Actualite économique

Les BRICS confirment « Ils ne veulent pas dé-dollariser et ne sont pas anti-occidentaux »

la communauté Alt-Media (AMC) vient d’être frappée par deux bombes alternatives après que des responsables des BRICS aient confirmé qu’ils ne voulait pas dé-dollariser les échanges commerciaux internationaux et n’étaient pas anti-occidentaux (sic). De fait ils ne sont pas anti-capitaliste mais ne sont pas anti-occidentaux.  Le ministre sud-africain des Finances, Enoch Godongwana, a déclaré à Reuters plus tôt ce mois-ci dans une interview que le groupe se concentrait sur l’expansion de l’utilisation des monnaies nationales plutôt que sur la dé-dollarisation. En effet, cette phase préalable « d’expansion des monnaies nationales » est requise avant de procéder au retrait drastique du dollar américain des marchés internationaux, sinon, de nombreux pays, détenteurs d’une grande quantité de dollars verraient leurs réserves dévaluées comme neige au soleil. Par cette prise de position modérée et progressive les BRICS font preuve de finesse et de flexibilité stratégique puisque tous les pays capitalistes (y compris des BRICS) sont dans des relations d’interdépendance économique et financière complexe avec l’Occident. Vous devez y voir l’influence prépondérante de l’empire chinois fin stratège. Le temps n’est pas venu de procéder au désarrimage global des deux empires capitalistes – l’oriental et l’occidental nous avise la Chine…nous du prolétariat révolutionnaire en prenons note. Ces décisions ont pour effet de prolonger l’agonie de l’hégémon américain et de retarder la Grande guerre en préparation.

Par Claudio Buttinelli cet article est disponible  en anglais, en italien et en espagnole ici: Articles du 16-17 Aout 2023


Par Andrew Korybko.  Sur Bulletin Korybko.

En termes simples, les BRICS veulent « jouer la sécurité » parce que tous leurs membres, à l’exception de la Russie, sont dans des relations d’interdépendance économique et financière complexe avec l’Occident, qui ne devrait pas réagir de manière excessive à leurs réformes économiques fragmentaires puisque leurs propres décideurs bancaires, financiers et politiques croient maintenant qu’elles sont inévitables.

« Alt-Media était sous le choc après que la banque des BRICS ait confirmé qu’elle se conformait aux sanctions occidentales » le mois dernier, et maintenant la communauté Alt-Media (AMC) vient d’être frappée par deux autres bombes de vérité après que d’autres responsables de premier plan ont confirmé qu’elle ne voulait pas dé-dollariser et n’était pas anti-occidentale. Le ministre sud-africain des Finances, Enoch Godongwana, a déclaré à Reuters plus tôt ce mois-ci dans une interview que le groupe se concentrait sur l’expansion de l’utilisation des monnaies nationales plutôt que sur la dé-dollarisation. Cette phase préalable « d’expansion des monnaies nationales » est en effet requise avant de procéder au retrait plus drastique du dollar américain des marchés internationaux, sinon, de nombreux pays, détenteurs d’une grande quantité de dollars verraient leurs réserves dévaluées comme neige au soleil. Par cette prise de position modérée et progressive les BRICS font preuve de finesse et de flexibilité.

Ce point de vente a également cité le directeur financier de la New Development Bank (NDB, communément appelée la Banque des BRICS)Leslie Maasdorp, dans le même article, qui leur a dit que « la monnaie d’exploitation de la banque est le dollar pour une raison très spécifique, les dollars américains sont l’endroit où se trouvent les plus grands pools de liquidités… Vous ne pouvez pas sortir de l’univers du dollar et opérer dans un univers parallèle. » La confirmation officielle que les BRICS ne veulent pas dé-dollariser a directement conduit à la clarification suivante sur le fait qu’ils ne sont pas anti-occidentaux.

L’ambassadeur sud-africain auprès des BRICS, Anil Sooklal, a corrigé les fausses perceptions sur le rôle mondial de l’organisation dans une interview accordée à Bloomberg il y a quelques jours où il leur a dit que « Il y a un récit malheureux qui se développe selon lequel les BRICS sont anti-occidentaux, que les BRICS ont été créés en concurrence avec le G7 ou le Nord global, et c’est incorrect. Ce que nous cherchons, c’est à faire avancer le programme des pays du Sud et à construire une architecture mondiale plus inclusive, représentative, juste et équitable.

En relation avec cet objectif, il a également confirmé ce que Godongwana et Maasdorp ont dit plus tôt dans le mois sur le fait que les BRICS n’ont aucun désir de dé-dollariser. Selon les mots de Sooklal, « le commerce en devises locales est fermement à l’ordre du jour (mais) Il n’y a pas de point de dé-dollarisation à l’ordre du jour des BRICS. Les BRICS n’appellent pas à la dé-dollarisation. Le dollar continuera d’être une monnaie mondiale majeure – c’est une réalité. » Ces révélations sur les BRICS pourraient naturellement submerger le membre moyen de l’AMC.

Après tout, beaucoup d’entre eux ont été induits en erreur par des influenceurs de premier plan en imaginant que ce groupe complote pour porter un coup mortel au dollar par haine de l’Occident, mais rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité après ce que les principaux responsables ont révélé au cours des trois dernières semaines. La présidente de la banque des BRICS, Dilma Rousseff , a confirmé qu’elle respectait les sanctions anti-russes de l’Occident ; Godongwana, Maasdorp et Sooklal ont confirmé qu’ils ne voulaient pas dé-dollariser; et ce dernier a également confirmé qu’il n’est pas anti-occidental.

Les BRICS peuvent encore « faire avancer l’agenda du Sud global et construire une architecture mondiale plus inclusive, représentative, juste et équitable » exactement comme Sooklal a clarifié son intention en dépit des faits « politiquement gênants » qui viennent d’être partagés, mais ce sera à un rythme progressif, pas accéléré. C’est là que réside le nœud des perceptions erronées à ce sujet, que la Russie a cherché à corriger plus tôt dans le mois après avoir finalement réalisé que ses intérêts de puissance douce sont menacés par les attentes irréalistes de ses partisans. (La bataille engagée entre les deux superpuissances -USA vs CHINA- n’est pas une guerre pour l’éradication du mode de production capitaliste moribond, mais une bataille pour la succession à la position hégémonique de l’empire mondial que les États-Unis ne peuvent plus assumer. )

Une masse critique de l’AMC en est venue à être convaincue que les BRICS n’étaient pas quelque chose qu’il n’était pas à travers une combinaison d’influenceurs bien intentionnés mais naïfs poussant leurs vœux pieux à ce sujet et d’autres faisant de même malicieusement pour générer de l’influence, promouvoir leur idéologie. En parallèle, certains des rivaux des médias grand public (MSM) de ce camp ont alarmé les BRICS dans le but inavoué de galvaniser les Occidentaux contre eux, mais qui ont également accordé une fausse crédibilité aux revendications populistes de l’AMC.

Pris ensemble, il est facile avec le recul de comprendre pourquoi tant de gens sont tombés dans le piège du faux récit selon lequel les BRICS complotent pour porter un coup mortel au dollar par haine de l’Occident, c’est pourquoi les responsables de l’organisation ont décidé de remettre les pendules à l’heure ces dernières semaines avant son prochain sommet. Ils ne voulaient pas que les attentes irréalistes de leurs partisans conduisent à une profonde déception qui, à son tour, les rend vulnérables aux suggestions hostiles, et ils ne voulaient pas non plus effrayer l’Occident pour qu’il réagisse de manière excessive.

Le premier résultat potentiel qui aurait pu se produire si les clarifications mentionnées précédemment n’avaient pas été apportées risquait de remplir ses partisans d’un tel désespoir qu’ils pourraient soit devenir apathiques envers les BRICS, soit même se retourner contre eux après s’être sentis dupés. En ce qui concerne la seconde, certains parmi les Occidentaux pourraient avoir intensifié leurs campagnes de pression contre les BRICS et leurs partenaires, y compris par le chantage, l’ingérence politique et les menaces de sanctions, tout cela pour arrêter le bloc du Sud ou le bloc oriental – bloc asiatique dans son élan.

Après avoir démystifié la désinformation qui a été répandue sur leur organisation par l’AMC et les HSH, chacun avant des agendas opposés mais s’appuyant toujours de manière suspecte sur des récits pratiquement identiques, les responsables des BRICS sont maintenant plus confiants que ces pires scénarios peuvent être évités. Cette confrontation à la réalité donne à réfléchir à leurs partisans et les prépare à s’attendre à une transition prolongée vers la multipolarité tout en réduisant les chances que l’Occident réagisse de manière excessive aux objectifs de leur groupe. (Il faut comprendre ici que les BRICS ouvrent leur porte à tout pays – y compris occidental, riche, industrialisé qui serait intéressé à changer de camp au cours de l’affrontement à finir entre les deux puissances hégémoniques…il s’agit bien d’une guerre à la succession de l’hégémon impérial introduit par le concept frauduleux de « multipolarité »…l’empire mondial ne peut et ne sera jamais multimodal, multipôle, multi-central, multicéphale…   )

Pour développer la dernière observation, les événements des dix-huit derniers mois depuis le début de spéciale l’opération de la Russie ont convaincu l’Occident que la transition systémique mondiale vers la multipolarité est irréversible, c’est pourquoi ils sont maintenant prêts à envisager des réformes de leurs modèles hégémoniques. Le chancelier allemand Olaf Scholz, l’ancienne directrice pour l’Europe et la Russie au Conseil de sécurité nationale américain Fiona Hill et le président des affaires mondiales de Goldman Sachs, Jared Cohen, l’ont tous suggéré le même jour à la mi-mai.

Ils croient que l’Occident doit s’engager avec les pays du Sud (prendre note qu’aucune mention n’est faite des pays asiatiques – de l’Empire d’Orient d’ou vient la menace principale à l’hégémonie américaine  à un niveau plus égal, ce qui nécessite de réduire certaines de ses pratiques d’exploitation les plus flagrantes afin de ne pas perdre plus de cœurs et d’esprits à l’Entente sino-russoRusso L’Entente. À cette fin, ils sont positivement enclins à accepter des changements progressifs du système financier mondial tels que ceux que les responsables des BRICS ont confirmé avoir à l’esprit, mais répondront résolument à tout développement révolutionnaire (sic) qui risque d’accélérer considérablement cette transition.

En termes simples, les BRICS veulent « jouer la sécurité » parce que tous leurs membres, à l’exception de la Russie, sont dans des relations d’interdépendance économique et financière complexe avec l’Occident, qui ne devrait pas réagir de manière excessive à leurs réformes fragmentaires puisque leurs propres décideurs politiques croient maintenant qu’elles sont inévitables. Parmi ces quatre membres, deux écoles de pensée prédominent comme la Chine et l’Inde, dont les différences de vision respectives ont été longuement expliquées ici.

En bref, la Chine veut accélérer l’internationalisation du yuan et intégrer les BRICS dans l’initiative Belt & Road (BRI), tandis que l’Inde veut donner la priorité aux monnaies nationales et maintenir les BRICS officiellement séparés de la BRI. Tous deux conviennent que les changements dans le système financier mondial doivent être progressifs, cependant, afin d’éviter de provoquer une réaction excessive mutuellement préjudiciable de la part de l’Occident.

Chacun a le droit d’avoir sa propre opinion sur cette réalité qui vient d’être décrite, mais les faits qui ont été partagés tout au long de cette analyse à l’appui des observations associées ne peuvent être niés. Tous les principaux influenceurs de l’AMC qui continuent de pousser le récit démystifié sur les BRICS complotant pour porter un coup mortel au dollar par haine de l’Occident sont malhonnêtes. Ceux de leur public qui savent maintenant mieux devraient poliment les vérifier sous leurs messages pour éviter que les autres ne soient induits en erreur…(Ainsi proclament les stratèges de l’axe asiatique-oriental à l’intention des propagandistes de l’alternative  tiers-mondistes

Voir en complémentaire

Chine : l’empire du Milieu vise crânement à se positionner au Centre du monde – les 7 du quebec

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

11 réflexions sur “Les BRICS confirment « Ils ne veulent pas dé-dollariser et ne sont pas anti-occidentaux »

  • C’est ce qu’on disait ! et pour ajuster le tir, je dirais même qu’ils ne visent aucunèment a evacuer le dollar a long terme ou  »progressivement »… tout ça c’est de la propagande pour la consommation a l’endroit des tiers-mondistes… car les Brics sont un peu comme le dernier membre privilégié du club VIP d’hégémons qui se bousculent sur le podium ! le plus grave dans tout ceci est que le partenariat Brics-Tiers-monde, tout comme le partenariat occident-Tiers-monde, ou Russie-Tiers-monde, evoluent tous sur le même modèle et promeuvent le même modèle de partenariat, celui de sceller le alliances avec les élites politico-économiques et mafieuses du Tiers-monde afin de mieux exploiter ce qui reste a exploiter ! marchés, minerais, industries, ressources, pêcheries, secteur financier et banques, et dans cette optique les Brics promeuvent un modèle encore plus déséquilibré et injuste que les pays occidentaux, car ils veulent et exigent que les transformations ou transitions économiques dans le tiers-monde se fassent au détriment de la classe prolétaire, il promeuvent la leur aussi de la même manière et donc bien pire que les occidentaux, ils ne réclament ni reformes du code du travail, ni salariales, ni les bjectifs de créer des emplois valorisants pour ce dernier (le tiers-monde)… au contraire, ils promeuvent un modèle féodale calqué sur leur modèle a eux ou la corruption endémique est de mise, la surexploitation de la main d’oeuvre aussi, et le même modèle de quadrillage économique et celui d’endettement et d’esclavage des populations afin de les caer dans des ghettos et recréer les conditions de la première révolution industrielle lorsque les ouvriers et leurs familles, ou encore les paysans, devaient tous se satisfaire du minimum vital, et subir les pires violations de leurs droits !

    Brics mon cul ! les occidentaux sont nettement plus responsables en comparaison ! aujourd’hui des pays comme l’inde, l’afrique du Sud, le Brésil ou la chine se foutent eperdument de l’environnement social et politique, comme ils se foutent des droits de l’homme, de la liberté d’expression ou de la lutte contre la corruption institutionalisée (la grande corruption des marchés de l’état), ils ont juste des élites a promouvoir et des agenda serrés pour engager le plus de profits sur le dos des classes laborieuses dominées, exploitées, surendettées et ne pouvant subvenir a leurs besoins essentiels, en plus de chasser les petits paysans de leur terres, ou les artisans aussi et les petits commerces des vieux quartiers historiques afin de consolider les monopoles dans la distribution, l’agro-alimentaire, l’agriculture en général, et l’immobilier en plus du secteur financier avec les assureurs (ces bandits de grand chemin) et le banquiers !

    Répondre
    • Désolé Sam : certes cette bombe des BRICS est une catastrophe, mais le modèle OXYDANTal l’est tout autant. La même haine se développera donc de la même façon contre Beijing et New Delhi que contre Londres, Washington, Bruxelles, Paris, Berlin. Ce sera rigoureusement identique. Il y avait un espoir ; celui-ci vient de disparaître.
      .
      Cette déclaration commune laissera des traces.

      Répondre
  • Jean Transen

    La réunion des BRICS+ va-t-elle accoucher d’effets de manches et d’un vide décevant ? Les USA semblent avoir bien joué pour limiter la casse. Mais il fallait s’y attendre.

    Répondre
  • « Quand les BRICS s’assembleront le roi dollar se fanera »
    L’équation qui suit, n’a qu’une seule véritable inconnue, vous : « Liberté = curiosité = savoir = action = liberté » – https://wp.me/p4Im0Q-60d !
    Se méfier toujours d’une eau dormante, car un jour elle se reveillera…

    Répondre
  • @ux commentateurs

    Votre déception face aux déclarations apaisantes – de compromis – opportuniste des portes paroles de BRICS révèlent une certaine « naïveté » … de même nature que la « naïveté » de les gauches opportunistes lors du grand mouvement de « libération nationaliste » des années 1960-1970

    À cette époque les bourgeois nationaux endoctrinés en Occident revenaient dans leur – pays-colonies d’origine et se proposaient pour prendre les rênes de gouvernements fantoches – capitalistes – nationaux afin d’assurer le transfert du capital national néo-colonial vers les centres de la finance en Occident.

    Nous assistons présentement à un mouvement similaire mais à un niveau – à un degré supérieur correspodant à l’évolution de l’économie mondialisée ou les centre industriels de production (capital actif-productif de plus value) se sont déplacés vers l’Orient mais les centres d’accumulation du capital « passif » (le capital fictif – le capital financier – -bancaire) reste localisés en Occident dans les anciennes métropoles impérialisme.

    Les BRICS c’est le défi que les nouvelles puissances impérialistes orientales et tiers-mondistes – tout aussi anti-prolétariennes que les anciennes métropoles occidentales lancent à l’Occident.

    Les BRICS ne veulent pas détruire l’impérialisme… les BRICS veulent sauver l’impérialisme mondial de son effondrement

    Le prolétariat doit connaître l’évolution de ce conflit mondial et ne prendre ni pour l’un ou l’autre des puissances asservissantes.

    Robert Bibeau

    Répondre
    • Ce qui chagrine, c’est que « le capital actif », celui qui continue à innover, à produire, « à faire la job » comme dirait un copain du Québec, veut délibérément rester soumis au « capital passif », celui qui se contente d’amasser des fonds plus ou moins fictifs : sincèrement on attendait mieux. Maintenant, en regardant mieux, la Chine a besoin de toujours plus de débouchés, parce que c’est dans son tempérament ; l’Inde de Modi, fluctuante comme une anguille, est toujours là où on ne l’attend pas ; le Brésil a démontré, vu son cynisme envers l’Amazonie, qu’il reste avant tout opportuniste ; la fragile Afrique du Sud louvoie comme elle peut. Ne reste que la Russie, qui a une position d’autosuffisance, mais sa fragilité réside dans sa démographie insuffisante.
      .
      En somme, malgré des déclarations tonitruantes comme la route de la soie, les BRICS sont une simple fiction alors qu’ils représentent une masse énorme d’humains. Qu’ils se laissent manœuvrer par quelques milliers de tarés situés le plus souvent dans l’Anglosaxonnerie ne laisse pas d’être très décevant.
      D’où mon commentaire désabusé :
      http://babalouest.eklablog.com/le-capitalisme-l-impasse-totale-a214669417
      et ma réflexion : tout cela est si décevant que la vraie remise à zéro ne serait peut-être pas la plus idiote des choses.
      et :
      vendredi 18 août 2023 à 0 h 35 min

      Il risque d’arriver une chose : tous ces pays qui se pressaient pour entrer dans les BRICS pourraient bien se retrouver moins nombreux. Et si ceux qui ruent dans les brancards se retrouvent peu nombreux, qu’importera alors si les petits conflits actuels dégénèrent en une apocalypse généralisée, puisque l’humanité aura prouvé que décidément, elle ne vaut rien !
      https://korii.slate.fr/tech/tsar-bomba-secrets-plus-grosse-explosion-nucleaire-histoire-urss-guerre-froide-bombe-h-essai-declassifie

      Répondre
  • @M. Cousin
    Je ne crois pas que le capital actif = producteur de plus value  » veut délibérément rester soumis au « capital passif », celui qui se contente d’amasser des fonds plus ou moins fictifs : sincèrement on attendait mieux. »
    Il ne veux pas délibérément…il n’a pas le choix… OU et à qui le capital actif-productif ira-t-il demander un prêt de 10 milliards de dollars lors de sa prochaine expansion…une nouvelle méga-usine à construire ???

    A la banque qui lui fournit déjà le capital de fonctionnement régulier – les prêts sur avance de paiement – le capital de roulement.

    Les deux « races » de capitaux sont intimement inter-relié-imbriqué c’est ce que l’on appelle l’impérialisme ou si vous préférez le « mondialisme ».

    Je ne crois pas non plus que le tempérament chinois soit plus expansionniste que celui des USA ou du Canada =  » la Chine a besoin de toujours plus de débouchés, parce que c’est dans son tempérament… »

    LA CHINE doit impérativement s’étendre et gagner des débouchés – conquérir des marchés quelle doit ravir à ses concurrents car la CHINE – à terme – ce sont 850 millions de producteurs industrialisés – mécanisés – numérisés – informatisés – robotisés plus l’IA = deux fois la population des USA au complet.

    De fait, quand la Chine aura conquis tous les marchés du monde elle croulera encore sous les surplus ce qui la mènera à l’effondrement L’agressions nucléaire du camp occidental pourrait survenir avant ce terme.

    Les BRICS + sont une organisation qui cherche à rallier des économies émergentes que le G7 a laissé pour compte jusqu’a maintenant … la CHINE y apporte son concours mais lucidement les BRICS+ ne constitueront jamais une alternative crédible et solide au G7

    Une vingtaine d’économie de second ordre « rapaillé » autour de la superpuissance CHINOISE et/ou INDIENNE ne feront jamais contrepoids aux puissances occidentales développées…même endettées
    De toute façon tous les pays sauf la Suisse et le Vatican sont surendettés y compris la Chine capitaliste.

    Quel doit être la position de la classe prolétarienne internationaliste face aux BRICS nationaleux et mondialisés = ou face au G7 réactionnaire et impérialiste voilà la question.

    Robert Bibeau

    Répondre
  • Ping : XVe Sommet des BRICS en Afrique du Sud (22 au 24 Aout 2023)! Qui franchira le Rubicon? – les 7 du quebec

  • Ping : LES BRICS AFFUTENT LEURS ARMES IMPÉRIALES (DOSSIERS) – les 7 du quebec

  • Ping : Les BRICS coulent en Mer Rouge… »Ansar Allah » brouille les cartes impériales – les 7 du quebec

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En savoir plus sur les 7 du quebec

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture