LA REPRODUCTION ÉLARGIE DANS LE COULOIR DE LA MORT. Partie 3/3

Par Gérard Bad,  sur Spartacus. http://spartacus1918.canalblog.com/

La première partie de cet article est ici: LA REPRODUCTION ÉLARGIE DANS LE COULOIR DE LA MORT Partie 1/3 – les 7 du quebec

La deuxième partie de cet article est ici :
LA REPRODUCTION ÉLARGIE DANS LE COULOIR DE LA MORT. Partie 2/3 – les 7 du quebec

Par Claudio Buttinelli cet article est disponible  en anglais, en italien et en espagnole ici:
Articles du 30 septembre 2023


L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE ET NOUVELLES PRÉCARITÉS

8- Transition et suppression du mode de production capitalisme.

9- La chaotique déroute du capital est enclenchée

10- Le consommateur la dernière cible du capital ?

 


8-Transition et suppression du mode de production capitalisme.

L’ histoire nous a appris constate Marx :

«Une formation sociale ne disparaît jamais avant que n’ aient été développées toutes les forces productives qu’elle est capable de contenir, et des conditions de production supérieure ne s’ instaurent jamais avant que leurs possibilités matérielles d’ existence ne soient écloses au sein de la vieille société. C’est pourquoi l’humanité ne se pose jamais que des taches qu’elle peut réaliser. En effet si nous y regardons de plus près, nous découvrirons toujours que la tâche ne se présente que là où les conditions matérielles à sa réalisation existent déjà ou du moins sont en voie de formation  » (K.Marx,préface à,Contribution à la critique de l’ économie politique ed,Sociale ,p.3)

Voilà la grande question à laquelle,l’humanité est confrontée actuellement et sur laquelle nous allons devoir plancher. La 3éme révolution industrielle est aussi celle qui bouleverse et supprime de nombreux métiers, pour ne laisser que des travaux précaire et utiliser le consommateur comme travailleur.

« Dans le développement des forces productives, il arrive un stade où naissent des forces productives et des moyens de circulation qui ne peuvent être que néfastes dans le cadre des rapports existants et ne sont plus des forces productives, mais des forces destructrices (le machinisme et l’argent), — et, fait lié au précédent, il naît une classe qui supporte toutes les charges de la société, sans jouir de ses avantages, qui est expulsée de la société et se trouve, de force, dans l’opposition la plus ouverte avec toutes les autres classes, une classe que forme la majorité des membres de la société et d’où surgit la conscience de la nécessité d’une révolution radicale, conscience qui est la conscience communiste et peut se former aussi, bien entendu, dans les autres classes quand on voit la situation de cette classe. » (Idéologie allemande, ed. sociale, page 67 /68)

Actuellement cette classe le prolétariat, subit aussi bien l’ exploitation sur la base de l’ extraction de la plus value absolue, que relative. Mais elle se trouve tout comme le capital dans le couloir de la mort.

Il est maintenant établi, que les différents gouvernements sont contraints de gérer les nouvelles précarités. Aussi ont ils donné un statut même provisoire au travail illégal (les auto-entrepreneurs). Seulement il va falloir maintenant que la précarité s’étendent à la classe moyenne non salariée, médecins, avocats, notaires… sont dans le viseur de l’ IA,.

Les plates-formes sont des entremetteuses, faisant appel à du courtage d’emploi. Uber par exemple n’emploie aucun chauffeur, mais utilise 250 000 chauffeurs cocontractants dans le monde en s’appuyant sur 2 000 informaticiens.

Dans la vie courante chacun d’entre nous peut s’en rendre compte, par exemple il n’est plus possible de prendre rendez-vous chez un médecin sans passer par Doctolib : après avoir remplacé la secrétaire par une gestionnaire des agendas de plusieurs médecins par téléphone ; celle-ci est maintenant remplacée par un robot du type de celui qu’utilisent les réservations hôtelières.

Le capitalisme du XXIe siècle vise à gérer le précariat, tout en donnant l’impression qu’avec un statut encadrant le droit à la personne, les individus peuvent être indépendants et mieux devenir leur propre employeur. C’est aussi cette idéologie qui est véhiculée pour que les salariés reprennent leur usine en liquidation sous la forme de société coopérative ouvrière de production (SCOP) exemple le fabricant de glace la Belle Aude. La mise en concurrence par le télétravail, le « Turc mécanique » d’Amazon, n’est pas neutre : sa fonction est de favoriser la concurrence par un système de mise aux enchères des tarifs des traducteurs et correcteurs de textes. Le salariat avec ses charges sociales est mis au rencard comme ringard et remplacé par des « indépendants libres ».

Cependant, les masques tombent vite. Et depuis quelques années les livreurs s’ organisent et luttent

comme récemment https://alencontre.org/europe/allemagne/allemagne-de-lieferando-a-streikerando-quand-les-livreurs-developpent-leur-organisation.html

L’ économie collaborative est depuis 2016 un sujet traité au niveau de la commission européenne dans un souci decerner juridiquement ces nouvelles formes de travail qui échappent de plus en plus à la collecte des impôts. Seulement cette économie collaborative à un avantage pour l’ état, elle fait baisser les statistiques du chômage et contrôle d’une certaine manière le « travail au noir ». La commission européenne verse bien quelques larmes sur le manque de droits des hors salariat, mais y voit par ailleurs certains avantages :

« Elle permet à certaines personnes de devenir économiquement actives dans des cas où des formes plus traditionnelles d’emploi ne sont pas adaptées à leur situation ou ne leur sont pas accessibles. ” la commission

 Le développement des plateformes numériques et l’application d’économie collaborative a donné lieu à l’émergence d’une nouvelle forme d’organisation du travail. Cette organisation utilise un travailleur indépendant qui effectue des missions au profit d’une entreprise qui lui fournit un outil numérique et l’accès à une clientèle et lui impose en contrepartie une rémunération à la mission et un certain nombre de règles contraignantes : grille tarifaire, système de notation pénalisant, etc.

  • la Confédération française démocratique du travail (CFDT) a lancé Union, une « plateforme syndicale de service » qui met à disposition des auto-entrepreneurs et freelances des logiciels, une assurance ou encore une protection juridique, en contrepartie d’1 % de leur chiffre d’affaires ;
  • tandis que les nombreuses coopératives d’activité et d’emploi (CAE) proposent un hébergement, un statut de salarié et des services d’accompagnement aux entrepreneurs qui les rejoignent.

Pour en savoir, consultez l’étude La France du Bon Coin – Le micro-entrepreneuriat à l’heure de l’économie collaborative réalisée par l’Institut de l’Entreprise en septembre 2015.

Désormais l’acte de consommation est aussi acte de travail, au sens où il se trouve en concurrence avec du travail salarié ; la sociologue Marie-Anne Dujarier brosse un tableau édifiant de ce phénomène : « Dans ce cas, le consommateur réalise seul, à l’aide d’un outil plus ou moins « intelligent », un travail opérationnel. Il produit de la valeur pour l’entreprise et remplace partiellement le travail que faisaient des professionnels . »


 Voir aussi sur

L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE, SA FONCTION AU SEIN DU CAPITALISME

L’ECONOMIE COLLABORATIVE EN MARCHE


9- La chaotique déroute du capital mondialisé est enclenchée

Le cadre national « ses béquilles »1 le capital de par sa nature universelle tend à la mondialisation économique et à une gestion inter étatique de la planète. C’est son caractère social à l’intérieur du MPC

« L’échange de travail vivant contre du travail objectivé, c’est-à-dire la position du travail social sous la forme de l’opposition entre capital et travail salarié – est le dernier développement du rapport de valeur et de la production reposant sur la valeur. Sa présupposition est et demeure : la masse de temps de travail immédiat, le quantum de travail employé comme facteur décisif de la production de la richesse.

Cependant, à mesure que se développe la grande industrie, la création de la richesse effective dépend moins du temps de travail et du quantum de travail employé que de la puissance des agents mis en mouvement au cours du temps de travail, laquelle à son tour – leur puissance efficace – n’a elle-même aucun rapport avec le temps de travail immédiatement dépensé pour les produire, mais dépend bien plutôt de l’état général de la science et du progrès de la technologie, autrement dit de l’application de cette science à la production. […]Karl Marx,  Manuscrits de 1857-1858 (« Grundrisse ») Les Éditions sociales, Paris, 2011, p. 660-662 Traduction de Jean-Pierre Lefebvre (modifiée) ou aussi « fragment sur les machines »

« Le vol du temps de travail d’autrui, sur lequel repose la richesse actuelle, apparaît comme une base fondamentale misérable comparée à celle, nouvellement développée, qui a été créée par la grande industrie elle-même. Dès lors que le travail sous sa forme immédiate a cessé d’être la grande source de la richesse, le temps de travail cesse et doit nécessairement cesser d’être sa mesure et, par suite, la valeur d’échange d’être la mesure de la valeur d’usage. Le surtravail de la masse a cessé d’être la condition du développement de la richesse générale, de même que le non-travail de quelques-uns a cessé d’être la condition du développement des puissances universelles du cerveau humain. Cela signifie l’écroulement de la production reposant sur la valeur d’échange, et le processus de production matériel immédiat perd lui-même la forme de la pénurie et de la contradiction.

C’est le libre développement des individualités, où l’on ne réduit donc pas le temps de travail nécessaire pour poser du surtravail, mais où l’on réduit le travail nécessaire de la société jusqu’à un minimum, à quoi correspond la formation artistique, scientifique, etc., des individus grâce au temps libéré et aux moyens créés pour eux tous. Le capital est lui-même la contradiction en tant que processus, en ce qu’il s’efforce de réduire le temps de travail à un minimum, tandis que d’un autre côté il pose le temps de travail comme seule mesure et source de la richesse. C’est pourquoi il diminue le temps de travail sous la forme du travail nécessaire pour l’augmenter sous la forme du travail superflu ; et pose donc dans une mesure croissante le travail superflu comme condition – question de vie ou de mort – pour le travail nécessaire. D’un côté donc, il donne vie à toutes les puissances de la science et de la nature comme à celles de la combinaison sociale et du commerce social pour rendre la création de richesse indépendante (relativement) du temps de travail qui y est employé. De l’autre côté, il veut mesurer au temps de travail ces gigantesques forces sociales ainsi créées, et les emprisonner dans les limites qui sont requises pour conserver comme valeur la valeur déjà créée. Les forces productives et les relations sociales – les unes et les autres étant deux côtés différents du développement de l’individu social – n’apparaissent au capital que comme les moyens, et ne sont pour lui que des moyens de produire à partir de la base fondamentale bornée qui est la sienne. Mais en fait elles sont les conditions matérielles pour faire sauter cette base. […]


La nature ne construit ni machines, ni locomotives, ni chemins de fer, ni télégraphes électriques, ni métiers à filer automatiques, etc. Ce sont là des produits de l’industrie humaine : du matériau naturel, transformé en organes de la volonté humaine sur la nature ou de son activation dans la nature. Ce sont des organes du cerveau humain créés par la main de l’homme : de la force de savoir objectivée. Le développement du capital fixe indique jusqu’à quel degré le savoir social général, la connaissance, est devenue force productive immédiate, et par suite, jusqu’à quel point les conditions du processus vital de la société sont elles-mêmes passées sous le contrôle de l’intellect général, et sont réorganisées conformément à lui. Jusqu’à quel degré les forces productives sociales sont produites, non seulement sous la forme du savoir, mais comme organes immédiats de la pratique sociale ; du processus réel de la vie. »

Karl Marx,  Manuscrits de 1857-1858 (« Grundrisse ») Les Éditions sociales, Paris, 2011, p. 660-662 Traduction de Jean-Pierre Lefebvre (modifiée) ou aussi « fragment sur les machines »

 

10- Le consommateur dernière cible du capital ?

Le travail du consommateur, est devenu un sujet préoccupant, pour de nombreux travailleurs qui voient dans l’ hyper division du travail, le travail en miette un moyen de les remplacer avantageusement par le consommateur.

« La mise au travail du consommateur dans une logique de libre service à connu une extension phénoménale avec internet, puisqu’il permet de créer des guichets à domicile. Lorsque le consommateur fait des achats ou des réservations, suit l’évolution de sa commande ou remplit un dossier administratif en ligne, il réalise des tâches de saisie qui en dehors de ce dispositif,sont effectuées par des professionnels. Il fournit une part de l’outillage de production et paye les consommables (ordinateur,logiciels, connexion internet, imprimante, cartouche d’ encre).Il réalise toutes les opérations,même complexes,d’un agent. (Marie-Anne Dujarier, Le travail du consommateur ed, la Découverte, p 87 ).

Ce travail en miette, touche toute la sphère de circulation du capital et chaque jour nous apprenons que les nouvelles technologies abolissent le travail salarié en utilisant le « consommateur » comme télé travailleur gratuit.

« Le travail en miette et l’ externalisation de certaines tâches sur le consommateur  » Comme le précise J,Howe, cette « main-d’oeuvre » non rémunérée (ou très modestement) coûte moins cher que le moins bien payé des salariés »qu’il soit indien ou chinois » idem p 87.

L’ intelligence artificielle est aujourd’hui à pied d’œuvre, au point même d’ en inquiéter ses diffuseurs. Combien de travailleurs vont ils être avantageusement  remplacés par l’ IA et ses dérivés ? Combien cette « destruction créatrice » va  créer d’ emplois  , selon l’ APEC les offres d’ emplois générés par l’intelligence artificielle seraient multipliées par deux depuis 2016.

Faisons un tour d’ horizon, des principaux secteurs impactés, les banques, les assurances, l’ éducation2, le commerce de détail, la Médecine prédictive & chirurgie assistée3, le marketing, le tourisme, la Défense et l’ Aéronautique, les médias, le luxe… Actuellement une imposantes gréve des scénaristes et acteurs de Hollywood s’insurgent sur les menaces que l’ IA fait peser sur leur emploi.

Le nombre d’ emplois devant passer à la trappe vise maintenant la dite « classe moyenne ».

 « Une fois que les voitures et les camions seront conduits par des logiciels et non par des humains, que des imprimantes 3D fabriqueront comme par magie des biens hier manufacturés en usine, que de lourds équipements automatiques rechercheront et collecteront les ressources naturelles, et que des robots-infirmières prendront en charge les aspects matériels du soin des personnes âgées 4 ».

 Et il précise que les machines « maîtrisent de plus en plus la locomotion, la dextérité, la coordination, le langage articulé, la réflexion et la perception. Ces nouvelles capacités leur ouvrent le champ de l’économie des services et des professions libérales. Ce qui est numérisé pouvant être pris en charge par une machine intelligente, il est à prévoir qu’un monde de plus en plus numérisé soit de plus en plus administré par de telles machines. » (Jaron Lanier Who Owns the Future ?, New York : Simon & Schuster, 2013, p. 19.)

Ici il nous faut préciser que le numérique et l’IA font plus que de remplacer l’individu , ils permettent d’utiliser le consommateur pour effectuer des tâches salariées sans les payer. Cette aspect important du nouvel ordre mondial, n’ est pas mis en avant, sauf par Marie Anne Dujarier (MAD).

«  Travailler pour consommer saisie qui, en dehors de ce dispositif, sont effectuées par des professionnels. Il fournit une part de l’outillage de production et paye les consommables (ordinateur, logiciels, connexion Internet, imprimante, cartouche d’encre). Il réalise toutes les opérations, même complexes, d’un agent. Par exemple, pour réserver un voyage, il doit rentrer les données du voyage dans les systèmes d’information et de réservation, tester plusieurs hypothèses d’horaires, de ville et de tarifs pour optimiser l’achat, trier, comparer, sélectionner et finalement réserver, payer, imprimer le billet et la facture. Le libre-service peut « remonter » encore plus loin la chaîne de production, notamment avec le e-ticketing, un système de libre-service de billetterie. Un nombre croissant de compagnies aériennes s’en équipent, déléguant ainsi au consommateur les principales tâches commerciales et administratives de son vol, à commencer par la vente. Certaines compagnies facturent ce « service ». Ici, le consommateur fait tout le travail d’agent de voyage. » MAD p.38

« ‘Les situations de consommation dans lesquelles le self-service a remplacé le service sont légion. Elles se multiplient visiblement et rapidement dans tous les secteurs économiques. Les formes courantes sont la billetterie (dans les transports, les loisirs et la culture…), les distributeurs de produits (produits alimentaires variés, timbres, ciga-rettes, lentilles optiques, billets de banque, jeux de hasard, produits hygiéniques, préservatifs…), les guichets de location et l’administration (suivi de commandes, opérations bancaires, assurances…) et les achats en ligne (extension de la vente par correspondance, avec Internet), Mais l’autoproduction dirigée est également en plein essor dans les services après-vente. » MAD

 

Conclusion provisoire

L’informatisation de la société monde, tisse une véritable toile d’ araignée sur la planète pour contrôler les individus comme jamais, la dite traçabilité/sécuritaire même les régimes les plus dictatoriaux n’y sont pas parvenus. Ce système aussi appelé l’ économie de plate forme est manifestement la preuve que l’ économie monde à des problèmes concernant sa reproduction élargie , d’ ou sa tendance vers une économie de la rente, une tendance à liquider le salariat au profit de statuts précaires comme celui d’ auto entrepreneur…. La recherche du travail gratuit par le truchement du consommateur fait échos au « télétravail » et aux économies d’ échelle à ce niveau. Le sujet est loin d’ être épuisé tant la société est aujourd’hui ébranlée par l’ ensemble des nouvelles technologies du Smartphone à l’IA.

 Gérard.Bad,  septembre 2023


NOTES1

« Aussi longtemps que le capital est faible, il s’ appuie simplement sur des béquilles prises dans les modes de production passés ou en voie de disparition à la suite de son développement. Sitôt qu’il se sent fort, il rejette ces béquilles et se meut conformément a ses propres lois. » Grundrisse chap. du capital edt. 10/18,p.261

2De l’apprentissage personnalisé à l’aide à l’orientation en passant par l’automatisation de certaines activités comme la correction des évaluations, l’intelligence artificielle va profondément transformer le monde de l’éducation et ainsi permettre d’aider les élèves dans leur réussite, tout en améliorant leur employabilité́ sur le long terme.

3L’IA est au cœur de la médecine du futur, avec les opérations assistées, le suivi des patients à distance, les prothèses intelligentes, les traitements personnalisés grâce au recoupement d’un nombre croissant de données (big data), etc. Les principaux champs d’application de l’IA en matière de santé sont :

  • La médecine prédictive : prédiction d’une maladie et/ou de son évolution devant passer à la
  • La médecine de prédiction : recommandation de traitement personnalisé
  • L’aide à la décision : diagnostique & Thérapeutique
  • Les robots compagnons : notamment pour les personnes âgées et fragiles
  • La chirurgie assistée par ordinateur
  • La prévention : anticipation d’une épidémie, pharmacovigilance

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