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En Ukraine, une guerre terne (Israël Shamir)

Par Israël Shamir

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14.15.10.2022-sHAMIR-uKRAINE-ySENGRIMUS-Escobar-Bridge-English-Italiano-Spanish

La guerre a été principalement terne, avec peu de mouvement. Une guerre de tranchées comme lors de la première guerre mondiale. La grande erreur a été commise au début, lorsque la Russie a essayé de s’emparer d’un pays de 40 millions d’habitants avec quelques soldats à peine. Le chef des services de renseignement russes, M. Naryshkin, a récemment admis que la Russie ne disposait d’aucun renseignement fiable sur l’Ukraine. Pendant de nombreuses années, depuis 1991, les services de renseignement russes n’avaient pas suivi l’évolution de la situation en Ukraine. La Russie est donc entrée en guerre, en espérant que les Ukrainiens accueilleraient leurs soldats avec des fleurs. Cela s’est terminé par une grande retraite des troupes russes. Poutine pensait pouvoir passer un accord avec Kiev, mais il s’avère que l’Ukraine signe des accords un jour et les renie le lendemain. Les choses ont donc continué ainsi, jusqu’à ce que, six mois plus tard, l’armée russe commence à mobiliser ses réserves.

Il n’y a pas eu que du ratage : La Russie a connu de bons et de mauvais moments dans son combat contre l’Ukraine. La prise de Marioupol, sur la côte de la mer d’Azov, a été un bon moment. Un mauvais moment, en revanche, a été la retraite de Kharkov. L’accord sur les céréales et le retrait de l’île des Serpents ont été des moments de stupidité. Les moments de trouble grave ont été l’explosion des gazoducs réalisé par les marines américains et britanniques et l’assassinat de Daria Douguine. Nous vivons un moment de vérité, avec la critique des chefs militaires, qui comporte des appels au suicide du ministre de la défense. Les gens sont mécontents de la façon dont l’armée russe agit. L’explosion sur le pont de Crimée a exacerbé ce sentiment.

Et c’est à ce moment-là que Poutine a appelé le général Sourovikien à prendre en charge la guerre en Ukraine. Sourovikine est un général populaire qui a commandé l’opération syrienne et il a été surnommé “Général Armageddon” pour des raisons évidentes. Et le général Armageddon a fait ce que le peuple voulait : il a lancé des dizaines de missiles de croisière sur les villes ukrainiennes. Kiev a été attaquée pour la première fois ; l’électricité a été coupée dans de nombreux endroits, y compris à Kharkov. Jusqu’à présent, Poutine prenait soin de l’infrastructure ukrainienne comme si c’était son bien. Aujourd’hui, cela a changé. Une chose se maintient : les Russes essaient de préserver les civils, par opposition aux militaires ukrainiens qui ne se gênent pas pour les massacrer.

La guerre a commencé parce que depuis le coup d’État de 2014, les Ukrainiens bombardaient régulièrement le Donbass, une région à majorité russe située au sud-est du pays. Poutine a tenté de résoudre le conflit par l’accord de Minsk, qui promettait un Donbass autonome au sein de l’Ukraine fédérale. Les Ukrainiens ont signé l’accord de Minsk mais n’avaient aucune intention d’en respecter les articles. Ils ont tué des milliers d’habitants du Donbass, principalement en bombardant leurs magasins, leurs écoles et même leurs rues. Les nationalistes du bataillon Azov étaient particulièrement féroces envers les habitants du Donbass. Lorsque les troupes russes sont venues aider le Donbass en février de cette année, les combattants d’Azov se sont retirés dans les vastes galeries souterraines de l’aciérie de Marioupol.

Ils se sont toutefois rendus assez rapidement : être enfermé dans des cavernes n’est pas très réjouissant, même s’ils avaient de la nourriture et de l’eau. Quelque deux mille combattants sont partis en captivité. Les habitants du Donbass voulaient les envoyer devant un tribunal avec des mercenaires étrangers. Mais Moscou a passé outre et ils ont été échangés contre des prisonniers de guerre russes et, chose bien ennuyeuse, contre un politicien de l’opposition. Certains prisonniers de guerre d’Azov ont été tués par le bombardement du camp de prisonniers par Kiev : ils avaient apparemment commencé à révéler des vérités dérangeantes sur leurs actions. Les combattants d’Azov échangés ont été transportés par un oligarque, le juif russe Roman Abramovitch, dans son jet privé vers les Émirats arabes unis. Cela a également contrarié la population, qui aurait largement préféré qu’ils soient jugés.

Les Russes patriotes étaient assez mécontents de la façon dont la guerre était menée. Ils estimaient que les commandants russes étaient trop tendres avec l’Ukraine alors que les Ukrainiens continuaient à bombarder le Donbass. Les écrivains et les artistes russes ont souvent soutenu l’Ukraine. À Moscou, on collectait de l’argent pour l’Ukraine, pas pour l’armée russe. Aujourd’hui, le blitz du général Armageddon a changé ce sentiment, mais l’Ukraine a toujours de nombreux partisans en Russie dans les milieux pro-occidentaux. Cela ne devrait pas changer de sitôt : 30 ans de politique pro-occidentale ne peuvent être défaits en un instant. La frustration est grande, car le Donbass toujours bombardé tandis que Kiev restait intacte.

Il semble que Poutine mette la pédale douce dans sa campagne : il espère encore des changements positifs après les élections américaines de mi-mandat, et garder le tiers-monde de son côté. Le temps nous dira si cet espoir est raisonnable. Les grands médias occidentaux battent le rappel pour l’Ukraine. Les Russes tués sont présentés comme des victimes du nettoyage ethnique russe, comme à Boucha et Izium. L’accord sur les céréales avait été conclu uniquement parce que les médias vociféraient sur la famine en Afrique. Ce fut un flop : seuls 2 % du blé sont allés aux pays pauvres, le reste allant à l’UE. Les Russes ont également cédé l’île des Serpents, qui aurait été une base parfaite pour lancer une opération de débarquement à Odessa.

L’élite ukrainienne reçoit beaucoup d’argent, ainsi que des contacts de haut niveau et des encouragements. Mme Zelensky a été invitée à boire et à manger par SAR la Princesse de Galles. Ces gens-là ne vont pas aimer la paix et se voir relégués dans l’obscurité. Les désirs de Poutine n’ont plus rien à voir avec la situation actuelle, car le gros client de l’Ukraine, ce sont les États-Unis et le Royaume-Uni, et la guerre leur profite. La guerre est payée par l’Europe, et ce sont les États-Unis qui en tirent des bénéfices. Aujourd’hui, les États-Unis vendent du gaz liquéfié quatre fois plus cher que le prix russe, et ce sont les Européens qui paient.

Bien sûr, le peuple ukrainien en fait les frais ; ils souffrent sous les missiles russes. Mais les États-Unis s’en moquent. Pour eux, c’est rentable. Les industries allemandes vont probablement disparaître : c’est encore mieux pour les États-Unis. Ils espèrent qu’elles se délocaliseront aux États-Unis.

Il ne fait aucun doute que les gazoducs russes ont été sectionnés par un sabotage américano-britannique. Des sources russes désignent même le responsable (le lieutenant Chris Bianchi). Nous apprenons maintenant que l’OTAN avait essayé de bombarder les gazoducs en 2015 une première fois, mais ils avaient été appréhendés. Ce n’est que maintenant que cela se sait. Hélas, la Suède ne veut pas permettre à la Russie d’accéder au site de l’explosion ; elle ne veut pas non plus partager les résultats de son enquête. Les terroristes ont salopé le boulot : ils ont laissé un pipeline intact, de sorte que les Russes et les Allemands peuvent recommencer à pomper du gaz immédiatement, à condition qu’il y ait une volonté politique en ce sens. Mais il n’est pas certain que les Allemands aient une volonté politique autre que celle de se conformer aux souhaits des États-Unis.

Le parti de la guerre des États-Unis est très fort et les Russes n’ont aucune chance de le vaincre. Mais cela ne signifie pas qu’une guerre nucléaire soit inévitable. Ni le président américain ni celui de la Fédération de Russie ne la souhaitent. Il est probable que la guerre conventionnelle se poursuivra sans franchir le seuil nucléaire. L’accord de paix ne répondra probablement pas aux attentes des deux parties, mais les Russes ne sont pas disposés à conclure un autre accord de Minsk juste pour se faire rouler dans la farine par Kiev.

La Russie et les sanctions

Les principales armes des États-Unis et de l’Union européenne contre la Russie sont les sanctions et le rideau de fer. Si les sanctions n’ont que peu entamé le tissu de la société russe, ce n’est pas le cas du rideau de fer. C’est douloureux et pesant. Au cours des 30 dernières années, les Russes se sont habitués à voyager en Europe. Maintenant, ils doivent changer leurs habitudes. Certes, les Russes peuvent aller en Turquie et en Israël, en Inde et en Amérique latine, mais l’Europe était toute proche et amicale. Aujourd’hui, il est difficile de s’y rendre : en général, ils peuvent le faire en prenant un vol pour Istanbul, mais pour un prix beaucoup plus élevé. C’est particulièrement pénible pour les Russes aisés : ils avaient l’habitude d’aller passer leurs week-ends à Paris et à Londres ; c’est bien fini…

Les sanctions sont probablement dérangeantes pour les hommes d’affaires, mais les gens ordinaires en pâtissent moins en Russie qu’en Europe. La viande est bonne et abondante ; le gaz est bon marché ; le théâtre est bon et peu coûteux. On peut écouter l’intégralité de l’Anneau des Nibelungen (quatre opéras extra-longs) pour cent dollars.

L’inflation existe en Russie, comme partout ailleurs. Mais il n’y a pas de folie verte, ni de délire du genre. Il n’y a pas d’enseignement ou de chants patriotiques. La Russie est assez progressiste, mais pas trop. Les églises sont ouvertes et pleines de fidèles. En fait, la vie est normale. Peut-être trop normale pour un pays dont la ligne de front vient de s’effondrer par manque de soldats.

La mobilisation est venue corriger cette carence. Pour la première fois en 80 ans, les Russes se mobilisent, et cela ne s’est pas bien passé. Les volontaires sont refusés, tandis que des malades et des personnes âgées sont enrôlés. Beaucoup de pro-occidentaux relativement jeunes se sont enfuis en Géorgie et en Israël, où il n’y a pas besoin de visas. Mais malgré tout, le nombre nécessaire de personnes a été enrôlé. Dans deux mois, l’armée russe aura assez de soldats pour tenir la ligne de front.

En attendant, elle doit faire face au terrorisme. L’explosion du pont de Crimée a fait l’objet d’une enquête. Il s’est avéré que les explosifs ont été envoyés hors d’Ukraine par un bateau ostensiblement chargé de blé, conformément à l’accord sur le blé. La cargaison mortelle est passée par la Bulgarie et la Géorgie pour rejoindre la Russie. Les services de sécurité russes viennent d’arrêter les Ukrainiens qui avaient fait passer en fraude deux missiles anti-aériens Igla avec leurs lanceurs via l’Estonie. Ils prévoyaient d’abattre des avions civils en Russie. L’Estonie a été impliquée dans le meurtre de Daria, la jeune russe fille du philosophe Alexander Douguine, dans les environs de Moscou. Le ministre estonien a félicité l’Ukraine pour l’attentat terroriste sur le pont de Crimée. La Lituanie a tenté d’empêcher l’accès des Russes à son enclave en Prusse orientale. Bref, l’Ukraine n’est pas seule, et la Russie a beaucoup de sympathisants neutres, mais peu d’alliés.

Bref, la guerre continue…

 

L'Attentat sur le pont de Crimée

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

5 réflexions sur “En Ukraine, une guerre terne (Israël Shamir)

  • Sam

    A lire Israel Shamir cette fois, on se croirait dans un conte de fée ! :)) Poutine y est dépeint comme un vieux papa en pantoufles et en peignoir qui dorlote ses chats, ses chiens et ses petits enfants joufflu et en bas âge… et la guerre sur place, comme une histoire de poupées… et de fillettes innocentes qui jouent a la ménagère…l’armée Russe tout autant, et la méchante et  »nazi » armée Ukrainienne comme surgie d’un film d’horeur qui vient chambouler la tranquillité et la sérénité de ce conte pour enfants… :)))

    il est tout de même surprenant pour ne pas dire renversant de lire a chaque fois les Pro Poutine nous raconter la guerre en Ukraine tout le temps a l’envers, et nous la présenter comme une agression occidentale sur la Russie a chaque fois sur fond larmoyant et victimaire a deux sous ! et c’est a croire que la tragédie immense qui s’y déroule ne les concerne pas du tout et ne provoque strictement rien chez eux ! 10 millions de réfugiés en 5 mois, cela ne s’est pas vu nulle part même au cœur de la deuxième guerre mondiale et je tiens a le souligner et je défies quiconque de me prouver le contraire ! sait-in au moins ce que cela représente ?!! bref, peu importe, ils s’en foutent et l’ignorent totalement de toute façon… car dans ces guerres impérialistes, la vie humaine est la dernière chose qui importe ! ce qui importe, c’est le dogme, la doctrine, l’idéologie, le fanatisme et le pouvoir de donner la mort et exécuter la destruction.

    Et après, on s’étonne pourquoi l’occident soit si sadique, si dénué de raison, et soit si éloigné du genre humain en fait… car il n’est que cela ! hélas !

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  • Sam

    c’est d’ailleur a travers cette persistence, constance, acharnement et insistence pour nous présenter la guerre en Ukraine comme une  »terrible » agression contre la Russie… que tout le corpus se retrouve totalement discrédité ! et cette fois c’est la preuve qui soit réellement terrible qu’on nage en pleine dérision et qu’on veuille transformer par la même occasion les victimes innocentes Ukrainiennes en agresseurs aussi !

    Peu importe le billet d’un Pro Poutine quel qu’il soit en ces temps de propagande, c’est la même trame, le même narratif bidon, psychédélique, psychotique, inconsistant, acharné et fanatique…qui ne vise rien d’autre que l’embrigadement et l’enrollement du lecteur…et c’en est tellement flagrant, que ces fous furieux qui les rédigent dégagent la même impression, on dirait qu’ils transpirent, qu’ils tremblent, et qu’on les entend leur souffle, et leur mauvaise respiration en même temps… en rédigeant leurs torchons !

    Pas un seul mot sur les exécutions sommaires de familles entières avec enfants et parfois nourrissons fuyant les combats ou les bombardements, pas une seule pensée pour les femmes, les vieux, les passants, les enfants qui se font déchiqueter depuis le début de cette guerre, et pas le moindre sentiment de compassion ou même de peur ou d’hésitation face a ces millions de maisons vidées, désertées et en ruine désormais dans ce pays en guerre… ni même pour ces jeunes recrues entrainées malgré elles dans cette guerre et calcinées de part et d’autre dans les deux armées et dans les deux camps…

    Ces billets des Pro Poutine donc, tels des films de série B, mauvais, des navets presque, des daubes comme on dit, nous racontent d’autres histoires ternes et invraisemblables ou encore victimaires et faussement larmoyantes et pensent naïvement, qu’ils suscitent chez le lecteur, même celui qui soutient Poutine, de quelconques émotions… pour soutenir cette folie meurtrière !!!

    et le fait d’exprimer tout ceci, se doit obligatoirement de vous taxer d’imbécile crédule qui roule pour le camps occidental, le camps de  »l’agression » sur le pauvre Poutine et sur la Russie ! ….

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  • Sam

    Par ailleurs, cette volonté de tromper l’autre et l’arnaquer, et se forcer pour raconter de manière tout a fait malhonnête une histoire pour vous la refourguer a chaque fois aussi vulgairement et vous forcer a l’acheter… je ne sais pas si c’est seulement moi,… mais j’ai l’impression que c’est de plus en plus un trait commun aux êtres humains de notre époque, qui ont toujours quelque chose a  »vendre » on dirait, et qui ont toujours quelques instincts de prédation ou de  »destructeur » en tout cas a votre intention, et qui se déclenchent aussitôt qu’ils vous voient venir on dirait… peu importe qui vous êtes , ou ce que vous faites dans leur rayon d’action, et peu importe d’ou vous venez ! un peu comme si tout le monde a notre époque, n’aurait rien d’autre a offrir a son prochain, sauf le guetter et attendre qu’il se présente comme une proie facile ou un présent … et vouloir l’annihiler, le détruire, le casser ou lui prendre ce qu’il possède ou on pense qu’il détient ! … et ce qu’il a de plus précieux en tout cas… comme son intégrité !

    Car voyez-vous, c’est d’intégrité qu’il s’agit au fond et qui ne plait plus a personne dans notre monde ! cette valeur dérange au plus haut point et de plus en plus chez le genre humain de notre époque… sans cesse combattue, moquée, attaquée, bravée et brimée… plus personne en effet n’en veut a cette époque de psychoses en tout genre…d’aliénations et de folie !

    et donc je ne parle pas que de guerre ou d’actualité, mais de vie de tous les jours et de rapports humains sur tout et rien, en occident… et même lorsque je me rendais dans mon bled d’origine en vacances la dernière fois… c’est la même impression qui se dégageait on dirait de tout ceux que vous abordiez, ou ceux qui vous abordaient, des commerçants aussi et des gens ordinaires parfois… sauf ceux qui vous ressemblent qu’on sent abusés, dupés ou trompés et roulé dans la farine, autant que vous pouvez l’être dans ce monde délétère et faux, ou faussé qui s’impose a nous !

    Bref… on nous prend pour des imbéciles, on nous trompe, on nous arnaque du matin au soir, partout, et on cherche a nous destituer du peu de dignité ou d’intégrité qui nous reste… étant tout ce qu’on possède… et c’est pas fini ! Je ne sais pas qui a dit que l’homme est un loup pour l’homme… mais il faut craindre que ce soit bien pire aujourd’hui…ou l’homme n’existe presque plus… et il n’y a plus que son souvenir qui continue de se moquer de lui même, et faire semblant…

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  • Sam

    Ces enfants et leurs parents décimés, assassinés, comme en Irak, comme en Afghanistan, comme en Géorgie, en Tchétchénie ou en Ukraine aujourd’hui, sans le moindre aveux, ni même regret, sans en conserver aussi la moindre mémoire, ou portrait de famille, qu’ils aient vécu et revendiqué le même droit a la vie, ou verser la moindre larme, ou encore s’en souvenir aujourd’hui… cela aurait pu être nous ! puisque la mort ne suscite plus rien, pas même la tristesse, sauf l’oubli… l’effacement et l’amnésie…voir le mépris…! et c’est a se demander et craindre qu’elle ne soit au fond souhaitée, la mort, recherchée et convoitée pour tous aujourd’hui, et pour nous aussi… et dans nos sociétés… en cette ère suicidaire et cynique… rejetant la vie… de laquelle on sent que les gens sont éloigné ou écarté…de plus en plus… la Vie on dirait… est rejetée, repoussée et dédaignée presque… en dépit des apparences… et en dépit de ces guerres insensées !

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