Aux Etats-Unis, la crainte d’un effondrement financier suite à la spéculation frénétique
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28.10.2022-Mitterrand-ARN-Collapse-Mirkovic-Haïti-Ukraine-English-Italiano-Spanish
Sur les marchés comme dans les établissements financiers, la peur que se produise une crise systémique qui précipiterait le monde dans une sévère récession se fait entendre.
Actionnaires et investisseurs n’en peuvent plus du supplice infligé par Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale (Fed), qui augmente lentement et inexorablement ses taux, « coupant la queue du chat par petits bouts », au lieu d’agir fermement, d’un seul coup, avec une hausse majeure.
M. Powell a raison : sa méthode a permis de dégonfler la bulle à la Bourse de New York, sans la faire éclater. Ainsi, depuis le début de 2022, le cours des obligations a reculé de 15 % – une baisse majeure pour des produits de taux —, le S&P 500, de plus de 20 %, et le Nasdaq, l’indice riche en technologie, de près d’un tiers. Un repli en bon ordre, qui n’a pas occasionné d’accident majeur à Wall Street.
Il n’empêche, chacun s’inquiète, estimant qu’à force d’étrangler l’économie, un « accident » va finir par arriver. Il y a bien sûr les risques géopolitiques majeurs d’une attaque nucléaire russe en Ukraine, d’une invasion chinoise de Taïwan, sujets où la finance ne peut rien. (sic) Mais elle scrute aussi dans son jardin les recoins d’où la menace pourrait surgir.
« La profondeur du marché a fortement diminué »
En fait, l’accident est déjà arrivé, avec la crise subie par le Royaume-Uni, qui a conduit la Banque d’Angleterre à intervenir et a provoqué la démission du chancelier de l’Echiquier, Kwasi Kwarteng. Désormais, les hiérarques politiques ne peuvent plus s’endetter n’importe comment et les marchés, gendarmes de l’orthodoxie, sont en passe de reprendre le pouvoir. (resic) Brutalement. « Mon expérience dans la vie montre que lorsque vous avez des choses comme ce que nous traversons aujourd’hui, il y a ensuite d’autres surprises », a mis en garde, vendredi 14 octobre, Jamie Dimon, le PDG de la banque JPMorgan.
Dans ce contexte comment expliqué que Charles Gave conseille de protéger ses économies avec du 10 ans chinois ?
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