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Un cancer sous le goudron

Par OLIVIER CABANELCet article est disponible en anglais, en italien et en espagnole ici : Articles du 1 Mai 2023[27587]

A la lumière d’un reportage réalisé courageusement par « FR3 », les Français découvrent sur le tard que des déchets d’uranium, (dont la nocivité dure 4,5 milliards d’années) ont été déposés ici ou là, en toute impunité.

L’émission « pièce à conviction » diffusée le 11 février 2009, a jetté un véritable pavé dans la mare du « silence nucléaire ».
En effet, on a découvert que la Cogema, puis Areva, ont tenté de dissimuler de la pire des manières, les déchets de l’industrie nucléaire.
Areva a tenté d’empêcher la diffusion du sujet, heureusement sans y parvenir.
Ces déchets sont de l’ordre de 300 millions de tonnes, ce qui n’est pas rien.
Ici, c’est le parking d’un site de sports d’hiver, là c’est un lotissement bâti sur un ancien site d’extraction, ou un terrain de foot, et ailleurs, c’est un lac de retenue qui alimente en eau « potable » la bonne ville de Limoges.
Ces déchets ont été disséminés dans une bonne vingtaine de départements, et ont servi à construire des routes, des parkings, des logements, des écoles, et même des aires de jeu pour les enfants.
Il faut savoir que la France compte plus de 200 sites dont l’uranium a été extrait.
Aujourd’hui, l’indépendance nucléaire française a fait long feu, et nous sommes dépendants à 70% de l’alimentation de nos centrales nucléaires.
Au Niger, ou ailleurs, nos braves « nucléaristes » exploitent l’uranium qu’ils ne trouvent plus en France.
Cependant, les sites existent toujours, même s’ils ne sont plus exploités.
Les déchets ont été enterrés, recouverts par des pseudo environnementalistes d’une couche de terre, et plantés d’arbres pour « faire joli ».
Sur un parking découverte, la Criirad a mesuré des doses de radioactivité largement au-dessus des normes.
Dans un lotissement du Cantal des balises installées pour contrôler en continu l’éventuelle radioactivité ne mesurent que le ¼ de ce qui se trouve à quelques mètres.
De là à imaginer que la terre a été renouvelée à l’emplacement des balises, il n’y a qu’un pas, qu’il est logique de franchir.
En attendant, ces mesures servent de témoins aux enquêtes envoyées à l’administration.
Gueugnon, sur le parking du terrain de foot, et sur le terrain de foot, 225 000 tonnes de déchets nucléaires ont été enterrées sur une superficie de 12 hectares.
Peut être est-ce de l’humour ? mais ce terrain a accueilli un parcours de santé.
Mais le pire est à venir.
Une retenue d’eau, le lac de la Crouzille, a été curé précipitamment car il alimente Limoges en eau potable.
Tout danger aurait donc été (enfin) écarté.
En effet, il faut savoir que pendant des années, les habitants de la ville ont bu sans la moindre malice une eau contaminée.
Sauf qu’un témoignage a permis de découvrir une terrible réalité :
Les sédiments prélevés au fond de la retenue d’eau ont été déposés quelques dizaines de mètres au-dessus du site, et ont donc continué de polluer tranquillement l’approvisionnement en eau de la ville.
Tout le problème vient du fait que l’exploitant est celui-là même qui mesure l’éventuelle pollution.
On le voit, l’indépendance des mesures pose problème.
En attendant, les anciens mineurs comptent les morts autour d’eux.
Ils ont travaillé pendant des années dans ces mines d’uranium et découvrent un peu tard qu’il y avait un danger à travailler sans protection.
Tout a commencé dans les années 50, et aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après, les Français sont en train de découvrir le mensonge que les pro-nucléaires ont prodigué pendant des années, en toute impunité.
Au moment ou les Etats-Unis et une bonne partie de l’Europe se tournent résolument vers les énergies propres et renouvelables, convaincus que celà pourrait être un des facteurs de sortie de crise, notre gouvernement sarkozyste prône le nucléaire.
Pourtant le problème des déchets, on le voit, reste plus que jamais d’actualité, et nucléaire ne rime pas toujours avec sécuritaire.
Car comme disait un vieil ami Africain :
« Un pet qui se prolonge peut entraîner une vraie chiasse ».

4 réflexions sur “Un cancer sous le goudron

  • le sith rouge

    « VIVE LE BÉTON ! VIVE L’IMMIGRATION! » écolo négrier chéri du Capital

    La surface d’un département bétonné pour la surponte africaine tous les 15 ans… mais des poubelles de 12 couleurs différentes…

    « VIVE L’ARCHIPEL DE FOURQUET, ASSURANCE-VIE DE SUPER-RICHE ! » bobo biobio

    «L’IMMIGRATION fait baisser ainsi les salaires, et dégrade la condition morale et matérielle de la classe ouvrière […] une classe ouvrière divisée en deux camps hostiles, les prolétaires anglais et les prolétaires irlandais [imaginez avec musulmans/chrétiens] Le SECRET de l’impuissance de la classe ouvrière anglaise [souchienne], en dépit de son organisation […] grâce auquel la classe CAPITALISTE maintient son pouvoir. Et cette classe [Soros] en est parfaitement consciente »

    MARX, lettre à Meyer et Vogt, 1870

    Répondre
  • le sith rouge

    NUCLÉAIRE = PUBLIC = GUEUX JAUNES = BIEN COMMUN DE LA NATION= PAS MONDIALISTE ÉCOLO

    ÉOLIEN = PRIVÉ = CAPITALISTES MONDIALISTES = MAÎTRES DE BONOBOBO VERT

    Bobo l’écolo, le plus servile lécheur de cul du Capital, négrier, narcissique, qui a peur de son petit cancer, qui veut polluer jusqu’à sa dernière couche au jouir sans entrave, lécheur de cul de l’OTAN, le bourge qui FAIT CHIER TOUS CEUX QUI VIVENT DANS LA NATURE, paysan, chasseur, berger, pêcheur, éleveur, forestier…

    Même ramasser le bois mort pour se chauffer est interdit aux pauvres par ces bourges…

    Répondre
  • Il ne faut pas s’étonner que les malades soient de plus en plus nombreux car en dehors de l’uranium tout est largement empoisonné, alimentation (bio également), politique, air, eau, terre, la prochaine étape d’un désastre suite à la folie de transition énergétique c’est que tous les systèmes vont s’effondrer, vers 2029 tout convergera pour un grand basculement.

    Répondre

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