Des pommes, des poires, mais pas n’importe quoi
Par OLIVIER CABANEL — Cet article est disponible en anglais, italien et espagnole ici :
Articles du 12 juin[30419]
Articles du 12 juin[30419]
On vous le répète à longueur d’antennes : 5 fruits et légumes par jour. Cette « règle absolue » serait la garantie de nous maintenir en bonne santé.
Sauf qu’il y a légume et légume !
Ceux qui nous sont proposés viennent pour la plupart de grandes exploitations dans lesquelles on ne mégote pas avec les insecticides, les pesticides et autres joyeusetés.
La France est en tête du bataillon des empoisonneurs européens avec 75000 tonnes de pesticides par an.
103 tonnes de pesticides parmi les plus dangereux et donc illégaux ont été découverts, et devraient quitter nos assiettes avant la fin 2009.
Le bio dont tout le monde parle reste dans notre pays à l’état d’épiphénomène avec seulement 2% des terres cultivées, alors que nos voisins espagnols et italiens sont dans les 15%.
Et quand bien même le consommateur choisisse le bio, il reste menacé par les pesticides depuis qu’une enquête d’AirParif a révélé qu’entre 25 à 75 % des pesticides épandus en Beauce, se retrouvent dans l’air de l’Ile de France, portés par le vent jusqu’à Paris.
François Veillerette, président de l’association MDRGF a lancé l’alerte, avec d’autres depuis des années, sans que cela fasse trop réagir les gouvernements qui se suivent et se ressemblent.
(Pesticides, révélations sur un scandale français, éditions fayard 2007)
Le raisin, la poire, et le poivron décrochent le pompon des légumes et fruits les plus pollués : jusqu’à près de 20 % pour le raisin.
Ils reçoivent pour certain (la pomme) jusqu’à 27 traitements avant d’être proposés à la consommation.
Laver et peler fruits ou légumes ne change rien, car certaines mollécules dangereuses peuvent pénètrer dans ceux-ci jusqu’à 8 millimètres de profondeur.
Une bonne partie de ces pesticides se retrouvent dans le sol, puis dans la nappe phréatique.
En Isère, j’ai constaté pendant plusieurs années un dépassement de la norme autorisée en pesticides, sans que cela ait provoqué ni l’arrêt de la distribution d’eau, ni des mesures de dépollution.
Les pesticides, comme par exemple l’arsenic de soude, utilisé pour le traitement de la vigne, est un cancérogène reconnu.
La commission européenne est montée sur ses grands chevaux et annonce un contrôle plus sévère…. à partir de 2011.
Mais en même temps, l’Union Européenne a modifié le 1 septembre la LMR (limite maximale en résidus de pesticides) : elle devient 40 fois supérieure à celle pratiquée en France auparavant.
Une autre conséquence des pesticides est tout aussi dramatique, puisqu’ils sont responsables de la féminisation des espèces (voir mon article « ou sont les hommes ? ») et sont responsables de la diminution parfois de moitié du nombre de spermatozoïdes chez l’homme.
Pour ceux qui choisiraient de ne consommer que des fruits et des légumes en provenance de nos lointaines colonies, il faut vite les en dissuader.
En effet, la Chlordécone a fait des ravages là-bas. (Voir mon article « régime dur pour les bananes »).
Ce pesticide a été pulvérisé abondamment sur les bananeraies depuis des années.
On estime qu’aux seules Antilles, il en aurait été répandu 1250 tonnes, et qu’il faudra au moins 7000 ans pour nettoyer le terrain, et les rivières.
Ce pesticide interdit aux Etats Unis depuis 1976, à été utilisé en France depuis 1981. il n’a été interdit qu’en 1990, les Antilles ayant obtenu une dérogation, pour prolonger son utilisation jusqu’en 1993. (pourtant le Chlordecone est classé cancérigène possible depuis 1979).
Le problème n’est plus lié seulement à la seule contamination des bananes, mais aussi à celle du sol et des autres végétaux, lesquels continuent d’absorber les pesticides : les plus touchés sont ceux qui poussent dans la terre, Manioc, Patates douces, igname, mais aussi les cucurbitacés contaminés, à dose moindre, il est vrai.
Le cancer qui, rappelons le, touche un Français sur trois, coûte entre 3000 et 6000 € par mois et par patient à la sécurité sociale.
Raison pour laquelle, en toute discrétion, le gouvernement vient de publier un décret limitant le remboursement des soins aux cancéreux dans certaines conditions.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020315160
http://www.legifrance.gouv.fr:80/jopdf//jopdf/2009/0227/joe_20090227_0044.pdf
http://www.legifrance.gouv.fr:80/jopdf//jopdf/2009/0227/joe_20090227_0044.pdf
Car comme disait un vieil ami africain : « ce sont les gens qui cherchent les problèmes, et pas le contraire ».
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2023/06/macas-peras-mas-nao-uma-qualquer.html
Un bourge ça veut polluer jusqu’à la dernière couche… alors il se branle biobio…
« Un bon écolo est un écolo mort » chasseur grolandais
(il emmerde plus le monde, il a amélioré définitivement son bilan carbone)
De plus le BOURGE BIOBIO EST LA PUTE DU CAPITAL :
Tesla à 50k€ alibi de sainteté du riche, justifie gouvernasse mondiale, et organise l’Open Society de Soros, Archipel de Fourquet purin idéal des requins de la Fiance, le négrier servile du Capital et putasse de l’OTAN.
«L’IMMIGRATION fait baisser ainsi les salaires, et dégrade la condition morale et matérielle de la classe ouvrière […] une classe ouvrière divisée en deux camps hostiles, les prolétaires anglais et les prolétaires irlandais [imaginez avec musulmans/chrétiens] Le SECRET de l’impuissance de la classe ouvrière anglaise [souchienne], en dépit de son organisation […] grâce auquel la classe CAPITALISTE maintient son pouvoir. Et cette classe [Soros] en est parfaitement consciente »
MARX, lettre à Meyer et Vogt, 1870
5 fruits et légumes par jour c’est du grand n’importe quoi, les fruits et les légumes sont des calories très cher à produire, qui apportent moins de 1 Calorie au gramme et qui manquent de nutriments essentiels (comparativement la viande c’est en moyenne 2.5 Cal par gr avec des acides aminés indispensables), parce que ceux qui critique la viande parlent toujours en kilo produit (par rapport aux végétaux) alors que l’on devrait parler en calorie apporté et en nutriments mais plus généralement on peut constater que depuis que l’on écoute les recommandations alimentaires le peuple est de plus en plus malade (et gros), la santé c’est avant tout la souveraineté alimentaire tout comme la liberté c’est la souveraineté individuelle.
Lorsqu’on inventa la culture intensive sous serre, le but était justement de pouvoir diminuer au maximum l’utilisation de pesticides, et se limiter a l’utilisation de fertilisants et de nutriments ou encore d’insectes pollinisateurs pour booster la production.
Or que tout cultivateur sous serre aujourd’hui qui a généralement investit une fortune dans cet équipement vous dira que les nouvelles maladies, bactéries, mouches ou insectes microscopiques ne sont pas du tout freinés par l’environnement hermétique, et parfois doublement hermétique et hyper protégé depuis qu’on a commencé a créer des SAAS et des Chambres de désinfection obligatoires a l’entrée de serres géantes, comme l’entrée de labos biologiques de science de pointe ! même a cela, les mouches de tomates continuent de faire des ravages, apparaître sur un continent et se déplacer vers un autre, et pénétrer ces milieux protégés et pas que pour les tomates….mais une multitude de cultures ! D’où le recours massif au pesticides encore, en champs de plein air ou en culture sous serre !
Face a tout ceci, y’en a qui cultivent des potagers dans leur jardin au milieu de villes polluées, ou environnements hyper contaminés, et obtiennent des fruits et des légumes de première qualité sans le moindre parasite et aucun ajout de pesticides, totalement bio ! de même pour quelques petites fermes ! d’où la question qui revient toujours aux techniciens et ingénieurs agronomes, « Serait-ce la culture intensive qui soit a l’origine de la multiplication de problèmes parasitaires et d’insectes, champignons ou maladies qui mènent de grosses exploitation très souvent a la faillite ? »…. fort probable, et ceci est dû aussi a plusieurs facteurs dont celui principalement de la contamination de la chaine d’approvisionnement en graines, en équipements, en intrants et en contaminants dans l’industrie agricole ! Ainsi, vous pourriez ramener des bêtes microscopiques indésirables en faisant l’acquisition de vieux matériel de fermes, ou de tout intrant contaminé…. sans parler de la contamination par l’air et les facteurs climatiques !
Aujourd’hui, les champions mondiaux de fabricants de serres et de spécialistes de la mise en place de cultures, et d’irrigation ont mis sur le marché de procédés de serres qui ressemblent a des labos de biotech ou personne n’a le droit s’y pénétrer sans habits spécial, jetable et qui coûte une fortune lui aussi ! et vous garantissent un rendement exceptionnel et des gains au dessus de tout ce qui a pu être connu ! et même a cela, le rajout de pesticides précis et localisés n’est pas banni tout a fait !
Et que dire des Japonais et des Coréens qui font pousser des melons carrés, ou des melons ronds qu’on doit carresser tous les jours avec des gants pour parfaire leur forme, leur goût et leur teneur en sucre ?!! :))) pour les revendre une fortune sur les marchés, et que les locaux n’achètent que pour les grandes occasion a prix fous !
et Puis il y a aussi et surtout le fait qu’on veuille faire pousser des kiwis et des fruits exotiques en pays froid, des fruits et légumes hors saison, et on fait subir a la terre tellement d’OGMs, qu’il n’est pas étonnant aujourd’hui qu’un cultivateur de fraises en Andalousie avec plusieurs récoltes par an, soit a l’origine du problème de la contamination de toutes les autres cultures et du recours massif aux pesticides, et aux OGM, et aux manipulations génétiques, au point que des nouveaux fruits ont fait leur apparition un peu partout dans le monde, comme les poires et les pommes ou les nectarines qui ressemblent a tout sauf aux pommes, poires et nectarines ! les oranges et les mandarines ou le tomates on en parle même pas (Merci Israel), même les dattes des palmiers n’y ont pas échappé, et les dattes »Mej’houl » grosses, goutteuses et très luxueuses, hier encore considérées comme des raretés dans le monde Arabe. sont produites principalement par les États-Unis et Israel depuis plus de deux décennies maintenant et sont déjà entrées dans le régime Alimentaire des américains riches et friqués, et même dans les barres protéinées a la mode depuis 20 ans !
Comme dit le proverbe Marocain »Les Occidentaux, tout ce qu’ils voient disent qu’elle leur appartient, et ce qu’ils n’ont pas encore vu, il disent qu’ils en possèdent déjà la moitié » :))))