Offensive de l’offensant féminisme misandre et inquisitorial

Par Khider Mesloub.

 

Ces dernières années, une campagne médiatique effrénée a été déclenchée pour dénoncer les agressions sexuelles et violences sur des femmes. Depuis lors, il ne se passe pas un jour sans nouvelle révélation de viols ou attouchements sexuels. La parole féministe s’est « libérée » pour vitupérer les crimes de nombreuses personnalités célèbres officiant dans le monde de la culture, des affaires, de la politique et de l’État. Il est à noter que cette indignation a aussitôt fait l’objet de récupération par la classe dominante, notamment la caste politique, relayée par les médias, sous forme d’une campagne de culpabilisation des hommes et d’appel à la délation opéré sur les réseaux sociaux via une application « les hommes sont tous des porcs ». Disons-le nettement : cette campagne de victimisation, idéologiquement instrumentalisée par la bourgeoisie, a pour dessein de transplanter l’antagonisme social sur le champ du conflit sexuel : « femmes contre hommes ». Avec une exploitation sournoise des traditionnelles thématiques morales fondées sur le puritanisme et la pudibonderie, comme au temps obscur des sociétés archaïques religieuses sexuellement ségréguées.

Partie des États-Unis, au lendemain des accusations de viol portées contre le producteur américain Harvey Weinstein, cette campagne misandre s’est exportée, tel un produit marchand judiciairement lucratif, dans de nombreux pays, notamment en France. Certaines féministes se sont engouffrées dans la brèche hollywoodienne avec un vagissant plaisir. Dans leurs délires hystériques, les féministes invitent toutes les femmes à se muer en délatrices sur le web pour dénoncer les « prédateurs », à se ruer vers les commissariats pour déposer plainte. Désormais, délation, harcèlement, scandales, fake news, buzz, constituent le nec plus ultra du « combat » néo-féministe contemporain.

« Le mâle, c’est le Mal », semblent-elles penser. Le féminisme ne dénonce ainsi jamais le capital, ni le salariat, ni la guerre. Mais uniquement le patriarcat (par ailleurs consubstantiellement inhérent aux sociétés de classe, donc au capitalisme, quoique ce dernier l’ait pulvérisé).

À l’ère du foudroyant surgissement de la Question sociale sur fond de la flambée de paupérisation de centaines de millions de personnes de par le monde et de la menace d’anéantissement de l’humanité par la guerre généralisée en cours, les petites bourgeoises féministes repues viennent nourrir les populations (privées de denrées alimentaires du fait de la baisse vertigineuse de leur pouvoir d’achat, doublé du renchérissement des prix) de scandales sexuels peoples opérés dans les hautes sphères du pouvoir politique ou culturel.

Au reste, s’agit-il de scandales sexuels ou de scandales juridictionnels ? Car, sur le fondement du seul témoignage verbal, donc sans aucun élément de preuve matérielle, l’accusation est instruite par les médias stipendiés, ces nouveaux tribunaux inquisitoriaux. Avec ces journalistes procureurs qui instruisent de véritables procès médiatiques sur la base de simples soupçons prescrits ou témoignages anonymes, ce n’est plus la présomption d’innocence qui prime, mais la présomption de culpabilité. Nous avons affaire à de véritables entreprises médiatiques de lynchage judiciaire, autrement dit les médias stipendiés deviennent les antichambres des tribunaux qui, désormais, se bornent à juger à charge sur le seul fondement des pièces à conviction (con-fiction) médiatiques fournies par les journalistes procureurs. Par ailleurs, le fait d’être victime n’en fait pas pour autant des saintes. Comme l’illustrent les « louves alpha », nom d’une cellule clandestine implantée au sein de l’EELV pour espionner Julien Bayou aux fins de le faire tomber politiquement.

 

Le féminisme sociétal cache-sexe du complot politique 

 En France, avec ces méthodes inquisitoriales employées par le néo-féminisme misandre débridé, plusieurs hommes politiques, notamment des ministres, en ont fait les frais. Inutile de citer des noms.

Sans nul doute, tout scandale sert à quelque chose. Notamment les scandales liés aux agressions sexuelles et aux violences conjugales abondamment instrumentalisées par les officines étatiques et médiatiques.

Toujours en France, par la grâce du néo-féminisme inquisitorial, métamorphosé en véritable police des mœurs, une banale baffe, comme il s’en produit malheureusement dans de nombreux couples en conflit, notamment dans des contextes de séparation conflictuelle où tous les coups bas sont lancés à la figure de l’un et l’autre partenaire dans un accès de colère gorgée de griefs et ressentiments longtemps contenus, se transforme en affaire d’État.

Dans un contexte social qui s’annonce instable et conflictuel, nécessitant un parlement croupion avalisant toutes lois antisociales et liberticides, qui plus est un contexte embrasé par la guerre généralisée en cours, requérant l’union nationale, la dernière « affaire Quatennens », député de LFI, semble avoir été ourdie par les services de l’Élysée pour briser la nouvelle encombrante coalition oppositionnelle, incarnée par la NUPES, en particulier son aile gauche frondeuse, LFI de Jean-Luc Mélenchon. Déjà, le gouvernement Macron est parvenu à déstabiliser cette factice alliance électoraliste de gauche, en proie à des tensions et dissensions, préludes de la dislocation inéluctable.

Dans le viseur du pouvoir gouverné actuellement par des snipers du capital qui tirent dans l’ombre les ficelles, la NUPES est désormais menacée d’implosion. Ses jours sont compté. Au sein de cette poudrière cornaquée par des louves en rut politique (mais jamais en lutte politique car ce sont des frigides en matière de militantisme révolutionnaire), chauffées à blancs, manœuvrées par derrière par des membres de l’organe gouvernemental élyséen, les règlements de compte à coups de chevrotine féministe éclatent à bout portant entre certains leaders, qui jouaient les gros bras de la politique spectacle, mais désormais enfoncés dans de sales draps. Certaines de ces chaudasses du féminisme hystérique s’en font des gorges chaudes de ces brûlantes affaires de culbutages sensationnels politiques.

Sous l’instigation du gouvernement Macron, les médias tout comme les instituts de sondage sont mobilisés pour torpiller la NUPES. « Pour 64% des Français, les affaires concernant Adrien Quatennens et Julien Bayou ont décrédibilisé la Nupes », titrait le journal Le Figaro. « Selon un sondage Odoxa et Backbone pour Le Figaro, le constat est sans appel. Pour 64% des Français, ces incidents ont décrédibilisé l’ensemble de cette alliance. (…) Pour la Nupes, l’addition politique à payer est cruelle. 63% des Français considèrent que cette alliance ne se préoccupe pas des grandes questions qui traversent la société et 59% d’entre eux estiment que cette gauche unie ne serait pas à la hauteur pour diriger la France », notait avec jubilation le journal, ravi de participer à la manœuvre de torpillage de la NUPES.

Derrière chaque grand homme se cache une femme, dit l’adage. Aujourd’hui, on peut affirmer que derrière chaque défaite politique se dissimule un féminisme misandre.

Avec le néo-féminisme débridé et hystérique, bienvenue à l’érection du sociétal en instrument de combat, de débat, d’ébat. Adieu à la problématique sociale, à la Question sociale, à la revendication sociale, à la lutte sociale. L’entre-jambe est devenu la caisse de résonance des frustrations sociales, et surtout l’arme de dissonance libertaire sociétale. Voire le réceptacle de la délation offert par la société de spectacle. Le néo-féminisme s’érige en police des mœurs sur fond de mœurs de police : la toute-puissance et l’impunité. Les néo-féministes frappent quand elles veulent, qui elles veulent, comme elles veulent. Elles matraquent sans retenue ni pudeur leurs proies à coups de dénonciations calomnieuses et d’accusations diffamatoires, sans encourir la moindre réprobation, ni condamnation. Car elles bénéficient de l’immunité judiciaire et de la protection de leurs souteneurs, les gouvernants.

Le paradoxe de ce néo-féminisme hystériquement débridé, c’est qu’il séduit et triomphe par sa seule visibilité sur les grandes chaînes audiovisuelles des puissants, dans un espace médiatique largement coupé des rapports sociaux, autrement dit du peuple. À l’inverse du féminisme radical d’antan qui triomphait par son ancrage dans le mouvement de luttes sociales et politiques émancipatrices. Ainsi, on est passé du féminisme radical au féminisme ridicule. Pour autant, ce féminisme médiatiquement inquisitorial ne participe aucunement à quelque libération de la femme, à plus forte raison de l’exploitation salariée, ni de la domination et du mépris de classe, ni des violences conjugales qui n’ont, paradoxalement, jamais autant explosé que depuis l’envahissement du féminisme misandre débridé.

 

Le néo-féminisme débridé – petit bourgeois – prône la guerre des sexes 

Dans cette société du spectacle, chacun peut jouer la comédie, pour mieux masquer la tragédie de sa vie. Le combat féministe est devenu ainsi une lubie petite bourgeoise étroitement clanique, portée par un ramassis de féministes hystériques misandres qui prétendent parler au nom de toutes les femmes (battues).

En quoi l’agression d’une femme, le viol d’une femme, concernerait-il uniquement les femmes ? Ces agressions et ces viols ne relèvent-ils pas plutôt d’un problème de société qui concerne tous les individus, sans distinction de sexe ? Et leur traitement ne doit-il pas prendre place dans le cadre d’une interrogation globale sur l’incapacité du système capitaliste à instaurer des rapports d’égalité entre hommes et femmes. Ces comportements criminels ne dévoilent-ils pas l’incapacité de cette société capitaliste prétendument civilisée à protéger les femmes, à affranchir l’homme du carcan patriarcal ? D’offrir une égalité réelle entre hommes et femmes ? Des rapports authentiquement humains ? Ne révèlent-ils pas la nature encore archaïque de cette société marquée par la mentalité patriarcale, la prégnance de la misogynie, la phallocratie. D’où il résulte qu’un siècle de luttes féministes dans le cadre du système capitaliste criminogène n’a en rien modifié les comportements des hommes.

En tout état de cause, l’indignation morale des féministes face aux humiliations et dégradations réservées aux femmes révèle leur impuissance à comprendre que le capitalisme recèle toutes les formes d’injustices inhumaines, qu’aucune instance, encore moins féministe, ne peut endiguer. Seule une transformation sociale, autrement dit une révolution prolétarienne, peut anéantir toutes les formes d’oppression et d’exploitation, avec leurs lots d’humiliations sociales des travailleurs, de dégradations comportementales des femmes. Tant que survit le capitalisme, les rapports sociaux de domination perpétuent et la subordination du travailleur et l’infériorisation de la femme, et l’esprit de prédation et la mentalité belliciste.

Force est de constater que le féminisme se répand surtout en période de « paix sociale », de reflux de lutte des classes, d’amollissement politique, d’apathie militante, de fléchissement de la conscience de classe. Comme la nature a horreur du vide, les néo-féministes sectaires se sont engouffrées dans cette brèche de vacuité politique pour imposer leur agenda sociétal.  Notamment celui de la dislocation des « couples normaux » ; celui de la généralisation forcée du modèle transgenre, de la normalisation de l’homosexualité, et autres extravagances sociétales, LGBT, etc.

Curieusement, pour des militantes hostiles au patriarcat, les néo-féministes préfèrent promouvoir les modèles identificatoires masculins. En effet, en Occident elles promeuvent le modèle masculin d’intégration sociale. Résultat : nombre de jeunes filles souhaitent devenir des garçons et changer de genre. Selon de nombreuses études, 75 % des personnes qui « transitionnent » vers l’autre genre sont des filles. Cela révèle un malaise existentiel et identitaire parmi les jeunes femmes éduquées par un modèle féministe qui distille une propagande selon laquelle « être une femme c’est subir des violences masculines ». Aussi, ces jeunes filles, conditionnées par le néo-féminisme misandre, sont-elles persuadées d’être nées dans le mauvais corps. Et pour se libérer de se corps source d’afflictions, la délivrance est à portée du bistouri, de la chirurgie esthétique parrainée par « Big Pharma ». Cette multinationale parraine également l’opération de légalisation de la GPA, qui constitue une véritable atteinte à la dignité des femmes du fait de la marchandisation de leur corps.

 

Le féminisme misandre tente de culpabiliser tous les hommes 

À cet égard, il est de la plus haute importance de relever que les féministes commencèrent à s’ébranler seulement au moment où des célébrités entrèrent en scène pour dénoncer les agressions et violences dont elles avaient été victimes de la part d’hommes hauts placés mais aux mœurs déplacées. Elles sont de fait beaucoup moins promptes à s’émouvoir quand des femmes prolétaires anonymes sont quotidiennement agressées, exploitées sur leur lieu de travail.

Ce néo-féminisme misandre et inquisitorial milite, proclame-t-il, pour « libérer la parole des femmes », mais exclusivement de celle de l’infime minorité des femmes violées et des offensées (qu’il faut évidemment dénoncer et condamner mais d’un point de vue humain et non « réductiblement » – ridiculement – féministe petit bourgeois). Mais jamais la parole des milliards de femmes exploitées, opprimées, chômeuses, affamées (elles sont des centaines de millions de par le monde). Pour ces femmes offensées et violées, heureusement il y’a une justice qui instruit le procès des coupables. Mais pour les centaines de millions de femmes exploitées, opprimées, affamées, qui instruit le procès des coupables, autrement des capitalistes et des gouvernants ? Sûrement pas les féministes bourgeoises repues, affairées à transformer le Genre de l’humain par la déconstruction anthropologique sexuelle, et non à transformer le monde par la révolution sociale.

Osons le dire : par leur empressement à s’indigner contre les agressions sexuelles et violences conjugales commises contre ces grandes Dames du sérail médiatique, politique et culturel, ces féministes expriment ainsi inconsciemment leur solidarité de classe. À cet égard, les comportements prédateurs exposés sous les feux de la rampe sont souvent l’œuvre d’hommes des classes opulentes dirigeantes. Détendeurs de pouvoirs dans différents secteurs économiques, politiques et culturels, ces hommes usent et abusent de leurs prérogatives pour assouvir leurs bas instincts sexuels, exercés au nom de leur droit patriarcal de cuissage. Ces pratiques de séduction forcée sont l’apanage de cette engeance lubrique établie dans les hautes sphères, dans les entreprises privées comme dans les administrations publiques, dans les secteurs culturels et médiatiques.

Toutes les affaires d’agression sexuelle, comme celle de Harvey Weinstein, de DSK, Bill Clinton (l’affaire Monica Lewinski), Berlusconi (qui recrutait des jeunes call girls pour des « parties fines », parfois âgées de moins de 16 ans), sont révélatrices des mœurs dépravées des classes dirigeantes. Ces mœurs se conforment à l’esprit de prédation de la bourgeoisie belliciste. Dans les hautes sphères, n’importe quel petit chef, grisé par le sentiment de toute puissance et d’impunité, se meut en prédateur sexuel. Il profite de son pouvoir directionnel pour exiger, par le harcèlement et la pression, d’exercer son droit de cuissage.

Pour autant, avec la médiatisation extrême des affaires de violence et de viol, il est légitime de s’interroger sur les véritables mobiles de ces couvertures médiatiques. Dans les périodes troubles comme celle d’aujourd’hui, il est clairement évident que la focalisation sur ces affaires permet d’éluder les vrais problèmes sociaux, de reléguer au second plan les difficultés économiques : explosion du chômage, augmentation exponentielle de la précarité, dégradation des conditions de travail, faillite de milliers de commerces et d’entreprises, gestion criminelle de la crise sanitaire, crise orchestrée des matières énergétiques, préparatifs de guerre, etc. À cet égard, il est important de souligner que la classe dominante, pour renforcer la croyance dans la démocratie bourgeoise sénile, s’active à entretenir la propagande sur « l’inacceptabilité » de toutes les discriminations au sein du capitalisme. Aussi, pour lutter contre le racisme, la misogynie avec son corollaire de violences et de viols, il suffirait, selon elle, de s’en remettre à la justice. Or, aucune pénalisation des conduites avilissantes envers les femmes ne peut annihiler les violences et déviances sécrétées par une société fondée sur l’exploitation, l’oppression, l’inégalité sociale, la prédation, la concurrence, la répression judiciaire, la violence policière. Cette protection judiciaire offerte par l’État bourgeois ressemble à la corde qui soutient le pendu. Le capitalisme porte en lui la guerre comme les nuées l’orage, a dit Jaurès. De même porte-il en lui les maltraitances et les violences à l’égard du prolétaire, en général, et de la femme, en particulier.

Aujourd’hui, un certain féminisme misandre tente de culpabiliser tous les hommes. De désigner à la vindicte médiatique chaque mâle. D’abord en focalisant l’attention sur les femmes violentées ou violées.  Or, il s’agit d’un problème de société global, non pas féministe. Autrement dit, un problème généré par la société capitaliste vectrice de violences protéiformes.

 

Le combat de la femme est lié à celui de l’homme, son égal et vice-versa 

En effet, si, dans la société, plusieurs catégories sont opprimées, ostracisées, telles que les femmes, les immigrés, les communautés ethniques, ce n’est pas en raison de leur particularisme, mais du fait de la particularité du capitalisme qui fonctionne sur la répartition des êtres humains en fonction de leur catégorie sociale, sur des rapports sociaux d’exploitation, vecteurs de concurrence de tous contre tous, d’esprit de domination et de prédation. Dans le système capitaliste, on devient toujours le « prolétaire », le « colonisé », le « Palestinien » de quelqu’un formé selon les normes de domination érigées en valeurs absolues par les structures de conditionnement de l’esprit. Une société de classe reproduit intrinsèquement des schèmes de pensée « esclavagistes », des structures mentales de domination véhiculées par les normes de socialisation dispensées par des institutions éducatives légitimant moralement l’asservissement salarial, la division sociale, l’inégalité économique, en un mot l’assujettissement d’une classe (aujourd’hui prolétarienne).

Or le capitalisme est une société de classe, fondée sur l’exploitation et l’oppression, et surtout sur la prédation et la guerre, comme l’illustre l’actualité. Aussi induit-il infailliblement, par reproduction de son système de valeurs de domination, des injustices, des rivalités, des conflictualités sociales, des rapports de forces, notamment entre les sexes, communautés, ethnies, nations, etc.

Par l’intériorisation des représentations mentales (ensemble structuré de croyances acceptées et partagées par la société) de domination, inhérentes aux sociétés de classe, les individus perpétuent des référentiels culturels et sociétaux archaïques, même au sein des sociétés modernes « démocratiques ».

Ainsi, tant que le capitalisme domine la société, il y aura toujours des femmes opprimées, des communautés ostracisées, des nations dominées. Aucun aménagement politique ni mutation mentale ne sont possibles au sein de cette société d’exploitation et d’oppression, fondée sur l’esprit de prédation et la mentalité belliciste. Pour modifier les mentalités, il faut d’abord transformer le monde.

Cependant, il est légitime que des femmes, révoltée par l’injustice réservée à la gent féminine, veuillent lutter contre ces discriminations sociales, les violences sexistes.  Mais elles se fourvoient par leur engagement sur la voie d’un féminisme étroit, mouvement axé exclusivement sur la lutte pour « l’égalité entre les sexes », au sein d’une société capitaliste par essence inégalitaire et violente. Il s’agit d’un combat infailliblement voué à l’échec. Car la condition dégradée de la femme ne peut être pensée indépendamment du système capitaliste dégradant. Aussi, pour changer radicalement la condition asservie de la femme, il faut anéantir le capitalisme.

Contrairement à la propagande distillée par le néo-féminisme sociétal misandre, la problématique capitale contemporaine n’est pas la guerre des femmes contre les hommes, mais celle du prolétariat (socialement attaquée et menacé d’anéantissement par la guerre généralisée en cours) contre la bourgeoisie mondiale, belliciste et génocidaire. Comme on le constate, le néo-féminisme préfère promouvoir une représentation victimaire des femmes plutôt que de les exhorter à s’associer aux hommes (prolétaires) pour combattre ensemble contre le même ennemi : le capitalisme. Sans conteste, le néo-féminisme est le meilleur allié du capital.

Quoi qu’il en soit, la libération et l’émancipation de la femme ne se réaliseront jamais dans le cadre de la société capitaliste. Le combat de la femme est consubstantiellement lié à celui de l’homme, son égal et vice-versa. Leur ennemi est commun : le capitalisme, l’impérialisme, les traditions archaïques oppressives, le patriarcat, les religions régressives et agressives, les comportements destructeurs, les attitudes antisociales, les valeurs marchandes, produits d’un capitalisme en putréfaction.

 

Khider MESLOUB  

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

35 réflexions sur “Offensive de l’offensant féminisme misandre et inquisitorial

  • 13 octobre 2022 à 5 h 57 min
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    Merci pour cette Excellente analyse que je partage .
    deux remarques toutefois : il n’est jamais question , ni dans cet article, ni dans la multitude de manifestations ecrites ou televisuelles que l’on nous sert , de la violence faite aux hommes…par les femmes !
    parait il environ 10% des violences conjugales selon des stats !
    je comprends la stratégie des fanatiques féministes … si cet « aspect des choses » etait trop dévoilé , çà irait inevitablement polluer l’excessive argumentation « anti males » décrites ici !
    toujours selon des stats un peu anciennes peut etre ?
    en 2012 -148 femmes pour 26 hommes sont décedées sous les coups de leurs conjoints !
    en 2013 -118 femmes pour 25 hommes
    en 2014 – 143 personnes sont décédées sous les coups de leurs conjoints
    en 2015 – 115 femmes pour 21 hommes sont décedés sous les coups de leur conjoint !
    De plus en plus d’hommes font entendre leur voix !
    selon l’association « Sos Hommes Battus » des dizaines d’hommes seraient victimes de violence conjugales mais chutt !
    faut il évoquer la violence faite aux peres de familles lors des requisitoires de divorce ? coincés entre 3 femmes ( leur avocate, celle de la partie adverse et la juge) ils sont pour la plupart disqualifiés d’office ! les juges estimant (peut etre souvent à raison ?) que les meres sont plus aptes que les pères à avoir la garde des enfants par exemple !
    j’ai encore en mémoire le desarroi et la rage d’un ami (décédé depuis) qui n’avait jamais digéré le terme  » condamné à…. » dans le requisitoire de divorce … alors que c’etait sa femme qui avait quitté le domicile conjugal avec leur meilleur ami ! la triple peine !
    c’est vrai quoi ! à l’inverse des femmes , les hommes sont tous mauvais, violents et pas interessants du tout !
    autre chose … comme tu le décris si bien dans ton exposé , le problème des violences conjugales , l’égalité entre hommes et femmes tous azimuts ne pourra se resoudre (en partie) que par une
    prise de conscience collective et peut etre un changement radical de societé ?
    mais surtout pas par une confrontation entre les sexes !
    mais , mais…. quand il est question de sexe, de sexualité, de force physique, de rapports humains , conjugaux , je doute qu’une societé quelle soit bourgeoise, ou debarrassée de ce capitalisme destructeur , puisse eradiquer totalement tous les types de violences entre les etres humains helas …
    mais nous verifirons celà dans une autre vie !

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  • 13 octobre 2022 à 7 h 27 min
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    Perso, je sais d’un psychologue de prison en Allemagne qu’environ 60 % des gars incarcérés pour violence conjugale sont tombés dans une arnaque. Oui ça va jusqu’à l’automutilation pour faire payer le statut d’homme chez certaines femmes. Ceci n’excuse pas la violence des hommes.
    Il parait que  »cette » femme en a marre d’etre l’obejet sexuel de l’homme mais après qu’elle a forcé l’homme à se nourrir lui meme, à se laver ses vêtements, entretenir son intérieur et à le priver de voir sa descendance pourquoi l’homme aurait- il encore besoin d’une femme? Justement pour la gaudriole. La boucle est bouclée et cette la femme ne l’a pas compris ni l’homme d’ailleurs.
    Dans les années 80-90 beaucoup de gourous déclaraient que la femme sauvera l’humanité. On le voit aujourd’hui, injectée, stérilisée, souvent automutilée genderisée, transhumanisée cette femme marque la fin de l’humanité. Les environ 30% qui reste la sauveront avec les 30% des hommes restant, tous des vrais humains. .

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  • 13 octobre 2022 à 12 h 00 min
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    lol… le moins que l’on puisse dire est que le ton cinglant du billet de Khider cette fois, arrive sans peine a nous faire rire au moins … a coup de jeux de mots sous sa plume que j’ai particulièrement apprécié ! :)))) et m’a tiré de ma mauvaise humeur…. Merci Khider ! :)))

    Bref, même si je suspecte un peu comme Ysengrimus des relents de Misogynie a peine voilée… il faut dire qu’on ne pourra pas nier qu’il y a effectivement un problème et qu’il est assez grave en tous cas comme l’a dépeint Khider lorsqu’il aborde avec justesse et précision les relations incestueuses entre cette cinquième vague féministe comme on l’appelle, bourgeoise et divisée en tous cas, avec big pharma et ces histoires de GPA ou encore de procréation artificielle marchandisée comme dans un supermarché, avec la politique surtout, et avec le capital et le capitalisme bien entendu…

    Bien entendu, les féministes de la cinquième vague qu’on dit, de cette ère sont divisé et le sont profondément ! et Khider dans son billet s’attaque avec raison a celles qui en forment la partie bourgeoise et anti-masculine, anti-sociale, anti-femmes également sans le savoir, et qui se pavanent le cul serré tout le temps dans leurs habits a la dernière mode, tout en usant de stimulateurs et de godemichés a outrance et jouets sexuels de toute sorte par millions pour compenser… et ce, même lorsqu’elles sont mariées ou en couple, qui dénote de sexualité aussi débridée et frustrée que celle des hommes, et sexualité féminine d’un nouveau genre chez cette frange faussement féministe, et qui utilise le système a fond pour régler des comptes imaginaires avec la société capitaliste qui les a vu naître et avec les hommes encore trop privilégiés selon elles… ! bref, le tout se joue dans les sphères sociales supérieures bourré d’arrivistes ou la lutte pour le gâteau bat son plein… on parle effectivement de femmes d’un autre genre qui peuvent très facilement se comparer aux hommes de ses milieux, arrogants, sûrs d’eux même en tout et avides de carrières, de fric facile et de pouvoir, et de bling bling tout autant… et on les retrouve même dans les postes d’enseignement supérieur et pas que dans l’administration, le secteur privé et le business… des femmes abjectes autrement dit, car ça existe aussi, et qui ont fini par contaminer une bonne partie du peuple, et de femmes bien plus terre a terre dont le cerveau comporte une neurone et demi, et ont les yeux rivé sur les femmes People, les femmes bling bling, les Kim Kardashian de ce monde et rêvent de fric et de gloire également !

    Bien entendu, dans cette cinquième vague, il y a aussi les féministes plus terre a terre qui les affrontent, et les dénoncent … et dénoncent beaucoup de phénomènes dont ce que rapporte Khider dans son billet, mais celles-la on en parle jamais dans les médias ! sont de moins en moins mises en avant, et sont les femmes ordinaires que vous connaissez ou que vous voyez vous et moi tous les jours et partout, prolétaires ou travailleuses broyées autant que peuvent l’être les hommes ! et célibataires malheureuses ou mères de famille l’étant doublement par les tâches du foyer et des enfants et des responsabilités parentales… bref, aujourd’hui, cette confrontation entre ces deux segments du féminisme cinquième vague est a son comble, pendant que les premières armées par les médias, la politique et la justice tentent de repousser les limites de l’éthique sociale et humaine et nous noyer dans le cauchemar mercantile et capitaliste et même transgendre marchandisé lui aussi grâce a un corp médical corrompu ou encore impuissant devant le phénomène, les secondes elles, luttent contre tout ceci et ne cessent de dénoncer par exemple et aux dernières nouvelles, de se retrouver avec des hommes déguisés en femmes dans les toilettes des femmes comme exemple parmi d’autres, ou encore, devoir compétionner dans une discipline sportive de femmes, avec d’autres qui portent une paire de couilles et qui portent un nom féminin … :))) bref, elles ne dénoncent pas que cela, mais tout ce dont nous rappelle Khider dans ce billet, c’est a dire l’offensive capitaliste a travers les médias et les nouvelles législations qui pénalisent les gens normaux et la société humaine !

    le danger dans tout ceci, et pour preuve ce billet de khider, vient de l’ignorance qu’il existe ces deux courants au sein du féminisme aujourd’hui et ils sont distincts et bien établi…, le danger donc vient des amalgames, et des nouvelles croyances qui permettent a certaines femmes de croire que tout leur est dû en cette ère… et de menacer leurs couples a l’occasion, ou croire qu’il y a systématiquement de gros avantages a divorcer et mener sa vie comme mère monoparentale dont elles ont aucune idée de l’isolement, l’exclusion et la réalisation tardive qu’elles n’ont pas fait le meilleur choix pour elles-mêmes et leurs enfants… et c’est ce qui explique en partie l’explosion des divorces un peu partout puisque cette nouvelle culture a vachement contribué a vendre des illusions a ces femmes mariées ou en couple, en leur faisant croire qu’il soit possible de refaire sa vie plusieurs fois dans une vie, et a chaque fois avec un prince charmant descendu du ciel ! … et ne tardent pas a réaliser le cauchemar dans lequel tout le monde s’enfonce aujourd’hui, homme comme femmes, Mères et pères de famille, san parler des enfants qui en paient un prix élevé et injuste ! ….et c’est pour ça que je ne cesse de me dire et dire a qui je connais, de ne jamais se précipiter pour choisir son partenaire ou conjoint(e) encore plus aujourd’hui et a notre époque… car la moindre erreur de jugement et de choix peut s’avérer fatale plus tard, autant pour les hommes que pour les femmes.. et ça vous détruit des vies entières, et des gens adultes et enfants qui autrement auraient pu contribuer de manière plus sereine a la société…

    Donc au final, je ne peux qu’approuver ce billet a partir du moment qu’il fasse la différence et nomme clairement de quel frange du féminisme on parle… et sûrement pas du féminisme majoritaire qui lui milite encore pour les mêmes causes et les mêmes injustices… sans vouloir transformer sa lutte en opération de mise en demeure de la société entière ou encore de ses luttes pour l’émancipation égalitaire de tous, et contre le capitalisme criminel ambiant !

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  • 13 octobre 2022 à 12 h 34 min
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    Bien entendu vous aurez compris de mon commentaire que les fausses féministes bourgeoises dont il est question dans le billet de Khider ne constituent encore qu’une minorité au sein du mouvement féministe… bien que leurs dégâts et leur influence grandissante se mesure dans les médias, la politique et la législation en général… par opposition a la majorité féministe normale qui elle, maintient ses combats de base et sa lutte essentielle pour l’égalité et dont on cherche a minimiser l’influence et la présence médiatique, ou au sein des institutions….

    donc très loin de vouloir généraliser, je ne nie pas non plus ce a quoi nous faisons face, femmes comme hommes aujourd’hui… et les dangers qui nous guettent… ceci a eu pour effet de relancer les pratiques machistes et phallocratiques en tous cas auprès des femmes cette fois entre autres conséquences…!

    Sinon, que les femmes qui liraient mon commentaire et soient choquées du passage sur les fesses serrées et les godemichés veuillent bien m’excuser… je ne généralise pas non plus, ni que je condamne le rôle des vibrateurs de tout poils a donner du plaisir a celles qui en ressentent le besoin… »légitimement » en cette ère de célibat, de frustrations et de complexités sexuelles de toutes sortes… mais mon but comme vous pouvez sans doute vous en douter a été de vouloir pointer ces bourgeoises fausses  »baiseuses » ou parfois championnes en fornication avec orgasmes simulés et avec intérêts sonnants et trébuchants… qui font partie du paysage aujourd’hui… et qui peuvent exploiter le sexe tout autant pour venir a bout de leur adversaires, ou encore l’utiliser comme arme de  »destruction massive » a l’egard de leur victimes… :))..hélas…puisque cela existe aussi et rejoint la mentalité de ces nanas….!

    ceci dit, je continue d’être un pro féministe confirmé et convaincu depuis toujours…. et je soutiens la cause des femmes, celles qui nous ressemblent et celles qui forment la majorité encore fort heureusement…et n’ont pas tourné comme ont pu tourner les hommes mauviettes de notre ère !

    Merci d’avoir lu cet éclaircissement…. :))

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  • 13 octobre 2022 à 17 h 32 min
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    bRAVO kHIDER – article excellent que les WOKISTES auront du mal à digérer…et à contrer.

    Il est de notre devoir prolétarien de faire barrage à la petite bourgeoisie sectaire « wokiste » si prompt à jeter l’anathème go-gauchiste de « mysogyne » et de « réactionnaire » etde « anti-progressiste-gauchiste comme si le progrès consistait à diviser la classe prolétarienne en une centaines de sectes WOKES.

    A bas le wokisme sectaire petit bourgeois et fasciste : https://les7duquebec.net/archives/277442

    Ni de go-gauche – ni de droite mais prolétarien face au capital travesti et déchu.

    Robert Bibeau

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  • 13 octobre 2022 à 18 h 01 min
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    Et cassons de la bonne femme en chœur. C’est le nouveau nerf du tiermondisme-pas-de-droite-mais-d’extrême-droite-sans-oser-l’admettre…

    Pour ce qui est de la notion de « woke », il faudrait qu’on se décide à cesser de plagier ouvertement le Journal de Montréal, son promoteur local de loin le plus tonitruant…

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  • 13 octobre 2022 à 19 h 15 min
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    Tu es de mauvaise foi, camarade Ysengrimus !

    Je ne fustige pas la femme, ni les femmes. Mais un mouvement sociétal et politique réactionnaire contemporain, animé et piloté par une infime minorité de personnes de sexe féminin. L’idéologie féministe bourgeoise aurait été promue et propagée par des hommes, je l’aurais dénoncée et condamnée de la même manière, avec la même virulence.
    De même, quand je critique la religion islamique (chrétienne ou judaïque), je n’attaque pas les musulmans (les chrétiens, les juifs) mais le dogme musulman (chrétien, hébraïque), l’idéologie religieuse islamique, catholique, juive). Libre à toi de te convertir au nouveau dogme féministe misandre et inquisitorial. Tu peux même changer de sexe, changer de genre, pour être en parfaite symbiose avec ces féministes hystériques misandres, partager encore plus intimement leurs délires sexués.

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  • 13 octobre 2022 à 19 h 30 min
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    Entendons nous au moins sur un point. Si tu es athée comme je le suis, tu devras reconnaitre avec moi que la référence religieuse est ici parfaitement et intégralement hors-sujet. Je ne discuterai donc pas religion hic et nunc.

    Pour le reste, je me contenterai de te poser une simple question, camarade. Te définirais-tu comme un masculiniste?

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  • 13 octobre 2022 à 19 h 35 min
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    @ Ysengrimus

    C’est sûr qu’en titrant son billet  »féministes… » aussi brut et brutal, certains peuvent comprendre que l’auteur généralise et met toutes les féministes ou même les femmes dans le même panier, ce qui le qualifie illico pour Misogynie pure et dure sans possibilité de faire appel… :))) mais, j’ai dû faire preuve de bonne foi dans mon commentaire pour mieux préciser ce que dénonce le billet… car il est vrai que beaucoup d’hommes peuvent tout mélanger lorsque non au fait des nuances au sein du mouvement féministe actuel…et pensent que c’est tout le mouvement féministe qui cherche a les castrer, a les rejeter ou a faire preuve d’abus en tout genre comme ce que dépeint le billet ! ce qui est absolument faux ! et puis entre vous et moi, j’ai même entendu depuis toujours et jusqu’à récemment des femmes dire et scander haut et fort qu’elles sont anti-féministes !! pour dire que l’ignorance des véritables enjeux auxquels fait face le mouvement féministe n’est pas qu’une affaire de mecs, mais de femmes aussi encore aujourd’hui ! et Par mouvement féministe, on croit qu’il s’agit de femmes castratrices et complexées ou encore opportunistes et sans éthique et sans morale… des allumées quoi qui  »combattent les hommes » et ne veulent rien savoir d’eux !!! bref… puisque dans l’imaginaire populaire, et chez les populistes aussi… c’est ainsi… et puis tout ceci peut cacher aussi et sous entendre qu’on se désintéresse totalement de ces causes féminines en réalité, que ce soit au niveau de réaliser l’égalité pour les femmes de tout âge, et comprendre cet impératif qui n’est toujours pas atteint a ce jour, et comprendre pourquoi c’est important aussi !

    Nous vivons dans un monde ou certains hommes ne peuvent vivre encore aux côté d’une femme émancipée…même lorsqu’ils s’agit de leur propre épouses ! et certains, encore pire, ne côtoient plus de femmes aujourd’hui…et les deux… associent le marketing ambiant et la marchandisation des femmes comme si cela s’applique a toutes ! et donc ne voient en elles que des symboles sexuels ou des sous-femmes ! certains imaginent qu’il soit possible encore de couper la parole aux femmes ou les empêcher d’exister, ou encore, trop égoïstes ne peuvent supporter qu’elles existent ou qu’elles aient des aspirations a la liberté tout comme les hommes… carrément ! c’est hélas encore très présent chez les méditerranéens dont les français et beaucoup d’europens du Sud… et les Maghrébins et les Arabes bien entendu… et c’est dans cet espace ou vous risquez de trouver des amalgames et des incompréhensions autour des problématiques féministes… et leur ignorance totale tout autant… car on ne comprend pas encore que le féminisme est un mouvement historique légitime comme un autre qui a du batailler comme ont du bataillé les syndicats et les travailleurs pour leur droits, dont celui de voter au tout début…

    je dis tout ceci en ne parlant pas de l’auteur, mais pour dire que le seuil de l’imconpréhension et de la misogynie est atteint depuis longtemps et que ce ne sont pas que des hommes qui ont œuvré dans ce sens mais des femmes bêtes et stupides ou endoctrinées également… dont même des bourgeoises gâtées qui n’ont rien compris a la marche du monde… forcément…puisqu’elle n’ont pas du travailler et batailler pour leur droits ! …

    Sinon ce satané Wokisme je ne savais pas que le journal de Montréal en a fait sa dernière croisade…et si c’est le cas, alors forcément ça ne peut être qu’une autre expression de l’extrême droite dont ce journal constitue le QG depuis belle lurette… ! :)))

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  • 13 octobre 2022 à 20 h 10 min
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    Camarade Ysengrimus !
    Tu adoptes, non seulement le lexique moderniste réactionnaire du féminisme, en reprenant à ton compte un terme (dont j’ignorais encore il y a 48 heures la définition : masculiniste), mais ses méthodes inquisitoriales. Incapable d’accepter ma réponse, pourtant clairement formulée, tu me poursuis de ta hargne hystérique en me sommant, tel un inquisiteur, d’avouer ma supposée misogynie, puisque ta question tendancieuse et insidieuse implique forcément une accusation de misogynie portée à mon égard. De sexe masculin, je suis. Le reste, je ne sais pas ce que cela veut dire : masculiniste, masculinisme. En revanche, toi, tu dois être franchement émasculé d’esprit pour déformer ma pensée et mes écrits, à l’instar de tes amies féministes qui déforment la réalité et la lutte émancipatrice.

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  • 13 octobre 2022 à 20 h 29 min
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    Cher camarade,
    Prolétarien ou réactionnaire à son tour (je pencherais plutôt pour le second cas), le terme émasculé a une caractéristique sur laquelle nous nous entendrons certainement aussi. Il renvoit à des caractéristiques biologiques… et, en ce sens, il ne révèle rien de socio-politique ou d’intellectuel. Un chapon n’est guère un doctrinaire. C’est le moins qu’on puisse dire.

    C’est d’ailleurs un des grave problème de tout ce débat, pour le coup. Il biologise les luttes. C’est donc le social-darwinisme qui nous guette un peu tous, au tournant.

    Sur inquisitieur, là c’est plus le simplisme qui parle. T’es pas d’accord avec moi donc t’es un inquisiteur. Facile. Juvénile aussi. Tiens, c’est moi qui biologise ici. Je fais de l’agéisme maintenant. Fichtre, nous n’allons pas mieux. Ah, que Darwin est donc proche.

    Et, conséquemment… ah, que Marx est donc loin…

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  • 13 octobre 2022 à 21 h 04 min
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    @ Ysengrimus (Et @ Khider aussi)

    Je crois que si vous relisez le billet de Khider en entier, vous comprenez son angle d’aborder le sujet… il dénonce avec véhémence celles qui veulent s’accaparer la cause des femmes qu’il appelle  »féministes » avec insouciance il est vrai… ,mais il se reprend a plusieurs endroits en prenant la défense des femmes, et dénonce donc celles qu’il n’hésite pas a traiter de féministe misandre…. fausses féministes bourgeoises… etc, et il souligne notre responsabilité commune hommes comme femmes au sujet des femmes battues ou violentées ou agressées sexuellement…contrairement a celles qui veulent exclure les hommes de ce débat… et pour preuve ce passage :

     »Aujourd’hui, un certain féminisme misandre tente de culpabiliser tous les hommes. De désigner à la vindicte médiatique chaque mâle. D’abord en focalisant l’attention sur les femmes violentées ou violées. Or, il s’agit d’un problème de société global, non pas féministe. Autrement dit, un problème généré par la société capitaliste vectrice de violences protéiformes. »

    On peut également comprendre que Khider use de sa liberté d’expression pour  »critiquer » sévèrement le mouvement féministe au complet, auquel il attribue les dérives qu’il dénonce dans ce billet ,.. et pour preuve encore lorsqu’il dit plus bas :

     »Cependant, il est légitime que des femmes, révoltée par l’injustice réservée à la gent féminine, veuillent lutter contre ces discriminations sociales, les violences sexistes. Mais elles se fourvoient par leur engagement sur la voie d’un féminisme étroit, mouvement axé exclusivement sur la lutte pour « l’égalité entre les sexes », au sein d’une société capitaliste par essence inégalitaire et violente. Il s’agit d’un combat infailliblement voué à l’échec. Car la condition dégradée de la femme ne peut être pensée indépendamment du système capitaliste dégradant. Aussi, pour changer radicalement la condition asservie de la femme, il faut anéantir le capitalisme. »

    Je crois qu’il exprime ici un point de vue marxiste radical qui se défend bien…

    Bref, en ce qui me concerne, j’exclus toute misogynie a partir du moment que je peux affirmer que j’ai compris l’angle d’attaque strictement marxiste et radical…et du moment qu’on admet aussi que le mouvement féministe n’est pas au dessus de toute critique… lorsque c’est lui aussi qui peut entretenir la confusion…volontairement ou pas…

    j’estime donc pour ma part…qu’entre  »marxistes »… il y a lieu de faire preuve d’ouverture d’esprit…puisque la critique est essentielle au débat…

    @ Khider

    Je crois que le camarade Ysengrimus a compris que vous vous attaquiez au mouvement féministe dans son ensemble et tentiez de le discréditer de facto et que c’est l’objet de votre texte… surtout que notre ami Ysengrimus est a fleur de peau a ce sujet au vu de la misogynie galopante et de sa grande sensibilité et compréhension des femmes sur lesquels il a longuement écrit et consacre une partie de son oeuvre et son combat social et celui de son être…et rien d’autre… vous pourriez vous en rendre compte en le lisant sur son carnet, et encore mieux dans ses bouquins…! Ysengrimus est un type fascinant justement par sa grande sensibilité, sa grande délicatesse, et par cette profondeur authentique et obligatoirement humaniste qui se dégage de ses écrits et de son engagement auprès des femmes qui ne laisse jamais indifférent… :))) il m’a d’ailleurs largement converti aussi juste a épier ses billets de loin et voir comment il arrive a toucher des femmes autour de lui comme personne d’autre… il faut le faire… !

    Merci a tous pour tourner cette page… en espérant que je ne m’incruste pas trop la-dedans… !

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  • 13 octobre 2022 à 21 h 30 min
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    Et puis, ce qui m’a tué de rire moi la dedans, c’est le commentaire de Robert qui a foutu le boxton et s’est retiré en douce ensuite…:))))

    Robert, lorsqu’on lui chauffe les oreilles, il fait de cadeau a personne… il débarque comme un dix huit roues, un semi remorque surchargé de troncs de bois… et il fonce sur la route…et écrase tout le monde sur le bitume…:))) laissant les restes aux corbeaux…pour se régaler ! :)))

    Sacré Robert va ! :)))

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  • 13 octobre 2022 à 23 h 47 min
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    Lorsque je dis :  »Bref, en ce qui me concerne, j’exclus toute misogynie a partir du moment que je peux affirmer que j’ai compris l’angle d’attaque strictement marxiste et radical…et du moment qu’on admet aussi que le mouvement féministe n’est pas au dessus de toute critique… lorsque c’est lui aussi qui peut entretenir la confusion…volontairement ou pas… »

    J’aurais du rajouter :  »lorsque c’est lui aussi qui peut entretenir la confusion…volontairement ou pas… »alors que ce sont les médias qui le font, c’est eux qui nous disent… le mouvement féministe a dit ceci ou cela sans en posséder la moindre preuve…juste pour mousser leur contenu…. ou lorsque certaines personnalités féminines veulent s’exprimer au nom du mouvement féministe sans en avoir le droit ou le représenter nécessairement ! ….

    Comme chacun sait, le mouvement féministe n’est pas un mouvement figé ou délimité ou personnifié ou encore incarné par des femmes en particulier ou une liste de noms de femmes célèbres… autant qu’il n’est pas une association, un parti politique, un syndicat institutionalisé ou un organe officiel… ou encore plusieurs associations ou organes qui possèderaient leur organigramme ou des instances, politiques ou bureaucratiques…. il s’agit pour reprendre Wikipédia que je viens a cet instant d’interrompre ce paragraphe pour consulter par curiosité et pour compléter mon idée…il s’agit selon ce site aussi  »d’un ensemble de mouvements et d’idées politiques, sociales et culturelles ayant pour objectif de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes en militant pour les droits des femmes » … (je quitte wikipédia la) et j’y ajouterais mouvements historiques parfois structurés et souvent pas du tout, et étalé sur plusieurs vagues et générations depuis sa naissance, chacune ayant pris comme mission de défendre les femmes et leurs droits jugés brimés par la société et pas que par les hommes … nuance de taille ici, car ceci induit que ce ne sont pas les hommes en particulier qui a chaque époque et a chaque ère, qui aient voulu ou souhaité que les femmes leur soient inférieures, et brimées de la sorte… mais ce sont les sociétés qui ont imposé cet état de faits depuis toujours… sociétés soumises bien entendu a la religion, mais bien avant ces religions et depuis l’antiquité en fait, soumises donc a des dogmes plus anciens…et aux percepts dont les religions monothéistes tardives elles-mêmes n’ont été que les relais qui ont renouvelé et réécrits de nouvelles conventions a ce titre…
    bref, J’aimerais bien lire notre commentatrice Anwen a ce propos qui maîtrise ce sujet mieux que quiconque…sur le plan historique et celui de la démystification des religions et des symboles masculins et féminins depuis des temps immémoriaux…

    Bref, raison de plus qui explique pourquoi on ne peut s’en prendre au  »mouvement féministe » ou encore  »aux innombrables mouvements féministes » qui jalonnent la planète et les sociétés diverses … et et raison qui explique encore pourquoi est ce que certains peuvent tiquer lorsqu’on s’en prend aux mouvements féministes considéré comme des mouvements pacifistes et légitimement militants comme d’autres mouvements sociaux qui militent pour des causes justes…

     »s’en prendre donc au mouvement féministe »… c’est un peu comme si on s’en prenait a un symbole hautement considéré et sujet très sensible qui concerne des femmes dont personne n’a idée des injustices avec lesquelles elles doivent vivre et composer en tant que femmes … et donc c’est démontrer un peu notre ignorance en le faisant…ou voulant le faire… on ne le dira jamais assez…

    De plus, l’occident aujourd’hui qui se vante d’avoir les législations et la condition féminine la plus évoluée ne fait que se la raconter a ce sujet… et contribue a cette fausse perception que les femmes soient en parfait contrôle de la société !!!??? encore une fois pour réaliser a quel point on y est encore pas du tout…c’est de la pure propagande en fait et de la pub… puisqu’en occident les femmes demeurent toujours bien en retard et bien en dessous des normes et du classement comparé aux hommes, en dépit des apparences et de la frime ! voyez juste le nombre de caissières, de travailleuses de boutiques, de serveuses, de prolétaires et de travailleuses d’usines, de travailleuses au bas de l’echelle en gros, et partout même dans les entreprises, on peut bien avoir une brochette de directrices, mais on aura toujours bien plus de directeurs, et encor plus de travailleuses au bas de l’echelle… et des secrétaires etc…. et puis même dans les métiers les plus indignes comme les travailleuses du sexe (encore pire) … a se faire exploiter … même si cela est un sujet totalement différend… en tous cas, certains milieux populistes croient dur comme fer que les femmes sont pleinement arrivé en occident et sont aux commandes de la société, de l’économie, et du reste… foutaises… les femmes au Maghreb possèdent plus de pouvoirs et de marges de manœuvres familiales et tirent bien plus de ficelles que celles en occident ! de même en Iran ou en Arabie Saoudite même couvertes de la tête aux pieds avec un tchador ou une burka !

    Ce sujet en est un de perceptions justement donc et il vaut mieux ne pas se tromper dessus… ce qui en fait la nature hautement sensible d’ailleurs et a fleur de peau… aujourd’hui un auteur, un éditorialiste, un chroniqueur ou un animateur radio si jamais il commettait la bourde de critiquer  »le mouvement féministe » ou ce qui peut être interprété comme émanant de ce dernier… c’est pas ce soit dit en passant  »mouvement féministe » qui lui tombera dessus, mais c’est des femmes lambda, des hommes aussi, et toutes les personnes qui ont des convictions sensibles a ce propos…

    Enfin… et a propos de couples, un homme après tout comme diraient même les femmes, dans un couple ou pas, ça ne se chamaille pas avec des femmes et leur vouloir querelle et guerre et coups bas sans pitié… il n’y a rien de glorieux la-dedans, ni de particulièrement courageux…même si c’est encore souvent le cas de la part des hommes mauviettes de notre époque… et pour donner une idée… la majorité écrasante d’hommes qui se font injustement accuser, malmener, maltraiter et se font plaquer par leurs femmes  »injustement »… ne vont pas y passer toute leur vie…ils peuvent se battre pour les droits de leurs enfants peut-être, pour les histoires de sous et de pension, mais sur le plan personnel et humain, il peuvent pardonner et laisser faire, ils peuvent aussi se remettre en question… ou subir et accepter… et ils peuvent passer l’éponge et le doivent de toute façon et se comporter en hommes ! … sinon… et si c’est une mauviette, c’est le crime passionnel assuré ! et c’est ce qui arrive encore trop souvent lors de ces crimes insensés et sauvages que l’on constate encore parmi nous… d’ailleurs, et a ce propos il faudrait réexpliquer aux jeunes adultes et les rééduquer désormais en leur apprenant que la séparation fait partie des aléas du couple, et qu’il faut apprendre a le gérer avec sa tête et non ses émotions ! ….

    et puis on ne pourra pas reprocher aux états de légiférer pour protéger ses femmes de violence après tout…! la violence envers les femmes est une réalité inacceptable… autant celle subie par les hommes il est vrai mais qui est souvent verbale, mais celle qui soit verbale et physique en plus envers les femmes c’est encore très courant… pourquoi ne pas l’admettre ?!!! j’ai encore en mémoire le cas tragique de plusieurs histoires qui se sont déroulé chez nous ici au Québec… et je ne parle même pas des cas au bled… ou encore de cette famille maghrébine décimée au complet… dans un tranquille quartier de Montréal… le jeune père travaille comme un forcené pour arriver a s’acheter une maison pour sa famille, il n’est ni religieux ni particulièrement violent…et lorsqu’ils y emménagent, les problèmes éclatent dans le couple, ça dure deux ou trois ans, la femme appelle les flics un jour qui éloignent le père de ses enfants, et un jugement lui interdit de s’approcher de la maison, il perd la boule au bout de quelques mois, il vient un soir, tue tout le monde…la femme et les enfants avec et s’en va a un hôpital… pour se suicider en se jetant du toit !!! ils avaient pas la mi trentaine tous ! plus de parents, plus de famille, plus d’enfants… les voisins sous le choc…allez savoir les dessous… personne ne les connait… le capitalisme a fait cette fois un carnage…sûrement, les considérations matérielles, conjuguées a celles culturelles, et encore a celles des contraintes policières et juridiques qui ne font qu’augmenter les tentions…, a tel point que des familles préfèrent abandonner leur situation au Canada et dans tous ces pays nordiques européens ou c’est les mêmes contraintes policières et judiciaires, et retourner au bercail… ils se disent au moins au bercail, il ne risque pas de nous arriver des drames en cas de disputes, ou encore en cas d’enfants qui dénoncent les parents a un prof zélé qui appelle les flics qui a leur tour avec l’aide de la justice leur enlève la garde de l’enfant !

    doit -on pour autant imputer aux femmes encore la responsabilité de tels drames ?! cela ne fait aucun sens ! ou leur imputer les mesures d’intimidations judiciaires ou policières ? absolument pas ! c’est le problème de la justice et de la police qui font preuve de brutalité et de zèle… par souci d’avoir l’esprit libre que tout ceci survient en fait ! ils ne peuvent faire confiance a un couple qui se dispute et en vient aux mains… ! bref !

    Les femmes comme les hommes aujourd’hui sont aux prises avec des processus de changements profonds qui affectent nos sociétés, ceux entre autres de devoir établir une égalité entre eux qui n’a jamais eu lieu tout au long de l’histoire des  »civilisations »… dans un parcours jalonné d’obstacles, de pièges et parfois d’incompréhension et de beaucoup de résistance et de violence face a ces changements… le capitalisme lui, ne fait que compliquer les rapports entre hommes et femmes, entre hommes et hommes, entre femmes et femmes et entre adultes et plus jeunes tout autant, autant qu’il oeuvre a banaliser les séparations, tout comme les systèmes de justice et les nouvelles législations, et dans les cas extrêmes banaliser les tragédies qui peuvent en résulter aussi ! il faut savoir garder la tête froide face a tout ceci, et porter un regard distant et détaché de tout ceci…, comme il faut réfléchir dix fois avant de prendre des décisions qu’on peut regretter… même les plus anodines… il faut espérer en tous cas que les choses soient au moins claires pour tout le monde et que les gens cessent de démarrer des couples stupides sur les réseaux sociaux, surtout lorsqu’ils sont incapables de gérer leurs rapports affectifs ou contrôler leurs humeurs et leurs tempérament… ou encore partir en couple avec des gens avec qui on a pas la moindre affinité, et sur lesquels on ne connait rien ! ….

    Merci d’avoir lu mon charabia jusqu’à la fin…

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  • 14 octobre 2022 à 1 h 39 min
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    René Guénon, dans son ouvrage « Initiation féminine et initiations de métier, Études Traditionnelles », nous fait remarquer que dans la Franc-Maçonnerie moderne dite « spéculative », issue de la rédaction des Constitutions de la Grande Loge d’Angleterre publiées en 1723, à ne pas confondre avec la Maçonnerie ancienne dite « opérative » qui trouve son origine dans les « Mystères », nous trouvons l’existence d’une « Maçonnerie mixte », ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise, qui représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire », si chère au monde moderne, qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le « féminisme » contemporain.
    NB : Les forces agissantes de la Maternité ont créé une humanité droite, docile, disciplinée…. d’abord, jusqu’au débordement des passions de l’homme. Mais, pendant cette époque primitive, quel Paradis était la Terre !… Nulle révolte ! nul mensonge ! nulle rébellion !
    Dans tous les hommes, à moins qu’ils ne soient des monstres, le souvenir maternel a laissé dans l’Âme une impression profonde faite de respect et de tendresse sacrée.
    La base légitime et idéale du pouvoir de la Femme réside dans sa nature spirituelle et maternelle. Elle produit l’œuvre de la création. Elle fait naître l’enfant, elle le guide, elle le soutient, elle est la source de la lumière qui l’éclaire.
    En dehors de cette cause idéale, il n’en existe aucune qui légitime la domination du monde. Par la vertu de cette cause naturelle, tout enfant créé bénéficie de la nature bienfaisante maternelle, réelle, vraie, connue.
    Les premières naissances, qui devaient beaucoup occuper les femmes, ont laissé, dans les sciences antiques, l’empreinte de la sollicitude qui les entourait. Ces préoccupations nouvelles dans la vie des femmes durent amener de grands changements dans les relations des deux adolescents primitifs. Chez la femme, ce fut l’éveil de l’amour maternel qui succéda à l’étonnement, à la curiosité des premiers moments, amour fait d’intérêt pour ce petit être qui surgissait d’une façon si imprévue et de la tendresse qui résultait, surtout, du contact intime de cette vie qui cherche l’abri maternel, la chaleur et le lait de la Mère. Ce sentiment grandissait et devenait bientôt cette affection profonde qui domine toute la vie de la Mère et lui inspire un dévouement sans borne. Quant à l’homme, il eut sans doute aussi un mouvement de curiosité, même d’intérêt et d’affection pour ce petit être que sa sœur naturelle venait de mettre au monde, mais cela ne l’empêcha pas de suivre les impulsions de sa nature, qui étaient autres, et, en voyant se prolonger cette préoccupation nouvelle de la Femme qui lui créait un amour dont il n’était pas l’objet, un commencement de jalousie naquit et ce fut le germe de discordes futures.
    Après un temps plus ou moins long, la maternité plusieurs fois reproduite constitue des groupes, formés d’une Mère et de ses enfants. Ce fut la première ébauche d’une famille, un lien unissant ces nouveaux êtres à leur Mère, un autre lien, l’affection fraternelle, les unissant les uns aux autres. Ils eurent des intérêts communs, un même nid, dans lequel ils avaient passé ensemble leurs premières années, un petit coin de terre, qui avait été le théâtre de leurs ébats. La Mère vivait au milieu de ses petits, dont elle était la source de vie et le génie tutélaire, elle les couvait, les soignait, les allaitait, tant que cela leur était nécessaire, et ne les délaissait que lorsqu’ils n’avaient plus besoin d’elle.
    Tous les mammifères restés à l’état de nature nous donnent encore l’image de ce groupement familial dans lequel le mâle n’a pas de rôle ; il a cherché la femelle, dans un moment de besoin physiologique, mais, après le besoin satisfait, il s’est éloigné sans se douter des conséquences de son acte.
    Cette première famille, dont la Mère est le centre, a gardé sa forme primitive pendant de longs siècles.
    La période pendant laquelle la Mère, toute-puissante, a régné sans trouble, est celle qui a été désignée par le mot « matriarcat », mot qui est entré dans la littérature historique pendant le XIXème siècle et qu’on doit à Johann Jakob Bachofen.
    Le monde, alors, était divisé en tribus, et la tribu n’était que la famille agrandie. C’est la tribu qui deviendra la bourgade, puis la cité.
    Une Déesse-Mère régnait sur une petite tribu, qui, agrandie, devint une province, à laquelle souvent elle donnait son nom. La Déesse Arduina donna son nom aux Ardennes.
    Les tribus matriarcales pouvaient avoir de 400 à 550 âmes ; au-delà on se divisait, mais le souvenir de la primitive famille se conservait pendant de longs âges et les anciennes Mères, dont le nom restait attaché à la tribu, furent longtemps vénérées par leurs descendants, de là le culte des ancêtres.
    Le régime matriarcal s’explique par ce fait que le Père naturel ne s’attache pas à la Mère et à l’enfant, ne connaît, du reste, pas l’enfant né de lui ; et l’enfant qui ne porte que le nom de sa Mère, qui est le nom de la tribu, ne connaît pas son Père, ne sait même pas qu’il en a un. En effet, les premiers témoins de l’enfantement d’une femme ignorèrent d’abord complètement la cause qui l’avait produit, et du reste ne s’en préoccupèrent pas ; ce n’est que dans la période que l’on peut appeler moderne, c’est-à-dire historique, que cette cause a été connue.
    Le mot « Patar », dans le sanscrit primitif, ne signifie pas celui qui féconde, mais celui qui protège. C’est le frère de la Mère. C’est pour cela que longtemps c’est lui, l’oncle, qui s’occupe surtout de l’enfant, et, quand les hommes de cette époque parlaient de la descendance, ils ne disaient pas « nos fils », ils disaient « nos neveux ».
    L’enfant grandissait dans sa famille naturelle, qui était sa famille maternelle, n’ayant, quand il était homme, ni responsabilité, ni charges ; donc, pas non plus cette hypocrisie née avec les devoirs factices imposés dans le monde masculiniste. L’amour était libre, mais subordonné à la loi d’hygiène morale qui le réglementait et que la Mère avait inculquée à son fils dès son enfance.
    Le monde primitif était fait pour le bonheur de l’homme ; on n’y voyait pas de misère, pas de malheur, pas de crimes.
    L’autorité brutale que l’homme a voulu exercer sur la femme et sur l’enfant, sous prétexte de paternité, a apporté le malheur dans le monde et désorganisé la famille. C’est la grande erreur sociale des temps masculinistes.
    Faut-il rappeler encore que le droit maternel n’est pas l’apanage d’un peuple, mais régit toute une époque, qu’il n’est pas non plus particulier à une race, mais qu’il est déterminé par l’uniformité des mêmes lois primitives ?
    FAITS ET TEMPS OUBLIÉS : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/faitsettempsoublies.html

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  • 14 octobre 2022 à 2 h 49 min
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    @ Annwn

    Je dois admettre que parfois, a vous lire Annwn… je me trouve transporté malgré moi dans ces temps reculés et extraordinaires…  »les âges farouches des fils de Croa » comme disait la BD que je lisais quand j’étais gamin…:)))) bref, c’est fascinant de vous lire a chaque fois…, et c’est fichtrement intéressant d’autant plus que vous citez a chaque fois vos sources… et vous restez fidèle au postulat matriarcal…de plus en plus solide et évident…selon les nombreux auteurs que vous citez…

    Merci en tous cas d’avoir exaucé mes prières et venir nous éclairer dans ce foutoir masculiniste… qui pue des pieds… et j’en profite donc pour vous poser la question suivante; la religion Abrahamique serait apparue selon toute vraisemblance et selon les travaux d’archéologues Américains au 7ème siècle avant Jc… au moment encore ou toutes ces civilisations de la Mésopotamie étaient encore vivantes, la civilisation Égyptienne aussi, et la Grèce antique, et plein d’autres cités et  »civilisations du coin… donc, en plus d’être des sociétés et des civilisations phallocratiques et masculinistes a cette époque… un tout p’tit peu moins l’Égyptienne…, on dirait qu’ils se sont tous entendu pour transmettre a la première religion monothéiste judéenne qui soit apparue a la même époque, la même doctrine patriarcale, machiste et masculiniste… reprise plus tard en cœur par les deux autres religions monothéistes, le Christianisme quelque six siècles plus tard, et l’islam un autre six siècles plus tard encore ! comme une horloge … !! Bref, le monothéisme n’a strictement rien innové en la matière… il n’a fait que reprendre les vieux dogmes patriarcaux et les adapter ! est ce que je me trompe ? car tout semble concorder pour dire aujourd’hui encore que nous soyons resté en fait les descendants arriérés de nos ancêtres de ce carrefour de la Méditerranée et puisque pratiquement rien n’a changé dans nos mœurs, nos traditions machistes et notre vision de la famille ou de la vie en société a comparer a cette époque pourtant reculée !!! c’est a peine croyable qu’on puisse le réaliser aujourd’hui.. et c’est pas sûr que ce soit le cas… car pour les bourgeois universitaires et académiciens qui nous la jouent savants de notre époque, ils ont tout fait pour nous convaincre que nous ayons vachement évolué depuis cette époque ! alors qu’en réalité… il faut se demander si on a pas régressé plutôt… surtout avec l’avènement des religions monothéistes qui n’ont fait que retarder notre émancipation, et cet instant ou l’on commence a se poser les varies questions ! comme celle-la autour du pouvoir des femmes et leur place véritable dans la société !

    J’aimerais connaître votre avis sur la question Annwn… si possible…. faut dire que je bois vos paroles et cela fait un bail que j’ai pas visité votre blog… mais j’ai tout intérêt a recommencer a le faire… :))

    Merci encore pour votre apparition ici… et vos contributions fort appréciées par le novice que je suis et tous les lecteurs…

    Cordialement !

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  • 14 octobre 2022 à 14 h 27 min
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    A titre d’info, voici un copier-coller de ma dernière réponse au dernier commentaire de Robert dans le billet sur le  »Wokisme »… cette nouvelle invention de l’extrême droite… que Robert épouse un peu par principe et attachement radical aux théories communistes radicales et réactionnaires de l’ex URSS qui jugeaient  »bourgeoises » les revendications féministes, ou les revendications des minorités … bref…voici ce que fut ma réponse …

    @ Robert

    Ahhhyayayay Robert…. encore les féministes et les fascistes ! :))))

    Il faut cesser d’imaginer la lutte de classes ou les priorités prolétaires comme contradictoires avec les combats des minorités, et c’est l’erreur que tu commets ! tu es trop doctrinaire et dogmatique mon cher Robert et tu t’attaches aux versions radicales du communisme… proches de l’extrême droite !

    D’UN POINT DE VUE MARXISTE MAINTENANT, JE TE RAPPELLE QUE : Marx, Lénine ont tout le temps défendu le droit des minorités a s’émanciper, allez les relire a ce propos, et comme le dit très bien un spécialiste de la question, sur l’homoséxualité par exemple, si depuis le début de la révolution russe, il fallait que tout soit en antagonisme et différend avec l’ancien régime Tsariste, et l’homoséxualité jugée bourgeoise par exemple par certains bolchéviques, Ni Marx, Ni Lénine n’ont approfondi la question ou s’y soient réellement intéressé, ou fait une chasse aux homosexuels ou encore les décréter pariahs et ennemis ! c’est Staline qui commença le premier en 1934 a instaurer un régime de terreur et de goulags contre eux… je vais vous laisser un lien a ce propos, entretien avec un chercheur sur la question, et lorsque les nazis sont monté au pouvoir, ils ont eux fait la chasse ouverte aux homosexuels et réclamé leur meurtre au grand jour, et on sait historiquement qu’ils les ont brûlé vifs, ou encore gazé ou mitraillé systématiquement a chaque fois !

    le lien en question sur communisme et homosexuels comme exemple parmi d’autres :
    https://i-d.vice.com/fr/article/593djn/comment-vivait-et-se-defendait-la-communaut-gay-en-urss

    Sur le féminisme et le socialisme, le marxisme ou le communisme, je te conseille de glaner sur le net les infos sur cette question, puisqu’on parle de »féminisme socialiste » ayant fait ses débuts a la fin 19ème en Allemagne, a la même période de Marx, et que le »féminisme Marxiste » est un mouvement qui n’existe que depuis 1970…. (tu peux aussi rentrer ces deux appellations sur wikipédia pour un bref résumé »féminisme socialiste’, et »féminisme marxiste ») et donc même si encore une fois, sous le communisme Soviétique, certains réactionnaires ont pu juger que le féminisme était incompatible avec le communisme d’état de l’ex URSS, et l’ont condamné comme mouvement bourgeois et n’ont jamais rien voulu savoir de lui !

    Bref, Autant tu peux m’impressioner parfois en dissertant sur les mouvements sociaux et dégager l’impression que tu comprends parfaitement de quoi il en retourne… autant tu peux me décevoir, lorsque tu décide et tu décrète le contraire lorsque parfois tu va glaner des trucs chez l’extrême droite sans t’en rendre compte ! :))) comme cette histoire de »Wokisme » qui n’existe que dans leur esprits dérangés afin de condamner les minorités qu’ils détestent… et je ne suis pas sûr pourtant que toi aussi tu déteste les minorités ! et ne me dis pas que tu as glané cette histoire dans le journal de Montréal comme y a référé Ysengrimus, ou que tu perds ton temps a lire ou t’informer dans ce torchon… ou encore pire que tu fais partie de ses fidèles lecteurs de chroniques ou encore de ses commentateurs a deux sous qui vénèrent les types du genre Richard Martineau :))) ce clown qui est payé un salaire a six chiffres depuis des décennies sans être certain qu’il ait complété ses études secondaires, ou encore sans avoir rien a raconter sauf s’en prendre aux minorités lui aussi toute sa vie, et en faire son fond de commerce qui justifie son salaire et son emploi auprès de ses employeurs racistes…. :)))

    Bref, pour réexpliquer reprenons depuis le début et brièvement :

    – Les Féministes : tu confonds la minorité bourgoise de ce mouvement virtuel d’ailleurs et même pas établi institutionnellement, avec la majorité des femmes prolétaires au bas de l’echelle sociale qui l’incarnent en devant lutter doublement pour leur droits de prolétaires, caissières, employées d’usines, de boutiques, de ménage… payées deux sous de l’heure, en plus de devoir se défendre contre les discriminations a leur niveau, comme femmes, et dans la société entière qui les a relégué au rang de pauvres, de pestiférées et de misérables n’ayant même pas les moyens de se payer des vacances, ou un train de vie décent qui preserve leur dignité ! Je ne suis pas sûr que tu t’oppose a leurs revendications féministes de base et ouvrières tout autant… ! d’autant plus qu’on ne pourra pas intégrer cette catégorie a ces »wokistes » puisque les féministes ne sont pas né hier, cela fait plus d’un siècle au moins que les féministes sont la !

    le wokisme est une vue de l’esprit des mouvances d’extrême droite !

    EH BIEN SACHE QUE CEUX QUI ONT INVENTÉ LE WOKISME LES DÉTESTENT, ET LES ACCUSENT DE VOULOIR FÉMINISER LA SOCIÉTÉ, ET EN PRENDRE LE CONTROLE ! Est tu d’accord avec ça toi envers ces pauvres femmes dénuées de tout par centaines de milliers dans chaque grande ville et métropole ?! je ne le pense pas !

    – Les Minorités de Couleur : Au canada et en Europe, les noirs et les immigrants sont victimes de profilage raciale par la police, et pas que, ils sont victimes de discrimination en emplois, en justice, en droits et libertés en somme par la société d’acceuil aussi parfois…, Aux états-unis, les noirs et les immigrants sont parfois descendu a bout portant par des flics racistes a chaque semaine presque ! ils le dénoncent et dénoncent tout ça ! car trop d’innocents sont malmenés, discriminés, maltraités, jetés dans les prisons, et parfois tués comme des mouches ! Est-tu d’accord avec ça toi ?!!! Je ne le pense pas encore… A moins que tu sois membre du Ku-klux clan ! :)))

    EH BIEN CEUX QUI ONT INVENTÉ CETTE MERDE APPELÉ LE WOKISME, LES DETESTENT ET LES ACCUSENT DE VOULOIR PRENDRE LE CONTRÔLE DE LA SOCIÉTÉ ENCORE ! Est-tu d’accord avec ça toi ?! je ne le pense pas encore !

    – les Transgenres, les Homosexuels : une autre minorité ayant eu des problèmes a composer avec la société et forcée de se retrouver dans sa situation pour des raisons physiologiques, biologiques, psychologiques, ou simplement en faisant leurs choix qu’ils assument pleinement ! il dénoncent les discriminations dont ils sont victimes en société, et le harcèlement ou le dénigrement de leurs droits… principalement en santé puisque très peu de médecins ou de praticiens en veulent… sauf ceux qui le font généralement de manière volontaire, et combattent les préjugés a leur encontre…

    EH BIEN CEUX QUI ONT INVENTÉ CETTE MERDE APPELÉ LE WOKISMEENCORE, LES DETESTENT ET LES ACCUSENT DE VOULOIR PRENDRE LE CONTRÔLE DE LA SOCIÉTÉ ENCORE ! Est-tu d’accord avec ça toi ?! je ne le pense pas encore !

    Bref… le wokisme n’existe pas encore une fois, mais ce qui existe c’est des mouvements sociaux qui ont le droit d’exister et de se défendre… autrement comment veut-tu qu’ils se défendent lorsque personne dans la société ne le fait !

    le Marxisme aurait pu intégrer toutes les minorités et leur reconnaître leur revendications et légitimités de luttes sociales partir du moment qu’ils les considère comme se battant contre le grand capital et comme les travailleurs, mènent un combat existentiel pour leur survie et leur dignité !

    A bon entendeur ! et amicalement tout de même ! »

    fin de citation.

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  • 14 octobre 2022 à 14 h 32 min
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    A noter que Karl Marx ne s’est nullement intéressé a ces phénomènes en son temps ni qu’il a jugé utile de les approfondir, sans doute par désintérêt… alors que le  »féminisme socialiste » a démarré a la même époque en Allemagne et était bien connu de tous… et sur toutes les lèvres…

    par ailleurs, je vous met un lien vers une réflexion a ce propos qui juge justement pourquoi le marxisme devrait intégrer le féminisme et conclut ainsi de manière magistrale :

     »Les luttes des femmes, soulignant l’importance de subordonner le profit à la satisfaction des besoins matériels et spirituels des gens, indiquent la voie à suivre pour atteindre les objectifs que toute alternative durable au capitalisme doit viser afin d’offrir aux gens la possibilité de vivre à la hauteur de leur potentiel. »

    voici le lien sur la revue Marxiste  »Contretemps »

    https://www.contretemps.eu/gimenez-marx-feminisme-mondialisation/

    Merci !

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  • 14 octobre 2022 à 15 h 05 min
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    @ tous

    Je ne me revendique d’aucune allégeance idéologique que ce soit – je ne suis, je le redis pour la centième fois, NI de gauche – ni du centre – ni de la droite politique – je ne suis d’aucune religion – ni d’aucune idéologie que ce soit marxiste – léniniste – trotskyste – stalinienne – maoiste – nazi ou fasciste – corporatiste – je ne veux pas assumer la lourde responsabilité de la conformité idéologique de mes écrits avec ces idéologies façonnées dans le cours de la LUTTE DE CLASSE.

    Mon seul soucis est de chercher en toute chose à défendre les intérêts de la classe prolétarienne révolutionnaire et internationaliste, seule classe sociale pouvant aspirer à renverser le mode de production capitaliste et à construire le nouveau mode de production COMMUNISTE PROLÉTARIEN.

    Il m’indiffère qu’un penseur respecté ait préconisé telle ou telle orientation pour le mouvement ouvrier-prolétarien – chaque orientation politique doit être jugée à l’aune de ses résultats concrets dans la vie concrète de la classe sociale que l’on défend…et de la société humaine (excluant les espèces animales).

    Pour ce qui concerne le « wokisme » petit bourgeois voici ce que j’en pense et il m’indiffère que Marx ou Lénine ou Mao ait été d’accord:

    Le mouvement « wokiste » pourtant héritier de la lutte des droits civiques et de l’oppression de la minorité noire et de la lutte contre l’aliénation des femmes, est aujourd’hui récupéré par le Grand capital financier, vidé de sa substance subversive révolutionnaire et récupéré par les opportunistes et les réformistes de gauche, devient une revendication idéaliste-utopiste petite bourgeoise servant à diviser le prolétariat et le peuple, et à promouvoir l’individualisme narcissique et les traits de culture dégénérée (LGBT +++), et donc un moyen pour le Grand capital pour maintenir son emprise idéologique/culturelle sur la société dans son ensemble (y compris sur les différentes strates de la bourgeoisie décadente).

    Le mouvement «woke» veut lutter contre les symptômes (inégalités parfois réelles) sans abolir les maladies qui les produit (le capitalisme)…. Une voie sans issue…pire, un leurre pour distraire les luttes prolétariennes fondamentales et pour les liquider en faveur des luttes réformistes de la bourgeoisie désespérée de sauver son mode de production décadent.

    Robert Bibeau

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  • 14 octobre 2022 à 15 h 17 min
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    Je ne me revendique d’aucune allégeance idéologique que ce soit
    Le moyen imparable de se faire rattraper par toutes les idéologies incontrôlées et en pagaille.

    traits de culture dégénérée
    Une contradiction dans les termes, une aporie sans effectivité conceptuelle.

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  • 14 octobre 2022 à 15 h 51 min
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    @ Ysengrimus

    Exceptionnelle, admirable et incroyable l’histoire de cette Clara Zetkin, première féministe Allemande depuis la deuxième internationale et qui a organisé le premier congrès féministe en 1907…. bref, elle a contribué au socialisme et même au communisme, bien plus qu’une Rosa Luxemburg ne l’a fait…plus tard… et pourtant elle ne jouit pas du prestige qu’elle aurait mérité…

    Par ailleurs cette page Wikipédia sur  »le féminisme socialiste » est l’une des rares pages sur ce site qui soit très bien rédigé et clairement expliqué en français et qui ai échappé a la censure francophone on dirait… chapeau au contributeur ou contributrice qui l’a rédigé et leur a fait cadeau ! :))) bien entendu, c’est en Anglais qu’on retrouve a chaque fois des développement beaucoup plus consistants et fourni sur le plan historique ou sur le plan de l’objectivité et de la non interférence politique en général…sans être parfait…

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    • 16 octobre 2022 à 16 h 09 min
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      LA VÉRITÉ

      La vérité marche pieds nus dans le sable
      Les vagues de la mer effacent la trace
      Éphémère de tous ses pas mémorables
      Qu’use le grain de sable nombreux et tenace

      Le vent polisson soulève son voile pudique
      La lumière disperse les ombres du doute
      Le matin jusqu’au soir montre la route
      D’une femme seule dans la rumeur publique

      La vérité reste vierge malgré tous
      Les rêves des amants qui la courtisent en vain
      Même les meilleurs d’entre eux la frôlent en chemin
      Elle leur échappe au premier rendez-vous

      La vérité est une garce qui rend fou
      Les plus braves prétendent à sa robe floue
      Perdent la tête usent toute leur astuce
      Sans jamais la marier fiancés pas plus

      La vérité est une promesse pas un dû
      Et même s’il elle nous excite à danser nue
      Elle ne court pas à la vue de tous dans la rue
      La vérité cache ses secrets d’ingénue

      Parfois on voudrait la garder pour soi tout seul
      L’habiller de nos haillons la vêtir de soie
      Mais elle est courtisane de bon aloi pas veule
      Nous laisse dans le décor et nous plante là

      La vérité marche pieds nus dans le sable
      Les vagues de la mer effacent la trace
      Éphémère de tous ses pas mémorables
      Qu’use le grain de sable nombreux et tenace

      Pierre Montmory – trouveur

      Ce poème dérange celles et ceux qui prétendent savoir, connaître, posséder la vérité. Celles et ceux qui veulent contrôler et dominer. Celles et ceux qui m’insultent et cherchent à m’intimider. Celles et ceux qui veulent la femme enfermer.

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  • 14 octobre 2022 à 16 h 11 min
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    Ma réponse a Robert (second copier-coller…chuis navré… mais c’est pour Khider)

    C’est noté Robert ! … j’en prends note…et je ne sais pas quoi en penser…même si je respecte ton opinion… mais en ce qui me concerne, je trouve qu’il serait hypocrite, hautement égoïste et irresponsable de fermer les yeux sur ces injustices qu’on est capables de réparer ! comme je suis très conscient et alerte en ce qui concerne ceux qui vivent ces situations, étant moi même issu d’une minorité »ethnique » qui a subi des discriminations et continue… alors je ne vous parle même pas de ceux qui soient né carrément avec des problèmes graves, des handicaps, des problèmes biologiques et des anomalies génétiques…et je me mets juste a la place de leurs parents, ou fraterie… puisque personne ne choisit son destin en la matière…et encore moins devoir le subir en société !

    Ceci donc a au moins le mérite de mettre au clair une chose capitale… et c’est notre opposition toi et moi, chacun de son côté, face aux injustices sociales inhérentes a la société qui bafoue et ignore les droits des minorités et des handicapés et des malades et des exclus… avant que le capitalisme ne le fasse, le récupère et en exploite les conditions comme tu dis…

    la société est primordialement et ultimement responsable a mes yeux des injustices fondamentales que doivent subir les pauvres, les exclus et ses autre catégories dont il est question ici… vouloir tout refourguer au capitalisme revient a mystifier la société et la déresponsabiliser ou encore l’innocenter et l’affranchir de ses responsabilités sociales… quant au prolétariat de mes deux… on en reparlera lorsqu’il cessera de se ruer sur le bling bling et d’être fasciné par le fric et les capitalistes… pour l’instant en tous cas ! les travailleurs cependant, ne sont pas épargné par ces injustices, fléaux ou discriminations dont il est question ici, en plus de devoir se défendre contre le capitalisme et contre les patrons ! et puis entre toi et moi, si le marxisme, le communisme ou le socialisme n’en veut pas de ces luttes sociales… alors au diable mille fois ce Marxisme a la con, il ne nous sert a rien, sauf a entretenir des bourgeois et des extrémistes de droites déguisés en agneaux a gauche soit disant marxistes, communistes ou socialistes ! :))))

    Yallah Bye ! …

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  • 14 octobre 2022 à 16 h 37 min
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    Et puis tous ceux qui jugent que les luttes sociales, ou la société viennent en second lieu après la lutte contre le capitalisme… n’ont strictement rien compris au Marxisme… puisque le Marxisme est né de la critique sociale et se justifie par rapport a cela et il n’a abordé que l’aspect économique principalement et jamais ces aspects sociaux de discriminations et d’exclusions sur la base du genre, de la couleur de peau, des orientations sexuelles imposées par elles même ou pas, etc…! le problème réside a mon humble avis dans le fait que certains ont compris que le Marxisme a postulé qu’en abolissant le capitalisme, la société allait devenir parfaite sans la moindre injustice même dans ces aspects ! FAUX ! même une société égalitaire utopique aura toujours besoin de justice, de critique et de luttes contre les discriminations qui ne sont pas toujours économiques … mais sociales, celles de genre, de couleurs, de races, d’handicaps ou de groupes ostracisé, banni ou tabou, et donc psychologiques, humaines, et universelles… bref !

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  • 16 octobre 2022 à 14 h 51 min
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    J’invite tout le monde a faire un tour sur le blog d’Annwn, d’une richesse indescriptible et a peine croyable…sur des sujets aussi variés que révélateurs dont celui-ci qui en constitue une trame permanente … sujets qui posent un regard bien plus savant et plus docte, mais aussi, serein sur le monde… ! Je suspecte d’ailleurs Annwn d’être rien d’autre qu’une véritable  »prophétesse » qui se dissimule dans un habit bien plus modeste de  »Blogueuse » de notre temps, et je me demande légitimement a lire certains de ses billets, si elle fait partie de notre monde et de notre espèce…:))) car on y lit et découvre des écrits magnifiques…qui donnent a réfléchir et a s’exalter comme des paroles divines…

    Merci Annwn !

    Répondre
  • 16 octobre 2022 à 15 h 24 min
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    Encore une fois… lisez l’intro du Blog d’Annwn…au moins… celle que je vous ai mise en lien.. qui décortique le sujet qui nous intéresse ici et en livre une analyse que vous ne lirez nulle part ailleurs ! car en plus de constituer une intro fondamentale et nécessaire, critique sur notre temps et sur notre époque, elle nous tend les outils pour comprendre et cerner les problématiques de notre époque… sous un angle universel…et pas que féminin ou féministe !

    Ceci étant la preuve éclatante que les femmes possèdent bien plus de clés, de manettes et de fils conducteurs pour expliquer le monde et le décortiquer que peuvent y prétendre les hommes ! et je me contenterai de ceci… et regagner ma place …:)))

    Bonne lecture encore ! :)))

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  • 16 octobre 2022 à 15 h 51 min
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    comme le mentionne bien un article que je lisais a l’instant, Il y a bien entendu ceux qui croient que nous vivons dans une société  »Post-sexiste » ! mais, pour bref rappel… lorsque vous prenez ne serait-ce que la grammaire des langues vivantes, vous ne tardez pas a constater que les mots et objets inanimés ont un  »genre »… comme une Clé (ou Clef ancien français), féminisé en français et en Espagnol, masculinisé en Allemand ou en Arabe ou en Russe ! devant s’accorder en plus avec les verbes et les adjectifs qui vont avec ! en influençant durablement notre psychologie, et nos perceptions et ayant des effets surprenants et significatifs sur la cognition ou le cognitif ! …. c’est mal parti dès le départ quoi ! :))) de même pour les jours de semaine dans les autres langues, pas toujours masculins comme en Français ! et pour quasiment la totalité du vocabulaire des objets et choses inanimées ! … et bonne chance pour devoir l’expliquer quoi ! … :))

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  • 16 octobre 2022 à 15 h 53 min
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    Bref, Ceci était un bref clin d’oeil au linguiste Ysengrimus… qui doit en connaître un bout sur cette histoire… je l’invite d’ailleurs a nous éclairer ou encore a nous mettre des liens a ce sujet sur son Carnet… ayant sûrement abordé la question… car je m’en souviens vaguement et m’en rappelle plus ! …

    Merci en avance Ysengrimus… :))

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