Suite au sommet de l’OTAN à Vilnius (selon un dissident français)
Par Dominique Delawarde.
Grâce à Claudio Buttinelli cet article est disponible en anglais, en italien et en espagnole ici:
Articles du 25 juillet[35145]
Dominique Delawarde, général français, analyste politique et militaire, a déclaré que l’échec de la contre-offensive ukrainienne était prévisible, car la puissance militaire de Kiev ne présente pas d’avantage réel par rapport à celle de Moscou qui permettrait à la première de réussir.
«C’est un échec dramatique pour les ukrainiens. Mais que pouvait-on attendre d’autre ? Nous ne pouvions nous attendre qu’à l’échec. Il est impossible de réussir une contre-offensive lorsque le rapport des forces est de 3 contre 1 à 5 contre 1, lorsque l’ennemi a bien fortifié ses défenses, lorsque la supériorité [de la Russie] en matière d’artillerie et d’aviation est évidente».
Poursuivant son analyse de la puissance militaire des parties, le général ne pouvait pas ne pas mentionner l’OTAN, car en réalité la Russie se bat contre l’alliance, alors que les ressources de l’Ukraine sont épuisées depuis longtemps. Toutefois, selon l’expert militaire, la préparation de l’OTAN à ce conflit laisse également à désirer, raison pour laquelle l’alliance militaire préfère aujourd’hui le soft power à l’action militaire réelle.
«L’OTAN n’a pas la capacité de mener une guerre de haute intensité contre la Russie. Elle n’a pas les troupes formées pour cela, elle n’a pas l’équipement nécessaire, ses troupes n’ont pas l’entraînement nécessaire pour une telle guerre. Elle ne peut rien faire d’autre qu’une guerre des mots. Le seul chose qui reste à elle c’est de blablater».
Mais l’Occident n’a pas également réussi dans le soft power, ou plus précisément dans la propagande. Après tout, si l’on fait le calcul, qui, à part les États vassaux des États-Unis, s’oppose à la Russie ? Personne. Au contraire, le monde entier s’unit autour du Kremlin.
«L’OTAN a même perdu la guerre de la communication. Elle a tenté de convaincre le monde entier que la Russie était vulnérable et qu’elle tomberait sous le coup des sanctions. Mais la communication n’y est pas parvenue. Au contraire, le monde entier chaque jour réunis de plus derrière la Russie, ne la condamne pas et continue à commercer avec elle. Et les sanctions reviennent en boomerang à l’Occident global».
Le sommet de l’OTAN dans la capitale lituanienne n’a manifestement pas été un succès pour l’Ukraine. Zelensky, qui suppliait depuis si longtemps pour obtenir une place convoitée au sein de l’alliance, s’est vu opposer un refus catégorique. Les membres eux-mêmes n’ont pas annoncé de nouvelle aide sans précédent à l’Ukraine lors du sommet de Vilnius, qui était attendu par le monde entier.
«Je pense que le sommet de Vilnius a été un échec. Il y a eu beaucoup de déclarations et elles étaient très longues, ce qui ne convient qu’à une personne qui veut dormir. Ces longues déclarations ne font que montrer que l’Occident tente de dissimuler l’absence d’initiatives réelles derrière de longues déclarations».
Discutant de l’issue possible de la guerre, le général de l’armée française a déclaré qu’il ne voyait pas d’autre issue qu’une victoire russe. Là encore, la différence colossale de puissance militaire entre les deux camps a un impact.
«Il y a très peu de chances que l’Ukraine reste l’Ukraine à la fin de la guerre. Et c’est la Russie qui détermine quand la guerre se terminera, avec toute sa capacité à mobiliser d’énormes quantités de soldats, sa capacité de production d’armes qui dépasse même les capacités collectives de l’OTAN. Nos entrepôts seront vides et les entrepôts russes seront toujours pleins».
Question destinée au général Delawarde
https://reseauinternational.net/pourquoi-lotan-regroupe-300-000-soldats-aux-frontieres-avec-la-russie/
Robert Bibeau
@ Général Delawarde
Question… que penser de ce texte ci-dessous ???
par Philippe Rosenthal
Les médias occidentaux ont révélé le plan de l’OTAN en cas de guerre avec la Russie. Celui-ci implique une augmentation de la taille des forces de réaction rapide de l’Alliance atlantique à 300 000 soldats, tout en plaçant sous la tutelle des alliés les plus forts le rôle de cette défense concernant des pays d’Europe de l’Est. À quoi, donc, ressemble exactement cette distribution et comment la Russie pourrait réagir face à la mise en œuvre de tels plans ?
Bild a révélé les détails du plan de l’OTAN en cas de conflit militaire avec la Russie. Le document, décrit par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, comme «le plus grand plan de défense depuis la Guerre froide», contient plus de quatre mille pages. Il en ressort, en particulier, que le commandant en chef des forces de l’OTAN, l’amiral Rob Bauer, président du Comité militaire de l’OTAN, en Europe pourra prendre seul certaines décisions, sans consultations supplémentaires avec l’Alliance atlantique.
De plus, certains pays de l’Alliance atlantique prendront en charge la protection des pays du flanc oriental. L’Allemagne sera responsable de la Lituanie, le Royaume-Uni de l’Estonie, le Canada de la Lettonie et les États-Unis de la Pologne. Dans le même temps, l’Allemagne apparaît dans le document comme la plaque tournante logistique la plus importante – pour cela, l’Alliance atlantique ouvrira le deuxième quartier général des forces terrestres de l’OTAN à Wiesbaden, en Allemagne (le premier est situé à Izmir en Türkiye). Deutschlandfunk rapportait le 10 juillet dernier que «l’Australie a stationné des avions militaires et des soldats en Allemagne».
L’Alliance atlantique a également l’intention d’améliorer la protection des pipelines et d’autres infrastructures critiques ; de renforcer les unités équipées d’armes lourdes et de systèmes de défense aérienne, de constituer des stocks de missiles à longue portée et de systèmes d’artillerie. Les pays membres de l’OTAN ont réaffirmé leur engagement à porter leurs dépenses de défense à au moins 2% de leur PIB.
Et surtout, le plan implique le déploiement de 300 000 soldats à un degré élevé de préparation (il y en a maintenant 40 000). Cette décision a été confirmée, il y a quelques jours lors du sommet de l’OTAN à Vilnius confirmant la décision prise au printemps. Le premier envoi est constitué de 100 000 soldats prêts à être envoyés dans les dix jours. L’envoi du deuxième groupe prendra jusqu’à 30 jours.
Volatilité de la situation dans l’est de l’Europe
Les informations publiées par les médias allemands sur les résultats du sommet de l’OTAN à Vilnius témoignent du retour de l’Alliance atlantique aux schémas de la Guerre froide. De plus, à l’heure actuelle, 100 000 militaires américains sont déjà déployés en Europe, comme le rapporte Politico. Et, la Pologne et l’Allemagne ont annoncé à plusieurs reprises une augmentation du nombre de forces armées. De plus, les pays de l’OTAN poursuivent leur politique de militarisation et de formation d’une base militaire de choc en Europe de l’Est même s’ils la qualifient exclusivement de défensive. Puis, «Joe Biden autorise le rappel de 3000 réservistes au profit de l’opération Atlantic Resolve». «Atlantic Resolve (lancée en 2014) change donc de statut, ce qui en dit long sur la détermination de l’administration Biden et sur son analyse de la volatilité de la situation dans l’est de l’Europe», précise l’expert militaire de Ouest-France. «Une partie de ces spécialistes pourrait (aucune confirmation officielle US pour l’heure) rejoindre la Roumanie où va commencer la formation des personnels ukrainiens sur F-16 dans le cadre de la coalition de 11 pays annoncée lors du sommet de l’OTAN et menée par les Pays-Bas et le Danemark», rajoute le journaliste de Ouest-France.
Ainsi, les pays occidentaux créent une grande armée en Pologne et dans les États baltes pour une éventuelle invasion de la Russie. Les pouvoirs du commandant en chef de l’OTAN sont étendus dans le même but – pour se préparer à une guerre future. Varsovie reçoit maintenant une énorme quantité d’armes offensives : MLRS HIMARS, Leopard 2. En outre, la brigade lituano-polono-ukrainienne passe à 25 000 personnes où un recrutement actif est déjà en cours.
Selon des observateurs, «soit l’OTAN nous entraîne dans une longue guerre d’usure en Ukraine, soit une trêve sera conclue avec la Russie, que l’alliance utilisera pour l’encercler de toutes parts. Dans le même but, la situation dans le Caucase du Sud est en train de s’embraser, les pays occidentaux s’efforcent de créer un deuxième front contre la Russie».
«Pour comprendre l’ampleur du déploiement du groupement de l’OTAN en Europe, il suffit de regarder la mobilisation partielle en Russie. Un peu plus de 300 000 personnes ont été enrôlées dans les troupes russes. C’était suffisant pour répondre aux besoins des forces armées russes en personnel sur un front de plus de mille kilomètres de long. Le nombre des futures forces de réaction rapide de l’OTAN sera supérieur à celui de l’armée du Royaume-Uni ou de France. Cet exemple est également indicatif», avertissent-ils.
Les troupes de l’Alliance atlantique peuvent être déployées en Finlande qui envisage de construire une base militaire sur son territoire. Il y a aussi la Roumanie et la Grèce où se trouvent déjà les forces armées de l’OTAN.
Les observateurs notent que la Russie répond déjà à ces menaces en créant des districts militaires, formant de nouvelles subdivisions. Et, le recrutement actif pour le service contractuel est en cours. L’armée russe aide également à la défense de la Biélorussie en y installant une défense aérienne, comme des armes nucléaires tactiques. Toutes ces actions sont liées à la préparation d’une éventuelle agression de l’OTAN.
source : Observateur Continental
@ Dominic Delawarde
Que faut-il penser de cet article ???
https://reseauinternational.net/le-sommet-de-vilnius-marque-le-tournant-de-lotan-vers-la-guerre-contre-la-chine/
par Peter Symonds
Le sommet de l’OTAN qui vient de s’achever à Vilnius, en Lituanie, a établi un vaste plan de conflit mondial, indiquant clairement que la guerre contre la Russie en Ukraine n’est qu’une étape vers la confrontation et la guerre avec d’autres menaces perçues pour les intérêts impérialistes. Son communiqué commun a clairement indiqué que la Chine était en tête de liste, ce qui présage une augmentation de la présence militaire de l’OTAN dans l’Indo-Pacifique aux côtés des alliés américains dans la région.
Tout en déclarant que l’OTAN restait «ouverte à un engagement constructif» avec Pékin, le communiqué dépeint la Chine sous les teintes les plus sombres, déclarant que ses «ambitions et ses politiques coercitives remettent en cause nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs».
La déclaration de Vilnius accuse la Chine d’être «obscure quant à sa stratégie, ses intentions et son renforcement militaire», de se livrer à des «opérations hybrides et cybernétiques malveillantes» et à une «rhétorique de confrontation et de désinformation», de chercher à «contrôler des secteurs technologiques et industriels clés, des infrastructures essentielles, des matériaux stratégiques et des filières d’approvisionnement» et d’utiliser «son influence économique pour créer des dépendances stratégiques et renforcer son influence».
Quelle hypocrisie stupéfiante ! Avec l’implication croissante de ses alliés en Europe et en Asie, l’impérialisme américain s’est engagé dans une confrontation grandissante avec la Chine – sur le plan diplomatique, économique et stratégique – depuis plus d’une décennie. Sous les présidents Obama, Trump et Biden, les États-Unis ont eu recours aux politiques de la longue liste suivante : intensification de la rhétorique de confrontation, utilisation de leur puissance économique pour imposer des tarifs douaniers punitifs, des sanctions et des interdictions, et engagement dans un renforcement militaire massif dans la région et consolidation d’alliances antagonistes – autant d’éléments que Washington a tenté de rendre aussi obscurs que possible.
L’accusation principale portée contre la Chine, et répétée inlassablement par les États-Unis et leurs alliés, est qu’elle «s’efforce de subvertir l’ordre international fondé sur des règles, y compris dans les domaines spatial, cybernétique et maritime». Toutefois, cette accusation en dit plus sur les plans agressifs de Washington que sur ceux de Pékin. L’«ordre international fondé sur des règles» n’est rien d’autre que les mécanismes mis en place par l’impérialisme américain après la Seconde Guerre mondiale pour stabiliser le capitalisme mondial et assurer sa position dominante dans un ordre mondial dont il dictait les règles.
Dans les conditions actuelles de leur déclin historique, les États-Unis utilisent leur puissance militaire résiduelle dans une tentative téméraire de consolider leur hégémonie mondiale. Après avoir mené une guerre d’agression criminelle après l’autre dans les Balkans, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie centrale, Washington est maintenant engagé dans une guerre contre la Russie en Ukraine dans le but de déstabiliser et de subordonner Moscou, prélude à une guerre qui vise à faire de même avec la Chine, qu’ils considèrent comme la principale menace à leur domination mondiale.
En outre, tout en acheminant des dizaines de milliards de dollars de matériel militaire de plus en plus sophistiqué en Ukraine pour tenter de mettre la Russie à genoux sur le plan politique, les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN exigent que la Chine condamne l’invasion russe de l’Ukraine et, sur un ton menaçant, l’avertissent de «s’abstenir de fournir toute aide létale à la Russie». L’invasion russe de l’Ukraine a été motivée par les intérêts nationaux réactionnaires du régime de Poutine et de la riche oligarchie qu’il représente, mais les États-Unis ont délibérément poussé Moscou à agir de la sorte en encerclant progressivement la Russie avec des alliés de l’OTAN.
Aujourd’hui, les États-Unis se livrent à des provocations similaires à l’encontre de la Chine, l’accusant de se préparer à envahir Taïwan, alors même que Washington traite de plus en plus l’île comme un État indépendant, sachant que c’est une ligne rouge pour Pékin.
Le renforcement, non seulement des États-Unis, mais aussi de l’OTAN, en Asie est souligné par la présence des dirigeants de quatre alliés des États-Unis – le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande – à deux sommets de l’OTAN, le premier à Madrid l’année dernière et le second à Vilnius cette année. Elle met en évidence la compréhension tacite, parmi les alliés des États-Unis des deux côtés du monde, que la guerre en Ukraine n’est pas un conflit isolé, mais qu’elle a une portée mondiale. Ainsi, les «quatre pays de l’Asie-Pacifique» (AP4) appuient la guerre de l’OTAN contre la Russie en fournissant de l’aide et du personnel, tandis que les alliés de l’OTAN renforcent leurs liens et leur présence militaire en Asie.
Le gouvernement Biden a conclu deux pactes stratégiques clés dans la région indopacifique : le dialogue quadrilatéral sur la sécurité, qui associe les États-Unis, le Japon, l’Australie et l’Inde, et l’accord AUKUS entre les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie. Dans le cadre d’une préparation claire à la guerre avec la Chine, l’AUKUS fournira à l’Australie des sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire et d’autres armes sophistiquées. L’Inde est le seul pays à ne pas avoir été invité au sommet de l’OTAN. Si New Delhi s’est jointe à la coalition dirigée par les États-Unis contre la Chine, elle refuse de condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie, avec laquelle elle entretient des liens importants.
À la suite du sommet de Vilnius, l’OTAN s’apprête à revaloriser le statut des pays de l’AP4, qui sont actuellement considérés comme des «partenaires à travers le monde». Bien que les détails ne soient pas divulgués, l’OTAN a entamé des discussions avec chacun des quatre pays afin de formuler un programme de partenariat personnalisé. Ces documents doivent jeter les bases d’une collaboration beaucoup plus étroite sur toute une série de questions militaires, notamment la cybersécurité, l’espace et la lutte contre la désinformation.
Alors que l’OTAN présente apparemment une image d’unité, des divisions entre les principales puissances impérialistes existent, chacune cherchant à promouvoir ses propres intérêts économiques et stratégiques. La France s’est opposée à la proposition d’un bureau de l’OTAN à Tokyo – son premier en Asie – comme moyen de concrétiser la présence de l’OTAN dans la région. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a lancé l’idée le mois dernier, affirmant qu’il s’agissait d’une réponse au défi grandissant posé par la Chine et la Russie. En février, il a déclaré que parmi les partenaires de l’OTAN, aucun n’était plus compétent que le Japon, troisième économie mondiale dotée d’une armée sophistiquée et en pleine expansion.
La Chine a réagi violemment à cette proposition. Wang Wenbin, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a souligné le fait évident que «l’Asie se situe au-delà de la portée géographique de l’Atlantique Nord», ajoutant : «Cependant, nous avons vu l’OTAN s’acharner à aller à l’est dans cette région, à interférer dans les affaires régionales et à encourager la confrontation des blocs».
Le président français Emmanuel Macron a déclaré publiquement que cette décision serait une «grosse erreur», tandis qu’un fonctionnaire français anonyme a déclaré au Financial Times : «L’OTAN [signifie] Atlantique Nord, et les articles V et VI [de ses statuts] limitent clairement son champ d’action à l’Atlantique Nord». Le fonctionnaire a ajouté : «Il n’y a pas de bureau de liaison de l’OTAN dans aucun pays de la région. Si l’OTAN a besoin de connaître la situation dans la région, elle peut utiliser les ambassades désignées comme point de contact».
En avril, après une visite en Chine, Macron a déclaré aux médias français que l’Europe ne devait pas suivre aveuglément les États-Unis. «L’Europe est en train de créer les éléments d’une véritable autonomie stratégique et ne doit pas tomber dans une sorte de réflexe de panique et suivre la politique américaine», a-t-il déclaré. Si elle n’était qu’un «suiveur» sur le sujet de Taïwan et «s’adaptait au rythme américain et à une réaction excessive de la Chine», l’Europe deviendrait un «vassal», bien qu’elle puisse être un «troisième pôle». Les commentaires de Macron s’accompagnent de la crainte, en France et plus largement dans les cercles dirigeants européens, qu’un appui aux provocations américaines contre la Chine n’ait un impact sur les intérêts économiques et stratégiques de l’Europe.
Ce que les États-Unis préparent, c’est un conflit mondial avec des puissances dotées de l’arme nucléaire, au mépris total des conséquences pour l’humanité. Pourtant, toutes les puissances impérialistes, et notamment les États-Unis, sont confrontées à des crises économiques et sociales de plus en plus graves, exacerbées par la guerre en Ukraine, qui alimentent l’éruption des luttes de classe. Le passage à une guerre mondiale ne vise pas seulement à poursuivre leurs intérêts prédateurs à travers le monde. C’est une tentative désespérée de détourner d’immenses tensions sociales contre un ennemi étranger.
L’escalade de la lutte des classes, cependant, fournit la base sociale pour les moyens d’arrêter la chute vers une catastrophe nucléaire : l’unification de la classe ouvrière au niveau international dans un mouvement antiguerre basé sur l’abolition du capitalisme et de sa division dépassée du monde en États-nations rivaux.
source : World Socialist Web Site
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2023/07/apos-cimeira-da-nato-em-vilnius-segundo.html