L’état keynésien est une vitrine sociale inventée par le Capital, afin que le prolétariat ne se révolte pas
Par Brigitte Bouzonnie,
L’État social keynésien est un mensonge. L’État social keynésien est une réécriture fallacieuse de l’Histoire. L’État keynésien bénéficie auprès des Peuples d’une admiration mythifiée, Exagérée. Falsifiée. Grâce à lui, entre 1945 et 1975, -les fameuses «trente Glorieuses”-, les salariés français notamment auraient bénéficié de trente années de prospérité salariale, grâce à des augmentations de salaires, indexés “automatiquement” sur le fort taux de croissance du PIB : +3% par an en moyenne dans les années 1960-1970.
Par Claudio Buttinelli cet article est disponible en anglais, en italien et en espagnole ici: Articles du 29 Aout 2023
Selon les historiens et économistes socio-démocrates, il existerait un « partage à priori des richesses » consenti entre le travail et le capital. Ainsi, l’économiste régulationniste Robert Boyer, un des meilleurs analystes du capitalisme fordiste, pose que le capitalisme d’après-guerre repose notamment sur « un partage conflictuel de la valeur ajoutée »(sic), comme il écrit dans son ouvrage : «Croissance, crise et accumulation», 1979. Autrement dit, chaque année, chaque salarié était crédité sur sa fiche de paye «d’une partie des fruits de la croissance», comme on disait alors.
La réalité historique est beaucoup plus nuancée. Certes, entre 1945 et 1975, les salariés français eurent des hausses salariales appréciables. Mais ces hausses ne doivent rien à un état redistribuant de façon aveugle et quasi automatique la plus-value créée dans l’entreprise.
« Ces hausses salariales, elles sont dues à l’existence d’organisations de défense du Peuple français solides et exigeantes : le Parti communiste français et la CGT après-guerre”, analyse Madame Annie Lacroix-Riz dans sa vidéo : «Les parades du patronat contre la baisse du taux de profit», 2019. Le PCF et la CGT construisirent et consolidèrent la dichotomie existant entre «eux» (le capital) et «nous» : la classe ouvrière. Leur combativité dans les grandes grèves de 1947 n’est plus à établir.
*Ces hausses appréciables de salaires, les salariés le doivent aussi et surtout à leur propre combativité. Ainsi, l’analyse du nombre de journées individuelles non travaillées (JINT) pour fait de grève montre m’existence d’une courbe croissante et ininterrompue du nombre de grèves et de mobilisations nationales, durant la période 1959-1975. Avec bien sûr le pic de Mai 68, qui vit 15 millions de grévistes dans la rue. Et un journal local comme La Dordogne Libre, qu’on ne peut pas taxer de bolchevique, écrit, qu’à l’occasion des évènements de Mai 68, on découvrit que les salaires périgourdins étaient particulièrement bas. Et qu’ils ne devaient leurs augmentations qu’à la lutte opiniâtre menée par les petits salariés tout au long du mois de mai (voir Dordogne libre : Mai 68 à Périgueux, numéro anniversaire de 2018).
Cet exemple montre bien qu’il n’y avait pas de « partage des richesses à priori » entre le travail et le capital, comme le prétendent ensuite les idéologues, historiens et économistes au service du Capital. Simplement une hausse du PIB qui permettait, en se battant comme des chiens, d’obtenir des bribes du gâteau.
La vérité est que l’État social keynésien a été créé en 1934 par Roosevelt aux Etats-Unis, afin d’empêcher les Peuples de mener une révolution communiste sur le modèle de la Révolution bolchevique de 1917, qui bénéficiait alors d’un espoir considérable pour tous les peuples soumis. Comme écrit Alain Badiou dans son article intitulé : “la révolution russe de 1917 a voulu établir pour toujours le règne égalitaire de l’espèce humaine “ : (voilà) “comment la Révolution russe a d’abord enthousiasmé pendant plus de soixante ans des millions de gens, de l’Europe à l‘Amérique Latine. De la Chine à la Grèce, de l’Afrique du Sud à l’Indonésie. Et aussi bien la raison pour laquelle, pendant le même temps, elle a terrorisé et contraint à des reculades importantes, partout dans le monde, la petite poignée de nos maitres réels, l’oligarchie des propriétaires de capitaux”(sic) (cf : “La révolution russe de 1917 a voulu établir pour toujours le règne égalitaire de l’espèce humaine”, article posté sur le site investig’action de novembre 2017).
L’histoire de l’État social keynésien montre que le pouvoir et le capital américain ont accordé toute une vitrine sociale de droits sociaux en 1945, afin d’éviter que le peuple états-uniens, tenté alors par le succès de la Révolution bolchevique de 1917, comme dit Jacques Pauwels dans sa vidéo “Le mythe de la bonne guerre”, ne bascule dans le communisme écrit de nouveau l’historien Jacques Pauwels dans son ouvrage intitulé : « 1914-1918, la grande guerre des classes”, édition Delga, 2016). (Voir sur la Révolution russe: Révolution « culturelle » petite bourgeoise aux USA: comment la « gauche Bobo » se propose de servir le Capital – les 7 du quebec).
Ainsi, il écrit : « En France, en Grande Bretagne, en Italie, et dans la partie occidentale de l’Europe en général, ainsi que de l’Allemagne, la défaite du fascisme produisit une situation quasi révolutionnaire, qui, exactement de la même façon qu’à l’issue de la première guerre mondiale, força les élites à lever la pression par le biais de concessions sociales considérables. Ces concessions vinrent sous la forme d’une nouvelle vague de réformes démocratiques et sociale. Dans tous les pays occidentaux, un impressionnant éventail de droits et services sociaux fut introduit du jour au lendemain, transformant ces pays en « états providence ». (…)De façon similaire, il s’avéra nécessaire de maintenir un niveau élevé de services publics sociaux, afin de pouvoir faire la concurrence avec les pays communistes du « bloc communiste », où la population jouissait de garantie de l’emploi, éducation et services publics gratuits »(sic) « 1914-1918, la grande guerre des classes, édition Delga, 2016).
Ce qu’écrit Jacques Pauwels est très intéressant. Mais, on peut aller encore plus loin dans son analyse. Montrer comment l’Etat keynésien et Rooseveltien de 1934 a purement et simplement “repris” les principes de justice sociale existant déjà dans l’Etat social bolchevique créé en 1922 : garantie de l’emploi pour tous. Mise en oeuvre de nombreux services publics non marchands. Accent mis sur une santé et une éducation gratuite. La célébrité “historique” de l’Etat keynésien redistributeur est telle qu’elle a occulté le modèle original inventé par les pays de l’Est dans les années 1920. De la même façon, ont été occultés l’Etat keynésien du régime communiste chinois du Président Mao. Et les services publics de Cuba, où chaque cubain peut se soigner à un prix très modique. En clair, la “copie” (l’état keynésien) a remplacé “l’original” (l’Etat social bolchevique) dans les têtes et dans les coeurs. (Voir : Révolution « culturelle » petite bourgeoise aux USA: comment la « gauche Bobo » se propose de servir le Capital – les 7 du quebec NDÉ).
L’ouvrage de Jacques Pauwels montre aussi deux choses :
-Loin d’être une « institution anticapitaliste »(sic), comme le prétend l’historien social-démocrate Edouard Delruelle dans son chapitre intitulé : « Philosophie de l’Etat social », civilité et dissensus au XXIème siècle », édition Kimé, 2019 , l’Histoire montre que l’Etat social est une invention du capitalisme américain puis occidental, pour empêcher leurs peuples de mener leur propre révolution bolchevique.
-Naturellement, quand bien même miraculeusement en 2023, on recréerait un état social keynésien, on ne sortirait pas pour autant du chaos et des choix mortifères imposés par le capitalisme mondialisé occidental, et d’un état totalement contrôlé par le capital, comme le préconise Christophe Ramaux, auteur de l’ouvrage : Sortir du chaos par l’Etat social, édition des Mille et une nuit, 2024. Ramaux ne prend pas la mesure de la puissance maléfique du capital monopolistique mondialisé, hyper-concentré actuel, qui aujourd’hui décide absolument de tout, pour chaque pays de la planète. Grâce au contrôle des institutions mondiales comme l’OMS, le FMI, l’OMC, l’UE, l’OTAN, Shenghen. La recherche d’une gouvernance mondiale par tous les moyens. Et l’imposition hélas en cours du Grand Reset et de guerres, comme la guerre en Ukraine.
L’histoire mythifiée, exagérée de l’Etat keynésien sensé résoudre à lui tout seul tous les problèmes sociaux occulte une autre histoire : celle de l’Etat social communiste (bolchevique, cubain, chinois, yougoslave..) : notamment l’état social bolchevique qui, historiquement précède l’Etat keynésien commencé à partir de 1934 par Roosevelt : et dont il est en Occident extrêmement difficile d’avoir des informations précises : tant ses réalisations ont été renvoyées au cimetière de l’impensé. Et surtout de l’impensable.
Pourtant, on sait, grâce à l’historien russe et non communiste, Viktor Zemskov, que les soviétiques soutenaient massivement Staline en 1939, notamment à cause de ses réalisations sociales. Il écrit : « Bien sûr, il y avait des sentiments antisoviétiques, anti bolcheviques et anti-staliniens dans la société. Mais nous ne devons pas exagérer leur ampleur. L’ordre social et politique formé en URSS bénéficiait d’un soutien massif : la plupart des gens lui était fidèle. Il incarnait l’idéal de la révolution d’Octobre. Et l’Etat soviétique était lui-même perçu dans l’esprit de millions de personnes comme le seul Etat des ouvriers et des paysans au monde. Par conséquent, en cas de danger militaire, les citoyens soviétiques étaient prêts à défendre en masse, non seulement leur patrie, leur Etat, mais aussi le système social et politique établi en URSS, son système social et étatique» (sic) (Staline et le Peuple. Pourquoi il n’y a pas eu de révolte », édition Delga, 2023. Dans le système social, il y avait notamment l’état social bolchevique, auquel le peuple soviétique était très attaché. Prêt à mourir pour lui.
On le voit : l’état social keynésien est une simple construction idéologique visant à gommer, occulter l’âpreté de la lutte des classes après-guerre. Durant la période 1945-1975. la redistribution forcée du capital est opérée, grâce aux luttes sociales nombreuses et réitérées des salariés français, dont la conflictualité après-guerre est sur un trend ascendant : surtout pour la période allant de 1959 jusqu’en 1975, période suivie ensuite d’un lent repli du nombre de journées individuelles non travaillées. Donc présenter les hausses salariales obtenues par la mobilisation salariale, comme un « souhait » de la Bourgeoisie et de ses hommes de paille politiques, soudainement désireux de partager le gâteau de la croissance, est un pure galéjade.
On le voit aussi : l’état social keynésien mythifié aujourd’hui par de nombreux écrits historiques fallacieux, à qui on attribue un rôle redistributeur largement exagéré à postériori, vise surtout à faire disparaitre des consciences l’Etat social bolchevique créé en 1922. Le premier à avoir initié une garantie de l’emploi pour tous. Des services publics gratuits, notamment une santé et une éducation pour tous. Mais cet Etat social bolchevique a complètement disparu de l’Histoire, au profit de le promotion exagérée et menteuse de l’Etat keynésien, afin que les Peuples dupés, trompés, acceptent le système capitaliste. Et ne basculent pas dans le modèle de la Révolution bolchevique.
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2023/08/o-estado-keynesiano-e-uma-vitrine.html
Je ne partage pas vraiment cette théorie car on a trop tendance a comparer les États-Unis, un pays largement plus developpé et complexe a l’époque que ne le fut l’URSS et le communisme Bolchévique !
Les États-Unis ont batti leur solide économie capitaliste durant tout le 19ème siècle et depuis le lendemain de leur indépendance sur ce qu’on appelle les »Tariffs »….(a l’opposé de la taxation des entreprises et du revenu qu’on connait), ces »Tariffs » en anglais étaient en fait les Tarifs douaniers, comme principale rente pour financer le fédérale et pour inciter le secteur privé pour produire leur propres produits au lieu d’importer comme ce fut très largement le cas aussi ! un peu comme le miracle Sud Coréen depuis la fin des années 50, on cesse les importation et on produit a la place, mais les USA continuent c’importer, mais avaient les tarifs douaniers les plus elevés au monde… ceci d’ailleurs est directement corrélé a la philosophie du libre échange qu’ils mettront en place vers la fin du mandat de Rossevelt en pleine guerre mondiale, …bref, cette politique des »tariffs » qui était a la base la colonne vertebrale de l’Économie d’état Américaine et la philosophie aussi pour développer le secteur privé, a eu deux effets majeures, d’abord l’accéleration ou l’explosion industrielle aux états-unis au 19ème, au point de finir par dépasser le volume de la production industrielle de l’Europe et de l’Angleterre réunies, qui furent les leaders de l’industrie et champions jusqu’a la fin 19ème, or qu’aux États-unis, cette politique des tariffs qui finançait l’état fédéral pour payer developper et payer l’armée et l’achat des armes aux privé, payer les fonctionnaires, et une petite part des infrastructures (la grosse part étant confiée au privé aussi) sera sérieusement remise en cause dès le début 20ème, car aura eu aussi pour conséquence de créer des »Trusts » tellement puissants, des conglomérats, et des fortunés que même l’état Américain n’avait pas le droit d’interférer dans leur affaires ou leur industries, ni réguler les standards de gestion de main-d’oeuvre, ou s’ingérer dans le privé de toute façon au point que les conflits de travail entre employeurs ou industriels et travailleurs relevaient quasiment de guerre civile ou presque ! Si vous vous intérresser au mandat du Président Wilson (1913-1919), il sera en effet le premier président Américain a réduire drastiquement la politique des »tariffs », et a promulguer des lois du travail, et des lois »Anti-Trust », comme il sera celui qui mettra en place pour la première fois, la journée de 8H pour les cheminots a travers toute l’Amérique, et interdira aussi le travail des enfants pour la première fois (alors que ce dernier était réglementé et légal et organisé par secteur) …! Bref, lors de son investiture du pouvoir, il assista au plus sanglant conflit de travail de l’histoire des états-unis au Colorado, dans les mines de charbon, qui appartenaient a l’un des Trust de Rockefeller, conflit qui a débuté en 1910, et qui ne se termina qu’en 1914, faisant des centaines de morts parmis les mineurs, qui étaient rémunéré au quota (a la tonne plus exactement), mais en contestant les méthodes avec lesquelles la compagnie comptait la production et délivrait la rémunération, éclate en 1910 un conflit ouvert et armé entre les patrons et les mineurs…! et pendant tout ce temps, c’est la »Garde Nationale » et la garde privée et armée du Trust de Rockefeller qui s’occuppe de la repression des mineurs et leurs familles… au point que lorsque le président Wilson a peine élu suggère a Rockfeller d’arbitrer le conflit et intervenir, ce dernier refusa ! l’État fédéral Américain en effet n’avait pas le droit de mettre son nez la dedans en dépit qu’il y avait crimes et asassinats a la pelle au point qu’il y a eu un massacre de familles de mineurs avec leur femmes et leur enfants (le Massacre de Ludlow) avec près de 200 morts !! Chose qui poussera Wilson a vouloir changer les règles, mais la tâche ne fut pas facile face aux très nombreuses résistances au sein même du camps démocrate et encore plus dans le camps républicain, ou encore dans le secteur privé qui faisait la loi, il finira donc pour la première fois par imposer l’intervention de l’État dans le règlement des conflits de travail, il tentera d’abolir aussi le pouvoir de cabinets privés d’avocats qui arbitraient ces conflits de travail et donnaient raison tout le temps aux patrons, (comme lors du massacre de Ludlow, le cabinet d’avocats en charge réussira a innocenter totalement les patrons), et il lancera le débat pour réduire drastiquement les tarifs douaniers tout en mettant en place la taxe sur le revenu pour financer l’état fédéral a la place et lui attribuer plus de pouvoirs pour construire les infrastructures…et encore mieux vis a vis de la jungle capitaliste de l’Époque, il réussira a casser le monopole des banques privées afin d’imposer la banque de la reserve fédérale pour la première fois aussi a l’instar des banques centrales Européennes dont ne disposait pas l’Amérique encore, en nommant des decideurs du gouvernement au sein de 12 banques de reserves fédérales controllées par le privé, au sein donc de leurs conseils d’administration, afi que l’état puisse réguler la politique monétaire et les prêts aux fermiers et aux commerçants avec des taux d’intérêt réduits…. bref… si vous vous mettez dans le contexte US de l’Époque, ce Wilson était presque comme un Socialiste, car il pestait tout le temps contre les riches, et les exploitants du peuple, et les Trusts surtout ! :)))
Roosevelt lui par contre, ayat pris le pouvoir en 1933, en pleine crise économique, son mandat sera celui de remettre l’économie sur pied et faire travailler le plus d’Américains a la fois pour le gouvernement et dans le secteur privé, ce qu’on appelle »New Deal » étalé sur son mandat, c’était quasiment une politique de dynamisation de l’économie et d’investissement massif dans les infrastructures et une »lutte » contre le vieilles methodes du capital afin de relancer l’économie en ayant recours aux dernières théories économiques modernes, et en continuant la politique de réduction des »Tariffs » ou tarifs douaniers jusqu’a l’aboutissement au libre échange !
l’Amérique en gros a cheminé si on veut, du Capitalisme le plus sauvage a ses début sous la bannière du »libéralisme » et de la sacralité de concepts de la propriété privée et l’Entreprise privée etc…. jusqu’a faire intervenir l’État dans tout et n’importe quoi et finir avec l’État mastodonte qu’ils ont ! :)))
En Russie par contre, qui n’avait strictement rien avoir avec l’Allemagne capitaliste, le modèle socialiste et communiste inspiré du Marxisme, était lui a mille lieux de ce qui se passait en occident et surtout en Amérique, déja que pour s’imposer, les bolchéviques ont du user largement de violence et mené de guerres interminables a tout le ,monde, juste pour rompre avec les mêmes concepts de propriété privée et de patrimoines rentiers et même avec les paysans …! l’idée que le travail était garanti avait son côté sombre aussi, puisque tout était largement planifié par l’état, et tout le monde devait s’y conformer sou peine d’être accusé de trahison ! la politique de rémunération dans les usines socialistes n’e avait que foutre »du bien des employés » aussi ou leur confort…ou leur »droits », Mais avait le sacré avantage d’avoir de millions de travailleurs qui croyaient au communisme, au socialisme et a l’idée qui soit derrière, donc on se tuait a la tâche avec zèle autant pour plair aux gestionnaires, que pour soulager sa conscience …:))), et on se contentait de peu pour vivre… pendant que Staline n’ignorait pas que la nomenklatura s’enrichissait et vivait bien mieux que le peuple ! Même si sur le Plan personnel, ce dernier se força toute sa vie a s’ériger en exemple et modèle du dirigeant socialiste et communiste !
Comme je le disait recemment, si Staline avait su que la Russie communiste tournerait en cauchemar fasciste et identitaire et tsariste comme aujourd’hui, je crois qu’il aurait été le premier a démanteler l’ex URSS et crée une multitude de républiques soviétiques et communistes qui lui seraient totalement inféodées mais indépendantes, comme il aurait fait la chasse a mort aux identitaires et aux ultra nationalistes raciaux ou slaves, et je crois qu’il aurait fait fusiller par milliers tous ceux qui remettent en cause comme aujourd’hui les choix bolchéviques jusqu’au dernier, et il aurait probabelement envoyé le peuple aux camps de réeducation et aux Goulags afin de le purger de toute idée impérialiste et colonialiste ou similaire qui s’inspire du capitalisme ! :))))
Bref, Merci pour le billet tout de même que j’ai lu avec attention… et je ne suis pas sûr encore que quiconque ait pu traduire le génie et les idées de Marx a de jour et a travers l’histoire comme il aurait voulu et comme les socialistes et communistes de son temps le voyaient aussi ! car pour Marx, un citoyen communiste est un citoyen émancipé et marche droit et la tête haute, et autant son travail que son salaire le distingue nettement du salariat du monde capitaliste, c’est a dire ayant infiniment plus de droits et de retour de la richesse nationale lorque l’économie le permet !
Bonjour Robert,
1°)- Sur Roosevelt, tu occultes les véritables arrières pensées de Roosevelt. Ce dernier a écrit à son frère en 1934, que « si on ne trouve pas de solutions au chômage de la Classe ouvrière, celle-ci se révoltera » (sic) (cf vidéo de Chris Hedges du 2 septembre 2023 sur ELUCID). Cette lettre montre les véritables motivations du Président américain : créer une vitrine sociale, afin que « les américains, alors très tentés par la Révolution bolchevique », dixit l’historien Jacques Pauwels, ne fassent pas une révolution sur le modèle de la Révolution d’Octobre. Je maintiens ce que j’ai écris : l’état keynésien est un copié/collé, non pas des riches rémunérations dans l’entreprise : mais de toute une série de droits sociaux, comme l’emploi pour tous, une sécurité et une éducation gratuites.
2°)- En revanche, tu as parfaitement raison de pointer la société duale de l’URSS : d’un côté, le Peuple soviétique très pauvre. De l’autre, une classe de profiteurs, dont Béria, Khrouchtchev, etc… En ce moment, je relis le livre de Sergo Beria (fils de Lavrentii Béria) : « BERIA mon père. Au coeur du système stalinien », édition Plon/criterium, 1999. Il n’est question que de « datcha »(sic). Béria a sa « datcha », Khrouchtchev aussi. Chaque membre du Politburo a sa « datcha », alors que le peuple soviétique vit dans des maisons minuscules et froides.
Je n’idéalise absolument pas le régime de Staline, qui est un capitalisme d’Etat. Sur ce point, on est parfaitement d’accord. Ce que j’ai voulu faire, c’est donner une image désenchantée et réaliste de l’Etat keynésien, résultat du rapport de forces entre idéologie communiste et idéologie capitaliste.
Bonjour BRIGITTE
JE DÉCOUVRE ENFIN LA SOURCE DE TA CONFUSION
WILSON OU ROSEVELT OU ROCKFELLER NE SONT PAS MES AMIS MAIS LES AMIS D’UN LECTEUR QUI SE FAIT APPELÉ SAM ICI SUR LES 7 DU QUEBEC.NET
RIEN À VOIR AVEC MOI – ROBERT BIBEAU
Non Robert, ce ne sont pas mes amis… ! Alors que ce soit de l’humour noir ou de la mauvaise foi de ta part comme d’habitude, je crois que Madame Bouzonnie a compris mon propos, et il n’était pas nécessaure de faire ce cirque de ta part, car je suis le premier qui lui a précisé !
Merci de continuer a dévoiler ce côté immature de ta part, ceci ne fait que confirmer la perception que moi ou quiconque peut se faire de tes postures lâches et assasines ! Je ne t’ai même pas évoqué ou que je t’ai porté le moindre préjudice dans cet échange avec Mme Bouzonnue ! Mais visiblement, toutes les occasions sont bonnes pour toi afin de tenter de me discréditer ! Ceci n’honore en rien ton blog de t’attaquer a tes lecteurs-commentateurs… toujours avec un décalage sur des billets tout a fait fortuits, comme une vengeance on dirait !
j’avais raison de penser que tu ne vaut même pas la peine qu’on s’attarde sur ton cas !
Bien le bonjour chez toi !
S’agissant de ton « bienfaiteur » Wilson, que l’on me permette de ne pas partager ton avis.
-Wilson, c’est le Président américain corrompu, qui, dans les années 1910, a cédé le droit de battre monnaie aux banques privées : en quelque sorte, l’ancêtre de la loi Rothschild de 1975 !
-Wilson a concédé des droits sociaux aux américains au lendemain de la boucherie et « guerre de classe » de 1914-1918, pour parler comme l’historien Jacques Pauwels : exactement comme le législateur français a publié « les lois ouvrières » en 1919 : notre premier code du travail. Ce code du travail prévoit notamment une retraite par répartition, la journée de 10 heures, le « contrat collectif », ancêtre de la négociation collective. Un repos hebdomadaire.
Comme dit Jacques Pauwels, ces concessions sociales ont été faites par le capitalisme occidental, histoire de faire oublier les 10 millions de morts, 20 millions de blessés de la grande guerre (cf « 1914-1918, la grande guerre de classe, édition Delga, 206).
BRIGITTE
MÊME CONFUSION QUE CI-HAUT
ADRESSE TA RÉPLIQUE À CE MONSIEUR SAM
SORRY
ROBERT BIBEAU
Mme Bouzonnie, je crois que vous ne m’avez pas compris… je ne m’oppose pas a ce que vous dites au billet autant que je soulève la nuance a faire entre Europe et Amérique a l’époque, Alors qu’aux États-Unis l’État n’existait pratiquement pas ou n’avait que peu de pouvoirs en dehors de l’Armée de conquête et de colonisation, car même au lendemain de la guerre de sécession, c’est toujours le secteur privé et les Trusts qui dictaient les lois, toutes les lois ou presque ! En Europe, les États intégraient pourtant des politiciens de gauche radicale, et faisaient semblant de dominer et dicter leur lois au secteur privé ! Wilson donc a en effet imposé l’état, un état capitaliste certes, mais un état de Droit il me semble pour la toute première fois de l’histoire de ce pays ! et ce n’est d’ailleur que suite a l’abdication du Tsar Nicholas II en 1917, qu’il finit par rompre la »neutralité » Américaine dans le conflit de la première guerre et déclare la guerre a l’Allemagne aussi, et comme le disent les teneurs de l’histoire officielle américaine, avait peur que les Allemands en profitent pour conquérir et piller la Russie qui allait entrer en guerre plus tard entre bolchéviques et Tsaristes et autre factions, dans laquelle, les Américains perdront tout en 2021, lorsque les Bolchéviques seront victorieux et vont tout nationaliser, y compris les invetissements Yankees sur place… la Russie sera déclaré État Paria depuis l’exécution de la famille du Tsar, et la perte des intérêts et investissements US dans ce pays, jusqu’en 1933, ou seront rétablies des relations diplomatiques entre les deux pour la première fois. A noter qu’entre 1820 et 1917 selon les historiens Américains, plus de 3.3 millions d’immigrants en provenance de l’Empire Tsariste avaient rejoint les États-unis, la majorité étant des Juifs, des Polonais et des lithuaniens, pendant que 100.000 étaient des Ethnics Russes (slaves)…
Au fond, si l’Europe a cheminé d’un socialisme embryonnaire et révolutionnaire depuis le 18ème vers le capitalisme, le libéralisme et l’impérialisme avec le colonialisme, c’est plutôt le contraire qui s’est produit aux USA avec un socialisme factice tout autant mais visible tout de même et significatif dans le sens du rétablissement de l’ordre et de l’état de droit face au privé qui dominait tout, avant de se fixer tous les deux aussitôt qu’au lendemain la 1ère guerre mondiale, sur l’autoroute du libéralisme sans limites a ce jour !
Tout ceci nous aide a comprendre mieux les origines de concepts comme le libre échange, ou la taxation sur le revenu, ou l’économie dite »Keynesienne », et la naissance des lois du travail, ceux des congés payés plus tard, ou l’explosion de la société de consommation tout de suite après !
Sinon, sur le fond, on s’entend !
Mes amitiés ! (et c’est Sam et non pas Robert…. le pauvre est innocent de me salades ! :))) )