Football : stade d’exultation du fric et terrain d’exaltation de la violence (2/2)
Par Khider Mesloub.
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11.12.12.2022-Mesloub-Cabanel-Kiyosaki-finance-Crook-Gil-riche-JBL-Colomb-English-Italiano-Spanish
La première partie de ce texte est ici
Football : stade d’exultation du fric et terrain d’exaltation de la violence (1/2) – les 7 du quebec
De nos jours, les joueurs du monde entier ont adopté la technique de jeu martiale européenne. Ils sont devenus les mercenaires des capitalistes en quête d’investissements fructueux. Les joueurs ne mouillent pas seulement le maillot dans le milieu du terrain, mais ils sont aussi mouillés avec le milieu mafieux du football-business international. (Ces millionnaires en crampons se mouillent aussi bien dans les mœurs des affaires que dans les affaires de mœurs – affaires des prostituées).
Assurément, le Brésil incarne le football créatif et distractif. L’Europe, elle, personnifie le football normatif et combatif, et surtout lucratif. Dans le football de cette dernière, prime le jeu défensif et discipliné. Le résultat prime sur la qualité du jeu, tandis que le football brésilien valorise le jeu offensif et créatif ; la gratuité du geste contre l’avidité du gain ; le beau jeu intelligent contre le laid enjeu argent. Nous avons affaire à deux mentalités sportives radicalement antinomiques. Cependant, ces dernières décennies, quel que soit le continent, le football est soumis à la même logique mercantile : le fric.
Marchandisation du football
De toute évidence, au cours de ces dernières décennies, le football a subi d’énormes transformations. On a assisté à une profonde marchandisation du football. Force est de constater que le jeu sur la pelouse ne constitue que le paravent sportif pour dissimuler d’autres enjeux, notamment financiers : droits de retransmission télévisée, recettes, produits dérivés, contrats de sponsoring, sommes faramineuses tirées des transferts, et autres opérations occultes, par exemple les fameuses caisses noires.
En cela, le football incarne l’idéologie dominante car il correspond aux valeurs préconisées par le capital. Les clubs de football, convertis à l’économie de marché, sont devenus de véritables entreprises capitalistes. Certains clubs sont cotés en bourse. Nul doute, le football n’est pas seulement un jeu sportif, il constitue surtout un enjeu économique. Mais également politique. Le football constitue une formidable hypnotique distraction collective capable d’occulter tous les autres événements sociaux.
Le football est le sport politique par excellence. Comme l’avait écrit l’ethnologue Christian Bromberger : » Il (le football) se situe au carrefour de questions capitales comme l’appartenance, l’identité, la condition sociale et même, par son aspect sacrificiel et sa mystique, la religion. C’est pourquoi les stades se prêtent si bien aux cérémonies nationalistes, aux localismes et aux débordements identitaires ou tribaux qui débouchent parfois sur des violences entre supporters fanatiques ».
Le football sert d’exutoire aux nationalismes et d’adjuvant aux guerres
À cet égard, force est de constater qu’on a assisté à une manipulation et récupération politique du football. Sournoisement, le football sert d’exutoire aux nationalismes et d’adjuvant aux guerres. Les tribunes des stades constituent les seules sphères de tolérance de débridement des exaltations hystériques collectives, d’expression des aversions et hostilités bannies par ailleurs dans la vie ordinaire.
Dans le football, au-delà de l’expression des émotions névrotiques, on assiste également à l’éruption volcaniques des particularismes primitifs, des conduites tribales. À notre ère des tribus (des petits groupes, des réseaux sociaux, des communautés identitaires et religieuses) où la Raison a été mise au vestiaire, remplacée sur le terrain sociétal par les affects et les émotions, tous les tacles comportementaux sont permis pour réussir socialement, souvent au détriment d’autrui laissé sur la touche. Un chroniqueur a déclaré « Au football seul le ballon n’est pas payé, c’est pourtant lui qui se prend le plus de coups ». Il a oublié d’ajouter que les joueurs et les supporteurs se prennent également des coups. Et gratuitement. Les supporteurs, en adeptes du sport du Talion, se font toujours un plaisir de rendre la monnaie de leur pièce à leurs rivaux.
Le club de football personnifie la tribu. Et chaque supporteur défend sa tribu. Comme à l’époque antique, devant une nécessité impérative, périodiquement, certaines tribus se fédéraient pour constituer une armée homogène afin de combattre un ennemi commun. De nos jours, cette armée est incarnée par l’Équipe Nationale constituée de joueurs appartenant à divers clubs. Parce que les guerres interétatiques et intraétatiques sont interdites (du moins officiellement les États ne se font pas la guerre tous les jours), par l’effet de sublimation, ces clubs-tribus se livrent légalement des conflits sur le terrain et les gradins des stades.
On peut également les qualifier de vendetta moderne, ces vengeances qui se perpétuaient de génération en génération entre différents clans qui se vouaient une haine meurtrière inexpiable. Excepté qu’aujourd’hui ces revanches entre clubs ennemis sont codifiées par des normes officielles régies par des instances nationales footballistiques civilisées. Certains supporteurs de clubs cultivent des inimitiés irréconciliables, une hostilité fanatique, une haine meurtrière à l’encontre des supporteurs d’un autre club qui rappellent étrangement le phénomène de la séculaire vendetta fondée sur la défense de l’honneur et la vengeance.
De manière générale, régulièrement, dans de nombreux pays les matches de football donnent lieu à des explosions de chauvinisme et de xénophobie. Même les États s’y mêlent. Lors des matches impliquant les équipes nationales, responsables politiques et supporteurs n’hésitent pas à se livrer à des hystériques surenchères d’expressions ethnico-identitaires, communautaristes, nationalistes, à la limite du racisme. Seul le football est capable de produire cette sorte de comportements antisociaux. Ainsi, au nom d’une passion infantile confinant à l’intoxication mentale, le football légitime et banalise ces hystéries chauvinistes et tribales collectives.
En résumé, le football est la préparation de la guerre par d’autres moyens, le spectacle civilisé de la violence collective « tolérée ».
Beaucoup de fanatiques footeux ne jurent que par le football, et n’injurient que pour le football. Par ailleurs, le football enferme les identités nationales ou régionales dans des identifications mystificatrices (Barcelone, PSG, JSK, MCA, etc.) générant des comportements de rejet et de haine de l’autre, alimentant des sentiments de vengeance, de revanche (mettre une « raclée », une « déculottée », une « branlée »).
Symptomatique d’une pathologie inhérente au football contemporain, lors des matches internationaux, les supporteurs sont envahis par des élans irrationnels d’identification mimétique à la « mère patrie », donnant lieu à des stigmatisations outrancières de l’adversaire, à des slogans racistes doublés souvent d’agressions physiques, au déferlement du chauvinisme, de l’ultranationalisme, de violences interethniques.
Football : débordements de violences et déchaînements de haine
Plus inquiétant encore, il n’y a qu’avec les matches de football où les stades et les alentours font l’objet d’une bunkérisation milataro-policière pour permettre le déroulement « normal » de la rencontre du match sous haute surveillance. Aucune autre manifestation sportive ou culturelle ne suscite de tels déchaînements de violence, furieusement perpétrés en dépit de l’instauration de mesures draconiennes de sécurité matérialisées par le déploiement massif de forces de l’ordre. De fait, nonobstant toutes ces mesures sécuritaires, les matches sont fréquemment émaillés de débordements de violences et de déchaînements de haine (les graves incidents qui se sont produits à Magra lors du match des quarts de finale de la coupe de la Ligue entre le NCM et la JS Saoura viennent rappeler l’ampleur de la violence dans les coulisses des stades).
Ainsi, le football est le seul sport qui se joue sous la clique du fric et la trique du flic.
À cet égard, force est de constater que la caractéristique essentielle de la peste émotionnelle footballistique est son pouvoir de contamination. Rien n’est plus contagieux que la peste. Mus par l’esprit de meute ou de horde, les shootés du ballon rond transforment souvent les stades en terrains d’affrontements violents généralisés meurtriers. Il ne faut pas oublier les responsabilités du football-business dans les massacres du Heysel en 1985 et de Sheffield en 1989. Ni les responsabilités des forces de l’ordre dans la mort de 131 spectateurs indonésiens. En effet, le 1 octobre 2022, le soir du match, après la défaite de leur équipe, pour exprimer leur mécontentement des centaines de fans avaient pénétré sur le terrain. En riposte, la police indonésienne lança aussitôt des volées de gaz lacrymogène vers les gradins bondés. Les spectateurs se précipitèrent en masse vers les portes étroites de sortie où ils furent piétinés par la foule, et étouffés par la grande quantité de gaz lacrymogène déversée par la police. Au reste, les familles des victimes et les supporteurs « survivants » accusèrent les forces de l’ordre d’avoir réagi de façon disproportionnée et irresponsable.
Contrairement à l’opinion communément répandue, de nos jours le football ne constitue pas un vecteur d’intégration sociale, de concorde civile ou d’amitié entre les peuples. Au contraire, la réalité effective des terrains nous prouve qu’il remplit une fonction réactionnaire de dépolitisation, de grégarisation régressive et d’exutoire aux frustrations libidinales et sociales, de diversion idéologique, de déversoir hystérique.
À cet égard, si le football est producteur de violences sociales, vecteur d’agressivités nouvelles, cela tient aussi à sa structure même : le football est organisé en logique de compétition et d’affrontement ; il est fondé sur le principe de rendement et de hiérarchie, normes inhérentes à la société capitaliste foncièrement belliqueuse.
Football : régression au stade « baballe »
L’apothéose de l’aliénation se vérifie en ces temps de crise économique et sociale. En effet, il est pathétique que, au sein des populations, l’unique sujet de conversation quotidien soit le football. À cet égard, en matière de commentaires footballistiques, chaque individu rivalise d’ingéniosité pour s’improviser expert sportif de comptoir de café ou de boutique de rue. Selon la topique psychique freudienne, on est en pleine régression au stade « baballe », où les déjections logorrhéiques footballistiques dominent la personnalité.
Pour autant, au-delà de la « fête populaire », le football a toujours été au service des politiques réactionnaires, du dévoiement des luttes sociales, vecteur de distillation du chauvinisme, d’obscurcissement de la conscience de classe. Le football est le seul sport dépourvu d’« innocence politique ». Les grandes messes footballistiques ont souvent servi à légitimer diverses dictatures et régimes autoritaires, manipulations politiques.
Pour l’historien Eric Hobsbawm, le football c’est « la religion laïque du prolétariat », confiné dans la vénération de ces nouveaux Dieux du ballon rond. Pour apaiser les affres du prolétariat, le football s’est converti à l’affairisme capitaliste, par ses promesses paradisiaques de promotion sociale et d’enrichissement facile censément octroyés à tout jeune adepte du ballon rond. Une chose est sûre : le football est un efficient instrument de mystification idéologique et de démobilisation politique.
Le plus révoltant à l’occasion de la dernière Coupe du monde organisée en Russie, c’est qu’au moment où tous les supporteurs de la majorité des pays communiaient joyeusement dans l’extase tonitruante, partout les systèmes des protections sociales étaient pulvérisés dans un silence assourdissant d’aliénation.
De même, au moment où se déroulait l’Euro en juin et juillet 2021, en pleine panique pandémique politiquement instrumentalisée, les gouvernants poursuivaient leur politique antisociale, accéléraient la militarisation de la société, aggravaient la paupérisation des populations. Et l’actuelle Coupe du monde ne dérogera pas à ce dévoiement.
Assurément, les classes populaires préfèrent s’emparer des tribunes des stades que d’occuper les terrains centraux politiques. Préfèrent succomber aux « passions vibratoires » et aux « extases » footballistiques que de se passionner pour de vibrantes causes politiques émancipatrices. Chaque adepte du foot réclame sa dose d’opium footballistique pour assouvir son addiction, loin des tribulations politiques et sociales mais près des tribunes des stades hystériquement envahies.
Football : véritable multinationale capitaliste
Le paroxysme de l’aliénation se déroule dans les stades. Faire jouer les spectacles footballistiques par des acteurs mercenaires millionnaires devant des smicards et des chômeurs constitue en effet l’apothéose de l’aliénation planétaire. Par rapport au néant que les joueurs produisent, on ne peut que s’alarmer sur l’état mental de leurs supporteurs.
En conclusion, Nul doute, si autrefois le football était un spectacle ludique collectif populaire, depuis plusieurs décennies il est devenu une véritable multinationale capitaliste où les joueurs sont achetés, vendus ou échangés comme des chevaux de course ou des call-girls de luxe. À l’ère de la mondialisation, l’achat et la vente des footballeurs s’apparentent à de modernes formes de traite d’êtres humains.
Le football professionnel brille par ses multiples prouesses mafieuses : escroqueries, caisses noires, dessous de table, salaires et primes non déclarés, faux en écriture, détournements, fraudes, truquages, etc. Toutes les normes capitalistes, valorisées dans le monde de l’entreprise, sont propagées dans l’univers du football : culte de la performance, dépassement de soi, virilité, force physique, victoire sur l’autre, etc.
Football : agent de diversion social, soupape de sûreté pulsionnelle
En outre, le football est devenu un instrument de politique d’encadrement pulsionnel des foules, un moyen de contrôle social, une intoxication idéologique saturant tout l’espace public. À cet égard, il représente pour les États un idéal agent de diversion social, une soupape d’échappement permettant la dissolution de l’individu dans la masse grégaire anonyme, un terrain propice au conformisme des automates. Ces porteurs d’un ballon à la place du crâne ressemblent à ces animaux mus par un fonctionnement mimétique, instinctuel.
De nos jours, le football est devenu une véritable machine à décerveler les consciences, une entreprise de massification régressive des émotions, de chloroformisation des esprits, de crétinisation culturelle, de colonisation des conduites par le conformisme grégaire, de fanatisation des masses par les chauvinismes hystériques.
Le football sert d’exutoire à ces shootés du stade, toxicos du foot, décérébrés des stades. Le football, comme tous les sports de compétition, stimule l’agressivité, excite les rivalités, intensifie les tensions, attise les haines, exacerbe les conflits, déchaîne les violences, enflamme les foules fanatisées, exalte les chauvinismes, incite aux crimes. Il recèle même un ferment de radicalisme. Certains de ses fanatiques supporteurs ne sont-ils pas « fichés S », interdits de stade en raison de leurs activités violentes.
Décidément, l’opium footballistique s’apparente à la drogue islamiste où la violence est érigée en référent culturel, en sport international.
Dans le football, les explosions de bonheur s’apparentent davantage à des décharges pulsionnelles primaires bestiales qu’à des expressions de sentiments liés à une sociabilité pacifique fondée sur l’amour et la fraternité.
Le football est la meilleure école de la guerre (autre point commun avec l’islamisme belliqueux qui utilise non pas le ballon rond pour dynamiser les foules mais la bombe explosive pour dynamiter des populations civiles innocentes) : guerres des quartiers, des régions, des nations, guerres des maillots, des sponsors et des télévisions, guerres ethniques, guerres des supporteurs, transformées souvent en guerres civiles.
Par ailleurs, le football est un terreau fertile du racisme (dernier acte raciste, qui plus est en Algérie : l’attaquant nigérien du NC Magra, Soumana Boubacar Hainikoye, a été victime d’insultes racistes de la part d’une partie des supporteurs de l’équipe locale et des dirigeants du club, JS Saoura, selon les informations. En 2014, le joueur africain, l’attaquant camerounais, Ebossé, évoluant dans l’équipe de la JS Kabylie avait succombé après avoir reçu des projectiles lancés sur lui par des supporteurs), de la xénophobie, de l’antisémitisme, de l’exaspération des appartenances identitaires, de l’exaltation des différences, des crispations communautaristes, des haines amoureusement partagées dans les stades (encore des affinités électives avec l’islamisme qui aime partager son islam haineusement).
Assurément, ces dernières décennies, nous vivons à l’ère de l’horreur footballistique généralisée : violences, dopage, magouilles, crétinisme des supporteurs et joueurs, etc.
Force est de relever que le football est belligène. Le football est la continuation de la guerre par d’autres moyens. Le football est la praxis de la polémologie, théorie de la guerre. Le football est devenu le dernier terrain d’affrontement direct entre pays antagonistes. L’esprit d’invincibilité, incarné dans le moral de l’équipe de football soudée comme une troupe militaire, est l’élément capital qui permet de gagner ou perdre la guerre footballistique, autrement dit le match.
Pour conclure, nul doute, le football ne recèle aucune créativité artistique. Il est à l’art ce que la nuit est au jour : il n’offre aux yeux aucune lumière esthétique. La nuit sombre reproduit les mêmes ténébreux aveuglants et angoissants paysages minuscules dépourvus de tout horizon. Le jour au contraire offre au regard un majestueux illimité spectacle de la nature perpétuellement métamorphosée. Chaque matin une nouvelle chorégraphie naturelle ouvre le ballet de la danse du jour.
Monotone répétition mécanique des gestes techniques
Dans le football, il n’existe aucune créativité. C’est la monotone répétition de l’ancien, la répétition des mêmes gestes techniques, la reproduction des mêmes schémas tactiques acquis au cours des entraînements. C’est l’éternel recommencement du même jeu appris mécaniquement lors des apprentissages-dressages des jeunes footballeurs soustraits tôt à l’école pour être livrés à des centres footballistiques disciplinaires, comme des esclaves. On se croirait à l’usine, soumis à la cadence et au chronomètre.
De surcroît, si la chorégraphie sur la pelouse se réduit aux ballets de la violence et des chocs brutaux, l’œuvre d’art, au contraire, incite à penser, invite à stimuler l’imagination, incline à varier sans fin les œuvres, à bouleverser constamment les règles de la création. Si l’art s’inscrit dans un horizon infini de perspectives où l’imagination prend son envol pour atteindre le firmament de la création, le football, lui, s’exerce aux ras des pâquerettes dans un périmètre restreint où le seul enjeu est de projeter un ballon dans la lucarne.
Qui a dit que (seule) la religion est l’opium du peuple ?
« Un intellectuel est quelqu’un qui regarde une saucisse et pense à Picasso », avait dit l’humoriste anglais Alan Patrick Herbert. Nous ajouterons pour notre part, en guise de note finale humoristique : Un footeux est quelqu’un qui couche avec sa femme et pense à Ronaldo.
Khider MESLOUB
» Commencer un journal télé par un résultat sportif est une insulte à l’intelligence et à la misère ».
C’est le signe d’une décadence sociétale bien avancée
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Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2022/12/futebol-estagio-de-exultacao-do.html
Mise a jour : Le Maroc perd en demi finale face a la France …. ! 2 – 0, la malédiction du premier but Français y est pour beaucoup ! … c’est le régime d’Alger qui doit jubiler en ce moment ! :)))
Cette équipe Marocaine a en tous cas honoré le football Africain et Arabe…et son coach Walid Regragui…
Je ne cache pas que j’étais pratiquement certain qu’ils allaient perdre cette fois, et ce ne fut pas mon sentiment face a l’Espagne ou au Portugal…même si ces deux équipes auraient pu nous donner une raclée aussi a la première erreur…. Mais j’attribue cette défaite face a la France au public et médias Marocains, car lorsqu’ils commençaient a dire »le Maroc va remporter cette coupe »… j’en étais certain que le »mauvais oeil » Marocain légendaire allait frapper ! … non pas que je sois superstitieux, mais parce que je crois également au mauvais oeil…que je définis scientifiquement comme de très mauvaises ondes magnétiques et d’une tout autre dimension que la science n’est pas arrivée a prouver ! :)))) j’en suis certain depuis toujours….
l’action du mauvais oeil des marocains en foot agit de la sorte en tous cas : ils commencent a ouvrir leur grandes gueules et réclamer la lune, et a transmettre aux joueurs une espèce de pression énorme qui les fait perdre leur concentration a chaque fois, et c’est exactement ce qui est arrivé lors de ce match contre la France, ce n’était plus du tout l’équipe qui a joué et battu Espagne et Portugal, mais une équipe complètement transformée, une équipe non concentrée et une équipe non combattive aussi !
et c’est d’ailleurs l’une des raisons qui a fait que je ne regarde plus le foot, a cause du hooliganisme de merde qui fait foirer le sport et détruit l’élan des joueurs et leur concentration !
Bravo a cette équipe Marocaine en tous cas… il suffit qu’elle ait franchi ce seuil psychologique du 8ème de finale e coupe du monde et celui de demi-finale…. on leur souhaite une meilleure préparation la prochaine fois pour au mois pouvoir se maintenir a ce niveau…!
« le mauvais oeil » n’est pas un phénomène pseudo scientifique, ou Paranormal, ou encore Superstitieux qui relève de croyances, de religion, ou de charlatanisme…, Je plaide pour ma part depuis un certain temps déjà que ce soit un phénomène purement scientifique que la science exacte future pourra un jour mettre en évidence et prouver matériellement ! Bien que le phénomène soit surtout relié a la psychologie également, a l’influence (magnétique ?…), a la concentration aussi, et aux phénomènes d’interactions psychosociales…!
Ainsi, si le phénomène existe également dans toutes les cultures et que le concept se soit plus ou moins développé avec l’aide des religions, comme le Judaïsme par exemple qui fait de cette croyance un element central qui accompagne un être humain toute sa vie…. dans le pays berbère au Maghreb et au Maroc en particulier, fort superstitieux, mais qui soit basé sur leur expérience et leur rationalité aussi si on veut, même si eux aussi en majorité aujourd’hui ont déjà associé la religion musulmane a cette croyance, et donc ils croient très fort au phénomène du »mauvais oeil » surtout sur les nouveaux nés et les enfants en bas âge…. surtout dans le Souss et sud du Maroc, comme me l’a expliqué en défendant cette croyance un monsieur originaire de la région et qui est laic et scientifique en plus, et avant lui un ami que j’accompagnais une fois en vacances au fin fond de leur bled beaucoup plus jeunes, les familles traditionnelles dans les villages du Souss cachent leur nouveaux nés de manière systématique après la naissance, et ne permettent a personne de les voir ou les toucher pendant une période qui peut excéder 1 an ! et surtout pas les gens éloignés de la famille ou les étrangers tout court…. ils sont persuadés que l’enfant en question étant encore trop fragile, ne developpe pas de »mécanismes de protections » qui lui sont propres, et donc… bien que c’est très vague et ça peut inclure les virus et les maladies ou la mort prématurée…et donc, si Le Coran remplace les gris-gris pour les plus orthodoxes d’entre eux, il demeure que leurs convictions a ce propos dépassent en effet la religion !
les juifs, je n’en parlerais même pas, les juifs du Maroc en particulier qui ont des rites spécifiques contre le mauvais oeil que ce soit pour les femmes enceintes, les naissances, les mariages, le commerce, le travail, le voyage, la maison, le bureau ou le lieu de travail etc… ça n’en finit pas… et les musulmans ont des croyances qui y ressemblent beaucoup a ce sujet, sans aller jusqu’à l’obsession ou aux rituels dans ce sens …
Le problème qui empêche donc les gens de sciences exactes de s’éloigner de tout ceci, c’est bien entendu la superstition et le caractère folklorique qui entoure tout ceci… mais il faut croire que l’oeil humain, et le cerveau aussi ont des capacités extra sensorielles beaucoup plus développées qu’on a découvert a ce jour ! :)))
Sans devoir tomber dans la paranoia, ou suspecter tout le monde et n’importe quoi d’être a l’origine de ces ondes »Maléfiques » :))) … comme certains sont effectivement fous de ces histoires et ces perceptions, il y a quelque chose de vrai dans tout ceci, mais on ne sait pas encore ce que c’est d’une manière rationnelle, scientifique et prouvée ! et c’est commun dans le mode entier et a toutes les cultures ou presque !
Maintenant si vous voulez rire a propos de superstition et de football…en Afrique, je crois que tout le monde connait également ces histoires de gris-gris derrière les filets du gardien de but, de consultation de sorciers avant un match, d’amulettes spéciales et de hyènes parfois vivantes ou mortes qu’on ramène au terrain carrément (il y a quelques années, pas aujourd’hui)… Nos amis Africains ne sont pas fous pourtant, ils croient également qu’il y a un fond de vérité dans tout ceci… sans devoir justifier le recours au folklore de gris-gris, de magie noire, de vaudou ou de religions…
et Entre vous et moi, les remontées éclaires de Mbapé ou de Pogba, de Giroud, de Thuram et de bien d’autres…de cette satanée équipe de France a de quoi donner le tournis en effet ! qui lui n’a rien avoir avec le mauvais oeil :))), mais avec le talent et l’expérience… lors de ce match d’ailleurs on a vu ni l’équipe Française, ni l’équipe Marocaine donner leur maximum… un phénomène assez curieux en foot qui peut survenir lors de ces matchs de quart ou de demi finale en coupe du monde, a cause de la pression, de la fatigue, et d’autres phénomènes psychologiques qui concernent cette fois la préparation des joueurs et celle de l’équipe qu’ils doivent affronter ! la France aurait pu perdre aussi aujourd’hui lorsqu’on voit le niveau de prestation qu’ils ont livré, et c’est leur but marqué dans les toutes premières minutes de la première mi-temps qui y a contribué aussi… mais les Marocains, c’est encore pire, même si vigilants et rapides, ils se sont laissé surprendre au début de la partie et ça ne les a pas servi… ! bref, les deux ont livré un match très moyen, et non pas un match de demi finale de coupe du monde !
Alors, est ce que le mauvais oeil le aurait atteint tous les deux cette fois ?! :))) Mystère et boule de gomme ! mais les Français ont obtenu ce qu’ils sont venu chercher, une finale de coupe du monde …! et A la fi de la partie, on voyait bien que les marocains étaient fatigué… ou quasiment écrasé par le poids que certains encore ont cherché a leur mettre sur les épaules… les hooligans de merde !
corriger le 4ème paragraphe :
Le problème qui INCITE LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE donc de s’éloigner de tout ceci, c’est bien entendu la superstition et le caractère folklorique qui entoure tout ceci… mais il faut croire que l’oeil humain, et le cerveau aussi ont des capacités extra sensorielles beaucoup plus développées qu’on a JAMAIS découvert a ce jour ! (Les mots en majuscules… manquaient ou corrigent le texte)… chuis fatigué moi aussi… et j’en ai plus qu’assez de foot ! j’ai eu ma dose ! :))