7 au Front

La dissolution de la division sexuelle du travail, c’est elle, la vraie innovation ethnologique de notre temps…

De nos jours, les hommes et les femmes se positionnent dans toutes les sphères d’activité et ce, selon un ratio tendant maximalement vers 50/50 dans chacune d’entre elles…

Grâce à Claudio Buttinelli cet article est disponible en anglais, en italien et en espagnole iciArticles du 6 et 7 juillet[33763]

 

 

En 2132, monsieur, si ça, ça continue,
En 2132, qui c’est qui montera par-dessus?
Attention au secours!
Qui c’est qui me parlera d’amour
Si la police s’appelle Alice?

Jean-Pierre Ferland, Women’s Lib (paroles de J.P. Lauzon), 1974.

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YSENGRIMUS — Le principe de la division sexuelle du travail est un archaïsme bien plus crucial et systémique que la perpétuation, de ci de là, de telle ou telle occupation traditionnelle ponctuelle, imposée aux femmes (ou aux hommes). Sur cette question, trop mal comprise, je ne résiste pas à l’envie de soumettre à votre attention sagace cette brève synthèse descriptive que l’on doit à l’important anthropologue du siècle dernier Ralph Linton (1893-1953).

Un potier en Inde, aux environs de 1929
Femme asiatique vannant le riz à l’ancienne (sans date)

La division et l’attribution des statuts selon le sexe semblent être à la base de tous les systèmes sociaux. Toutes les sociétés prescrivent des attitudes et des activités différentes pour les hommes et pour les femmes. La plupart d’entre elles essaient de rationaliser ces prescriptions en arguant de différences physiologiques entre les sexes ou de leur rôle différent dans la reproduction. Cependant, une étude comparative des statuts assignés aux femmes et aux hommes dans des cultures différentes semble montrer que si de tels facteurs peuvent avoir fourni un point de départ pour la division des statuts, c’est la culture qui détermine en fait, pour l’essentiel, leur attribution. Les caractéristiques psychologiques attribuées aux hommes et aux femmes dans des sociétés différentes varient tellement, elles aussi, qu’elles peuvent n’avoir que de faibles justifications physiologiques. La représentation que les sociétés modernes [occidentales de l’entre-deux-guerres – P.L.] se font de la femme comme angélique et secourable fait un contraste violent avec l’existence, chez les Iroquois par exemple, de femmes-bourreaux qui font preuve de beaucoup d’ingéniosité et de délectation sadique.

L’attribution des occupations, qui est somme toute partie intégrante du statut, donne lieu à des disparités encore plus marquées entre les différentes sociétés. Les femmes arapesh transportent couramment des fardeaux plus lourds que les hommes «parce que leur tête est bien plus dure et plus solide». Dans certaines sociétés, les femmes font la plus grande partie du travail manuel; dans d’autres, comme celles des îles Marquises, la cuisine, le ménage et la garde des enfants sont des occupations proprement masculines et les femmes passent le plus clair de leur temps à leur toilette. La règle générale elle-même selon laquelle, en raison des servitudes de la grossesse et de l’allaitement, les occupations les plus actives sont réservées aux hommes et les occupations les moins actives aux femmes connaît bien des exceptions. Ainsi, chez les Tasmaniens, la chasse au phoques était un travail dévolu aux femmes. Elles nageaient jusqu’aux rochers où se trouvaient les phoques, traquaient les bêtes et les assommaient. Les femmes tasmaniennes chassaient aussi l’opossum, ce qui les obligeait à grimper jusqu’au faîte d’arbres très hauts.

Même si la distribution des occupations selon le sexe varie beaucoup, en fait, le modèle de la division selon le sexe est constant. Il est très peu de sociétés où chaque activité importante n’ait pas été assignée définitivement soit aux hommes, soit aux femmes. Même lorsque les deux sexes coopèrent dans une activité particulière, le domaine de chacun des sexes est souvent bien délimité. Ainsi, pour la culture du riz à Madagascar, les hommes font les semis et les terrasses et préparent les champs pour le repiquage. Les femmes font le travail de repiquage qui est difficile et fatiguant; elles arrachent aussi la récolte mais ce sont les hommes qui la rentrent. Les femmes la transportent alors vers les aires où les hommes la battent, tandis que ce sont les femmes qui la vannent. Enfin, les femmes pilent le grain dans des mortiers et le cuisent.

Quand une société prend en charge une industrie nouvelle, il y a souvent une période d’incertitude pendant laquelle cette tâche peut être remplie par les individus des deux sexes. À Madagascar, la poterie est fabriquée par les hommes dans certaines tribus et par les femmes dans d’autres. Dans la seule tribu où elle est fabriquée à la fois par les hommes et les femmes, cet artisanat n’a été introduit qu’au cours des soixante dernières années [soit depuis 1870 – P.L.]; au cours des quinze dernières années [soit entre 1915 et 1930 – P.L.] en particulier, le nombre de potiers masculins a fortement diminué, beaucoup d’entre eux ayant abandonné cette activité. La baisse des bénéfices, habituellement avancée comme raison qui contraint les hommes à abandonner une de leurs occupations spécifiques quand les femmes l’envahissent en nombre, n’a certainement pas joué ici: le marché était loin d’être saturé et le prix des objets fabriqués par les hommes et les femmes était le même. Les hommes qui avaient abandonné le métier n’en donnaient en général que des raisons très vagues, mais quelques-uns avouaient avec franchise qu’ils répugnaient à se mesurer avec des femmes. Apparemment, l’entrée des femmes dans le métier avait ôté à ce dernier un certain prestige et désormais ce n’était plus l’affaire d’un homme, même escellent artisan, d’être potier.

Ralph Linton (1968), De l’Homme, Minuit, Le sens commun,  pp 140-142. (Titre original: The Study of Man, 1936) – cité depuis la copie papier de la version française de l’ouvrage.

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Je crois que la conclusion, au sujet des données anthropologiques synthétisées ici, est assez limpide. Même si les occupations varient amplement, une certaine perpétuation de la division sexuelle du travail dans notre société tertiarisée (les filles réceptionnistes, éducatrices en garderies, hygiénistes dentaires – les gars chauffeurs de taxi, éboueurs, dentistes) est indubitablement archaïsante. La vraie innovation que la civilisation contemporaine mondiale/mondialisée apporte, par rapport aux tendances observées dans les sociétés traditionnelles dont nous rendent compte les anthropologues, ce n’est pas le fait d’intervertir, comme le craignait tant le Jean-Pierre Ferland de 1974, le sexe des rôles professionnels (les femmes policières, pilotes d’avions et avocates, les hommes secrétaires, infirmiers, meneurs de claques). Des intervertissements de ce type sont maximalement attestés, de longue date, dans maintes civilisations traditionnelles, et leurs fort variables stature, statut, standing ou stabilité (sans parler, ayoye, de leur fondement «biologique» ou «naturel») sont complètement culturellement convenus, depuis des temps immémoriaux. Ce qui est vraiment nouveau, massivement nouveau au jour d’aujourd’hui, c’est bien le fait de dissoudre toute division sexuelle du travail et, qui plus est, de le faire non plus comme révélateur d’incertitude face à de nouvelles tâches ou industries mais bien comme redéfinition fondamentale du partage de toutes les tâche, anciennes ou nouvelles, dans toutes les industries. De nos jours, les hommes et les femmes se positionnent dans toutes les sphères d’activité et ce, selon un ratio tendant maximalement vers 50/50 dans chacune d’entre elles (et, oui, le tout impliquant, comme chez les potiers et potières malgaches de 1870-1930, un déclin tout aussi uniforme du «prestige» des professions traditionnelles – qu’y a-t-il de tant prestigieux à trimer de toute façon?). C’est alors la division sexuelle même des tâches qui perd toute fonction opératoire. Nous procédons, partout dans le monde d’aujourd’hui (pays émergents inclus), à une révolution tranquille des sexages qui laisserait un homme ménager des îles Marquises, une chasseuse de phoques tasmanienne, et les cultivateurs et cultivatrices de riz malgaches de jadis bien perplexes: celle de la dissolution radicale et sans appel du PRINCIPE ABSTRAIT FONDAMENTAL de la division sexuelle du travail. Il n’opère plus que comme trace résiduelle, pulsion réactionnaire, trait de culture intime de groupes non-professionnels, ou tic comportemental d’arrière-garde. On entrevoit clairement le moment où la division des activités professionnelles selon le sexe n’aura absolument plus aucun sens intelligible… et cela risque de rendre bien des romans, bien des films, bien des récits de notre corpus culturel contemporain et patrimonial pas mal difficiles à décoder et à saisir, attendu l’effilochement irrévocable de certains de leurs implicites fondamentaux, dans l’œil mondialement kaléidoscopique et dans toute la sphère des perceptions tangibles de nos consciences ordinaires modernes. Que dire de plus, quand même l’institution la plus hostile aux priorités de la société civile finit par, disons la chose sans calembour, se mettre au pas?

VERS L’ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES AU COMBAT

ARMÉE AMÉRICAINE – Interdites de servir au combat, les femmes de l’armée américaine ont pourtant versé le prix du sang en Afghanistan et en Irak: le Pentagone a levé, hier, une partie des restrictions faites aux femmes militaires. Environ 14,000 postes qui leur étaient interdits leurs sont désormais ouverts. Près de 280,000 américaines ont servit en Irak et en Afghanistan depuis 2001 et 144 y ont été tuées, dont 79 au combat. Malgré ces 14,000 nouveaux postes, un tiers des postes de l’armée de terre et des Marines reste réservé aux hommes – AFP.

Journal 24 heures, Montréal, fin de semaine du 10-12 février 2012, p. 25

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La vieille comptine mille fois rebattue de mon enfance: LES FILLES, LES GUÉNILLE. LES GARS, LES SOLDATS ne tient plus. C’est elle, justement, cette comptine, et la division en sexage qu’elle axiomatise, ou revendique, ou perpétue, qui se déguenille, qui part en quenouille. Bon, quant à moi, l’armée disparaitrait, corps et biens, avant même que la dissolution de la division sexuelle du travail dans ses rangs ne soit complétée, et cela ne me ferait pas de peine… Mais je vous fais une prédiction: ce ne sera pas le cas. C’est que même nos institutions les plus rétrogrades et les plus nuisibles (armée, management, haute finance, églises) montrent sans ambivalence que le dispositif clivé en sexage, dont Ralph Linton nous synthétisa jadis l’analyse, n’est plus.

6 réflexions sur “La dissolution de la division sexuelle du travail, c’est elle, la vraie innovation ethnologique de notre temps…

  • Les gens ont pas l’air de le réaliser, le 20ème et le 21ème, ne sont que le début des siècles de la femme partout dans le monde et pas qu’en occident ! et elles nous enterreront tous, nous les hommes :)) comme elles ont enterré ceux des guerres par dizaines de millions, et ceux d’après guerre ! et tant mieux ! Je crois que lorsque les femmes ont apparu pour la première fois sur les écrans du cinéma muet, au tout début du siècle dernier, et lorsqu’on a entendu leur voix chanter et résonner sur les vieux gramophones de jadis, c’en était fini de 3000 ans de mythes masculins ! :)) et le début d’une ère moderne avec ses gros défis et ses guerres, et sa musique et tout le prestige du siècle dernier qui revient aux femmes en premier et dernier lieu ! … Nous par exemple qui devions nous taper une culture trilingue au minimum, Arabe, Française, Anglaise aussi, en plus de pas mal d’espagnols, de latins ou Italiens, d’Africains, et d’Asiatiques, imaginez juste le répertoire de musique dans toutes ces cultures qu’on s’acharnait a connaître par Coeur ! et on les connaissait tous ou presque grâce a nos radios trilingues aussi ou multilingues ! et aux Vinyls ou aux Cassettes ! des plus vieux morceaux de Motown ou de troupes d’Afroamericains aux troupes blanches des années 20, du Jazz ou de la Saoul, des Français aux Européens, en passant par les voix d’Égypte et d’orient, celles de chez nous, les Arabes et les Berbères aussi, les Africains, puis les autres…., des millions de tubes qu’on devait mémoriser et a ce jour, on ne connait même pas les titres ! :))) bien sûr depuis les années 60, il y a eu un raz de marée intellectuel, artistique, musical, sexuel, et professionnel aussi, et les femmes étaient profs même dans le Tiers-monde dès les années 50 et 60 ! et même dans le Tiers-monde ou le monde Arabe dans les grandes villes, les femmes se coiffaient et s’habillaient comme Jacky Kennedy, avec le manteau croisé, les grosses lunettes de soleil, et allaient au boulot ainsi… car les Yankees ont inventé en réalité l’habit relax et a la mode pour tout le monde, et les deux sexes, et depuis, on ne fait que reproduire ces modèles ou s’en inspirer ! Et je crois que même en Russie, et le bloc de l’Est, les femmes habillées étaient idem, et plus tard en Chine et ailleurs !

    Les femmes ont pris leur place dans les sociétés du monde entier, elles nous ont marqué et nous ont relégué au rang de figurants ! :))) car il n’y avait pas que dans les magazines, les photos, l’Art ou la musique qu’elles étaient présentes, mais nous par exemple, la fille de nos voisins, fut la première femme pilote de lignes long courrier du Bled, et faisait les trajets Casablanca – Rio, ou New York au milieu et a la fin des années 70 ! Elle perdra la vie tragiquement dans les années 80, lorsqu’elle était passagère d’un avion de lignes Nationales, dont le pilote un gars de chez nous aussi, pour une histoire de femmes et de cœur, a piqué le Boeing sur une montagne a peine après avoir décollé d’Agadir…pour Casablanca ! sa mère, ni tout le quartier ne s’en remettra jamais ! c’était notre fierté !

    Bref, ‘il y a une chose que vous avez saisi Ysengrimus depuis toujours, c’est celle-la ! :))… et l’homme nouveau reste a réinventer et refaire de A a Z… car oublions l’ancien, il est fini, mort et enterré dans tous les espaces de société, il n’est plus qu’un outil de production, du consommable, du foin et du bois a faire du feu, même s’il use encore de violence pour s’accrocher, il est insignifiant ! et dire que certains, veulent ressembler au femmes coûte que coûte aujourd’hui… c’est pas pour rien ! :))

    Bien vu le Loup boréal… Vous obtenez 10 sur 10 en Ethnologie aussi ! :))

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  • Votre billet m’a rappelé une femme célèbre du monde Arabe, ayant fait la gloire des années 30, elle était chanteuse a la voix douce et caractéristique adulée en Égypte bien plus que son pays natal la Syrie (D’origine Druze), cette, sulfureuse chanteuse, moderne et aux yeux verts, était aussi espionne, femme de politique et de complots, elle aurait collaboré a la fois avec les Nazis que les Services secrets Anglais, et mourut dans un accident suspect en 1944, et Autant des parties Anglaises qu’Allemandes du 3ème Reich revendiqueront l’assassinat…! on ne aura jamais si c’était un accident ou un assassinat en vérité ! son nom  »Asmahane »… elle tournait autant dans les studios Égyptiens qu’a Vienne et était encore plus célèbre ou glamour qu’une Marlène Dietrich :)))

    Voici ce que nous filmaient les Égyptiens dans les Années 30 déjà :)) comme quoi, la modernité passe inévitablement par l’occident, et par New York ou l’Amérique et s’en inspire déjà a l’époque !

    https://www.youtube.com/watch?v=srMrLiLLPGQ

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  • Sur la fin de sa vie alors qu’encore très jeune, elle était déjà perdue dans le  »Gambling », l’alcool, la drogue… ! comme quoi encore, l’émancipation de la femme se payait au prix cher aussi !

    Voici la chanson d’elle qui me plaisait le plus enfant,  »Quand est ce que tu saura que je t’aime »

    https://www.youtube.com/watch?v=B0BGYoNXBHU

    Bon, je retourne roupiller quelques heures ! :)))

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  • Toutes ces femmes que le système Patriarcal capitaliste a voulu  »baiser » ou léser et a pu le faire durant un siècle et a ce jour, notamment jadis dans le secteur industriel ou secondaire (du Prolétariat de Marx), et plus tard dans le secteur tertiaire lorsque l’occident s’est désindustrialisé, avec l’instabilité et la précarité qu’on connait de ce secteur qui inclut autant sinon plus d’hommes aujourd’hui aussi, bref, le femmes ayant compris cela ont amorcé depuis 70 ans collectivement de s’y opposer mais  »très poliment et très gentiment » encore au début…. jusqu’à il y a 30 ans, ou cette fois, beaucoup ne veulent qu’une seule chose, c’est d’inverser la tendance …selon moi, car la mauvaise lecture qu’on fait tous je crois est de ne pas comprendre, que les 3èmes et 4ème vagues féministe a ce jour donc, sont parti a la conquête du capitalisme, et des moyens d’educations pour y arriver, dans un soucis d’abord de revanche sociale et de volonté de comprendre ce qui s’y trame dans ce capitalisme en haut lieu, ainsi que dans les rouages de l’État et les postes de décision et de gestion de l’État…. et donc, si beaucoup d’entre elles ont pu tourner mal elles aussi a ce stade lorsqu’elles y soient arrivées et se sont employées a imiter les hommes et leur voler la vedette en s’adonnant aux même pratiques que ce soit a la tête des entreprises, ou des États, il demeure que la majorité d’entre elles ont plutôt imprimé des changements positifs ou lutté au moins sincèrement pour œuvrer a améliorer le monde dans lequel nous vivons, et c’est en effet cette visibilité et ces apparences de toutes ces femmes pour la première fois a la fois dans le champs politique et économique et entrepreneurial aussi qui a restauré l’espoir et la promesse qui soit plus sérieuse en tous cas qu’on sorte enfin de la vision machiste du monde, patriarcale et étriquée, complexée et phallique, guerroyeuse et destructrice, haineuse aussi et catastrophique a bien des égards ! les femmes progressistes et parfois même pas progressistes dans le sens académique du terme, ont restauré l’espoir, et c’est pour cette raison qu’elles sont combattues, partout, et par tous ces petits miso nerveux a la petite semaine qui les accusent d’avoir éclaté les familles, ou fait fait exploser l’homosexualité masculine ou épauler les LGBT etc, ou encore d’avoir corrompu la société, et dépravé les mœurs etc ! Une femme comme Angela Merkel détestée par l’extrême Droite, et par bien des mouvances en Allemagne dont les conspiro-idiots, les fachos et ceux de toute l’Europe, a œuvré pourtant et tenter de sauver les meubles pas seulement de l’Allemagne mais de toute l’Europe en décrépitude, comme elle a radicalement et pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale réussi a rompre avec l’image d’une Allemagne suspectée de Nazisme et de sympathie avec ce dernier, et restauré l’honneur et l’image de son pays et celle de peuple Allemand jadis souillé et victime du régime Nazi ! bref, une femme respectée et consciencieuse qui n’avait pas certes une baguette magique, mais qui a restauré un peu l’humanisme Allemand aussi que ce soit vis a vis des autres pays de l’Europe, des relations de l’Allemage avec l’Afrique, du traitement des réfugiés Syriens (1 million de réfugiés), ou des rapports avec la Chine, la Russie aussi en tous cas en faisant preuve de bonne foi avec le psychopathe a la tête de ce pays et qu’elle a condamné de toutes ses forces après sa dernière folie, et enfin, alors qu’elle aurait pu prêcher la première une sortie de l’Europe d’une UE et lâcher la France aussi sur bien des sujets, elle a préféré agir en Mère poule et couver sur tous ces œufs en leur signant chèques et partenariats de toutes sortes ! Bien entendu, A une femme pareille, les fachos de tout l’occident et l’Europe, ont préféré opposer leur Vladimir Poutine ! et le suivre a ce jour dans sa folie criminelle et destructrice…!

    Et dire qu’il y’en a qui dissertent sur le Prolétariat du matin au soir alors qu’ils n’en comprennent même pas le sens ou la définition entre hier et aujourd’hui !

    Je vous mets ce petit lien mon cher que j’ai apprécié a lire moi même, et qui nous rappelle a tous, ce que fut le Prolétariat chez Marx au tout début et même par la suite …

    La genèse du concept de prolétariat chez le jeune Marx (1841-1845)
    Patrice Cailleba
    Dans Revue de philosophie économique 2017/2 (Vol. 18),

    https://www.cairn.info/revue-de-philosophie-economique-2017-2-page-3.htm

    Les femmes, les jeunes aussi dans les deux sexes, instruits et qualifiés(e)…. sont ceux qui opèrent déjà la Révolution  »Prolétarienne » du 21ème siècle, et ce ne sont pas les hordes d’activistes du web et de Youtube, ou les miso Pro Poutine qui la feront ! ni les plumitifs de tous poils qui écrivent des bouquins que personne ne lit, sur les anciens concepts du Prolétariat n’ayant plus cours aujourd’hui !

    Bientôt, il ‘y aura ni caissières, ni serveuses, ni vendeuses de maquillage, ni femmes de ménage, ni vendeuses de boutique, et il faut craindre qu’elles soient toutes remplacées par des mecs ! tout comme les bars de  »danseuses nues » ont presque disparues en Amérique du Nord ou on le a maintenu pendant près d’un demi siècle et plus a ce jour ! et même ces femmes qu’on voit par millions dans la Pornographie disparaîtront graduellement..en tout cas celles qui faisaient ce métier contraintes et conditionnées par des sociétés qui leur imposaient de rester sans qualifications et a la traine de la société ! et celle qui resteront le feront comme aujourd’hui, comme des  »Entrepreneurs » de cette niche sexuelle qui exploite les hommes et même les femmes, et qui s’inscrit dans un capitalisme de la modernité aux mœurs libérées ou libertaires, et assumées ! bref…

    et dans les boutiques, on voit plutôt des étudiantes ou alors des hommes qui soient eux employés a temps plein comme tendance depuis quelques années déjà ! Aux hommes alors d’en tirer les leçons et cesser de croire qu’ils sont indispensables pour dominer la société ou la diriger, même si c’est encore des femmes qui les sauvent encore, comme les mères, les épouses et les filles !

    Comme quoi, l’égalité des sexes aurait du être la première revendication des Marxises et des Prolétaires surtout !

    Amicalement

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