dans les sociétés occidentales et industrialisées) donnent l’impression d’un niveau de conscience individuelle plus élevé – qui s’exprime davantage du moins – on sait déjà que c’est au cours des années trente que les ouvriers ont été dépouillés de la plume et de la presse populaire accaparé par la petite bourgeoisie intellectuelle gauchiste qui poursuit ses méfaits encore aujourd’hui).
5) Toutefois, tu poses les conditions SUBJECTIVES DE LA RÉVOLUTION comme déterminantes – ce qui est une erreur intellectuelle petite-bourgeoise. Tu oublies la variable dominante et déterminante de toute RÉVOLUTION.
6) Les conditions objectives – de classes – de la RÉVOLUTION sont dominantes et déterminantes. Ainsi, comme en 1917 – (Révolution bolchevique) d’autres classes brimées – opprimées – réprimées par les forces fascistes (qui sont déjà au pouvoir dans les pays d’Europe et que l’Italie rejoindra bientôt comme tu le soulignes très bien) prendront le leadership de l’INSURRRECTION POPULAIRE qui s’étendra peu à peu sur le monde entier en crise économique mondiale profonde
7) Mais, comme la petite bourgeoisie russe, s’appuyant sur les masses paysannes – serfs – moujiks – ne pouvaient mener la révolution féodale russe à la révolution prolétarienne, la petite bourgeoisie capitaliste – s’appuyant sur les masses prolétariennes encore aliénées – ne pourra mener l’INSURRECTION POPULAIRE jusqu’a la RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE.
8) Seule la classe prolétarienne – avec son coeur d’acier ouvrier – peu et pourra mener sans concession – sans compromission de classe – l’INSURRECTION POPULAIRE – jusqu’au renversement total et complet de la superstructure bourgeoise – capitaliste pour la remplacer par le nouveau mode de production communiste prolétarien (rien à voir avec le communisme petit bourgeois que nous avons connu).
9) La petite bourgeoisie est intimement intégrée au mode de production et au mode de civilisation et au mode de vie bourgeois capitaliste. En tant que classe, la petite bourgeoisie ne peut que réformer – réparer – pasticher – tenter d’améliorer – le mode de production – la superstructure bourgeoise – capitaliste. Dans une quarantaine de pays dit SOCIALISTES – au cours du dernier siècle – des « guides » de bonne volonté ont tenté de mener à bien la RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE sans le leadership révolutionnaire prolétarien et ils ont échoués – partout.
10) En aucun cas la classe petite bourgeoise ne peu imaginer et construire le nouveau mode de production communiste prolétarien. Seule la classe prolétarienne révolutionnaire internationaliste n’a objectivement – pratiquement – concrètement et consciemment que ses chaînes à perdre et tout un monde à conquérir.
11) Oui tu as raison, nous partons de loin et le chemin sera long – difficile – pénible – complexe – mais incontournable. Sa maturité consciente révolutionnaire la classe prolétarienne (avec son noyau d’acier – ouvrier) l’acquerra dans le procès (processus) même de la révolution.
Merci pour ton post
Robert Bibeau
qui vivra verra, mais de mon point de vu et l’histoire est claire sur ce point, il n’y a pas de révolution sans idéologie qui l’impulse, sans cette dernière on obtient seulement une révolte.
Ceci étant dit, juste une remarque sur ce que tu écris « La classe moyenne n’existe pas socialement – en fait tu faits référence à la petite bourgeoisie et au prolétariat face à la moyenne et à la grande bourgeoisie du capital mondialisé »
Disons que la classe moyenne n’existe pas, peu importe, car je ne fais pas référence à la « petite bourgeoisie », mais au prolétariat ayant un niveau d’étude supérieur et qui est la ligne de fracture entre la petite bourgeoisie et la grande. C’est en l’occurrence les techniciens, ingénieurs, professions libérales dont une partie se tourne vers la classe ouvrière et l’autre vers la classe bourgeoise et c’est ici que se situe d’après moi la lutte qui décidera de la révolution prolétarienne ou non.
En fait, plutôt que de parler de classe sociales, je pense que la prise de conscience passe par le clivage entre le salariat et la rente. Sachant qu’on peut inclure dans le salariat les dirigeants d’entreprises multinationales, le paysan, le docteur libéral, en fait, quasiment tout le monde dit du travail échangeant son temps de vie contre rémunération. Que cette dernière soit en partie fixe ou variable, dès l’instant où une personne a conscience que la justice économique se fonde sur l’équité de l’échange et que cela se fonde sur le principe de non exploitation du travail d’autrui à son profit, la messe est alors dites. Mais tant que même au coeur du prolétariat ouvrier le rêve sera d’exploiter autrui, de devenir soi même rentier, l’injonction contradictoire entre sa réalité économique et son rêve interdira toute révolution mais seulement une révolte.
Car si le communisme consiste à donner à tous la même chose en part égale indépendamment de son mérite personnel, alors, il s’agit d’une forme inverse de capitalisme et non du communisme. Ce dernier ne pouvant se fonder que sur l’équité reposant sur le mérite personnel, en dehors de ce dernier, le communisme sera mort né et le capitalisme renaîtra toujours de ses cendres.
@ Hervé
Je ne crois pas que le communisme se définisse par le partage des marchandises – équitablement
Ainsi un slogan dit: De chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins
Par contre je suis d’accord avec ta sentence « fonde sur le principe de non exploitation du travail d’autrui à son profit… » en effet
NON le rêve du prolétaire n’est pas d’exploiter le travail d’autrui.
Pour ce qui est du rapport entre la conscience et le réel la conception matérialiste du monde préshume que la conscience se forge -se façonne – à partir du réel – de l’expérience vécue – et en retour la conscience forge – modifie le réel.
La preuve du pudding c’est qu’on le mange.
Alors oui le prolétariat devra atteindre la conscience de la nécessité de la révolution (du changement social radical) pour devenir un acteur conscient de la révolution qui en retour le transformera.
C’est la raison pour laquelle la révolution russe s’appuyant sur les masses paysannes analphabètes et attachées à la terre – à sa propriété – n’a pas su aller plus loin que la révolution démocratique bourgeoise nationale et produire la réforme agraire paysanne locale … idem pour la révolution chinoise
Merci Hervé
Robert Bibeau
Réflexion sur le fameux « prolétariat »….
On ne parle ici de prolétariat que dans l’optique réelle d’un éternel combat contre lui-même, en une suite d’étapes, avec une lutte de « classes » qui se crée d’abord en son propre sein. Au final, il s’agit de la conquête politique qui fait disparaître toute individualité du prolétaire, aboutissant à un dictat infernal, voué lui aussi à s,auto-détruire. Ce fut le cas de l’URSS, avec des dommages historiques irréparables, dont la Russie souffre toujours. Avec le recul historique, on constate qu’en aucun cas il ne s’agit d’une véritable révolution. C’est un méga coup d’état sans précédant…un VOL TOTAL fait à tout un peuple avec des répercussions mondiales dans plusieurs autres pays, une AFFAIBLISSEMENT e un RECUL HUMAIN. Capitalisme, communisme, nazisme, une même facette d’un projet de destruction sur Terre. Il me semble que l’exemple de l’URSS devrait largement suffire. C’est une exploitation contre une autre encore plus abjecte, une hypothétique phase transitoire de la société entre le capitalisme, ayant comme résultat, le communisme. Une destruction totale des valeurs humaines, ayant pour résultat : une ATROPHIE de l’intelligence….et évidemment, la disparition total du prolétaire, n’ayant finalement jamais eu de réalité, ou droit a la réalité, une INJUSTICE.
pAS tout à fait d’accord avec votre analyse VALK.
La révolution russe d’octobre fut une véritable révolution autant que la Révolution française de 1789. Ces deux Révolutions authentiques furent identiques en termes de lutte de classe – dans les deux – la bourgeoisie se servant – dirigeant – les masses paysannes et les artisans des villes (comprenant un petit prolétariat émergent dans le cas de la Russie) a renversé le mode de production féodal – la civilisation féodale – le pouvoir de l’aristocratie pour construire le mode de production capitaliste bourgeois qui en RUSSIE fut appelé le SOCIALISME mode de production transitoire vers le communisme (faux – erreur).
Sur les ruines du féodalisme et de ses capacité de production limitées une société migre – ou construit le mode de production capitaliste – la civilisation bourgeoise.
Il est impossible de sauter une étape historique et de passer du FÉODALISME ARISTOCRATIQUE au mode de production prolétarien communiste sans passer par le capitalisme qui est l’unique mode de transition du féodalisme au communisme véritable (pas le communisme bourgeois dont se targue la Chine et la Corée).
Conclusion Le socialisme dont se sont prétendus une quarantaine de pays dans le monde est du capitalisme monopoliste d’État totalitaire alors que les autres pays (160 environ) sont des pays capitalistes monopolistes totalitaires et « libertaires »
Le prolétaire attend de sortir des mines – descendre des collines émerger des ateliers – des chantiers – des méga-usines ou ils peinent pour un salaire de famines… le prolétariat ne disparaitra qu’avec la RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE LA PLUS GRANDE DE TOUTES – L’ULTIMES Le prolétariat ne peut compter que sur lui-même
Robert Bibeau
Vous avez droit à votre opinion Robert, mais moi non plus je ne partage pas la vôtre.
Appelons les choses par leur nom.., le communisme n’est rien d’autre qu’une épouvantable DICTATURE, dans laquelle le pauvre prolétaire se fait TOTALEMENT BERNER, se fait avoir et anéantir. C’est un SUICIDE COLLECTIF, une idéologie MORTE..qui donne partout le même résultat par une mise en oeuvre d’idées qui se sont avérées des échecs. Ce système engendre une pauvreté, une extrême misère humaine et une corruption GÉNÉRALISÉE, partout où il fut adopté et subi INJUSTEMENT. L’exemple de la Russie est typique, car c’est un système mis en place par des imposteurs déguisés en faux révolutionnaires, des manipulateurs professionnels où le culte de leur personnalité s’est largement substitué à celui des Tsars en cruauté. On constate que chaque pays ayant adopté ce modèle a été géré par des dictateurs sanguinaires. Le prolétariat n’a plus d’individualité, ni aucune aspiration en tant qu’être humain, parce qu’il résulte que ce sont des despotes qui le contrôle à l’aide d’une machine politique INFERNALE. Ce qualificatif n’est pas fortuit, puisque la spiritualité et la religion n’ont plus leur raison d’être, elles sont interdites. Mais elles ont quand même subsisté et repris leur place en Russie.
Le communisme est un système social expérimental destiné à mettre finalement le révolté à genou, à l’humilier et le déshumaniser…au profit de l’état, du COLLECTIF. Il appauvrit tout le monde, à lʼexception de la minorité qui a le pouvoir et qui décide de la répartition des richesses. En ce sens il devient très semblable au capitalisme qu’il dépasse en hypocrisie..prétextant lutter contre lui. Il préfère le pouvoir aux idées dont il se sert pour manipuler et trahir le prolétaire, cet adepte naïf qui ne rêve pourtant que d’un monde meilleur..et surtout plus JUSTE.
En effet, le prolétaire qui n’a pas connu ces sombres époques ne doit compter que sur lui-même pour ne pas retomber dans ce même dangereux pattern.
je rêve d’une nouvelle idéologie, d’un système qui ferait table rase de toutes ces dictatures passées, de quelque chose de NOUVEAU et je sais que ça viendra.. Sans doute avec la fin de ce vieil ordre mondial et de sa méga corruption qui gangrène la planète au complet.
@ VALK
Vous assimilez le COMMUNISME Au capitalisme monopoliste d’État que vous avez observé en Russie et dans un certain nombre de pays dit socialistes.
Ainsi votre confusion avec à propos de l’État que ces sociétés socialistes et d’autres fascistes – corporatistes ou nazis – déifient n’ont rien à voir avec le communisme.
Tentez de comprendre que le monde capitaliste ne pouvait jusqu’a ce jour donné naissance à son contraire – sa négation – car les forces productives sociales n’ont JAMAIS atteint le niveau de développement permettant socialement à l’homme de mettre fin à l’exploitation du travail d’autrui – bref les conditions objectives du communisme prolétarien n’ont JAMAIS été réunies sauf …
Aujourd’hui le monde capitaliste dans sa globalité a atteint pour la première fois dans l’histoire le niveau de maturité – de développement des moyens de production et des forces productives – de l’accumulation – pour engendrer sa propre négation – da destruction créatrice par l’édification d’un nouveau mode de production (qui n’aura rien à voir avec les divagations des gauchistes socialistes ou des droitistes fascistes. Un monde prolétarien communiste sans État car l’État est l’instrument de l’oppression
Merci pour votre post
Robert Bibeau
Ping : UN MOMENT CRITIQUE POUR L’ÉCONOMIE CAPITALISTE (LA GUERRE EN PARTAGE) – les 7 du quebec