Le rêve de la bourgeoisie tiers-mondiste de construire un nouveau système capitaliste

  La crise ukrainienne et la construction d’un nouveau système international (reseauinternational.net)

Cet article est disponible en anglais, en italien et en espagnole ici:
Articles du 11 mai[28121]

À l’heure actuelle, la Chine a parcouru un long chemin sur la voie de la mondialisation et en a bénéficié. La réforme et l’ouverture sont désormais liées aux intérêts fondamentaux du peuple chinois. Pour cette raison, il n’est ni souhaitable ni faisable de renoncer aux avantages découlant de la participation au système actuel. Mais cela ne nie en rien le besoin urgent de se préparer à la menace d’une alliance occidentale dirigée par les États-Unis qui sabote le système mondial actuel. La mise en place d’un nouveau système international et la participation active au système actuel sont deux processus qui peuvent être menés simultanément sans conflit, dans lesquels les deux systèmes sont destinés à se chevaucher et à s’interconnecter. Lorsque les changements quantitatifs accumulés par le nouveau système commenceront à se transformer en changements qualitatifs, un ordre mondial complètement nouveau émergera naturellement…Histoire et Société.

Il est utile que le prolétariat s’informe des mythes et des rêves qu’entretient la petite bourgeoisie écartelée entre deux blocs impérialistes déterminées à en découdre dans une 3e Guerre Mondiale génocidaire. Ce nouveau Système international issu de cette guerre impérialiste ne peut qu’être le capitalisme sous hégémonie chinoise…à moins qu’elle provoque la Révolution prolétarienne.


par Yang Ping

« La crise ukrainienne et la construction d’un nouveau système international » a été initialement publié en tant qu’article principal du numéro de juin 2022 de Wenhua Zongheng (文化纵横). L’article exhorte la Chine, dans le contexte de l’éclatement du conflit entre la Russie et l’Ukraine, à considérer les dangers du système international actuel dans lequel elle s’est efforcée de s’intégrer et les possibilités de construire un nouveau système international.

L’éclatement de la crise ukrainienne a non seulement modifié le paysage géopolitique, mais aussi gravement perturbé l’ordre international actuel. En particulier, l’imposition de sanctions radicales à la Russie par les États-Unis et d’autres pays occidentaux a compromis les règles du système international actuel, révélant sa véritable nature coercitive. Cette crise devrait être un rappel fort à la Chine de la nécessité d’approfondir sa « pensée du pire scénario » (底线思维, dǐxiàn sīwéi) et d’envisager sérieusement, comme principal objectif stratégique, la construction d’un nouveau système international parallèle à l’ordre actuel dominé par l’Occident.

Se préparer aux crises à venir

Le système international actuel est dominé par les pays occidentaux, dirigés par les États-Unis, et est de nature capitaliste libérale. Pendant les périodes où le capitalisme libéral fonctionne bien, ce système se développe à l’échelle mondiale et semble être fondé sur des règles et équitable, capable d’inclure la plupart des pays et régions du monde. Cependant, pendant les périodes de crise, le capitalisme libéral est en convulsion, abandonnant les normes internationales établies ou tentant d’en créer de nouvelles, caractérisées par un suprématisme croissant ou une démondialisation, où la nation hégémonique renonce à ses obligations supposées de leadership et retourne à la politique de coercition.

Dans le contexte de la crise ukrainienne, les États-Unis et les pays occidentaux ont ignoré les normes internationales, en expulsant de force la Russie de l’architecture financière mondiale, en particulier de la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT), confisquant les biens publics et personnels russes et gelant les réserves de change du pays. Ces mesures vont bien au-delà des moyens de confrontation non-violents typiques employés par les États-nations, tels que les guerres commerciales, les blocus technologiques et les embargos pétroliers, contredisant de manière flagrante les principes libéraux éternels selon lesquels « les dettes doivent être payées » et « la propriété privée est sacro-sainte », entre autres. Ces violations flagrantes du soi-disant « ordre fondé sur des règles » ont révélé la nature arbitraire, illégale et partiale du système international et la façon dont les États-Unis et leurs alliés peuvent le manipuler pour forcer violemment d’autres pays à obéir d’une manière disciplinée.

Du point de vue chinois, la crise ukrainienne représente un avertissement sur le fait que la Chine doit se préparer à des scénarios dans lesquels elle sera soumise à de telles mesures hostiles. Il est nécessaire de réexaminer l’ordre international actuel afin de comprendre avec précision à la fois ses avantages et ses inconvénients, en abandonnant toute illusion sur son équité et sa viabilité à long terme et, tout en participant au système actuel et en maximisant son utilité, en préparant la construction d’un nouvel ordre international.

Compte tenu de la taille de la Chine, la tâche de rajeunissement national exige beaucoup plus qu’une stratégie économique de simple « circulation interne » (内循环, nèi xúnhuán). Pour parvenir à l’industrialisation et à la modernisation, la Chine doit s’engager avec le monde et développer une plus large « circulation internationale » (外循环, wài xúnhuán) en accédant aux ressources, aux technologies et aux marchés extérieurs. La tâche centrale de la politique de réforme et d’ouverture de la Chine au cours des quatre dernières décennies a été d’ouvrir le pays au monde extérieur et de participer au système mondial pour promouvoir un environnement international plus favorable à la poursuite de la modernisation.1

Dans le même temps, la Chine a dû prendre les mesures nécessaires lorsque des aspects hostiles du système actuel ont menacé les intérêts fondamentaux du pays. Dans la situation actuelle, il est nécessaire que la Chine, d’une part, lutte fermement contre la manipulation du système existant par les États-Unis et les pays occidentaux et, d’autre part, commence à construire un nouveau système mondial plus démocratique et plus juste, en collaboration avec les pays en développement.

Le destin historique de la Chine est de se tenir aux côtés du tiers-monde

L’ordre mondial actuel n’a pas seulement été façonné par la Chine, la Russie, les États-Unis et l’Europe. Les pays et les régions d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine ont également créé une multitude de nouveaux réseaux régionaux au milieu du déclin de la puissance américaine. La collaboration avec d’autres pays en développement est nécessaire pour que la Chine intensifie ses efforts en vue de mettre en place un nouveau système international. L’initiative « la Ceinture et la Route » (ICR), depuis qu’elle a été proposée par le président Xi Jinping en 2013, a jeté les bases d’une telle coopération et de la réalisation d’un nouveau système.2

Depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949, le tiers-monde lui a constamment fourni de nouveaux espaces pour survivre et grandir ainsi que de nouvelles sources de force chaque fois qu’il a fait face à la pression des superpuissances, y compris les mouvements de libération nationale d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine dans les années cinquante et soixante. la Conférence de Bandung de 1955 et le Mouvement des pays non alignés, la théorie des Trois Mondes de Mao Zedong développée dans les années 1970, l’accent mis sur la coopération Sud-Sud au cours des premières phases de réforme et d’ouverture dans les années 1980, la création du mécanisme des BRICS à la fin du siècle, et, plus récemment, le développement de la BRI au cours de la dernière décennie. Au cours des 70 dernières années, la Chine a adopté un large éventail de politiques de relations étrangères, allant de la « mise à l’écart » (一边倒, yībiāndǎo) avec l’Union soviétique dans les années 1950, à la politique d’« intégration dans le monde » (与国际接轨, yǔ guójì jiēguǐ) (ou avec les États-Unis, pour être exact) au tournant du siècle. Cependant, consciemment ou inconsciemment, la Chine s’est systématiquement tournée vers le tiers monde, chaque fois qu’elle a senti que son indépendance et sa souveraineté étaient menacées.3

Cette relation avec le tiers monde est le destin historique de la Chine. Aujourd’hui, alors qu’elle devient un pôle majeur dans le monde et fait face à la stratégie hostile d’endiguement de l’hégémonie américaine, la Chine ne peut pas suivre la politique d’alliances poursuivie par les États-Unis et l’Union soviétique pendant la guerre froide. Diviser le monde en blocs antagonistes amènerait l’humanité au bord de la guerre et de la catastrophe mondiale. Au lieu de cela, la Chine devrait continuer à poursuivre une politique étrangère indépendante et non alignée, axée sur le rassemblement des nombreux pays du tiers monde – qui constituent la majorité mondiale – afin de favoriser de nouvelles formes de partenariat, d’établir de nouveaux réseaux multilatéraux et de créer un nouveau système international.

En réfléchissant aux pratiques et aux expériences de la BRI jusqu’à présent et en tenant compte des défis posés par la crise ukrainienne, l’approche de la Chine pour construire un nouveau système international devrait être guidée par les considérations suivantes :

Premièrement, l’orientation de la Chine devrait être fondée sur des intérêts stratégiques plutôt que commerciaux. La Chine ne peut se limiter à exporter sa capacité de production et son capital ou à assurer l’accès des entreprises chinoises aux ressources et aux marchés étrangers, mais doit donner la priorité à ce qui est nécessaire pour assurer la survie stratégique et le développement national. En adoptant cette perspective stratégique, il devient clair que l’approche adoptée par de nombreuses entreprises et gouvernements locaux chinois envers d’autres nations et régions, dans le cadre de la BRI, n’est pas durable, car elle a donné la priorité aux intérêts commerciaux et a eu tendance à ignorer les intérêts politico-stratégiques.4

Deuxièmement, la création du nouveau système international exige l’élaboration d’une nouvelle vision, philosophie et idéologie pour guider et inspirer les efforts visant à le construire. À cet égard, les principes de la BRI de « consultation, contribution et bénéfices partagés » (共商共建共享, gòngshāng gòngjiàn gòngxiǎng) sont insuffisants. Alors que les États-Unis rassemblent aujourd’hui le camp occidental sous la bannière de « la démocratie contre l’autoritarisme », la Chine doit clairement lever la bannière de la paix et du développement, unissant et dirigeant le vaste monde en développement, tout en appelant et en persuadant davantage d’États européens de se joindre à cette cause. L’appel mondial du président Xi Jinping à « construire une communauté de destin pour l’humanité » (人类命运共同体, rénlèi mìngyùn gòngtóngtǐ) doit être adapté à la nouvelle situation internationale. Le concept chinois de « prospérité commune et de développement commun » devrait être partagé avec le monde et promu en tant que valeur fondamentale dans l’édification d’un nouveau système international.

Troisièmement, une « Internationale du développement » (发展国际, fāzhǎn guójì) devrait être créée en tant qu’entité institutionnelle pour créer un nouveau système mondial. Contrairement aux mécanismes d’alliance occidentaux, tels que le Groupe des Sept (G7) et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), dominés par une minorité de pays riches, un nouveau système mondial doit répondre à la question fondamentale à laquelle est confrontée la grande majorité du monde : comment les pays en développement peuvent-ils s’organiser plus efficacement selon le principe de non-alignement. Les initiatives mal organisées et non contraignantes, telles que les conférences et les déclarations, sont totalement inadéquates pour cette tâche. Un mécanisme institutionnel tel qu’une « Internationale du développement » devrait être promu et mis en place pour promouvoir une action organisationnelle plus puissante et développer des réseaux de connaissances et de culture, de médias et de communication, de coopération économique, ainsi que d’autres projets. En bref, des formes d’action organisationnelle devraient être établies et expérimentées dans le cadre du mandat de la paix et du développement.

La relation entre les deux systèmes

Construire un nouveau système ne signifie pas abandonner le système actuel.

Au cours des quarante années de réforme et d’ouverture, la direction et l’objectif de la Chine ont été de s’intégrer dans l’ordre international existant. En retard dans l’industrialisation et la modernisation, la Chine n’a eu d’autre choix que d’apprendre des pays occidentaux et d’assimiler leurs connaissances et leur expérience avancées. Rompre avec ce système ramènerait inévitablement la Chine à l’ancienne voie de la politique de la « porte fermée » (闭关锁国, bìguānsuǒguó) des années soixante et soixante-dix, isolant le pays des économies avancées du monde d’aujourd’hui.5

À l’heure actuelle, la Chine a parcouru un long chemin sur la voie de la mondialisation et en a bénéficié. La réforme et l’ouverture sont désormais liées aux intérêts fondamentaux du peuple chinois. Pour cette raison, il n’est ni souhaitable ni faisable de renoncer aux avantages découlant de la participation au système actuel.

Mais cela ne nie en rien le besoin urgent de se préparer à la menace d’une alliance occidentale dirigée par les États-Unis qui sabote le système mondial actuel. La mise en place d’un nouveau système international et la participation active au système actuel sont deux processus qui peuvent être menés simultanément sans conflit, dans lesquels les deux systèmes sont destinés à se chevaucher et à s’interconnecter. Lorsque les changements quantitatifs accumulés par le nouveau système commenceront à se transformer en changements qualitatifs, un ordre mondial complètement nouveau émergera naturellement.

source : CEPRID via Histoire et Société

  1. « Réforme et ouverture » fait référence à l’ère de la réforme économique de la Chine initiée en 1978 sous la direction de Deng Xiaoping.
  2. L’initiative « la Ceinture et la Route » (ICR) est un projet mondial de développement des infrastructures proposé par le président chinois Xi Jinping en 2013. Fin juillet 2022, la Chine avait signé plus de 200 accords de coopération avec 149 pays et 32 organisations internationales.
  3. Dans les premières années de sa fondation, la République populaire de Chine a adopté une politique de relations étrangères de « tendance latérale » qui déclarait que le pays s’allierait avec d’autres pays socialistes contre les forces de l’impérialisme. Pendant ce temps, au cours des années 1990 et 2000, la Chine a poursuivi une politique d’« intégration avec le monde », augmentant son engagement politique et économique mondial. En particulier, la Chine et les États-Unis ont approfondi leur interdépendance économique ; en 2000, les États-Unis ont accordé à la Chine le statut de relations commerciales normales permanentes et, l’année suivante, la Chine est devenue membre de l’Organisation mondiale du commerce.
  4. Outre le gouvernement central et les entreprises, les gouvernements provinciaux et municipaux chinois sont également des acteurs importants de la BRI.
  5. Le terme « portes closes » fait référence à la politique de la dynastie Ming (1368-1644) et du début de la dynastie Qing (1644-1911) visant à limiter les interactions économiques, scientifiques et culturelles de la Chine avec le monde, ce qui a contribué à ce que le pays soit à la traîne par rapport aux pays industrialisés occidentaux.

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

7 réflexions sur “Le rêve de la bourgeoisie tiers-mondiste de construire un nouveau système capitaliste

  • 11 mai 2023 à 18 h 49 min
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    le  »Destin historique de la chine »…. est nul autre que de vouloir s’extirper du Tiers-monde une bonne fois pour toutes cette fois, et tenter de devenir ou ressembler aux occidentaux ! le voici le destin historique de la Chine, et elle est entrain d’achever ce chantier…. celui de créer un État-Providence pour ses ressortissants enfin a l’instar de ce qui se fait en occident ! déjà que sur le plan de la Santé, elle y est presque, sauf lorsqu’elle a essayé de rayer une partie de sa population de la carte avec la Covid qu’elle a inventé en labo… sûrement pour ses besoins militaires et stratégiques ! …. car comme le soutiennent les opposants au Parti communiste et libéraux Chinois, le fameux PCC ne veut pas nécessairement d’un État providence qui plomberait la croissance de la Chine, et transformerait ses travailleurs en pantouflards recevant des rentes comme en occident… le PCC veut que tout le monde travaille fort et dur chez ses ressortissants et pense même que relever l’âge de la retraite en Chine serait de bonne augure pour pallier a la  »crise démographique de la jeunesse »…. et ne pas se retrouver comme le Japon, qui lui s’est réveillé un jour avec une population vieille et blasée, qui s’est mise a critique l’État et ses politiques sur le secteur privé….! or que le PCC de Chine cultive les mêmes valeurs Japonaises de travail forcé et sans relâche faisant partie d’une idéologie libérale intégrée aux valeurs traditionnelles… de force….et estimant que le travail forcé relève d’honneur, de fidélité a l’Empereur et de nationalisme au dessus de toute considération !

    la Chine autrement dit n’en a que foutre du tiers-monde, même s’il est vrai qu’elle cherche a établir de nouvelles règles sur le libéralisme et le commerce mondiale…or qu’on ne sait pas lesquelles vraiment ?! et qu’on soit presque certains que c’est pas l’épanouissement du Tiers-monde qui l’importe le plus, mais plutôt le sien a l’aide de la manne du Tiers-monde et sur son dos !

    Les Chinois sont par ailleurs des gens très intelligents et confiants en eux et prennent conscience de plus en plus que s’ils veulent dominer le monde, il leur faudra le faire cette fois avec une inventivité qui ne copie plus les occidentaux comme ils ont fait a ce jour, mais révolutionner les concepts, les théories économiques et industrielles et s’attaquer aussi aux problèmes plus sérieux de l’environnement et du climat chez eux…s’ils veulent continuer a trouver de quoi bouffer chez eux !

    et donc comme pour l’Amérique, je ne m’inquiéterais pas trop du future de la Chine qui s’est non seulement assurée une place de leader industriel mondial en plus de stocker l’or, le fric et les actifs comme jamais auparavant dans l’histoire de l’humanité ! Je m’inquiéterais plus pour les pestiférés du tiers monde qui a l’heure qu’il est importent tout ou presque de Chine…et au lieu d’apprendre, compter sur eux mêmes, produire ou bâtir leur pays, ne font que consommer et remettre leurs ressources entre les mains de Chinois, Russes ou Occidentaux ! le Maghreb, l’Afrique de l’Ouest et le Sahel en plus de l’Afrique Australe en sont un exemple parmi d’autres… en dehors de l’Amérique latine, empêchée de produire elle, et du reste de l’Asie a la traine comme l’Asie centrale…empêchée de produire elle aussi !

    Bref, Y’en a plus que marre de ces pleurnichages de riches ! de les guéguerres entre eux, fausses guerres et fausses lamentations, comme ce qui se passe aujourd’hui entre Poutine et Occidentaux ! Pourquoi et en quoi cela nous amène le moindre profit de défendre les uns contre les autres et prendre parti en faveur des uns contre les autres !??? c’est de la pure foutaise et folie ! et c’est les travailleurs et les familles des moins nantis qui en paient le prix…. comme en Ukraine ou l’économie a été mise en faillite et c’est plus de 15 millions de jobs au bas mot qui ont été perdu, les maisons aussi, et les économies ou efforts de toute une vie partis en fumée !

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  • 11 mai 2023 à 19 h 20 min
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    Et lorsque je dis Afrique Australe, j’exclus bien entendu l’Afrique du Sud, et surtout un pays méconnu de Tous, le Namibie ! Ce pays est l’un des plus grands pays d’Afrique et du monde, avec deux déserts et un plateau central ou se concentre une population total qui n’excède pas 2 Millions d’habitants, est aujourd’hui plus moderne pays d’Afrique, a croire que vous êtes en Suède ou dans un pays Scandinave, avec des infrastructures a la fine pointe, des routes ou des villes comme la capitale Windhoek qui ressemble a une capitale Asiatique prospère mais sans la population (les rues hyper larges et très modernes sont désertes tout le temps), et avec une population mixte de noirs, blancs (Allemands et Afrikaners, ou Anglais), cet ex colonie Allemande, depuis son indépendance de l’Afrique du sud en 1990 et au bout d’une guerre civile et guerre d’indépendance qui a duré des années, la Namibie compte aujourd’hui l’une des politiques d’immigration les plus strictes du monde, encore plus strictes que celles des pays du Golf Arabique, ou des Européens et Américains, et lorsqu’un employeur Namibien veut recruter un étranger, on lui demande de fournir 15000 papiers pour prouver qu’aucun Namibien ne peut faire ce travail, mais ça ce s’arrête pas la, ils leur demandent les CV des candidats Namibiens qui ont postulé pour le poste et y ont été refusé…et leur numéro de contact… ils vérifient même avec les candidats refusés au poste, sinon pas de permis de travail a l’Employeur, même s’il peut être a la tête du plus gros holding du pays ! Bref, cette ancienne colonie Allemande que l’Allemagne a perdu en 1919 suite a la défaite de la 1ère guerre, a conservé l’esprit germanique depuis toujours, et même si tout le pays n’est qu’une savane pour chasser le lion ou l’éléphant encore, et l’un des plus gros marchés d’Afrique de Toyota (Toyota écoule la majorité de ses produits en Afrique), et de constructeurs de voitures de luxe, il existe pourtant une population Namibienne sur la touche dans ce capitalisme Africain hyper propre comme un hôpital, et ils sont parqués dans des ghettos très propres encore, même si l’état Namibien arrive sans problème a les caser… car ce pays est aussi extrêmement riche, ses sous-sols, son tourisme d’élite (parcs safaris privés pour la chasse a profusion), et son industrie naissante ou encore son potentiel de Pétrole en mer, et ses prospections d’or et de Diamants en mer aussi, car c’est le seul pays, ou on aspire les fonds marins et on y extrait de l’or et du diamant en pagaille…. et il existe déjà une forte communauté chinoise dont une fortunée dans ce pays !

    Comme quoi, toutes les anciennes colonies de la France en Afrique n’ont hérité que son système merdique et clientéliste, et son suivisme a deux sous, son élitisme a deux sous et son snobisme a la noix ! c’est ce qui explique l’état du Maghreb, du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et de pays comme le Cameroun ou le Congo ! … Franchement….venant du pays des  »Droits de l’homme, de la République Cartésienne » et d’on ne sait quoi encore, la colonisation Française est la plus maudite de tous ! Sans la moindre hésitation ou doute la-dessus !

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  • 12 mai 2023 à 8 h 54 min
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    @ Sam

    Je crois que tu confonds tout cher SAM. Ta vision étriquée – raciste il me semble – petite bourgeoise machiavélique te porte à déifier l’Occident et à mépriser les pauvres, le tiers-monde – la civilisation arabe, l’Asie et l’Afrique millénaires.

    Georges W Bush écrivait et disait comme toi que: « le »Destin historique de la chine »…. est nul autre que de vouloir s’extirper du Tiers-monde une bonne fois pour toutes cette fois, et tenter de devenir ou ressembler aux occidentaux ! le voici le destin historique de la Chine » FIN DE CITATION de SAM reprise de la bouche de Georges Bush.

    Selon moi la problématique de la CHINE est beaucoup plus simple et ne procède pas de l’envie- l’appétence- des chinois millénaires pour la civilisation dégénérée américaine de Georges W Bush ou de la petite bourgeoisie immigrée du tiers monde – planquée en Occident décadent.

    La Chine – comme tous les autres pays du monde = TOUS SANS EXCEPTION AUCUNE = a été absorbée = avalée = par le Grand capital international. En d’autres termes la Chine est devenue un superpuissance capitaliste – étant donné son milliard et demi d’habitants – qui a maintenant atteint le stade impérialiste moribond de ce mode de production.

    Les lois incontournables du mode de production capitaliste s’appliquent à la Chine comme elles s’appliquent à tous les autres pays capitalistes dans le monde. Le capital chinois n’a pas le choix…il s’étend – il absorbe le capital des autres pays-états-nations – ou il se dégrade et il meurt…

    Ici se souvenir de l’histoire du grand capital URSS-Russie qui ne pouvant plus s’étendre – se reproduire – se valoriser – absorber d’autres capitaux – s’est effondré pour se recapitaliser sous l’hégémonie américaine d’abord et sous l’hégémonie chinoise en ce moment – ou le même sort l’attend…

    La Chine accomplit présentement son chemin de croix capitaliste-impérialiste – à la queue leuleu de l’impérialisme occidental de la honte.

    Bientôt nous passerons à l’éradication du mode de production capitaliste en Chine comme en Russie, comme aux USA, comme au Canada des planqués et comme en France, refuge d’une partie de la diaspora arabe petite bourgeoise.

    Merci pour ton post Sam.

    Robert Bibeau

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  • 12 mai 2023 à 13 h 12 min
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    @ Robert

    Elle est bonne celle-la !!???!!!! Maintenant tu ne trouve rien a m’opposer comme argument sauf m’insulter et me traiter d’être le petit bourgeois tiers-mondise planqué en occident décadent et raciste a la vision étriquée qui méprise le  »Tiers-monde, les pauvres – la civilisation arabe, l’Asie et l’Afrique millénaires » et tu me compares a Georges Bush carrément ! :))) LOL

    Je crois que tu n’as rien compris a mon commentaire, ni au Billet que tu as posté et qui n’est pas de toi, ou alors tu le fais exprès, (sûrement) car le charabia que tu viens de rédiger en guise de suite a toutes tes accusations de racisme et du reste, est encore plus pathétique et sans rapport ….  »La Chine est victime du grand capital et est devenue elle-même le grand capital » ….Ah oui ?!!! tiens, et pourquoi est-ce que les États-unis ne tomberaient pas alors dans la même catégorie de victime du « grand capital » ?!!! parce que tu crois que les Américains sont des gens programmés par le Diable et les Chinois le seraient par le bon Dieu ! :))))

    Pauvre Robert ! il t’arrive en effet de radoter au point qu’il faut se demander si tu as pris tes pilules par moment !

    Mon point est que tu postes toujours des billets de Riches capitalistes qui pleurnichent, qui se chamaillent entre eux ou se lamentent, et nous menacent tous ensemble en plus d’être responsables de l’état misérable des prolos…. alors que tous sans exception sont des salopards, mais tu n’es pas d’accord ! la Chine même si elle baise le tiers-monde et tout le monde tous les jours, il faut lui pardonner car sa nature selon toi serait exempte de Vice et son  »ancienne civilisation » est au dessus du monde entier ! :))))

    Pourquoi est-ce que ton web magazine ne s’inerresse jamais aux pays tu tiers-monde ? Pourquoi tu ne prends jamais la défense du prolétariat Chinois lui aussi ? le prolétariat Russe aussi ou Ukrainien…. Pourquoi faut-il toujours que tu raisonnes en  »Chine »  »Russie »  »USA » comme des ensembles homogènes, forces du Bien ou forces du mal et généraliser et mélanger tout toi le premier !?!

    Je te signales que la majorité des billets que tu postes ici versent plus dans l’idéologie de l’extrême droite et de la propagande mesquine que diffusent tout ces régimes que tu ne fait que rediffuser religieusement…. que tout ceci puisse relever d’un quelconque regard critique, soucis de justice, de lutte contre les inégalités ou les injustices ou d’une quelconque  »gauche socialiste »…. même si tu ne te revendiques pas de cette dernière et tu rappliques tout le temps avec tes thèses prolétariennes descendues du ciel ! :)))

    Yallah Robert, je ferme les yeux comme si je n’avais rien lu de telles insultes a mon encontre et te laisses exprimer ton désaccord et défendre le capitalisme Chinois cette fois ! :))))…. sinon, je t’expliquerai une autre fois quels Arabes valent le coup que tu les défende et pas les régimes criminels de ploucs qui les dirigent en ce moment !

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    • 12 mai 2023 à 16 h 43 min
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      @ SAM et surtout à tous nos lecteurs…

      Il est faux de prétendre que nous ne publions rien sur les peuples du tiers monde, sur les pays pauvres ou sur les luttes des capitalistes tiers mondistes qui se prétendent anti-impérialistes ou engagés dans des luttes de « libération anti-colonialistes nationalistes ». (sic) Depuis la mondialisation impérialiste les luttes nationalistes sont réactionnaires et anti-prolétariennes.

      LE PRÉSENT ARTICLE PORTE JUSTEMENT SUR LE TIERS-MONDISME et les prétentions gauchistes d’assimilées la montée de l’impérialisme chinois comme la revanche de la Chine ex-colonisée face aux impérialistes occidentaux. L’impérialisme chinois veut devenir le nouvel hégémon du capitalisme mondial…

      IL est cependant vrai que nous publions peu de textes sur les luttes inter-capitalistes dans le tiers monde – dans les pays émergents cherchant à se positionner sur le nouveau échiquier de l’impérialisme soi-disant « multipolaire » contre le soi-disant impérialisme « unipolaire » (resic).

      Nous n’adhérons pas à la théorie maoïste des TROIS MONDES.

      nOTRE POLITIQUE ÉDITORIALE VA COMME SUIT: Nous sommes un webmagazine au service de la classe prolétarienne révolutionnairre mondiale.

      Par nos publications et par nos commentaires accompagnant ces publications nous cherchons à informer – analyser – faire comprendre à la classe prolétarienne quels sont ses intérêts de classe véritable. Quelles sont quelques unes des luttes prolétariennes en cours sur le globe et que nous devons supportées. Ce que nous pouvons apprendre comme classe sociale de ces multiples luttes prolétariennes ou encore des guerres que le Grand capital suscite à travers le monde pour se partager les richesses et les marchés mondiaux.

      BREF, l’ensemble de nos activités et publications se concentrent sur les grands enjeux qui confrontent la classe prolétarienne dans sa mission historique révolutionnaire comme fossoyeur du mode de production capitaliste.

      C’est ce qui explique qu’une large portion de nos publications portent sur les puissances impérialistes (économie, finance, grèves, manifestations, guerres, etc.) celles qui agressent de la façon la plus hystériques et conséquentes le prolétariat international.

      Nos publications portent aussi sur les mouvements de résistance populaire aux politiques des riches (carrés rouges, Gilets jaunes, contre les retraites saccagées, contre les lois fascistes, contre les plandémies patentées, etc.).

      L’Époque n’est plus aux luttes anti-coloniales ou aux soi-disant luttes de libération nationales chauvines qui ont toutes menées à l’établissement de régimes capitalistes nationaux inféodés à un clan impérialiste ou à un autre… comme le démontre le texte ci-haut que nous publions comme contre exemple de ce qu’il faut faire…nous de la classe ouvrière.

      Nous faisons ce que nous pouvons avec les faibles moyens que nous avons.

      Robert Bibeau

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    • 13 mai 2023 à 10 h 18 min
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      Je reposte ici mon commentaire précédent.

      « Ne demande jamais ton chemin à quelqu’un qui le connaît car tu ne pourras pas t’égarer. »
      (Proverbe arabe, Marocain)

      Petit détour en passant, au sujet de la Namibie …
      Tout individu normalement constitué et instruit, sait fort bien de quoi il s’agit.

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