Les dangereux « vaccins » à ARNm (11)
Transmission du Covid-19 : les autorités ont-elles menti sur l’efficacité du vaccin pour justifier les pass sanitaire et vaccinal ?
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25.10.2022-Naba-Lexique-ARNm-Withney-War-Ruce-English-Italiano-Spanish
par Service Checknews publié le 14 octobre 2022 à 16h47
Comme Checknews l’a expliqué dans un article, cette déclaration a été présentée à tort sur les réseaux sociaux comme l’aveu inédit que l’efficacité du vaccin anticovid contre la transmission n’avait pas été évaluée avant sa mise sur le marché. A tort, car ce point n’a jamais fait l’objet d’un mystère. Ainsi, le jour de la publication des résultats des essais du vaccin Pfizer, le 8 décembre 2020, l’administration américaine Food and Drug Administration indiquait, on ne peut plus clairement, que l’effet sur la transmission était une inconnue. «A l’heure actuelle, on ne dispose pas de données permettant de déterminer la durée de la protection conférée par le vaccin, ni de preuves que le vaccin prévient la transmission du Sars-CoV-2 d’une personne à l’autre», écrivait alors l’agence. De fait, comme CheckNews (et de nombreux médias) l’avait largement souligné à l’époque, l’objectif des essais était uniquement d’évaluer l’effet du vaccin sur les infections symptomatiques.
Au-delà de cette erreur d’interprétation, l’audition de Janine Small fait émerger sur les réseaux sociaux une autre critique qu’on pourrait résumer ainsi : si personne n’a évalué l’effet sur la transmission en décembre 2020, pourquoi le gouvernement a-t-il imposé le pass vaccinal, en juin 2021, sur l’argument d’une protection altruiste, avant de faire de même pour le pass vaccinal ? En d’autres termes : les autorités ont-elles menti sur l’efficacité du vaccin contre la transmission ?
Des premières réponses
En janvier 2021, nous expliquions encore dans nos colonnes «[que l’on ignorait] si les vaccins empêchent totalement le développement du virus dans le nez ou la gorge, et donc leur effet sur la transmission du virus à autrui». On ignorait également dans quelle mesure le vaccin pouvait empêcher l’infection asymptomatique, ou réduire la charge virale des patients asymptomatiques. Et donc, là encore, de diminuer le risque de diffusion du virus.
Toutefois, au fil des mois, les résultats de plusieurs travaux ont apporté des premières réponses. Nous en présentions un résumé en juin 2021. Ils confirmaient, de manière indépendante, un effet sur le risque d’infections – symptomatiques comme asymptomatiques – chez les vaccinés, et sur la diminution de la charge virale chez les infectés symptomatiques vaccinés. Une étude publiée dans Nature Medicine corrélait également, dans une zone donnée, le taux de vaccination des adultes à une baisse du taux d’infection des moins de seize ans, non vaccinés.
Affirmations trop tranchées
Pour autant, rien ne permettait non plus d’affirmer que la vaccination protégeait à 100% contre la transmission, ou même simplement contre l’infection. Or, il est vrai que ces affirmations trop tranchées ont pourtant été brandies, parfois, par certains des membres du gouvernement.
Le 28 juillet 2021, le ministre de l’Education d’alors, Jean-Michel Blanquer, n’hésitait pas à affirmer sur France Info que «quand vous êtes vacciné, vous ne risquez pas de contaminer les autres». Faux, comme le relevaient le jour même nos confrères de l’AFP Factuel (ou le jour suivant ceux du Monde) : «Les vaccins contre le Covid-19 permettaient de limiter largement le risque de contamination et de transmission, mais sans qu’il soit possible de l’éliminer complètement.» (sic).
La communication des autorités a été, sur ce point, excessive, sans que cela ne signifie que la protection était nulle.
En défense du pass sanitaire, le Premier ministre de l’époque, Jean Castex, affirmait une semaine plus tôt sur TF1 une autre contre-vérité : «On a constaté que les personnes qui ont deux doses, jusqu’alors, lorsqu’elles croisaient une personne qui était contaminée, devaient être cas contact et donc s’isoler. Les analyses faites sur ces personnes montrent qu’elles n’ont plus de chances d’attraper la maladie.» Des propos également réfutés rapidement par divers médias.
La communication des autorités a été, sur ce point, excessive, sans que cela ne signifie que la protection était nulle.
Propos inaudible
C’est lors de la mise en place du pass vaccinal au début de l’année que le débat devient le plus passionnel. Paradoxalement, c’est au moment où cette mesure, la plus radicale et contraignante, est mise en place que l’argument d’un effet du vaccin sur la transmission se trouve le plus fragilisé. Et ce, en raison de l’émergence de nouveaux variants viraux contre lesquels les vaccins, sur le plan de la transmission, s’avèrent beaucoup moins protecteurs.
En janvier, CheckNews est revenu longuement sur cette question avec un article titré : «A quoi sert le pass vaccinal si le vaccin n’empêche pas la transmission ?» «Jour après jour, écrivions-nous, de nombreuses études soulignent la capacité du variant omicron, archidominant aujourd’hui, à échapper à l’immunité conférée par la vaccination (ou par un antécédent d’infection).»
Le ministère de la Santé avait maintenu sa ligne : «Ce n’est pas la panacée, le vaccin ne permet pas d’avoir une armure en acier face au virus, mais il limite les risques». Lors d’un nouveau passage à l’Assemblée, Olivier Véran avait réitéré son propos, en s’appuyant sur des chiffres largement faux. Répondant à une question de François Ruffin, député LFI, le ministre de la Santé a tenu ces propos le 5 janvier OLIVIER VÉRAN:
«S’il est erroné de dire que le vaccin supprime tout risque de transmission, dire, comme vous le faites régulièrement, qu’il ne protège pas contre la contamination et la transmission est totalement fausse. Vous me demandez des chiffres : je vais vous en donner. […] Lorsque vous êtes à jour de vos rappels, le vaccin réduit de 85% le risque d’infection, y compris au variant omicron. Je répète : si une personne est vaccinée, le risque d’infection diminue de 85%. S’agissant du risque d’hospitalisation, il diminue quant à lui de 95%, y compris avec omicron.»
Une déclaration largement erronée, comme l’avait démontré CheckNews.
«Une efficacité pas totale, mais importante»
Pour autant, les épidémiologistes interrogés début janvier insistaient sur le fait que le vaccin conservait bien un impact, même dégradée par rapport à delta (qui n’avait par ailleurs pas totalement disparu), sur la transmission. «Au début, il n’y avait aucune donnée sur l’efficacité contre l’infection et la transmission. On s’est posé la question ensuite, et des tas d’études ont montré que le vaccin avait une efficacité, pas totale mais importante, sur les premières souches. Cette efficacité a diminué avec le variant delta, sans être nulle. Aujourd’hui, il ne faut pas croire non plus que la vaccination n’a aucune efficacité sur la transmission», expliquait ainsi Yves Buisson, qui préside la cellule «Covid-19» de l’Académie nationale de médecine. (sponsorisé par Big Pharma les milliardaires du vaccin. NDÉ).
L’épidémiologiste Pascal Crépey mettait, lui, en avant qu’une efficacité contre la transmission, même réduite, avait toujours un impact sur la circulation du virus. «Si la protection contre la transmission avoisine les 30%, c’est toujours mieux que rien car lorsqu’on a un taux de reproduction du virus autour de 1,3, avec 30% de réduction, il passe en dessous de 1» – seuil en dessous duquel on peut considérer que l’épidémie régresse.
Infléchir (manipuler) la communication
Reste que d’autres médecins, tels Yvon Le Flohic, invitaient à changer de paradigme dans la manière de défendre la vaccination dans le discours : «Il faut faire le deuil de la vaccination comme outil de maîtrise de la propagation et de l’incidence. Et insister sur le fait que les vaccins protègent des formes graves, qu’ils protègent notre système de soins. Je constate en consultation que les gens ne comprennent bien souvent plus rien à ce qui se passe, et ils constatent que la réalité diverge fortement des messages qui ont été répétés sur la vaccination.»
Les autorités ont fini par infléchir leur communication. Ainsi, Jean Castex déclarait début janvier sur BFM TV :
«Avec le nouveau variant omicron, on peut effectivement, même en étant vacciné, contracter la maladie […] La vaccination diminue quand même les possibilités de l’avoir et de la transmettre. Mais le point central dans la lutte contre cette pandémie, c’est de savoir si vous pouvez avoir une forme grave de la maladie, d’abord pour vous, et ensuite pour notre système hospitalier qui est dans une situation extrêmement tendue, nos soignants qui sont fatigués.»
Ainsi, après des errements de communication, le pass vaccinal a fini par être assumé comme une incitation à la vaccination, aux seules fins d’éviter les cas graves. Ce qui a fait émerger une autre critique : pourquoi généraliser le pass et contraindre aussi les personnes les plus jeunes, a priori peu exposées aux formes graves ?
EN COMPLÉMENTAIRE SUR LE SCANDALE MONDIAL DE LA PLANDÉMIE DU COVID-19
Article de la série « Les dangereux « vaccins » à ARNm: Les dangereux « vaccins » ARNm (1) – les 7 du quebec
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Nous n’en serions pas là si majoritaires au moins étaient les vecteurs d’opinions et/ou de décisions ayant constamment le souci du juste mot pour la juste chose, le souci des mots pesés pour éviter d’accroître, voire pour contribuer à réduire, les maux pesants.
Et ce, en ne laissant surtout pas les mots penser pour eux tel, parmi d’autres , « démocratie », un concept abusivement adulé, sinon sacralisé , car « Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire »(A.E)
« Nous sommes victimes d’un abus de mots. Notre système (les « démocraties » occidentales) ne peut s’appeler « démocratique » et le qualifier ainsi est grave, car ceci empêche la réalisation de la vraie démocratie tout en lui volant son nom. » (S-C.K)
« La démocratie, c’est le nom volé d’une idée quotidiennement violée » (J-P.M).
Vraiment « Qui trouve globalement rationnelles et louables nos organisations et pratiques sociétales, en particulier sur le plan politique et économique, et à fortiori vu sous l’angle environnemental, ne l’est guère »
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2022/10/as-perigosas-vacinas-arnm-11.html
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