L’ACADÉMIE DES SURÉVALUÉS (version Ysengrimus)
YSENGRIMUS — Tout démarre dans le magnifique film Manhattan, de Woody Allen (1979). Un lot grouillant de persos tertiaires et quaternaires en noir et blanc y font, très ostentatoirement, leur trip, bavard et snobinard, dans tous les sens. Entre autres, en cette outrecuidance de plumitifs frappés du New York de 1979, deux de ces personnages, Mary Wilkie et Yale Pollack, ont imaginé une Académie des Surévalués (dont vous trouverez le détail en annexe de mon billet sur ce sujet). Il s’agit de leur liste personnelle des figures culturelles reconnues comme majeures mais qu’ils considèrent, eux, (pas toujours à tort d’ailleurs) comme faisant l’objet d’une inflation de valeur, dans la sensibilité culturelle et mondaine de leur temps. Cela, à l’époque, m’avait particulièrement chatouillé. Adonques, sur le même modèle, et dans le même ton, j’ai décidé de me fabriquer ma propre Académie des Surévalués. En cadence, au tempo d’un temps qui, vous allez le voir, est déjà le temps d’un autre temps, Ysengrimus aligne ici (en ordre alphabétique), douze académiciens et douze académiciennes:
.
Aung San Suu Kyi. Femme politique birmane historiquement positionnée en résistance ou en dissidence. Cette dame a longtemps lutté contre la junte birmane et apparait comme une sorte de figure hiératique qui incarne tout ce qui semble s’associer à une volonté démocratique ou émancipatrice, en Birmanie. Cependant, elle a aussi composé avec le pouvoir auquel elle avait longtemps été confrontée. Elle en est éventuellement venue à occuper de hautes fonctions et, ce faisant, elle a posé des gestes étatiques, notamment contre des minorités ethniques de son pays. Elle s’est finalement avérée, avec le temps et à l’usure, être une femme politique comme les autres, ne disposant pas réellement de cette espèce d’aura charismatique semi-magique qui l’avait portée en avant. Il s’agit d’une figure institutionnelle ordinaire, dans les conditions particulières d’un pays émergent, avec tout ce que ça implique de compromission, de composition, de cooptation, et de combines compliquées, sans plus.
Joan Baez. Chanteuse de l’époque de la contre-culture de la seconde moitié du siècle dernier, grande compagne de lutte de Bob Dylan. Elle est longtemps apparue justement comme le doublet féminin dudit Dylan, la différence étant que Dylan était un auteur-compositeur-interprète prolifique, et qui avait du fond. Dylan a laissé un volumineux corpus textuel et musical, tandis que Joan Baez, elle, était plus une interprète, une songster, une chansonnière, qui reprenait, non sans brio, les pièces lyriques des autres et qui bénéficiait, en grande partie, du rayonnement symbolique que lui avait initialement assuré sa posture d’accompagnement dylanesque. On a donc trop vu Joan Baez comme une sorte de Bob Dylan au féminin. Et cela fait qu’elle s’en trouve de facto surévaluée. Elle chante encore aujourd’hui, octogénaire mais toujours en grande forme. Elle griffonne aussi des dessins qu’elle publie sans problème dans des petits livres, et dont elle cacasse à la télévision, sans entrave… parce qu’elle s’appelle toujours Joan Baez. En un mot, c’est une icône culturelle… perçue peut-être comme un petit peu plus éminente que ce qu’elle fut factuellement.
Roland Barthes. Plumitif cogitatif dont on ne sait pas exactement sur quoi il travailla. Il a écrit sur le langage, sur la psychanalyse, sur Jean Racine, sur je ne sais quoi encore. Ce monsieur est un penseur dont il est très difficile de dégager ce qu’il a pu apporter… à la pensée. Y-a-t-il quelqu’un sur terre qui est capable de me résumer ce que peut être la vision fondamentale de Roland Barthes? Coqueluche d’un temps, il a blablaté sur la connotation et sur le métalangage, mais, ce faisant, il n’a fait que répéter un petit lot de poncifs structuralistes qui étaient déjà là avant lui, et auxquels il n’a pas apporté grand-chose de bien rutilant. Son développement sur les Mythologies, qui remonte à des années marxisantes dont il se détourna insidieusement par la suite, est une sorte de manifestation de sensibilité journalistique frondeuse, mais qui reste très imprécise pour ce qui est d’en dégager une pensée effective. Quant au reste de son fourbi, on se demande un peu à quoi ça correspond et, surtout, ce que ça peut bien avancer d’intellectuellement probant.
Denise Bombardier. Autrice, commentatrice de télévision, journaliste de droite. Tout le monde la prend pour une grande éminence, alors qu’elle fut surtout l’intervieweuse des princes, sans plus. Sa carrière démarra, en qualité de personne-téloche posant des questions à tous les gros bonnets politiciens d’un temps se faisant, eux, mousser, en allant pérorer sur son plateau. Sorte d’Anne Sinclair à la canadienne, Denise Bombardier est exactement le genre de personnage qui s’imagine que connaître les notoriétés, et partager l’air qu’elles respirent, c’est être un peu de ce qu’elles sont. Vous ai-je dit que cette dame est très campée à droite? Elle a œuvré jusqu’à la fin de sa vie dans un journal tabloïd montréalais de droite. Entre autres, elle y enquiquina amplement les petites gens, à propos de la langue française (notamment les francisants et francophones hors-Québec, ces remarquables francs-titreurs linguistiques, éminemment respectables… mais qu’elle méprisait copieusement). Une réactionnaire finie. L’histoire aura indubitablement des souvenirs assez sporadiques à cultiver à l’égard de cette figure.
Hélène Carrère d’Encausse. La soviétologue de service des belles années dorées de l’antisoviétisme primaire en quête de caution savante. Comme cette dame était en fait géorgienne, on a décidé, dans quelque officine éditoriale parisienne, que cette semi-renégate serait la bardasseuse d’URSS idéale, de la même façon que le seul gars qui avait une bagnole était devenue autrefois Commissaire aux Transports, dans la première République Bolchéviste. Elle produisit donc de grands développements à rallonges, cassant du moscoutaire menu. Elle écrivit des tomes interminables pour tenter de démontrer, par a+b, que l’ours rouge soviétique était proprement invulnérable et qu’il allait finir par dévorer la planète et la rendre intégralement communiste. Tout le monde lisait ce fatras en se pâmant et en voyant ça comme des manifestations très précises et très articulées d’une subtile expertise de soviétologie songée. Le déclin de l’Union Soviétique et son effondrement effectif ne furent pas du tout anticipés par cette spécialiste, sauf évidemment à la toute dernière minute, quand tout le monde s’en rendait compte. Autrement dit, il s’agit d’une expertise complètement pipée qui éructa un lot d’ouvrages aussi copieux que datés et que personne ne lira plus.
Solange Chaput-Rolland. Femme politique canadienne qui utilisa la caution féministe des premiers jours pour se mettre au service de la réaction la plus onctueuse et de la fédérastie la plus veule. Grande bourgeoise qui exerça quelques fonctions d’état, de ci de là. Elle fut députée et elle fut aussi sénatrice. Elle devint de plus en plus réac, vers la fin de ses jours, si possible. Au début, c’était une membre ronron du Parti Libéral du Canada. Elle a fini au Parti Conservateur du Canada, confirmant, comme bien d’autres, qu’elle aussi était capable de prouver clef en main que les partis politiques au Canada ont de fameux provignements souterrains qui les raccordent très intimement les uns avec les autres. Cette dame est le cas typique de la grande bourgeoise qui n’a strictement rien à dire, mais à qui on reconnaît une vague importance, uniquement parce qu’elle fait partie de la bonne société… donc de la classe sociale de prédilection. Elle est largement tombée dans l’oubli, confirmant, si nécessaire, que le lot déterminant de son apport historique, c’était le vide. Dans ma jeunesse, nationaleuse et frondeuse, on la surnommait ouvertement Solange Ça Pue Le Relent.
Adrienne Clarkson. Femme de médias canadienne qui fut gouverneure générale du Canada. En ce titre et qualité, elle a dû faire face à un phénomène qu’ont subit d’autres gouverneurs généraux du Canada: celui de se retrouver abruptement catapultée sur le trône de vice-reine du Canada. Or, quand vous n’avez pas la force de caractère suffisante (ce qui était son cas), cela vous dope la tête raide. Vous en devenez complètement frappée, en vous imaginant que vous êtes une personne très importante et très éminente uniquement parce qu’on a fini par vous placer dans une position pata-régalienne d’opérette, où votre entourage vous fait des courbettes de courtisans tocs, à longueur de journée. Ainsi, Adrienne Clarkson en est venue à se croire très forte, alors qu’en réalité elle n’a pas grand-chose à apporter, intellectuellement ou autrement. Les langues fourchues, qui n’en ratent jamais une pour faire sentir combien certains grands bourgeois puent fétide, susurrent à qui veut les entendre qu’Adrienne Clarkson se présenterait à vous comme suit: I am Adrienne Clarkson and you are not (Je suis Adrienne Clarkson et vous ne l’êtes pas). Cette petite légende urbaine fait bien sentir le caractère à la fois creux, inepte et prétentieux du personnage.
Jean-Pierre Ferland. Chanteur populaire québécois d’intérêt mineur qui a commencé sa carrière en s’efforçant d’être le petit Jacques Brel du Québec. Dans les années 1960, il prenait des grands airs franco-français songés et vous chantait des ballades pompeuses qui faisaient référence à Chamonix, à la Garonne, et au Général de Gaulle. Crooner de charme ronron, barde misogyne intensif, il se spécialisait dans les chansons de pseudo-séduction où, en fait, il traitait les femmes comme n’importe quoi, style Jacques Brel toujours, mais la finesse et la subtilité textuelle en moins. Ensuite, il a vu à américaniser son son. Il a sorti un album intitulé Jaune (1970), sur lequel tout le monde se pâme encore aujourd’hui et au sujet duquel toute une mytholâtrie s’est développée, alors que c’est jamais qu’un petit paquet de chansons populaires ayant été mis dans le son, par un studio américain discret mais fonctionnel. Ce genre d’astuce de production était un peu nouveau au Québec, à l’époque, et cela causa donc une certaine surprise, d’où la pâmoison surfaite ultérieure. Ferland est mort en 2024. Il ne traîne plus ses savates. Ses suiveux et suiveuses l’aiment encore. En attendant de soigneusement l’oublier.
Ella Fitzgerald. Ici, on est dans une situation hautement complexe de surévaluation. Cette artiste est une des très belles voix qu’a pu produire le siècle dernier. Mais ce n’était pas vraiment une chanteuse de jazz. Quand on écoute attentivement Ella Fitzgerald, on s’aperçoit que son modus operandi lyrique ne fonctionne pas vraiment comme celui de Billie Holiday, de Sarah Vaughan, de Dinah Washington ou d’autres grandes figures féminines du fond jazzique. En réalité, Ella Fitzgerald aurait été et/ou aurait dû être une chanteuse de variété, de haute volée, style Barbra Streisand. Lyricienne surdouée, sorte de Céline Dion avant son temps, Ella Fitzgerald, c’est une belle voix nette, bien placée, bien configurée, solide, limpide. Le seul problème que cette dame avait, c’est qu’elle était de race noire et, comme beaucoup d’instrumentistes noirs et créoles de cette époque, elle s’est retrouvée forcée à la jouer jazz… et elle ne pouvait faire que ça, à cause du caractère ségrégué de la vie artistique américaine. Pour strictes causes discriminatoires, Ella Fitzgerald, excellente vocaliste, se trouve de facto surévalué… comme chanteuse de jazz.
Serge Gainsbourg. Musicien et chanteurs des années yéyé qui a fait beaucoup de bruit à son époque et qui a suscité une très intense sacralisation. Personnage à scandales qui pouvait se permettre de commettre à peu près tout ce qu’il voulait et autres choses. Et tous les petits thuriféraires frémissants de baisser alors les yeux pieusement, en soupirant Ah, Gainsbourg… Incompréhensible. Je me suis un jour décidé à m’efforcer de me faire une idée informée de ce que pouvait produire effectivement ce musicien et chanteur, dont on m’avait tant roucoulé que ses compositions étaient si merveilleuses et ses paroles si capiteuses. Je me suis donc procuré le coffret de l’intégrale de son œuvre musicale, que j’ai écouté à plusieurs reprises, respectueusement, calmement. Sincèrement, ça ne m’a rien donné. Je n’y ai rien trouvé de particulièrement intéressant. Ce cabotin livide, vulgaire-chic, brûle-biftons et fort en gueule, correspond en fait à la mythologie pécore, péteuse et cracra-hédoniste de toute une époque. Mal vieilli.
Paris Hilton. Une héritière (parmi d’autres) de l’empire hôtelier Hilton. Personnalité célèbre du simple fait d’être célèbre. Voici quelqu’un qui ne fait rien de sa vie, en mondovision. Elle a à peu près tout essayé. Elle a touché la musique pop, la mode, les arts, la parfumerie. Elle a fait animatrice de télévision, actrice, taularde même. Rien n’y a trop fait. Elle n’est jamais arrivée à quelque chose, tout en se montrant ostentatoirement, un peu partout. On se retrouve donc avec un personnage qui attire constamment l’attention sur elle et qui fonctionne ostensiblement et littéralement comme une manière de papillon mondain. Il y en a beaucoup comme ça, du reste. Je la cite, elle, en exemple, comme une, parmi tant d’autres. L’intérêt particulier de Paris Hilton, c’est justement son côté héritière, sa facette bien sentie de plouto-émanation. On comprend vite que ce genre de personnalités mondaines, de socialites, pour employer l’expression américaine, existent pleinement… grâce à l’argent de leurs ancêtres.
Jacques Lacan. Un autre cas de figure de ces plumitifs cogitatifs postmodernes, qui se donnent des airs extrêmement songée et profonds, mais qui, en réalité, n’apportent pas grand-chose de déterminant. De toute façon, en ce moment, c’est l’intégralité de la psychanalyse qui commence à vaciller et à être considérée comme une sorte de mésaventure spéculative douteuse. Et on le comprend parfaitement. On peut aisément supposer que Sigmund Freud a vu comme étant des blocages et des névroses universels, ce qui était les blocages et les névroses de la Vienne de la première moitié du vingtième siècle. Dans cette continuité, Lacan a écrit un peu n’importe quoi et autres choses. Je me souviens d’avoir eu des débats assez acerbes, à Paris, quand je faisais mon doctorat (1983-1986), avec des gars et des filles de ma cohorte qui ne juraient que par ce monsieur, alors que je ne voyais pas le point. Et je leur demandais patiemment de bien daigner me clarifier l’apport de leur maitre et de me présenter, sur un mouchoir de poche, ce que pouvait être la pensée de ce ci-devant Jacques Lacan. Rien ne se passait alors de bien net. Voilà un indice terriblement probant du caractère nettement surévalué du personnage.
Charles Lindbergh. Aviateur ayant franchi l’Atlantique en solo, sans escale. Cela a fait de lui un héros populaire aux États-Unis. Il est ensuite devenu une sorte de chef politique un peu suspect, ramant à fond dans le sens contraire de l’Histoire. Il n’apporta finalement pas grand-chose de trop probant, ni à sa république ni au reste. Ceci est le cas typique du héros populaire temporaire, totalement anecdotique, ayant été intempestivement propulsé et promu par une actualité passablement émulsionnée et dont on mentionne encore l’existence, dans les reportages historiques, tout simplement pour être en conformité avec ce qu’ont pu être les frémissements d’un temps. Pour le coup, d’autres aviateurs avaient fait des choses avant lui, dans d’autres circonstances, et on ne parle plus d’eux. Comme homme politique, personnage de faits divers, ou aviateur, Charles Lindbergh n’apporte pas grand-chose à la réalité du comment et du pourquoi du fond des choses.
André Mathieu. Musicien et compositeur, ronron mais précoce, qui a été considéré comme le génie canadien-français de la musique symphonique. Son œuvre musicale a partiellement rebondi au moment des Jeux Olympiques de Montréal (1976), évènement-monde un peu suranné aujourd’hui, dont la musique d’ambiance me paraissait particulièrement pompier et sans intérêt, à l’époque. J’avais donc gratouillé un peu, pour essayer de comprendre qui avait pu composer ce genre de tartine lourdingue et s’en tirer indemne. Et ça a été pour tomber sur ce jeune génie, dans une fiole de cristal, qui était censé refaire fondamentalement le tout de la musique et de la musicologie contemporaine. Encore un autre qui a pas apporté grand-chose de très significatif et qui est, à ma connaissance, fort peu écouté aujourd’hui. Quelqu’un peut-il seulement me fredonner un air du grand compositeur incontournable André Mathieu? Ce n’est pas possible, ça n’arrivera pas. Ce personnage n’est génial et extraordinaire que dans les pages fripées des vieilles encyclopédies.
Marilyn Monroe. Actrice américaine ayant fait l’objet de la plus intensive mythologisation qu’on puisse imaginer. Marilyn Monroe représente la quintessence de ce que c’est que d’être surévalué. C’est de la Surévaluation comme un des Beaux-Arts. Cette dame est devenue un grand symbole cinématographique et culturel. Et on peut considérer que son personnage est désormais durablement configuré comme une des importantes figures iconiques instantanément reconnaissable du vingtième siècle, avec Mickey Mouse. Elvis, Superman, et Charlot (Charlie Chaplin). Or, en réalité, Marilyn Monroe était une actrice très ordinaire. C’est pas moi qui le dit, c’est (entre autres) le metteur en scène Elia Kazan. Il l’a dirigée sur film et il a expliqué de ci de là, à qui voulait bien l’entendre, que c’était pas une très bonne comédienne. On est dans une situation où le personnage magnifié est tellement surévalué que ce qui en émane, c’est ni plus ni moins qu’une sorte de mystique éthérée, autoporteuse, valant amplement pour elle-même. Marilyn Monroe, en soi, a fait du phénomène de la surévaluation, quelque chose de sublimement particulier. De façon hautement intéressante, on peut considérer qu’elle en est le cas d’étude fondamental.
Elon Musk. Milliardaire et ploutocrate égomane, très fier de lui. Perso hautement toxique ayant l’impression d’avoir tout inventé alors qu’il n’invente rien de très précis. Son auto électrique ne va nulle part. Sa compagnie de fusées s’envole dans toutes les directions, sauf la bonne. Et il est en train de mettre Twitter sur la paille. Ceci est le cas typique de ces milliardaires-spectacles tels qu’il y en eut tant, et généralement surévalués, dans notre folklore de têteux de ricains de toc. On nommera le lot classique des personnages de rupins semi-suspects comme Rockefeller, J.P. Morgan, Henry Ford, Westinghouse, Howard Hughes, Steve Jobs, Bill Gates, Jeff Bezos et cetera. Quand un milliardaire est aussi visible et connu du public, les possibilités sont très grandes que cela ne soit rien d’autre qu’une manifestation de surévaluation. Les vrais milliardaires détenteurs de pouvoirs effectifs, ce sont des personnages parfaitement opaques, inconnus du grand public, et dont on ne parle pas dans les médias. Elon Musk est un cabotin vide et son apport historique sera profondément insignifiant.
Émile Nelligan. Grand poète canadien-français qui est censé avoir révolutionné la sensibilité littéraire du Québec. En réalité, ce monsieur est un petit plagiaire totalement gnagnan qui ne présente pas un grand intérêt intellectuel et/ou poétique. Ce versificateur semi-mondain a produit trop peu, trop tard, une espèce d’œuvre lyrique pseudo-baudelairienne mal ficelée, sentant fort le vieux vernis de balustre, et qui, en plus, aurait, selon certaines hypothèses de recherches en lettres, été en bonne partie écrite par un autre gars. Nelligan… et son mythe… ont surtout été avantagés au Québec par le réseau scolaire. L’école du siècle dernier s’est emparée du personnage. Et elle l’a fait tourner dans ses turbines et dans ses rouages, en en faisant une espèce de faux génie totalement non avenu. Les chansonniers, du siècle dernier toujours, s’en sont mêlés. Ils ont mis certains de ses poèmes en musique, en prenant pour cible les écoliers attardés du premier fourneau. Le Nelligan utile ne se ramène pas à grand-chose, en réalité. Son œuvre poétique présente un intérêt parfaitement minime.
Robert Oppenheimer. Le soi-disant père de la bombe atomique. En réalité, ce monsieur n’est pas père de grand-chose. C’est tout simplement un physicien qui, comme des milliers d’autres poilus tertiarisés, a fait partie du Projet Manhattan. Pas d’intérêt intellectuel ou historique particulier. Tant de personnages comme celui-là sont des rouages, en fait. Ils font fonctionner la structure et amènent collectivement, comme ça, des inventions, valides ou sinistres, à prendre corps. Celui-là a été mis en vedette parce qu’il fallait un peu une sorte de bouc émissaire pour s’exciter sur la mauvaise conscience atomique d’un temps. On en a donc fait une sorte d’anti-héros tourmenté. Manifestation de la crise des états d’âme d’une culture tranquillement impérialiste qui, de toute façon, s’est servi des bombes quand elle en avait besoin, en se souciant fort peu du reste. Le très éventuel inventeur personnalisé ayant contribué à mettre ces machines infernales en forme est un personnage parfaitement marginal et accidentel, voué à ne représenter qu’une note de bas de page dans le grand développement historique et civil des choses les plus grises et les plus tristes. Impérialisme et guerre sont un puissant vivier à suppôts surévalués et fausses éminences de toc.
Nathalie Petrowski. Autrice, journaliste, commentatrice de ceci, de cela et du reste, qui nous rabat les oreilles avec ses considérations sur à peu près tout et autre chose, depuis des années, voire des décennies. Largement népotisée (son papa et sa maman noyautaient les médias québécois longtemps avant elle), comme les Véronique Cloutier, les Pénélope McQuade, et les Pascale Nadeau de ce monde, elle se perçoit comme rien de moins que la sauce blanche qui flotte au-dessus des masses. C’est un simple cas de figures de ces filiations dynastiques dans les médias, mettant en selle des gens qui n’ont rien à dire et qui y trainent leurs savates éculées, longtemps après l’âge où nos employeurs nous foutent en retraite, à petit tarif. Comme ces surévalués médiatiques parasitaires disposent d’un encadrement et d’origines, ils arrivent à vivoter, à survivre et à nous imposer leur présence inepte, sur l’erre d’aller. Et c’est eux, après ça, qui nous la dissertent sur cette sacro-sainte méritocratie qu’ils surent si ouvertement esquiver. Surévaluation par filiation. La porte de sortie historique, pour ce genre de personnage, sera celle de l’oubli compact.
Popeck. Humoriste français de peu d’intérêt. J’ai jamais compris ce que ce gars pouvait faire ou dire de drôle. Toutes ses blagues sont plates. Il n’a aucun impact particulier sur quoi que ce soit et il ne fait pas avancer d’un iota les lois principielles du rire, de la cocasserie ou de la farfeluterie. Il est maintenant assez âgé. Ça a été un acteur (il a joué notamment un rôle de soutien passable dans l’excellent Rabbi Jacob, 1973) et ensuite il s’est mis à faire du stand-up comic. Vraiment, je l’ai vu un certain nombre de fois à la télévision française, dans les années 1980, et c’est chiant pour mourir. Ça fait pas rire, c’est pas drôle, c’est sans intérêt. Et pourtant tout le monde s’excite là-dessus. On prétend que c’est un humour extrêmement subtil et fin. C’est tellement subtil et fin que ça m’a complètement échappé. Popeck passe à la télé. Donnez-moi vite un oreiller, je suis sur le point de m’endormir. Quand Popeck s’exclame, verbalement, po-po-po-peck, je réponds, mentalement, pas-pas-pas-drôle. Et tout est dit.
Ken Russel. Cinéaste décadent, très profondément inspiré par la musique rock et par un tas de phénomènes curieux et bizarres, dans le même registre. Encore une fois, c’est un monsieur dont on a beaucoup parlé, sur lequel on s’est beaucoup excités, à une certaine époque. Il est un peu faisandé et oublié aujourd’hui. Mais il fut un temps où on ne jurait que par Ken Russell, alors que son cinéma ne présentait aucun intérêt particulier. J’ai vu Lisztomania (1975) à sa sortie. Du gros cabotinage facile, partant dans toutes les directions, et présentant un intérêt fondamentalement mineur. Et tout le monde se pâmait. Ce genre de cinéaste est beaucoup plus remarqué par le tapage qu’il fait, le battage qu’il déploie, que par la qualité artistique ou intellectuelle de son travail. Le seul trait intègre de Ken Russell, c’est qu’il est maintenant accédé à la position qui lui revient de droit et de fait: l’oubli.
Diana Spencer. Princesse divorcée du prince Charles (aujourd’hui Charles III, roi d’Angleterre et du Canada), morte accidentellement et devenue une icône mondiale. En réalité, tout ce qu’on a ici, c’est une dame qui aurait pu, dans la vie ordinaire, faire, disons, un mannequin ou une top-model très passable. Elle était intellectuellement assez peu douée en quoi que ce soit, mais elle se trouva devenir la génisse du bouvillon neuneu qui allait être l’héritier de la couronne d’Angleterre. Le personnage de Lady Di est appelé à rebondir périodiquement, sur le capricieux trempoline de la surévaluation, puisque fatalement, ses fils princiers et leurs thuriféraires vont continuer de perpétuer la mythologie en cours. Elle était tellement aimée. Elle était aimée parce qu’elle était bellâtre et parce qu’elle savait poser pour les médias. Coquille vide. J’ai la certitude que quiconque interagissait inter-personnellement directement avec cette personne devait vite se rendre compte qu’elle était à la fois inepte, frappée et imbuvable. Il s’agit donc d’un autre type d’icône, l’icône martyre disparue, la figure frémissante qui s’est trouvée destituée d’une position magique de princesse et qui a fini dans le tumulte terrible et douteux d’un accident de bagnole suspect, dans un tunnel urbain mondain, en compagnie de personnages bizarres. Franchement, que dire d’autre que… rideau.
Mère Teresa. L’image absolue de la sainteté, de la dévotion à l’égard des babis (notre photo, supra) et de tous ceux qui souffrent. Cette dame est perçue comme ayant sauvé des vies, en constituant des dispensaires à Calcutta et en avançant vers une amélioration des particularités pastorales du monde. C’est la version charité-chrétienne de Gandhi, rien de moins. Or malheureusement, quand on gratte un peu la surface, on détecte bel et bien que c’était une pourriture intégrale, corrompue et achetée, notamment, par toutes sortes de régimes suspects, avec de la circulation de fric dans toutes les directions, sauf la bonne. Ce type de personnage, quand il sera investigué par les historiens plutôt que par les journalistes, va perdre tout son lustre. On s’apercevra que c’était en fait une combinarde odieuse et une magouilleuse intégrale, qui n’a finalement rien fait de si humanitaire que ça, au fin fond du fond. Ses dispensaires s’assimilaient plus à des espaces de parcage d’indigents qu’à quoi que ce soit d’autre. Une figure indubitablement et incontestablement vouée à prendre très mal le choc du temps qui passe.
Roch Voisine. Petit chanteur populaire ayant connu un seul succès stagnant encore dans les lambeaux de notre mémoire. Beau gaillard, ancien joueur de hockey, ce monsieur a d’ailleurs joué dans des feuilletons portant sur ledit hockey. Il s’agit vraiment d’une figure dont l’intérêt artistique est parfaitement inexistant. Il est l’un des nombreux représentants de cette culture pop qui finalement nous produit n’importe quoi et autres choses, en usines à saucisses, sans qu’il y ait de quoi de réellement déterminant ou significatif, dans le fatras. Il s’agit, encore une fois, d’un personnage dont le souvenir risque de ne pas rester imprimé très profondément dans les consciences pata-historiennes du coin, au fil des années. La voix est douce, la musique est langoureuse, les paroles sont romanesques. De quoi rêver, pendant un court été. Et, ensuite, dormir profondément, en claquant des dents, pendant les trois autres saisons.
Belle brochette ma fois, cher Ysengrimus !
Bon, un tiers de ces noms ne me disent rien, à moi français né juste après guerre. Certains de ceux-ci me paraissent tout de même un peu sévèrement jugés (un peu seulement), comme Aung San Suu Kyi, qui a dû vivre comme elle le pouvait, et non comme elle aurait aimé (penser toujours à l’influence démoniaque de Washington).
Pour d’autres comme Hélène Carrère d’Encausse, je serai bien d’accord : un ami ancien ambassadeur m’avait rappelé que pour la défense de la langue française, c’est la Cour de Cassation qui avait rappelé certaines évidences à la vieille dame du Quai Conti à propos de « l’écriture inclusive ».
Quant à mère Teresa, effectivement son aura est bien surfaite, ne serait-ce que par rapport à une autre dame avec qui mon fils avait pu dialoguer en tête-à-tête, Sœur Emmanuelle.
Le plus souvent, ceux qui ont vraiment une valeur ne sont découverts que bien après leur décès. Humilité et grandeur vont de pair.
Le plus souvent, ceux qui ont vraiment une valeur ne sont découverts que bien après leur décès. Humilité et grandeur vont de pair.
(Jean-Claude Cousin)
Je seconde pleinement…
Ping : L’ACADÉMIE DES SURÉVALUÉS (version Ysengrimus) « Le Carnet d'Ysengrimus
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2024/08/a-academia-dos-sobrevalorizados-versao.html
Beau billet… Surévalués…ils le sont presque tous et par milliers je vous dirais… il y a toujours eu et il y a encore beaucoup plus de talents réprimés dans toutes les disciplines et les arts que ce qu’on croit… mis a part quelques exceptions…puisque ce monde est une machine si arbitraire qui ne repose sur presque rien sauf sur le hasard et sur l’opportunisme inné des uns et des autres … :))) Tenez, moi, par exemple, j’aurais pu devenir musicien, chansonnier et chanteur si la chose a mon adolescence m’attirait.. or que pas du tout, j’adorais la musique et les chansons aussi et surtout dans trois langues, j’étais méloman et petit poète doué a mes heures, mais c’était pas ça qui me faisait bander…ou dirais-je, j’étais bien plus »sérieux » que ça ! :))) puisqu’au fond, la personnalité des uns et des autres est véritablemnt l’élement clé qui permet aux artistes et aux stars d’emerger, car moins elle est affirmée, plus ils ont de chances d’emerger et ça s’arrête la ! :))) déja que le milieu est hyper malsain a la base, seuls des gens naifs ou alors fichtrement opportunistes, egoistes ou pragmatiques y arrivent la-dedans ! ou alors des gens »introduits » par leurs parents et proches la-dedans car sont déja du milieu ! comme les acteurs et les actruces souvent aussi ! et je dis pas tout ça pour dire que je suis contre ces gens qui réussissent la-dedans, mais j’en suis distant c’est tout et je me méfies de la renomée comme de la peste ! :))) même les politiciens, les hommes de religion et autres c’est presque kifkif il me semble ! …Bon… c’est sûr qu’il faudrait pas généraliser, surtout lorsqu’on parle des »novateurs » des »révolutionnaires » de leur domaines qui eux, emergent et c’est pleinement mérité, car impriment les changements d’époque etc… mais en fait tous ceux qui les imitent ou font comme eux sont des copieurs et des copies, et parfois, se distinguent soit au mérite, ou alors pas du tout ! :)))…n’est-ce pas ! :)))…. il n’empêche que j’ai moi aussi mes stars et mes idéaux…auquels j’attribue du mérite et beaucoup de talent… faut pas croire…autant chez les occidentaux que les orientaux que les autres… et rien ne sonne mieux a mes oreilles qu’une bonne musique classique, une musique ethnique aussi, ou la musique arabe et andalouse, les latino eux m’ont toujours fait bander, les cubains aussi, le jazz et le blues aux states, le rock de la belle époque, et toutes les bonnes choses de ce monde n’est-ce pas ! :)))… pour dire qu’au final, c’est sûrement Descartes qui avait raison : »Je chantes donc je suis! », ou »Je peints donc je suis! », ou alors »Je compose de la musique donc je suis » etc…. »Je fous riens, donc je suis rien! » :))) hé oui ! car il faut commencer par faire qq chose avant de vouloir exister de toute façon, et »Penser » en est la moindre comme disait Descartes ! :)))
Merci pour le billet ! je savais pas pour Mère Teresa…:)), Oppenheimer… je veux même pas savoir qui c’est, et j’ai pas vu son film récent exprès pour ça comme toutes les daubes américaines du genre, Paris Hilton, de la pure merdouille gâtée pur produit du capitalisme, que même son nom a l’envers Hilton Paris ne vaudrait rien ! :))) Joan Baez je ne connaissais que superficiellement et très peu, Bob Dylan est nettement plus solide a mes oreilles ! Lady Di, phénomène de foire médiatique qui avait l’air plutôt sympa… hélas est morte d’une mort atroce, et je dormais-créchait depuis 3 ou 4 jours pas très loin de l’endroit de son accident cette nuit-la a Paris et sur la même avenue ! quelle coincidence ! je ne souhaite a personne ce genre de mort, et pourtant amis et famille a moi y ont goutté de la manière la plu horrible ! Marylin Monroe… je la kiffe pourtant, car encore plus disjonctée que Madonna, elle a rendu a la fois les femmes et les hommes fous, a imprimé leur style pour une bonne époque, Jacky Kennedy aussi … et pourtant, Marylin, ils l’ont bousillée la pauvre, toute sa gloire ne valait rien, ils l’ont brûlée et elle s’est suicidée pour ça… elle méritait de vivre cette fille, et pas les autres ! :)) Roch Voisine… musique bidon et gueule rock de l’époque…il faisait bander les minettes, comme un tas d’autres Yankees et a la mode chez les ado romantiques…bref, je crois qu’il a pas fait long feu dans la musique lui non plus ! Jim Carrey, un autre Canadien a pourtant bien commencé avec ses films débiles et réussis comme le Mask… mais s’est avéré être une daube lui aussi… et je sais pas pourquoi ! bon les journalistes Canadiens…je passes… je crois que mis a part quelques présentateurs du Tour de France que le Canada et le Québec a fourni a l’époque, je ne retiens pas grand chose ! Céline Dion reste a mon avis une authentique chanteuse qui a des tripes et du talent et qui soit plus sympas que le reste des Québécoise ou Canadiennes… bon il y a eu une série d’anglaises aussi comme Shania Twain ou Diana krall … mais c’est pas du tout comparable, ces dernières n’ont brillé que grâce a leur bref passage sur le podium…et ont vite atteint leur limite…:))) Ella Fitzerald…. elle m’a toujours scotché par sa voix comme toutes les grandes diva de la même époque… et elle méritait bien sa gloire, mais je savais pas ce que vous nous apprenez ici… bref, les Diva black depuis les années 10 et 20 du siècle dernier jusqu’au milieu des années 60 et 70, on atteint ici un autre niveau…je retiens pas tous les noms, mais a une époque, je n’écoutais que ça ! :)) Serge Gainsbourg, le summum du Paris artistique crado et pété a la coke, gâté et injustifié… ce type aurait dû se contenter de faire de la pub de clopes qu’il avait tout le temps a la bouche… et rien d’autre ! :)) Denise Bombardier, le summum de la bêtise et de la médiocrité a la limite psychédélique élevée au rang de journaliste… qu’elle repose en paix :)) et enfin…Aung San Suu Kyi… une dame qui résume la folie de son pays…qui aurait dû s’exiler en occident et s’éloigner de la junte au pouvoir…! bref… sinon Jacques Lacan… jamais prêté vraiment attention a ces écrits ou ses idées, il me rappelle d’autres du même acabit, pseudo scientifiques et autres… ! Adrienne Clarkson, rien que son nom sonne comme la Cavalerie américaine….:)) et donc toutes ce gouverneures générales du Canada, trop peu pour moi ! :))
faut aussi souligner que dans tout ça… le Canada et les Canadiens pris dans leur contexte Canadien en général souffrent de l’image surréaliste ou hors du temps et hors du paysage occidental que le Canada a toujours promu ! c’est en effet un monde a part coupé du monde occidental tant il promeut une image coloniale décalée et vieux jeu, et tant il a joué sur le kitsch et sur les paillettes qu’il a dû détruire en réalité tous ses talents véritables et j’en suis convaincu ! regardez juste le nombre d’auteurs, compositeurs, poètes et autres artistes ou penseurs Québécois qui auraient dû exploser, et souvent explosent lorsqu’ils vivent ailleurs qu’au Canada, et donc ne sont connu de personne ! puisque le Canada est une formidable machine de brimade des talents, une véritable hécatombe occidentale qui a une tout autre conception d’elle même et de l’occident aussi ! une confédération très foireuse qui repose sur des principes et des élites d’une autre époque… féodale, coloniale et totalement hors du temps ! :)))
Merci pour le billet !
Oum Kalthoum, la Diva Egyptienne était a la base une fille d’Imam et de prédicateur reliieux dans son petit village natal, son père va l’initier très tôt au Tajweed du Coran, c’est a dire a la récitation liturgique du texte, qui représente en réalité la meilleure école qui soit pour tous les monuments de la chanson, leur apprenant a la fois la prononciation la plus précise et la plus docte, l’approche la plus poétique, et le travail quotidien et fastidieux des cordes vocales, la maitrise de tous paramètres du son, et le souffle aussi, bref, elle deviendra ainsi célèbre dans son coin rural lorsque les gens faisaient appel a elle pour le tajweed du Coran qui mobiliait les foules aussi jeune que 10 et 11 ans, remarquée a un jeune âge par un copte égytien dans le milieu artistique, c’est lui qui la mettre sur la voie de la renomée, elle deviendra la plus accomplie des chanteuses d’orient, la plus magique aussi ! et la plus bourgeoise, caractérielle, incapable d’une relation amoureuse mais toujours amoureuse de qq un que personne ne connait ou devine c’est qui, incapable de supporter les autres, souffretteuse et misérable émotionnellement, elle compensait tout ça en voulant coûte que coûte devenir la chanteuse Diva du régime, d’abord monarchique, ensuite nassérien ! :))) Mais elle avait surtout le flair et le don de dégoter les meilleurs compositeurs et musiciens… et la moindre fausse vote la foutait hors d’elle ! qui fait qu’elle a bâti mieux qu’un chef d’orchestre ses troupes musicales parmis les meilleurs et savait les rétribuer pour leur mérite ! mis a part ça, il parait qu’elle buvait pas mal a la fin et durant ses belles années, elle batifolait aussi en secret, et comme tous les arabes était schizo partagée entre ses vues sur la religion et ses écarts ou sa vie légère et batifôlatre secrète… et il faut dire que dans les années 50 et 60, toutes ces grandes stars egyptiennes n’avaient rien a envier a hollywood, ils vivaient pareil, habitaient des villas et maisons monumentales et somptueuses pareils et a la limite avaient plus de goût que les arabes d’aujourd’hui, adoraient les bal masqués, les party jusqu’a 7 du mat etc…. d’ailleurs l’un de ses compositeurs clé, un géant de la discipline dans le monde Arabe, bourré de fric jusqu’a ne plus en pouvoir, lui vivait comme un micael jackson dans un cocon de luxe a peine imaginable, avec des designers et des tailleurs coiffeurs qui lui fisaient tout sur mesure… incapable d’interair avec le peuple ou les autres sauf sur scène ou en public… et paraît-il homo aussi ! mais ça c’est le grand tabou, personne ne vous le dira ! :))) Oum Kalthoum en gros a beaucoup chanté pour le fric , les gros cachets, et pour les princes saoudiens dans leurs palais ! elle a fait tous les coups… et a même été embrouillée avec les services secrets eyptiens qui se servaient d’elle comme ils se servent de toutes les stars ! … bref
@ Ysengrimus, je ne sais pas si vous avez déja ecouté du tajweed du coran, c’est en fait l’école ou a appris Oum Kalthoum, dont un egyptien comme Abdelbasset Abdessamad…. comme ce truc ;
https://www.youtube.com/watch?v=uUFa32iVkY0
bon, je fais aucun proselytisme ici :)))…. mais comme le fondement le langue arabe écrite est le Coran encore, son bescherelle et sa »grammaire et conjugaison pour tous »…cette réalité est au coeur des troubles de la culture arabe et ses difficultés de se libérer réellement de la religion…et c’est aussi la meilleure école des plus grandes voix d’orient ! même certains coptes egyptiens ont du passer par la et c’est a ce point ! :)))
Je ferme la parenthèse orient
Magnifique psalmodie.
ici en live en public, le même prof Abdelbasset Abdessamad de tous les grands chanteurs artistes Arabes, récite le Coran comme dans un concert de musique ! :))) lol, le public, s’exclame a chaque arrêt… et crie, ou devient hystérique ! :))) en réalité, toute la splendeur de cette récitation réside dans la maitrise du soprano des cordes vocales, et de la langue, il s’amuse et s’éclate lui aussi, il livre comme un artiste accompli toute sa maestria, et c’est des générations de ce public arabe qui deviendra fanatisé par la religion lorsque totalement soumis a ce discours pseudo divin ! or que, la moitié de son public a la mosquée, ira plus tard en soirée aux bars du Caire descendre quelques bières, du scotch, et zyeuter des danseuses du baladi des plus sulfureuses et presque nues… écouter de la musique, des chansons, pleurer leur amours râtés et rentrer cez eux pété et dans un état pitoyable d’ivresse avec gueule de bois assurée le lendemain ! c’est a cette époque que les frères musulmans feront le plus de recrues au milieu des années 70 et 80, et deviendront la secte infréquentable qu’ils sont devenu tout en investissant la politique et les universités pour virer les marxistes ! :)))
https://www.youtube.com/watch?v=Q9T__ivmYDw
Yalla bye !
Elle aurait pu être une future Diva blanche mais décédée trop jeune cette fois que je mets volontiers dans la case des grandes femmes black du mottown et du soul, mais celle-ci fut blanche, avec une voix très solide, une personalité d’enfer, jeune, blance et juive, fille de chauffeur de taxi londonien, j’ai nommé Amy Winehouse… ! RIP Juez-en vous même, ici elle fait une reprise de I Heard It Through The Grapevine, voyez la démarche, la gueule et la voix… et ce n’était que ses débuts…. je l’adore et adoré depuis le premier jour
https://www.youtube.com/watch?v=9PpWBS3mf7w
Je vous jure Ysenrimus qu’elle m’est resté au travers de la gorge, son départ aussi jeune m’a tellement attristé, et je l’ai découverte comme tout le monde sur sa chanson magnifique »Back to black »…, c’est comme le jour ou j’ai pleuré un matin a l’entrée du Metro, a l’annonce de la mort de John Lee Hooker…. je lui portais une estime incroyable ce type, je le vénérais comme un dieu …
Donc, si vous voulez, vous pouvez taper son clip de »Back to black », et vous verrez la sosie de mon ex, physiquement, même les dents fendues, le nez, les yeux, et encore mon ex, c’était ça a la puissance mille… un canon de chez canon, 100 % Arabe, et encore plus déterminée dans la révolte et avec le disjoncteur sauté ! :)) vous pourriez comprendre pourquoi j’ai pas trouvé d’équivalent aussi ! :)))
Yallah, cette fois, je vous emmerde plus ! :)))
»Back to black » Amy Winehouse…
https://www.youtube.com/watch?v=9PpWBS3mf7w
donc ici, c’est mon ex en mode funérailles :))), bon, je vous cache pas que mon ex était exempte de défauts, beaucoup plus jolie que ça, mais a peu près la même gueule et le même style, elle adorait siortir de la douche a poil et me titiller, j’en tombais par terre a chaque fois, elle a été conçue hors de ce monde, dans un moule divin, avait un corps naturel de déesse qui vous marque a vie n’importe quel homme, et lorsqu’elle pleurait on dirait un ange qui pleure… impossible de ne pas vouloir détruire le monde qui la faiait pleurer ! :)))
Je me casse ! … pour de bon !
Je me suis rendu compte que je vous ai mis par erreur le mauvais lien pour le clip en noir et blanc de Amy winehouse »Back to black »…. (1 milliard 132 millions de vues sur Youtube !!!) :)))
https://www.youtube.com/watch?v=TJAfLE39ZZ8
Mon ex tout craché… c’est pas possible ! :)))
c’est parce que le clip est une oeuvre d’art en lui-même ! un chef d’oeuvre de photo-lumière et nuances de noir et blanc…. d’un point de vue des experts…c’est un bijoux ! et qui justifie qu’il y ait autant de monde qui le visualise encore a ce jour ! … je me demande quel type d’appareil ils ont utilisé, mais ça ne peut être que du Leica Russe ! avec l’excellence au dessus de tout ce qu’on connait des lentilles Leica ! montée sur boîtier japonais ? il y a du »close-up » a la jean luc godard la-dedans ! c’est merveilleux, on se croirait projeté dans les années 20-30-40 !
Ouff !! je viens de faire une recherche, ceci a été tourné avec une camera Alexa 35, ça c’est les caméra genre hasselblad et Arri, Alexa qui sont louées pour les plus grandes productions et les plus chères aussi a Hollywood… ça coûte une fortune et ils ne font que les louer et jamais les acheter ! camera toute petite, mais souvent couplée avec des lentilles Leica, Hasselblad et autres marques de lentilles rares et de prestige… et dans ce clip, le visage de Amy wivehouse est si bien rendu qu’on dirait qu’on assiste a de la fabrication divine ! :)))
beau métier que celui-la ! hein !
bon Leica c’est allemand et pas russe, quoique la Russie a beaucoup influencé son inventeur …
Amy avant de sombrer dans l’addiction de l’alcool et la dope…. un bijoux de Soul ! regardez-moi ça et tendez l’oreille… c’est son corps son âme et le deep Soul qui nous parle ! …. c’est juste magnifique…. encore que moi, j’ai descendu plusieurs bouteilles de scotch tout seul en la confondant avec mon ex, et en l’Écoutant ou alors en sortant les shirley basset, les fitzgerald, les Bessie smith et Josephine Baker, et toutes les autres, nina simone, Etta James ou des tonnes d’autres …. je voulais crever le lendemain a chaque fois, que je deviennes poussière et que je sois bouffé par les chiens !
https://www.youtube.com/watch?v=3QDDzaY1LtU
Quant a mon ex, lorsqu’une femme est trop belle, ça devient un rave problème a gérer a la fois et surtout pour elle, et pour son entourage car tout le monde a tendance a la résumer a ce bout de viande fraoche et pétillante de santé.. et oublie que c’est un humain ! la mienne avait même pas besoin de mascara ou de maquillage, car ses yeux étaient une fois et demi plus grands que ceux de Amy, noirs, et ma défunte tante l’avait surnommée la vache a cause de ça…. sans parler des emmerdes que ça m’atirait a chque fois, avec des mecs totalement étrangers… :))) au bled, des inconnus riches comme cresus lui envoyaient des bouquets a $300 a son travail, des bouquets avec oiseaux du paradis, mousse et arranements de fleurs et d’orcidées et de roses, ils lui rampaient aux pieds pour qu’elle daigne leur donner de l’importance te souvent elle les connaissait même pas ! ici, une fois j’en suis venu aux mains avec un Arabe et ses copains au marcé Jean Talon et qui vendait les fruits et léumes :))))) lui le salop me disait »ça c’est ton mari… non mais tu plaisantes » je lui ai sauté au cou, bref le type a perdu les pédales et ses copains aussi… et lorsque moyennement sapée on allait aux mariages d’ici, les gens me regardaient de travers et pensaient systématiquement que j’étais millionnaire ! or que j’avais le plus pauvre compte en banque de tout le monde et la banolle la plus pourrie du parking, mais je me sapait bien… et ça leur restait de travers ! :))) elle m’a coisi pourtant et elle a fait une grande faute, car elle aurait du se prendre un mec plein aux as, et me foutre la paix ! cette fille m’a torturé comme personne, la mort et le suicide m’était préférable !
nous les hommes sommes rien d’autre que des tapettes comme je dis toujours ! on est pas a la hauteur des femmes, et encore moins les caractérielles et rebelles d’entre elles ! c’est les plus libres etn les icônes de la liberté et de la dignité, mais on l’a jamais su !
Repose en paix Amy, je t’ai perdu comme si j’ai perdu ma propre petite fille, ma soeur, ma femme ou ma mère… tu restera a jamais gravée dans mon coeur et ma chair comme toutes les grandes diva de la musique, et les plus grands noms du Jazz, du blues et de la saoul !
Petite dedicace excellente a vous; John Lee Hooker, Carlos Santana and Etta James – »Blues Boogie Jam »
https://www.youtube.com/watch?v=jRMzVMe18cA
Vous Ysengrimus, en plus du Jazz, en plus de votre immense sagesse et érudition, vous avez définitivement le blues mon ami ! vous l’avez dans le sang et dans la tête, dans le corps et dans l’âme… sinon vous ne seriez pas aussi excellent ! :)))
Ce morceau, passé a l’histoire avec un grand H, véritable consécration du boogie-woogie des années 20… faisait partie des choses qui pouvaient me faire entrer en transe, avec la moitié d’une bouteille de sctoch dans le ventre… :))) du black label surtout, ou alors meilleur que ça si je pouvais me le permettre, je te descendait quiconque au whisky, même les plus solides ivrognes, sans perdre la tête, sans perdre l’équilibre…. ! au contraire, plus je buvais plus je me réveillait…et pourtant, jamais eu de problème d’alcool comme la plus part des gens rendu la ! au contraire, je pouvais rester sobre et parfaitement équilibré des semaines et des mois, et avoir une période de fou sur le scotch, et sur ce genre de musique surtout ! faut dire aussi que déja a l’âge de douze ans, je pouvais chanter du Ray Charles sans faute, puis passer a du Pink Floyd, du Carlos Santana ou de la chanson française ou orientale… en partie grâce a mes soeurs qui en diffusaient tout le temps ! bref, j’ai fumé mon premier joint a l’âge de 14 ans, sur le toit de la maison de mon grand père a Fes en companie de mon cousin plus âgé que moi qui y habitait, (qui m’a pas mal initié a la musique anglaise la plus a la mode des années 70) et qui lui, de retour de grande bretagne, en compagnie de ses amis du quartier, qui soient devenu les miens aussi, une brochette d’excellentissimes artistes, penseurs, musiciens, parfois photoraphes professionnels aussi m’initiaient au mauvais vin du bled aussi, aux fous rires et histoires inoubliables aussi jeune, et aux »putes » aussi… mais pas aussi vulgaire ou macho, aux filles on dira, puisqu’ils m’ont fait monter sur une nana de 30 piges un an auparavant dans une piaule appart qui appartenait a l’un des membres de leur famille au nouvel an ! :))) et donc, ce joint Ysenrimus, je l’oublierai jamais, car a deux ou trois heure du mat, allongés sur le dos par terre sur un tapis, cette nuit-la, le ciel était étoilé comme par magie au dessus de la ville, en été, j’ai pratiquement survolé l’univers en tirant quelques taffes sur ce joint, pendant que mon cousin déja au 7ème ciel a cause du même putain de joint, se saisit de sa guitare et joua et chanta une chanson marocaine »lili Twil » des frères migri, sorte de chanson culte pop marocaine des mêmes années, qui disait »ma nuit est longue, n’a pas de fin, ma bougie est courte, aucun pour me porter compagnie avec moi, ma larme coule, de ma passion et de mon amour, …etc)
Bref, plus tard, lorsque chuis revenu aux joints vers 17 ou 18 ans, ça me tentait pas plus que ça, je trouvait la chose nuisible, je n’aimait pas que ça affecte ma concentration…. sans refuser une taffe a l’occasion… ou alors même plus vieux, vers 26 ou 27 ans, il y avait une belle fille qui me suppliait tout le temps »achètes moi du shit car je peux pas le faire et me rendre dans les coins dangereux ou ça se vend… et baise-moi, » :))) un jour, elle a appellé sa mère (tout aussi folle qu’elle) a 4hh du mat, et lui a dit »Maman, je suis avec le mec qui me »refroidi l’habitant »…. dans un language vulaire mais sincère, pour dire »lui refroidi le sexe » et sa mère, contente pour elle, lui retorqua, tu devrais le marier ma fille, s’il prend aussi bien soin de toi ! » LOL :))))) j’allai lui acheter son shit, et comme j’étais expert, je lui achetais pas du »Hénné » comme on dit chez nous du shit de mauvaise qualité, je ne lui achetais que du super pollen double zero, et ça, ça déclenchait a la fois son désir sexuel et faisait vibrer toute son âme…. corps de déesse aussi, cheveux de soie qui descendent jusqu’a ses hanches, mais fille pauvre, elle aurait mérité le rang de princesse Sherhazade dans une autre vie, et pour survivre, elle se faisait entretenir par des riches vieux croûtons de Casablanca, des sugar daddy, qui lui versaient des salaires de cadre, pour pouvoir tirer un coup une fois par mois ! :))) et elle m’avait dit, sa grande soeur aussi ! mais moi, j’étais son prince charmant, elle me disait, achètes-moi du shit, et paies-moi juste un bon hammam-spa le lendemain …. et je suis toute a toi mon amour, je vivrais avec toi de pain sec s’il le fait ! :)))
Ahhh la jeunesse ! la belle jeunesse…. et ses illusions…. que cette vie est belle en réalité ! y a que les cons qui en profitent jamais !
la chanson qu’a chanté mon cousin a la guitare lors de mon tout premier joint »Lili Twil » ma nuit est longue
https://www.youtube.com/watch?v=lnbIww1_3QA
ma nuit est longue,
n’a pas de fin,
ma bougie est faible,
nul compagnon avec moi,
ma larme coule,
de ma passion et de mon amour
mon coeur est souffrant
sans lui trouver de remède
mes proches sont absents
et mon destin a moi
est d’endurer la souffrance
Lors de ce joint, j’ai dû voir la voie lactée pour la première fois ! :))) j’ai vraiment plané, j’avais 14 ans, le ciel comme le monde étaint magnifiques dans ce coeur de la nuit (en arabe, on dit dans le foie de la nuit), le toit-terrasse de la veille maison-riad de mon grand père, située en pleine vieille médina, était un endroit immense et ceinturé de muraille, dénué de tout, mais magnifique, avec des pots de fleurs, et au milieu, il y avait l’ouverture immense sur le coeur de la maison, immense elle aussi, et non couvert ! par contre la journée en été, il pouvait y faire 45 degrès, et seuls quelques debarras et la fameuse chambre de villégiature aménagée en haut appelée le Minzah, (la villegiature de la maison)… bref…. tout un souvenir ! et plus bas, au rez-de chaussée, mon cousin disposait de tout une antre d’ali baba dans sa chambre, avec clavier synthétiseur, des centaines de vinyls, des instruments de musique, des posters de supertrump, et quelques autres merveilles, au coeur d’une vieille médina Arabe !:))))
l’un de mes plus gros regrets est de ne m’être pas lancé a l’aveuglette dans le blues, le genre que je vous ai mis en lien du genre john lee hooker… lorsque je le réecoute même a mon âge, je danse, je bouge, je perds les pédales, je renoues avec l’âme africaine, avec les esprits, je deviens possédé par les djinns, je me prends pour une rock star, attrapper une superbe fille par la taille, la faire danser, l’amener au 7ème ciel, et quelle me fouette avec ses cheveux, que je passe ma main sur ses rondeurs, ses fesses, je la serre contre moi, elle en redemande, car heureuse par le rythme ! :)))) lol
j’aurais fait un excellent bluesman, même si nul a la guitare, je pouvais faire des basses sur guitare et inventer mon blues sur la guitare de mes amis ! c’en est tellement évident que j’ai toujours refusé de m’acheter une guitare moi-même juste pour éviter d’attrapper le virus, je me disais je vais perdre ma vie la-dedans ! :))) quel con !
le blues, comme le jazz, il n’y a que ça de vrai ! je vou jure mon ami ! c’est l’âme du monde, des peuples et des instincts des hommes ! c’est l’humanisme réinventé a son summum ! c’est le destin commun qui nous relie les uns aux autres, sans barrière de race, de langue, de culture ou de religion ! le blues et le Jazz, c’est Dieu ! himself qui se manifeste et il adore ça aussi ! :)))
un p’tit Dave Brubeck avec ça ? … avec un leger Take Five !? pourquoi pas
https://www.youtube.com/watch?v=tT9Eh8wNMkw
je sauterais pas a du Miles Davis … car ici, on atteint la metaphysique du Jazz…, je me le reserve pour ce soir plus tard… :)))
Mes amitiés !
John Coltrane et Stan Getz… se foutent éperdument de notre époque ! ils pleurent sur la médiocrité de la nôtre, ils méprisent les cons…. et même si je suis pas expert….loin de la, je les salue… car je les retrouverais avec les autres la-haut… au paradis ! :)))
https://www.youtube.com/watch?v=pc6CWfBgIt8
et comme John Lee Hooker, »I hate the day I was born » ! :)))
https://www.youtube.com/watch?v=wjD5wn1YnsQ
et pourtant… no one was ever born like him ! :)))
La vie est belle, la vie est moche, la vie est absurde et les humains sont formidables ! :)))
Bon j’arrêtes la ! Promis, juré ! :))
Bon, un petit Tango Algérien, une petite merveille pour clore la soirée, avec l’excellentissime jeune chanteuse Algérienne Souad Massi, »Ghir Anti » …ou »Juste toi »
https://www.youtube.com/watch?v=eGTtdzOYnYU
Pense à moi
Mon bien aimé
Mon coeur t’a choisi
Et je ne sais plus comment faire
Aujourd’hui tu vis a mes côtés
Et demain qui sait
C’est ça la vie
Sucrée et amère à la fois
Il n’y a que toi qui habite mon coeur
Il n’y a que toi que j’aime
Ton amour m’intrigue
Et le sommeil m’a quitté
Pourquoi me fais-tu tant souffrir?
Le printemps n’est pas éternel
Et les roses finissent par faner
Je vis dans le chaos sans toi
Pense à moi
Merci Souad, Merci ma soeur… Je vous aime ! :)))