La solution chinoise à la crise du capitalisme…favoriser le parasitisme financier!
Chine : cette nouvelle mesure de Pékin pour tenter de redynamiser son économie
Par Claudio Buttinelli cet article est disponible en anglais, en italien et en espagnole ici: Articles du 29 Aout 2023
Alors que son « miracle » semble s’arrêter, la Chine a annoncé la réduction de moitié de la taxe sur les transactions boursières.

La Chine a annoncé, ce dimanche 27 août, la réduction de moitié de la taxe sur les transactions boursières.
La mesure était très attendue (par les parasites boursiers et financiers. NDÉ). La Chine a annoncé, ce dimanche 27 août, la réduction de moitié de la taxe sur les transactions boursières. Objectif : restaurer la confiance dans le deuxième marché boursier mondial, sur fond de ralentissement économique. Cette baisse, qui sera effective dès lundi, est la première depuis 2008.
« Afin de dynamiser le marché des capitaux et de renforcer la confiance des investisseurs, le droit de timbre sur les transactions de titres sera réduit de moitié à partir du 28 août », ont déclaré dans un communiqué commun le ministère des Finances et l’administration chargée de la fiscalité. La taxe était jusqu’à présent de 0,1 %.
Dernièrement, les places boursières de Chine continentale sont ébranlées par la mauvaise santé de l’économie nationale avec un chômage élevé des jeunes, une baisse des exportations et une crise de la dette dans l’immobilier. Récemment, c’est la situation du promoteur Evergrande, surendetté, qui a terni un peu plus l’image chinoise. Il a d’ailleurs indiqué ce dimanche avoir creusé ses pertes au premier semestre, malgré un endettement total en légère baisse. Ses pertes nettes pour la période allant de janvier à juin se sont élevées à 33 milliards de yuans (4,53 milliards de dollars), selon un communiqué publié sur le site Internet de la Bourse de Hongkong.
Si sa descente aux enfers est emblématique de la crise de l’immobilier en Chine, il n’est pas le seul à connaître des difficultés. Country Garden, longtemps réputé solide financièrement, a été incapable au début du mois d’août de rembourser deux intérêts sur des emprunts.
« Un point de non-retour »
L’indice CSI 300 des principales capitalisations des Bourses de Shanghai et Shenzhen a reculé d’environ 4 % en 2023, après deux années consécutives de baisse, selon l’agence d’information financière Bloomberg. Cette chute s’explique en partie par l’absence de reprise économique d’ampleur après la pandémie de Covid-19, les autorités étant toujours réticentes à engager un véritable plan de relance. « Il est désormais clair que le premier trimestre 2020, marqué par le début de la pandémie, a représenté un point de non-retour pour l’économie chinoise », analysait il y a peu l’économiste Adam Posen dans L’Express.
Alors que les voyants économiques de la Chine sont au rouge, les observateurs naviguent à vue, faute d’avoir accès aux données officielles. « Une étude parue récemment a montré que, depuis que Xi Jinping est au pouvoir, le nombre de données mises à jour par le Bureau national des statistiques a été divisé par trois ! » déplorait dans nos colonnes François Rimeu, stratégiste de la société de gestion La Française AM. Dernier exemple en date, la suspension de la publication du taux de chômage des jeunes de 16 à 24 ans. Selon le dernier rapport publié, il était de l’ordre 21 %. Un flou organisé qui fait fuir les investisseurs.
Dans ce contexte, l’objectif visé par le pouvoir d’une croissance économique de l’ordre de 5 % semble difficilement tenable. D’autant que le président chinois ne semblait pas prêt à prendre des mesures d’envergure. Jusqu’à ce dimanche ? Avec l’annonce sur la taxe sur les transactions boursières, le gouvernement ambitionne de faire revenir les investisseurs qui ont perdu confiance dans les actifs chinois. Cette baisse devrait générer d’importantes transactions à partir de lundi à la reprise des cotations.
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2023/08/a-solucao-chinesa-para-crise-do.html
Comme je l’ai souligner dernièrement, la Chine tente de se rattrapper a travers le secteur financier et celui des bourse mondiales en devenant un investisseur intitutionnel de premier plan, qui remplace parfois le FMI, la banque mondiale ouj le club de Paris et d’autres bailleurs de fonds a travers l’occident, et tout au long de son projet farfelu et brinquebalant nommé : »la ceinture et la route ! »… ou alors plus localement sur des projets d’infrastructure et de »developpement » dans les pays en voie de developpement en Afrique, en Asie et en Amérique latine…et pas que, la Chine propose de financer a moindre coût des projets indutriels ou miniers ou agricoles dans des pays développés cette fois, et tente a travers son introduction auprès de banques occidentales d’activer ce levier a fond ….dans le même but…et tant mieux pour elle si elle y arrive !
le problème dans tout ceci est qu’au fur et a mesure qu’elle adopte exactement les mêmes mécanismes financiers, les mêmes conditions et la même selection capitaliste sur ses projets d’invetissement, elle e fait que partager le gâteau et s’adjuger la plus grande partie face aux opérateurs financiers d’hier ! Ceci implique aussi, que la Chine devra tripler et quadripler ses offensives sur ce front si elle veut perreniser ses invetissements et récupérer sa mise avec les bénéfices et la elle devra s’asseoir a table (elle le fait déja) avec les occidentaux et discuter plus sereinement du partage du cake et des modalités de cette hégémonie financière sur le globe !
Tant mieux si d’un côté cela puisse en effet sortir un ombre incalculable de tiers-mondistes de leur conditions précaires, mais comme le capitalisme ne fait pas de cadeaux aux autres par nature, il ne faudra pas espérer que le capitalisme chinois fasse ou accomplisse des miracles !
et a l’endroit de ceux qui surveillent et comptent les mots que je prononce dans mes commentaires pour déceler le mot »poutine »….en effet, la Chine ne pourra pas en effet maintenir le système Poutine en place eternellement, en tirer profit ou protéger son flanc économique eternellement aussi, a ce titre… car ni les occidentaux, ni les dits Brics (plutôt l’inde ou le bresil) ne la laisseront siphoner le gaz et le petrole russe en majorité ou en profiter a l’echelle d’aujourd’hui , ni les minerais abondants ou rares et la manne financière que tout ceci induit !
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