L’autopsie d’un état totalitaire: Crimes d’un génocidaire Denis Sassou Nguesso», un ouvrage de Maurice Massengo Tiassé
RENÉ NABA — Ce texte est publié en partenariat avec www.madaniya.info.
Cet article est disponible en anglais, en italien et en espagnole ici:. Articles du 25 avril[27313]
L’autopsie d’un état totalitaire: Crimes d’un génocidaire Denis Sassou Nguesso», un ouvrage de Maurice Massengo Tiassé
Hommage à Pierre Savorgnan de Brazza et à l’historienne Catherine Coquery-Vidrovitch.
Le Congo Brazza aux temps bénis des colonies.
Le ver était dans le fruit et l’affaire du Congo Brazza était viciée dès le départ.
Le 14 juillet 1903, au fin fond de l’Oubangui-Chari –actuelle Centrafrique–, deux fonctionnaires coloniaux, Georges Toqué et Fernand Gaud, «célèbrent» la fête nationale française en faisant sauter à la dynamite un «indigène», comme on dit à l’époque, alors en prison. À Paris, la nouvelle est connue en janvier 1905: le scandale est énorme, la presse s’en empare. À l’issue de trois jours de débats, les députés réclament qu’on envoie une inspection. Le ministre sollicite Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur en retraite, celui-là même qui, dans les années 1880, permit à la France de créer la colonie du Congo.
Au cours d’une mission de six mois, avec une dizaine de collaborateurs, Savorgnan de Brazza constate, effaré, que les exactions à l’encontre des populations sont monnaie courante. Malheureusement, il meurt sur le chemin du retour. «Son» rapport est rédigé à Paris par de hauts fonctionnaires, qui ne dénaturent pas trop son propos – sinon en dédouanant l’administration française pour accabler les sociétés concessionnaires privées, qui exploitent le caoutchouc. Le ministre des Colonies, qui avait donné sa parole que le rapport serait publié, ne le fait pas. Deux remaniements ministériels plus tard, vers 1907, c’est finalement le président de la République qui tranche: le rapport ne sortira pas. Le secret d’État est là.
«La raison principale, rappelle aujourd’hui Catherine Coquery-Vidrovitch, historienne, c’est que les conditions de la conférence de Berlin de la fin du XIXe siècle précisait que si ça ne marchait pas du côté des Belges, les Français pourraient avoir préemption. Donc, il était très important de montrer que les Français étaient parfaits du côté du Congo français. Ainsi, ce rapport était impossible à publier, en particulier pour le ministre des Affaires étrangères. On en parlera jusqu’en 1910. Il y a encore un article dans le journal L’Humanité en 1910, qui disait: « Alors, ce rapport, on ne l’a toujours pas? »Et puis on a oublié. Et puis on a dit: « Le rapport est perdu» On apprendra beaucoup plus tard que seuls dix exemplaires ont été imprimés: un pour le ministre et neuf pour le coffre du ministère.
Dans la décennie 1960, Catherine Coquery-Vidrovitch prépare sa thèse d’État. Son sujet? «Le Congo au temps des grandes compagnies concessionnaires, 1898-1930».
Elle multiplie les recherches. Dans la masse des documents consultés, elle découvre un exemplaire du rapport probablement celui du ministre. Elle en photocopie les 120 pages, l’utilise, le cite et le référence dans sa thèse, publiée en 1972. Dans un petit cercle de spécialistes, on sait désormais qu’une copie a été retrouvée. Pour autant, l’opinion publique ne s’y intéresse pas plus que ça. La vie reprend ses droits, et l’historienne sa carrière d’enseignante.
Fin du prologue
Le Congo au temps de l’indépendance sous la mandature de Denis Sassou Nguesso
Sa longévité n’a jamais suscité la curiosité de la presse française, pas plus que sa libido frénétique qui le propulse au rang de patriarche envié de 25 enfants de diverses concubines, encore moins ses frasques, sa gabegie et son népotisme.
Lui, c’est Denis Sassou Nguesso, un des doyens du marigot politique africain, Président de la République du Congo en deux temps de 1979 à 1992, puis depuis 1997. Soit au total 35 ans de pouvoir.
La France, en voltigeur de pointe de la démocratie sélective, n’a eu de cesse de dénoncer la république héréditaire instaurée en Syrie par le clan Assad (Hafez et Bachar), ou des velléités de la succession dynastique en Tunisie avec Zine Abidine Ben Ali ou en Égypte avec Hosni Moubarak et son fils Al’a. Elle a néanmoins, paradoxalement, cautionné la succession dynastique au Gabon entre Omar Bongo et son fils Ali, allant même jusqu’à inverser les résultats des premières élections présidentielles qui ont suivi la succession d’Omar en faveur du fils.
Et Emmanuel Macron qui se veut le plus décomplexé des présidents français s’est déplacé en personne au Tchad pour introniser le fils d’Idriss Deby à la succession de son père, tué par des opposants.
Pis, la France, qui n’a pas hésité à détruire deux pays arabes -la Libye et la Syrie- pour imposer la démocratie selon sa propre conception, demeure, dans son ancienne chasse gardée, d’une timidité de violette face aux autocrates de la Françafrique qui alignent de record de longévité extravagants: Omar Bongo (Gabon), le gendre gérontocrate de Sassou Nguesso 41 ans de pouvoir; Joseph Désiré Mobutu, alias Mobutu Sese Soko (Congo Kinshasa), l’ancien sergent de l’armée congolaise agent de la CIA assassin de la figure emblématique de l’indépendance du Congo ex belge, Patrice Lumumba, 32 ans; Félix Houphouet Boigny, le premier patriarche de la Françafrique en raison de ses expéditions massives de djembés et mallettes à destination de la classe politique française, 33 ans.
Dans le hit parade des dinosaures africains contemporains, Denis Sassou Nguesso se situe en 2ème position juste après Paul Biya (Cameroun), au pouvoir depuis 1982, soit depuis 39 ans.
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L’ascension de Denis Sassou Nguesso
Pur produit de l’armée française, cet ancien officier du groupement aéroporté gravira tous les échelons de la hiérarchie tant militaire que politique en pratiquant le parachutage ciblé, sous l’autorité de son mentor Marien Ngouabi.
Diplômé de l’École interarmes des officiers de réserve de Cherchell (Algérie), et de l’École d’application de l’infanterie de Saint Maixent recolle (France), il est l’un des premiers officiers du groupement aéroporté, premier bataillon parachutiste de l’armée congolaise, créé en 1965 sous le commandement du capitaine Marien Ngouabi, n’hésitant pas pour le besoin de sa propre cause à adhérer à l’idéologie marxiste-léniniste.
Le point de bascule interviendra dans la décennie 1980 avec la découverte de nouveaux gisements pétroliers, en 1981 et 1982 à Yanga, et Sendji.
La manne pétrolière provoque un boom économique sans précédent avec son cortège d’inflation bureaucratique, terreau du clientélisme électoral de Sassou Nguesso, de corruption et d’endettement.
La sanction de cette gabegie intervient inéluctablement cinq ans plus tard. En 1985-1986, sous la pression des institutions financières internationales, le Congo Brazza adopte un programme d’ajustement structurel (PAS), avec le gel des avancements et des recrutements dans la fonction publique. Certains monopoles d’état sont supprimés et le Congo obtient ainsi un rééchelonnement des dettes vis-à-vis de ces institutions. Un rééchelonnement de la dette est également signé avec le Club de Paris.
En vertu de la rotation, du soutien discret de la France et de ses compères africains, Sassou Nguessou parvient en août 1986 à se faire élire à la tête de l’Organisation de l’Unité Africaine pour un an, dans une période marquée par l’engagement de l’OUA contre l’apartheid et en faveur de la libération de Nelson Mandela.
L’euphorie sera de courte durée: Un an après, en juillet 1987, un «complot» contre Sassou-Nguesso est découvert et l’ancien président Yhombi-Opango, libéré trois ans plus tôt, est arrêté, ainsi que d’autres personnalités militaires et civiles.
C’est le point de départ d’une dérive autoritaire qui ira en s’accentuant au fur et à mesure que les atteintes de l’âge se manifesteront irrémédiablement. L’interruption de son pouvoir par la séquence Pascal Lissouba n’aura été d’aucun effet sur le comportement autocratique de Sassou Nguesso, quand bien même la défaite de son adversaire -(Pascal Lissouba, président du Congo Brazza de 1992 à 1997), était davantage dûe à l’intervention des forces angolaises qu’au génie militaire du désormais général Sassou Nguesso.
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L’auteur de l’ouvrage
Maurice Massengo-Tiassé, docteur en Droit, est Président Fondateur du Comité International pour le Respect et l’Application de la Charte Africaine des Droits de l’Homme (CIRAC) ayant le statut consultatif à l’ONU et administrateur général du réseau Forum Radio Télévision des Droits de l’Homme ( FRTDH).
Vice-président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Congo Brazzaville, il a échappé à plusieurs tentatives d’enlèvement et d’assassinat en tant que défenseur de la primauté du droit. Vindicatif Denis Sassou Nguesso l’a pourchassé jusqu’aux États Unis pour le capturer. En vain.
L’ouvrage déroule l’histoire politique du Congo depuis le règne de l’abbé Fulbert Youlou, en passant par Alphonse Massembat-Débat, Marien Ngouabi, Jacques Joachim Yhombi Opango, Pascal Lissouba et Denis Sassou Nguesso.
Préfacé par Me Norbert Tricaud, Avocat au barreau de Paris, il se présente comme un réquisitoire pour des «crimes de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes économiques et des crimes d’écocide.
Preuve à l’appui de ces accusations, l’auteur a filmé plus d’une centaine de corps, entre 1998 et 1999, et recueilli le témoignage du Collectif des militaires, policiers et gendarmes chargés d’exécuter les habitants du Sud Congo.
Sous une apparence affable, démocrate, républicain, patriote et franc-maçon, Sassou Nguesso est un «Kapo qui a un véritable pouvoir de vie et de mort…. un autocrate sanguinaire qui ne pense qu’à la domination des Mboshis sur les autres ethnies congolaises et pratique une politique de développement séparé dans la plus pure tradition de l’Apartheid».
En 486 pages, l’auteur dresse une véritable fresque du Royaume du Kongo à la République du Congo de la présidence de l’Abbé Fulbert Youlou à celle de Denis Sassou Nguesso en passant par celle de ses prédécesseurs Alphonse Massamba Debat et Pascal Lissouba.
Le livre est enrichi par des annexes documentaires, y compris la photo de suppliciés du régime.
L’ouvrage retentit en outre comme un véritable réquisitoire contre la politique française en Afrique. Des propos d’une sévérité telle qu’on n’en a plus vu depuis l’ère du maréchal Mobutu Sese Seko (ex-Zaïre actuelle République démocratique du Congo) et du général Idi Amin Dada (Ouganda).
La France et ses dirigeants successifs en prennent pour leur grade. Dans le sous-chapitre intitulé «François Hollande est solidairement responsable du génocide au Congo », l’auteur n’y va pas de main morte:
«Avec Hollande et son dauphin Macron, Denis Sassou Nguesso ne craint absolument rien. Il a très facilement pris l’ascendant sur eux car ils sont très dociles et n’ont pas la poigne et le charisme de Sarkozy».
Parlant de François Hollande, Maurice Massengo-Tiassé l’accuse «qu’en donnant son feu-vert à Denis Sassou Nguesso d’organiser son pseudo-référendum (en octobre 2015), autrement dit, d’organiser son coup d’état constitutionnel, le président socialiste, et donc, la France, porte la responsabilité historique d’asséner le coup fatal au peuple congolais. Il s’associe ainsi au crime sans impunité». Cette accusation à l’égard de l’ancien président français est très grave.
L’auteur se justifie, cependant, en indiquant que «Le silence de la France face à ce génocide du Pool (post-élection présidentielle de mars 2016) est la conséquence directe de ce permis de tuer et de massacrer accordé à Denis Sassou Nguesso par François Hollande ».
Pour Massengo-Tiassé, «François Hollande et son dauphin Emmanuel Macron et leurs amis très hypocrites de la gauche ont toujours accusé Nicolas Sarkozy d’avoir, je cite “foutu le bordel en Libye» mais ils se sont toujours gardé de dire que «François Hollande a foutu lui aussi le bordel au Congo en accordant à Denis Sassou Nguesso le permis de tuer et de massacrer son peuple en toute impunité». La constitution du 25 octobre 2015, imposée aux Congolais et reconnue par la France mentionne bien à son article 96 l’impunité et l’irresponsabilité de Sassou pour ses crimes».
En fermant les yeux sur ce crime de génocide avéré, le président Macron a, également, choisi de rester sur la même ligne que son mentor François Hollande. «Voilà pourquoi Emmanuel Macron qui n’ignore point l’existence de ce génocide du Pool comme en témoignent d’ailleurs les images satellitaires dont il a forcément eu connaissance bien avant tout le monde, continue de considérer le génocidaire Denis Sassou Nguesso – qui a commis des crimes contre l’humanité et devrait se retrouver à la CPI -, comme un homme fréquentable et le grand interlocuteur de la France sur les questions de paix en Afrique», relève, ironiquement, Maître Maurice Massengo-Tiassé.
D’où son constat suivant: «Avec l’argent des Congolais, Sassou corrompt tout le monde. Macron ne peut rien faire, tant que la diplomatie française sera entre les mains de M. Jean Yves Le Drian». Ce dernier, perçu comme un ami personnel très proche du dictateur (5 étoiles) du Congo-Brazzaville, est, par conséquent, invité à changer de fusil d’épaule. Car son image en tant que chef de la diplomatie française ne passe pas du tout sur le continent noir.
Le Drian, ancien ministre de la défense de François Hollande, a été ministre des Affaires étrangères sous le premier mandat d’Emmanuel Macron.
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Sassou N’Guesso, responsable de l’écocide en Afrique Centrale
Maurice Massengo-Tiassé accuse en outre Sassou d’être «le véritable responsable de l’écocide en Afrique Centrale.
«Où en est-il avec le Fonds bleu pour le Bassin du Congo? Ce fonds international de développement qui aurait pu permettre aux États de la sous-région du Bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, et notamment de celle des fleuves n’a jamais été concluant malgré les moyens mis à la disposition de l’homme d’Oyo.
«Au bord de l’Alima, le dictateur du Congo a curieusement fait construire un grand palace pour abriter la première réunion constitutive de ce fonds signé le 09 mars 2017 à Oyo par douze pays de cette sous-région.
C’est à la COP22 que Denis Sassou N’Guesso propose un Fonds bleu pour la forêt d’Afrique centrale. Le Bassin du Congo constitue le second réservoir de carbone au monde après celui du Bassin d’Amazonie, et la préservation des forêts de cette région représente un enjeu primordial pour la réduction des effets du réchauffement climatique. L’initiative du Fonds bleu pour le Bassin du Congo répond à de nombreuses exigences dont deux majeures pour cette sous-région d’Afrique: «préserver les forêts de cette zone du continent, deuxième réservoir de carbone du monde après celui du Bassin d’Amazonie, tout en garantissant un développement économique permettant aux populations de la région d’améliorer leur qualité de vie », écrit notamment l’auteur.
Maurice Massengo-Tiassé termine ses récriminations contre la France par quelques notes d’ordre moral: «La France doit retrouver les valeurs humanitaires en favorisant une vraie démocratie en Afrique… La France a abandonné le principe de la conditionnalité de l’aide française aux seuls pays engagés dans le processus démocratique, de la bonne gouvernance, de l’alternance politique et du respect des droits de l’homme… La coopération internationale ne doit pas être une générosité sournoise qui encourage des dictateurs entretenus aux frais des contribuables français».
Et de conclure: «La fortune personnelle de certains dirigeants tyranniques comme Sassou Nguesso, dépasse largement la dette extérieure et intérieure de leur pays… En ne favorisant pas la démocratie en Afrique, dans un avenir futur, la France risque de se refermer sur elle-même et abandonner les marchés africains à ses concurrents qui aggraveront ses difficultés économiques ».
Après une visite officielle de soixante douze heures en France, le président du Congo-Brazzaville devait rentrer à Brazzaville, selon un agenda communiqué en début de semaine. Mais, finalement, la queue basse, il a écourté son séjour de 24 heures.
Officiellement, il est parti suivre les préparatifs du Forum Investir en Afrique de la semaine prochaine. En réalité, on sait que son séjour à Paris ne s’est pas bien passé. Ce n’est pas le triomphalisme qu’il attendait. C’est le moins qu’on puisse dire.
Une fois de plus, l’opposition a réussi à gâcher son séjour, bien qu’il ait pris toutes les peines du monde en venant incognito (vol Brazzaville-Paris de nuit et atterrissage aux premières heures de la matinée pour éviter les manifestants). Il est rentré en se posant de sérieuses questions sur son avenir en tant que président du Congo.
Pendant ses entretiens avec ses interlocuteurs, Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian, il a parlé de la Libye (dossier dans lequel la responsabilité française à travers l’action de Nicolas Sarkozy est directement engagée), mais aussi, du Fonds Bleu et de la forêt du Bassin du Congo, des investissements français au Congo où la Chine va organiser le Forum «Investir en Afrique» avec la participation de la Banque mondiale.
Ses interlocuteurs lui auraient demandé de libérer ses prisonniers politiques dont André Okombi Salissa et Jean-Marie Michel Mokoko, qu’il maintient arbitrairement en prison alors qu’ils l’ont, correctement, battu à la présidentielle de mars 2016 à laquelle ils étaient candidats.
En contrepartie, le dictateur 5 étoiles a souhaité que ses interlocuteurs ferment les yeux (comme Hollande en 2016) lors du passage en force qu’il compte organiser lors de l’élection présidentielle de mars 2021. Mais, on lui aurait plutôt demandé de passer la main en s’abstenant de faire acte de candidature lui-même. Il aurait réservé sa réponse pour plus tard…
Tant mansuétude et de complaisance à l’égard des dinosaures africains, la France en paie le prix soixante ans après l’indépendance de l’Afrique Francophone.
Après la Chine qui lui a taillé des croupières, la Russie a opéré, à son tour, une percée dans le pré-carré africain de la France, s’implantant en République Centrafrique et au Mali, alors que le gabonais Ali Bongo cherche à adhérer au Commonwealth, réduisant la Françafrique à sa portion plus que congrue.
Et ce n’est pas le scandale Orion qui va améliorer les choses.
L’arrestation à Roissy de l’homme d’affaires Lucien Ebata, en possession d’une énorme quantité de liquide, a mené les douaniers sur la piste de sa société, soupçonnée d’être au cœur d’un vaste système de détournement de fonds publics au profit du clan du président Sassou-Nguesso. Plusieurs centaines de millions d’euros se seraient évaporés. Libération a révélé jeudi 12 janvier 2023 les rouages de ce qui pourrait être l’un des principaux circuits de détournement des recettes du pétrole congolais, de Paris à Brazzaville en passant par la Suisse et Monaco. En cause, la société Orion Oil et son patron Lucien Ebata, proche du président Denis Sassou-Nguesso et aux multiples relations avec des personnalités économiques et politiques françaises
Cf ce lien : https://www.liberation.fr/international/derriere-orion-oil-la-disparition-organisee-de-largent-du-petrole-congolais-
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ILLUSTRATION
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, le 25 juillet 2022 à Brazzaville, en marge de sa rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. © AP/SIPA.
Titre Congo: l’autopsie d’un État totalitaire, crimes d’un génocidaire : Sassou N’guesso, accusé, répondez de vos crimes de génocide et de bien d’autres
Auteur Maurice Massengo-Tiassé
Éditeur Les Éditions Forum des sans voix, 2019
ISBN 2911814002, 9782911814006
Longueur 486 pages
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2023/04/a-autopsia-de-um-estado-totalitario.html
J’ai tout lu hier…. je commente ce matin ! :)))
Nguesso, il est clair que c’est devenu avec sa famille un malfrat et un kleptocrate de première…. mais tout dépend comment on le voit… car en fait, depuis qu’il a lâché la France progressivement sur le Pétrole, et qu’il a rencontré Lula et les Brésiliens, ses scandales de »biens mal acquis » font les manchettes en France a ce jour ! l’histoire a commencé en 2007 lorsqu’il fut décidé avec Lula d’éponger les dettes de son pays avec le Brésil pour les convertir en investissements…. l’un des géants du Pétrole au Brésil débarque chez lui et ensemble décident de forer des centaines de puits, sauf que pour les Français qui suivent cette affaire de très près, il annoncent a tout le monde que les puits sont facturés des prix exorbitants depuis que le Ministre des finances du Congo remettra un chèque de plus 670 millions de dollars aux Brésiliens…! la France alerte alors les opposants de Nguesso, les organismes de lutte contre la corruption français et internationaux les plus coriaces (Anglo-saxons), chose qu’elle ne fait jamais lorsque ce sont ses entreprises qui remportent les marchés e Afrique, des enquêtes se mettent en place très vite et le pot aux roses est découvert, le fils de Nguesso s’est chargé de créer des compagnies bidon Off-Shore a Chypre, dans les îles vierges, et ailleurs aux States, et avait convenu avec les Brésiliens de facturer le double pour les forages ! Commence ensuite une campagne de salissage en bonne et due forme de Nguesso et sa famille qui ne s’estompera jamais, et encore moins depuis qu’il a modifié la constitution en 2015, on révélera que son fils a touché l’équivalent de 50 millions de dollars, sa fille qui est aussi sa directrice de communications 20 millions, et on ne la lâchera jamais même aux States ou elle s’est acheté un appart dans la Tour Trump pour 7 millions…, même pas sous son nom mais a travers un montage juridique et financier complexe…au nom d’une société gérée par un Avocat Yankee, (même chose pour le fils Nguesso) …du coup, Trump qui avait été obligé de mettre sa fortune et ses avoirs en fiducie aux mains de ses enfants lorsqu’il s’est présenté aux elections en 2017, s’est retrouvé mêlé a cette histoire devant la justice Américaine cette fois ! il lui est reproché donc de »recycler » l’argent public volé par des présidents du tiers-monde ! mais il s’en lavera les mains, et entre temps, la fille qui n’arrivait pas a payer ses frais de condo, a demandé a ce que l’appart soit revendu, les fils de Trump s’en occupent… la Justice Américaine n’a pas dit son dernier mot encore a ce jour…. Mais il ‘y a pas que cela, dans le cadre »des biens mal acquis », le clan Nguesso sera plumé en France, saisie d’apparts, d’hôtel particulier, de voitures de luxe, etc,… même si pour prouver que tous ces biens leur appartiennent, il fallu fouiner dans les quatre coins du globe pour arriver a relier les sociétés a eux…. bref…
Nguesso par contre, n’est pas qu’un vulgaire klepto…Africain, loin de la, c’est même l’un des rares Présidents de la Françafrique, qui a manœuvré bien mieux que tous les autres, a la tête de son état, même s’il s’habillait lui aussi chez Francesco Smalto, le couturier Italien dédié de Hassan II qui l’a propulsé en Afrique, et qui vivait tout le temps au Maroc et y mourut aussi (je le voyait tout le temps a Rabat avec sa main droite difforme et repliée)… bref, Smalto en passant qui livrait des »putes » a Bongo et a quelques autres chefs d’états Africains pour s’assurer leur commandes de costumes (il sera jugé et médiatisé pour cette affaire, il leur facturait les Prostituées Parisiennes a !5000 Euros la nuit en montant :)))… Smalto qui aussi, livra pour 200.000 euros de Costumes gratos haut de gamme a Jack Lang et a Fabius aussi je crois pendant des années ! …Bref, Nguesso n’avait pas des enfants de cœur face a lui dans l’opposition depuis toujours, mais il a scrupuleusement respecté certaines règles, comme le fait de se laisser battre aux élections a deux reprises, puis rappliquer en puissance ensuite ! Il faut dire aussi que les Congolais en général, sont parmi les plus brillants et les plus coriaces militants politiques en Afrique ! Nguesso comme beaucoup d’autres (Sékoutouré etc) ont commencé leur carrière comme Marxistes-Léninistes, ont entretenu les meilleures relations avec Moscou, et ont attendu longtemps et des années après la chute du mur, avant d’amorcer leur virage libéral ! lorsqu’au lendemain de deux guerres civiles, non pas initiées par sa faute uniquement comme le lui reproche cet avocat auteur du livre, le Congo était a genoux, et sa population crevait de faim !
Bref, juger Nguesso pour ses détournements je veux bien, Pour ses crimes aussi, faudrait voir lesquels, car tous, lui autant que ses opposants que ses alliés Ougandais ont tous commis des crimes, et tous devraient comparaitre ! par contre, en tant que troisième ou quatrième pays pétrolier d’Afrique, ce qu’il a du voler, ça reste des broutilles par rapport a ce qui s’est volé en Algérie, en Libye, Au Nigéria et ailleurs… Lui, c’est plus pour les costards chics et les chemises qu’il confiera un jour en changer 3 a 4 fois par jour et »se servir de celles qu’il enlève de Kleenex »…. expression culte que lui collent a la peau ses détracteurs, sûrement exagérée… comme lorsqu’ils l’ont accusé d’avoir dépensé 1 million de dollars en costards, e chemises et en souliers en un seul Weekend ! …:))) bref…
Faudrait voir combien a détourné Mobutu, le clan Bongo (sous enquête et poursuivi en France lui aussi), le régime du FLN et Généraux Algériens et la monarchie Marocaine ! …. ce deux derniers a ce jour, les montants se chiffrent en milliards de dollars, et la France n’a jamais encore oser mettre son nez la-dedans… forcément, elle reçoit encore sa part ! :)))
Merci pour le billet tout de même !
Je me suis relu, Smalto facturait les prostituées a partir de 15000 Euros….dans les années 80 et 90 lorsque ça se passait, il n’y avait pas encore d’euros, on va dire 15000 dollars US, minimum, et je me souviens d’un type qui nous a raconté cette histoire bien avant qu’elle se transforme en scandale médiatique, lui parlait de Jet privés bourrés de nana »High Class » qui faisaient le tour des capitales Africaines comme Brazzaville, Yaoundé, Libreville, Abidjan ou Kinshasa ! et 15000 dollars c’est rien même pour cette époque, ce montant c’est celui avancé dans le procès de Smalto, mais la réalité devait se situer bien au dessus dans les 25k ou 30k en montant ! Déjà qu’a l’époque, lorsque juste les enfants gâtés de dictateurs Africains débarquaient dans la boîte de nuit la plus huppée du Bled qui appartenait au prince héritier et Roi actuel, ils pouvaient flamber 20k et bien plus avec leur copains en bouteilles de champagne facturées jusqu’à 500 et 600 dollars la bouteille a l’époque ! le Scotch rares et chers n’en parlons même pas et ils se faisaient arnaquer a tous les coups par les serveurs qui parfois leur facturaient le double ou le triple lorsqu’ils étaient bien ronds ! :))))
Ahhh ces Africains et leur folies de grandeurs, on accusait les Arabes d’être les pires, mais eux, vous avez encore rien vu ! :))))
Je suis au courant de tout cela. Smalto, les galipettes de ses mannequins, Hassan II, Bongo and co
Mais je me suis borné à la recension d’un livre écrit par un opposant pourchassé. pas une chronique des mœurs décadentes des pays alliés de l’Occident
Et Je vous lis aussi sur Madaniya.info… lorsque je peux me le permettre…comme quoi…vous faite partie des rares bouquets que je lis ! :)))
Et le truc qui me chiffonne un peu, est que vous auriez pu en faire une sorte de »Jeune Afrique » vous aussi, et vous remplir les poches auprès de leur excellences les présidents du tiers-monde… et envoyer au Diable le monde ! Après tout…. Bon avec tout de même un peu de respect envers Bachir Ben Yahmed…qui se retournerait le pauvre dans sa tombe s’il lisait ce qu’on raconte sur son bébé…, son fils en tous cas a transformé ce magazine en tiroir-caisse, et il n’y a même plus les bonnes analyses ou l’info de jadis… bref…
Je vous félicite pour votre intégrité Monsieur Naba, avant et après tout… car s’il y a une chose sur laquelle je ne me trompe pas, c’est celle-ci !
Bien a vous !
Monsieur Naba, je vous rassure, j’ai toujours beacoup de plaisir a vous lire et j’apprends beaucoup de vous aussi ! (au point de vous lire la nuit de Lundi a Mardi a chaque semaine… mais ici, chuis un peu comme un troll bavard… et ça m’enbêtait que l’auteur du livre résume Nguesso a un vulgaire criminel de petite envergure, car comme beaucoup de chefs d’états Africains, il ne l’est pas…même si mouillé jusqu’au cou et ayant les mains tâchées de sang comme le autres !
Comme tous les Maghrébins, j’ai plutôt hâte de découvrir enfin ce que la France a mijoté dans nos pays depuis leur indépendance… surtout sur les parts qu’on lui verse encore sur le butin du Maghreb depuis toujours ! … Vous le saviez peut-être aussi, mais sur le Maroc par exemple, le mystère de la rente des phosphates demeure entier encore…! Jamais comptabilisé dans les budgets, pas officiellement du moins, sauf les chiffres aléatoires que nous annoncent la presse vendue du Makhzen, Je sais Hassan II tenait la comptabilité de la rente des phosphates chez des comptables juifs a Paris en toue discrétion… et plus tard, son fils déplacera cette comptabilité en Suisse…a ce jour ! et c’est donc depuis la Suisse que les prélèvements se font…d’aprè ce qu’on comprend, et la France perçoit encore qq chose, sauf qu’on ne saura jamais quoi, ni comment ! :)))
Merci pour votre commentaire… et ne me tenez-pas rigueur quant au mien !
Tout le charme de l’exercice est que je ne suis pas corruptible. Ainsi, très franchement, je mérite mieux qu’une comparaison avec Jeune Afrique…
la crainte de donner l’impression de vous comparer a Jeune Afrique m’a effectivement effleuré mon esprit après avoir laissé mon commentaire …. Mais n’ayez crainte, ce n’était pas le but ! Vous avez décidément beaucoup de facilité a se faire des préjugés sur les autres…
Jeune Afrique par ailleurs a eu le mérite pendant très longtemps d’être le seul support médiatique Africain a nous informer sur ce qui se passait en Afrique, ses chantiers de développement très nombreux depuis toujours, sa politique et les dessous des Palais présidentiels (malgré tout), la personnalité des gens influents du continent, qu’ils soient politiciens, humanistes, historiens ou auteurs, c’est le seul magazine qui se trouvait toutes les semaines dans le foyer familial, et qui contrairement au »Monde » et les autres journaux de Droite, de Gauche ou Arabophones, ne crachait pas sur les Africains tous le jours ! c’est aussi l’endroit ou l’Afrique recrutait ses Managers, ses ingénieurs, ou ses Technocrates et le seul support qui incitait les étudiants Africains en Europe ou ailleurs a envisager de rentrer chez eux pour faire carrière dans leur patrie ! On peut penser ce qu’on veut du rapprochement de feu Béchir Ben Yahmed de certains chefs d’états, il les connaissait tous, ou de ses vues Panafricanistes libérales, il a constitué néanmoins dans notre imaginaire un bon patriote et un avocat sans relâche pour notre continent…. au lieu de nous attacher au Panarabisme qu’il traitait aussi tout le temps et qui ne nous disait rien qui vaille…. Jeune Afrique, a ce titre a joué de vulgarisateur et d’éclaireur quant a la solidarité Africaine et a bâti cette conscience avant que des clowns comme Kadhafi ou d’autres ne veulent ou feignent s’approprier faussement cette cause Panafricaniste et la ridiculiser ou la folkloriser comme il a fait, et comme ont fait tous les chefs d’état Arabes ! Et j’ajouterais enfin, que Jeune Afrique au contraire, n’a jamais renié la gauche, il était fort orienté a gauche malgré tout et malgré les apparences, il citait Césaire, Benbarka, ou Lumumba tout le temps et a mené ses propres enquêtes sur le assassinats des plus célèbres comme des moins célèbres d’enttre eux, militants d’opposition, communistes etc…. Feu Ben Yahia se définissait comme un humaniste-Panarabiste-Africanistte-progressiste et pour le développement de l’Afrique, et il a du recruter parfois de fines plumes qui ont bercé notre imaginaire et notre enfance, surtout sur l’Analyse politique !
Donc ne comptez pas sur moi pour salir la mémoire et l’oeuvre aussi »controversée » soit-elle d’un type comme Feu Ben Yahmed pour mousser la votre de cette façon ! …. Vous avez tout intérêt a lire au moins des passages lumineux de ce monsieur, des témoignages et des sacrifices qu’il a consenti aussi, comme lorsqu’il a perdu son principal Marché »L’Algérie » ou il écoulait 80% de ses ventes et a du réduire son entreprise de plus de 130 employés a moins de 20 employés a cause de ça, et a cause de la colère d’un Boumediene qui ne lui a jamais pardonné le fait de donner raison au Maroc sur le Sahara et donc a interdit son journal en Algérie a jamais ! il le racontera a la fin de sa vie, et le déplorera, car son plus fidèle lectorat était Algérien qu’il avait réussi a convertir a la cause Panafricaniste en plus de la Panarabe !
Voici un lien qui donne accès a plusieurs titres en sa mémoire dans son journal…. vous pourriez les parcourir si vous voulez… ou alors les ignorer…c’est vous qui voyez :))))
https://www.jeuneafrique.com/dossiers/bechir-ben-yahmed-un-africain-dans-le-siecle/
Aves Mes respects… tout de même ! :))
Je me souviendrai toujours que juste la rubrique des jobs et du recrutement sur Jeune Afrique pouvait faire entre 10 et 15 pages…! c’est le seul journal au monde ou on annonçait des jobs comme Directeur de programmes du PNUD ou de la FAO ou alors de l’UNESCO, et juste a côté d’autres d’ingénieurs des mines Ponts et chaussées, de directeurs de chantiers faramineux, ou de rêves quasiment de transformer l’Afrique ! et tout ça, sur des encarts bien propres, bien mis en valeur, et avec une qualité d’impression superbe et parfois avec des photos et les logo des compagnies ou des gouvernements qui annonçaient ! :)))
Dans la tête de lecteurs comme moi, l’Afrique était le plus beau continent au monde, et les Africains les meilleurs citoyens au monde malgré que je pouvais avoir le New York times juste a côté ou peu importe le journal prestigieux de l’époque !
et sans oublier les pubs, super belles et ciblées pour Africains ! :)))) comme pour des Peugeot ou des Camions ou des Pick-ups toujours sur papier glacé du journal, et photographiées comme des stars sur fond de Savane, de Jungle, de chemins de terre Africain, qui le transformaient illico en légendes Africaines !
François Soudan, est l’un des journalistes qui m’a beaucoup marqué chez eux, car il savait s’introduire partout chez les présidents, les ministres et les Palais présidentiels et revenait aussitôt pour les trahir sur les colonnes de ses articles ! c’est aussi le fameux auteur d’articles qui expliquait très bien pourquoi les Africains de se révoltaient pas face a autant de gabegie, de crimes et de dictature (ils ne s’offusquaient jamais de traiter leurs »amis » présidents de dictateurs)…. et ils l’expliquaient magistralement d’un point de vue purement socio-politique ou même policier ! c’était l’un de leur thème favoris, a chaque fois sur un pays… et c’était pas de la propagande a deux sous en faveur des régimes !
Enfin, le journal a collaboré avec tous le journaux mondiaux, francophones, Arabophones ou Anglophones… ett avec aussi loin que des Journalistes de pays de l’Est et du monde communiste parfois !
Yallah bye !
Lorsqu’un numéro de Jeune Afrique traitait Hassan II d’assassin ou de dictateur, les Ambassadeurs du Maroc a Paris contactaient Béchir pour l’informer que toutes les copies seront saisies a l’Aéroport de Casablanca… en se marrant tous les deux…. le résultat est que seul le numéro en question, était retiré des ventes ou saisi, et ça s’arrêtait la, et une semaine plus tard, les ventes reprenaient, même lorsque les meilleurs copains de Hassan II étaient traité cette fois de dictateurs a leur tour ! :)))…. et même lorsque le journal publiait souvent des scoops sur le financement de campagnes électorales en France avec l’argent public Africain, tant que ça concernait pas le chef d’état en question dans le scandale, le journal n’était pas interdit… ils ont fonctionné ainsi et joué a cache-cache toute leur vie a la merci des humeurs et de l’acualité…. et ils ont tenu bon…et rien que ça, mérite d’être souligné ! :))
Cette fois, j’ai fini pour de bon…. et je pourrais vous faire la même démo avec un journal comme le Monde, Libé, ou Acharq Al Awsat…, car si on les lisait ces journaux, c’étai aussi pour s’informer, et non pour sympathiser avec les causes libérales !…. Sinon, ou pouvait lire les communistes aussi souvent, les Arabophones d’entre eux tous les jours, ou les francophones occasionnellement …et leur journaux ne coûtait pas plus de 1 dh ou 1,50 Dhs :)))….
Je clos le sujet et je vous remercie de pas me croire hostile envers vous ou envers quiconque !
Au final sur la pub encore….:))) (je peux pas m’empêcher)…. le seul magazine capable de vous présenter un pick up Peugeot 504, ou une berline 505, flambant neuves et comme des stars, avec un montage photo ou la berline ou le pick up en question brillaient de toutes leur couleurs mieux que des Mercedes ou des Cadillac, sur des sentiers Africains, avec un lion ou un Jaguar a l’affut qui se cache sous les buissons émerveillé ou inquiet par rapport a cette belle ferraille :))) sur fond de coucher de soleil magnifique sur la savane, la jungle, ou le Sahara ! …. le tout sur papier glacé….cela suffisait a vous marquer l’imaginaire…. même si ça faisait la promo de constructeurs français ou de la françafrique en quelque sortes… mais du coup, ça rendait plus sympathique la cause des travailleurs d’usines françaises qui les fabriquaient ! ….:)))
Bon, je promet, je me casse pour de bon cette fois ! :)))
Monsieur Naba, Sachez que je ne vous raconterais pas tout ça…si vous ne m’étiez pas sympathique et que je vous respecte beaucoup ! malgré le fait qu’il m’arrive de vous détester tout le temps et pester contre vous sur certains sujets ! :)))
Sur l’histoire de transformer Al Madania-info en tiroir-caisse qui se gaverait d’argent de Pub (comme Jeune-Afrique)… l’idée m’est venue une fois en lisant un article lumineux de vous, écrit par vos doigts de magicien ! :))) je ne me souviens même pas lequel…. mais je crois que c’était sur la situation sur la région du moyen-orient… et a un certain moment, mes poils ses sont dressés ! :))) je me sui dit »Fichtre alors, ce que raconte ce type vaut de l’or en Barres….! Si seulement les gens pouvaient lire et apprendre de tous ces trésors et révélations » !!!….
Je me suis mis aussitôt a rêver que vous alliez me recruter pour vous organiser tout ça, pour en faire un New York Times incontournable, autant pour les militants que pour les businessmen, qui sont avides de connaître la situation de chaque pays, avant d’y investir leur sous ! :)))) et donc, je me suis mis a imaginer la version papier et la version site web en même temps…. avec un Marketing du tonnerre pour se rendre indispensable ! Imaginez un peu…. il n’y a pas un cabinet de chef d’éat ou de ministre qui n’aurait pas le dernier exemplaire d’Al Madania sur leurs bureaux ! :))) ou Alors, lorsque vos téléphones n’arrêteront pas de sonner, surtout par les mécontents, chefs d’états, chefs de partis, généraux et militaires, ou encore organismes de société civile….. tout comme ceux qui se bousculeraient au portillon pour faire leur pub, comme des gouvernements qui veulent coûte que coûte informer le public qu’ils ont changé de méthodes et deviennent plus démocratiques et feront la pub chez vous car vous êtes un incontournable et lu par autant les peuples que les chefs d’état ! :))))
Et donc, je suis tout de même bien intentionné a votre égard… depuis toujours, même si c’est pas le fric ou le pognon qui importe dans tout ça, ça aide vachement pour avoir la visibilité et l’intérêt de tous ces voleurs comme vous savez ! Je ne vous apprendrai pas les rudiments de votre métier !
Bref, Vous avez tout a fait le droit de me traiter d’ignare si vous voulez, mais moi au moins, je ne crache jamais sur l’excellence…et la votre est d’un beau calibre…rarement lu !
Yallah…. je tenais a vous expliquer ce fantasme…pour mettre le tout en situation…et ne pas vous perdre vous aussi ! car j’en ai marre de perdre tous ceux que j’aime.. car je les critique…. :)))
C’est un vieux proverbe Arabe qui a dit le tout premier qu’il n’y a pas d’amour sans haine ! n’est-ce pas ! :)))