7 au Front

La dernière boucherie au Moyen-Orient fait partie de la marche vers la guerre généralisée (TCI)

Par Tendance Communiste Internationaliste, le 11/10/23

Par Claudio Buttinelli cet article est disponible  en anglais, en italien et en espagnole ici:
Articles du 13 Octobre 2023

Nous soutenons et reprenons à notre compte la déclaration de la TCI sur la guerre au Moyen-Orient, en Israël et en Palestine. Nous expliquons pourquoi dans des commentaires rapides à la fin du texte des camarades. (le GIGC)

Dans l’attaque surprise du Hamas contre Israël, les objectifs nationaux et internationaux sont étroitement liés.

  1. Supprimer le rôle de l’Autorité nationale palestinienne (ANP) d’Abou Mazen, un organisme corrompu, incapable et de connivence avec l’État israélien, aujourd’hui hautement discrédité parmi une grande partie de la population palestinienne, et enfin assumer la direction exclusive de la lutte contre l’État d’Israël.
    .
  2. Saper la voie ouverte par le Pacte d’Abraham de 2020, qui voit (ou a vu) des négociations en cours entre Israël et l’Arabie Saoudite, auxquelles l’ANP participe également. Après le Pacte d’Abraham entre les pays sunnites et Israël, le Hamas s’est senti isolé ; la crainte était celle de ne plus recevoir d’aide financière de Riyad et du Qatar. Plus généralement, l’objectif du Hamas est d’impliquer les États arabes dans une sorte d’alliance sainte contre Israël, opposant un front arabe (Egypte, Syrie et Liban) au Pacte d’Abraham entre Israël et certains pays arabes (Émirats et Bahreïn) et, de fait, l’Arabie Saoudite à l’avenir.

Il faut également souligner qu’une action de cette ampleur s’appuyait sur l’Iran des Ayatollahs, c’est-à-dire un front impérialiste anti-européen, anti-OTAN et anti-américain. Ce qui revient à jeter de l’huile sur le feu de la guerre en Ukraine : tout est lié dans les massacres de la guerre que sont en train de mettre en scène les impérialismes de « l’Ouest » et ceux de « l’Orient ».

Le Hamas cherche à trouver une affinité entre sunnisme et chiisme à travers le djihadisme, c’est-à-dire la guerre sainte contre « l’Occident » et, Israël, son gendarme armé jusqu’aux dents. Cela explique l’aide de l’Iran au Hamas (d’où viennent les milliers de roquettes lancées sur Israël, sinon d’Iran ?) ainsi que la solidarité du Hezbollah libanais[1].

L’Iran a tout intérêt à faire de la région un théâtre de guerre contre Israël, à la fois pour affaiblir son ennemi numéro un et aussi pour forcer ses alliés historiques (Russie, Chine et Corée du Nord) à soutenir sa stratégie dans la région, même si pour le moment ce n’est pas chose facile, voire impossible. Les médias occidentaux pointent du doigt la barbarie djihadiste, mais « oublient » ou minimisent la discrimination, l’oppression et la violence perpétrées par la bourgeoisie israélienne à l’encontre du prolétariat palestinien, même lorsqu’il est citoyen d’Israël, violence qui s’est accrue ces derniers temps sous l’impulsion de l’extrême droite plus ou moins religieuse, membre de premier plan du gouvernement Netanyahou.

On oublie que le Hamas fut soutenu à l’origine par Tel-Aviv pour contrer le Fatah de Yasser Arafat et les formations armées « de gauche » de l’OLP. Comme les talibans, comme Daech (ISIS) – tous deux « parrainés » en leur temps par les USA, « sorcier » impérialiste qui a perdu le contrôle des « monstres » qu’il a lui-même créés. Ils renforcent désormais les rangs de l’ennemi ; c’est le chien qui mord la main de celui qui l’a nourri.

La bourgeoisie a toujours essayé de diviser et d’opposer les différentes fractions du prolétariat selon des lignes « ethniques-nationales », pratique que le nazisme a développée à l’extrême. La même politique est plus que jamais vraie pour Israël, où la classe ouvrière d’origine palestinienne est opprimée, harcelée et exploitée sous les formes les plus brutales et « primitives » – comme c’est le cas du prolétariat migrant dans de nombreuses régions de par le monde. La bande de Gaza est une immense prison à ciel ouvert, où l’État israélien coupe souvent l’eau, l’électricité et le gaz, où les soins de santé sont extrêmement précaires : bref, où la grande majorité de la population est contrainte de subir des conditions de vie inhumaines.

Or, même en Israël, il existe un prolétariat « juif », une classe salariée « juive », que la guerre en cours expose probablement encore plus à l’ivresse nationaliste et belliciste, exactement comme de l’autre côté on injecte au prolétariat palestinien le poison idéologique de la propagande islamiste, au point de la mettre entre les mains impérialistes des Ayatollahs.

Ainsi, des deux côtés, le prolétariat est poussé à massacrer des populations sans défense et à se laisser massacrer pour mener une soi-disant guerre sainte ou défendre une présumée démocratie. En réalité il s’agit d’une guerre pour les intérêts de bourgeoisies opposées, qui veulent perpétuer leur domination uniquement par l’oppression, l’exploitation et le sang du prolétariat. Le fait que, historiquement, le nombre de Palestiniens morts dans la répression et les raids israéliens soit bien supérieur à celui des victimes de la bourgeoisie islamiste – le Hamas –, ne rend pas cette dernière moins meurtrière ou plus excusable que la bourgeoisie israélienne.

Les guerres des classes dominantes – aujourd’hui celles de la bourgeoisie – sont toujours des guerres contre les exploités : exploités et tués sur le lieu de travail en temps de paix ; abusés puis massacrés en masse en temps de guerre, et cela, lorsque les conflits entre les patrons, les crises et les intérêts économiques, ne peuvent être résolus qu’au travers des armes.

Dans chaque guerre, les formations politico-syndicales qui prétendent être du côté de la classe ouvrière, contre le capital et son État, montrent leur véritable nature opportuniste et anti-prolétarienne ; puis, dissipant le malentendu qu’elles ont elles-mêmes alimenté, elles soutiennent une des factions bourgeoises en conflit, au nom des droits présumés à l’autodétermination des peuples. Ils ne comprennent pas, ils ne peuvent pas comprendre qu’il n’y a pas eu de guerres progressistes de libération nationale depuis très, très longtemps, que tout nouvel État éventuel ne serait qu’une prison de plus pour la classe ouvrière, instrument qu’utilise une fraction de la bourgeoisie mondiale pour opprimer son « propre » prolétariat, sans partager les fruits de l’oppression avec les autres fractions de la bourgeoisie mondiale. Se réjouir de façon indécente des massacres perpétrés par le Hamas, c’est partager en tous points la logique meurtrière de la bourgeoisie palestinienne, une attitude qui reflète celle de ceux qui masquent les dévastations de l’État d’Israël : deux manières d’être également criminelles.

Le soutien à l’idiotie mortelle des soi-disant luttes de libération nationale empoisonne non seulement les formations provenant de la Troisième Internationale dégénérée (stalino-maoïsme, trotskysme, etc.), mais même des secteurs de l’anarchisme et de ceux qui, à tort, se réclament de l’internationalisme. La guerre en Ukraine et maintenant en Palestine-Israël en sont la nouvelle preuve.

Dans ce contexte, l’indication fondamentale de l’unité de classe de tous les secteurs du prolétariat – contre la bourgeoisie, ses États, ses alignements impérialistes – indépendamment de l’origine « nationale », aura encore plus de valeur – si jamais cela était possible. Nous sommes bien conscients que dans le contexte israélo-palestinien, il est très compliqué de mettre en œuvre ce mot d’ordre, mais il n’y a pas d’autre moyen, pour ne plus être la chair à canon de l’une ou l’autre bourgeoisie, « démocrate ». ou réactionnaire, laïque ou religieuse. Toutes les bourgeoisies sont également les ennemis mortels du prolétariat, qui ne doit pas verser la moindre goutte de sang pour ses exploiteurs et pour ses objectifs nationaux-impérialistes.

Adopter ce point de vue est la première étape fondamentale pour mettre en place une lutte contre les guerres de la bourgeoisie, en commençant par « sa » propre bourgeoisie, car le principe révolutionnaire selon lequel « l’ennemi principal est dans notre pays » est toujours valable. Une lutte qui doit commencer sur le lieu de travail, là où s’exerce l’exploitation qui alimente le mode de production capitaliste et donc la société bourgeoise, contre l’ennemi déclaré – les patrons – et contre les faux amis, en premier lieu les syndicats et les partis politiques de « gauche », qui enferment les luttes ouvrières dans les contingences du système.

De même, ceux qui entendent s’adresser uniquement au prolétariat arabe contre le prolétariat juif tombent de Charybde en Scylla. Peu importe que le premier se heurte au second car ce dernier est l’esclave de la politique ultranationaliste de son gouvernement. De même, le prolétariat palestinien, à son tour, est sous la coupe d’une bourgeoisie qui, pour atteindre ses objectifs, n’hésite pas à se ranger du côté de l’impérialisme des ayatollahs, parmi les plus féroces contre son opposition interne. Les deux s’enferment dans une logique capitaliste, nationaliste, impérialiste, qui a pour seule solution, la guerre et non la libération de l’esclavage salarié.

La classe ouvrière mondiale est encore assommée par des décennies d’attaques bourgeoises, ainsi elle peine à relever la tête, désorientée et confuse par les bouleversements matériels qu’elle a subis (restructurations, délocalisations, précarité, etc.) et enfin par le coup idéologique subi avec l’effondrement du capitalisme État de l’ex-URSS, pays qu’ils croyaient représenter, de bonne foi, l’alternative socialiste au capitalisme.

Pourtant l’alternative existe, elle est même vitale, face aux dangers de guerres localisées se transformant en guerre généralisée qui détruirait l’humanité, ou, également, face à la catastrophe climatique en cours.

L’alternative existe, aussi longtemps que les masses travailleuses se débarrasseront de la peur et de la résignation, elles retrouveront la voie de la lutte de classe, la vraie. Elles donneront ainsi aux petites avant-gardes révolutionnaires l’opportunité de grandir puis de se lier dialectiquement avec les secteurs les plus combatifs et conscients du prolétariat. …, pour forger l’instrument politique indispensable pour vaincre cette société sanglante et inhumaine, c’est à dire le parti de la révolution mondiale et la nouvelle Internationale communiste.

Communisme ou barbarie !

Tendance Communiste Internationaliste, 11/10/23


Pourquoi nous faisons nôtre et reproduisons la prise de position de la TCI

Par GIGC.

Il est deux raisons fondamentales pour notre soutien particulier et notre reprise de la déclaration de la TCI.

La première est qu’il s’agit d’une prise de position internationaliste de classe à laquelle nous n’aurions que peu à rajouter ou préciser. Nous partageons donc la même position. Et, plus important encore, nous nous situons sans équivoque du même côté de la barricade de classe avec la TCI dans le moment et combat présent, et plus largement face à l’alternative historique, révolution prolétarienne internationale ou guerre impérialiste généralisée. En particulier, cela nous permet de partager globalement avec elle la compréhension que l’alternative historique et la guerre impérialiste généralisée sont d’ores et déjà, en tant que perspectives, des facteurs actifs de la situation, comme le montre clairement et tout spécialement la dynamique de polarisation et d’exacerbation impérialiste en cours depuis la guerre en Ukraine.

Dans ces conditions, il est hautement significatif et crucial que des groupes communistes puissent autant que faire se peut parler d’une seule voix face à la guerre impérialiste en cours et dénoncer la responsabilité de toutes les bourgeoisies, celles des grandes puissances tout comme celles d’Israël, des pays arabes et même celle de Palestine, Hamas compris, dans les massacres chaque fois plus sanglants et barbares des « civils », c’est-à-dire en grande partie, des prolétaires, « israéliens » et « palestiniens », auxquels nous assistons sidérés et, de manière immédiate, impuissants.

La seconde est que la déclaration des camarades met clairement en avant que la guerre actuelle au Moyen-Orient n’est pas un simple énième affrontement entre Israël et palestiniens.

Certes, le « conflit » a sa propre histoire et dynamique impérialistes. Néanmoins, son ampleur, tueries et moyens militaires employés des deux côtés, d’une part et les positionnements impérialistes que le carnage en cours occasionne d’autre part, sont le produit et un facteur des poussées à la guerre généralisée que la crise du capital impose à toutes les classes dominantes. La guerre actuelle n’est que le deuxième épisode de la marche à la guerre généralisée, après la guerre en Ukraine, que le capitalisme cherche à imposer à l’humanité toute entière et tout particulièrement au prolétariat international.

Le phénomène le plus caractéristique de cette nouvelle dynamique ouverte depuis 2022 est bel et bien le fait que les lignes de fracture, d’opposition et de polarisation impérialistes qui s’expriment face à la guerre en Ukraine sont fondamentalement les mêmes pour la guerre au Moyen-Orient.

Cette compréhension de la dynamique concrète des poussées vers la guerre impérialiste généralisée est la condition pour pouvoir saisir l’ampleur et la signification politique – et économique – des attaques que chaque bourgeoisie lance et va toujours plus lancer contre chaque prolétariat. Et pour pouvoir fournir à chacun d’entre eux, selon les pays, les orientations et mots d’ordre qui lui permettront d’offrir la réponse, sa réponse, historique à cette avalanche de misères et de tueries que le capitalisme porte en lui et qu’il ne peut plus contenir et repousser dans le temps.

En ce sens, la déclaration de la TCI ne se limite pas à présenter une prise de position internationaliste « juste en soi » et « valable en tout temps et toutes circonstances », mais elle fournit le cadre et la base pour pouvoir « décliner » dans la réalité de la lutte entre les classes, réalité définie principalement par la marche à la guerre et ses besoins, le principe de l’internationalisme prolétarien. Cette compréhension, basée sur la théorie révolutionnaire du prolétariat, sur le « marxisme », permet et permettra aux groupes communistes de se hisser, réellement, concrètement, à l’avant-garde et à la direction du combat inévitable de leur classe contre le capital, contre sa crise et ses guerres.

Le GIGC, 12 octobre 2023

 

 

[1] Cf. Le journal libanais “L’Orient le jour”: lorientlejour.com et francetvinfo.fr

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

6 réflexions sur “La dernière boucherie au Moyen-Orient fait partie de la marche vers la guerre généralisée (TCI)

  • Jacques Abel

    Lecture passionnante.

    Néanmoins, avant d’aller plus loin, gardons toujours à l’esprit, ce qui se passe en Ukraine, où, Poutine et son armée combattent depuis presque que deux ans, l’OTAN, rien de moins, or, malgré tous les mauvais procès qu’à pu lui faire cette organisation fourbe quant à la progression de son opération spéciale, le bonhomme s’est sans cesse présenté devant AF de lui rendre compte de la réalité des combats, en lui disant que si les choses n’avancaient pas plus vite, c’est principalement parce que lui et son peuple ne combattaient pas celui ukrainien, donc, la préservation autant que faire se peut de la vie des civils comme des troupes, est une aspect russe.

    Principe sur lequel il est difficile de les reprendre compte tenu de réalité observable, ce qui n’empêche absolument pas, que pour tout ce qui combat la Russie, c’est un aller express pour l’enfer.

    Ceci étant dit, alors on peut développer quant à savoir qui fait quoi, qu’elles sont les intrications de certaines manœuvres dans les rapports des uns et des autres.

    Car, avant de déterminer qui potentiellement vainqueur des combats en cours, définissons déjà qui en sont déjà les grands perdants.
    Personnellement, j’en vois deux déjà, ce sont les entités arabo-musulmanes s’étant déjà compromises à signer les accords d’Abraham.

    On ne peut pas exclure que dans cette partie aux plus beaux sourires hypocrites, que le royaume saoudien et le Qatar, qui comme par hasard, voient tout l’occident se précipiter à leurs pieds, alors qu’il est manifeste qu’ils entretiennent de bonnes relations avec l’ennemi juré des occidentaux, l’Iran, n’aient pas,non seulement mis sur la touche, deux va-nu-pieds qui risquaient de coins pour déstabiliser toute la géostratégie politique et diplomatique qui s’est, miraculeusement hyper rapidement activée, sous les bons auspices de la Chine et la Russie, au grand dam de l’occident.
    Et, que tout cela ne veuille pas dire, qu’il est fort possible, que comme l’affirmaient dès le début de son opération spéciale la Russie :

    Qu’elle connaissait bien son adversaire et était parée pour la suite, et, comme l’avait si bien dit Poutine à l’époque, sans que nul ne sache à il faisait référence…

    « Ils n’ont encore rien vu ».

    Jusqu’ici, ça n’a pas l’air de ne pas trop fonctionner pour lui, et là, je préfère dire, pour eux, car les propos qu’ils ont échangés devant caméra, M. Xi et lui lors de leur dernière rencontre, quant aux changements jamais réalisés depuis cent ans, franchement, quand on remet les choses bout-à-bout, ça donne une image d’ensemble qui laisse apparaître le grand capital en caleçon sur le balcon, prêt à sauter.

    Parce qu’en réalité, quoi qu’on dise ou pense de, tout bien considéré, c’est une cible avérée occidentale qui un jour ou l’autre se serait fait percer la paillasse, mais dans les faits, l’Iran peut être une puissance régionale dans sa sphère confessionnelle, mais c’est avant tout le gilet pare-balles de la Russie et la Chine, le flinguer, c’est flinguer à terme les deux autres.

    Là, ça change tout quant à ce qui risquerait de se passer demain.

    Avant de poursuivre, une petite anecdote :

    C’est Lénine qui a rassemblé autour d’une table, tous ses cadres, il jette poignée de petits pois sur la table, en degage un et, il leur dit sententieusement, une ménagère peu diriger un pays seule,car elle sait réellement ce dont a besoin chaque foyer.
    Puis, il mélange tous les petits pois avec une seule main et, leur demande à tous, qui est la ménagère, qui est le peuple.

    Évidemment, c’est impossible à distinguer, alors, de là, il en conclut devant eux… qu’il faut toujours une élite pour gouverner la masse.

    C’est pourquoi de mon point de vue, je crois, que certes, les peuples européens doivent taper du poing sur table et mettre en vacances leurs fausses élites, néanmoins, nous ne sommes pas encore assez forts ni dépossédés de siècles de préjugés sur nous-mêmes et sur les autres, pour que puissions déjà rêver debout alors que nous cauchemardons dans la même position depuis des lustres.

    Il y a tellement d’étapes psychologiques à franchir pour chacun et collectivement, que pour comprendre ce qui nous attendent réellement, c’est d’imaginer sortir de siècles d’esclavage et croire que dès le lendemain on se sera restaurer dans son intégrité d’homme libre, franchement, c’est impossible et pas vrai, il faut des générations de combat pour y parvenir.
    Or, il y a à peine quinze ans que les populations occidentales admettent la réalité de leur état de servilité, donc soyons sérieux avec nous-mêmes.

    Par ailleurs, c’est très prématuré de fonder avec une certitude que la guerre mondiale galope vers nous, sous prétexte que l’entité sioniste depuis une semaine n’est plus du tout convaincue de la pérennité de sa survivance.

    On ne cessait de lui dire, mais bon, que voulez-vous, les anciens ne les ont pas baptisés aveugles historiques, pour rien.

    Comme dit au début, la préservation de la vie est d’une importance inimaginable ici et maintenant.
    Israël, malgré sa grande gueule et ses manières d’arriérés, n’a pas beaucoup d’options devant lui, faire un massacre alors qu’on dépend totalement du marché européen, Europe où, doit-on le rappeler, les tenants du boycott sont légions.
    Il n’y a pas besoin de faire couler le sang dans nos villes et nos villages, quand toute l’économie européenne peut être paralysée uniquement par la cessation du travail des soutiens à la Palestine.

    Quant aux bras cassés guerriers de salon, ils vont aller où sous des tonnes de bombes qui foudroient tout en un instant, on parle même pas de nucléaire là.

    Allez, comme disait Céline :

    Beaucoup de vaseline, encore plus de patience, éléphant encugule fourmi.

    Ils l’ont jamais autant éprouvé que maintenant.

    Répondre
  • Jacques Abel

    Désolé, je n’ai pas relu, c’est devant son peuple afin de rendre compte…

    Répondre
    • Jacques Abel

      Oulala, quand je vois toutes ces fautes et les mots manquants, peut-être devrais-je envisager de recourir à quelqu’un qui écrive à ma place.
      Sincères excuses.

      Répondre
  • vlad2

    Dossier du Gaz a GAZA – Articles sur MEE :

    Gaz palestinien : la boîte noire
    Qu’est-ce qui empêche les Palestiniens de revendiquer les zones maritimes, riches en gaz, qui pourraient leur revenir ? MEE mène l’enquête

    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/gaz-palestinien-la-boite-noire

    Les ambitions énergétiques d’Israël nécessitent une solution finale à Gaza
    La présence persistante du Hamas à Gaza est le principal obstacle au « plan de paix » et à l’ambition d’Israël de s’imposer comme puissance énergétique régionale

    https://www.middleeasteye.net/decryptages/les-ambitions-energetiques-disrael-necessitent-une-solution-finale-gaza

    Pourparlers secrets entre Israël et l’Autorité palestinienne pour l’exploitation des réserves de gaz de Gaza
    Plus de 36 milliards de mètres cubes de gaz naturel découverts dans le gisement Gaza Marine demeurent inexploités depuis deux décennies, principalement en raison des objections israéliennes et des obstacles rencontrés

    https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/israel-autorite-palestinienne-pourparlers-secrets-exploitation-gaz-gaza

    Diviser pour mieux régner tout en gardant un œil sur un gisement de gaz, voilà les raisons de l’attaque contre Gaza

    Ameer Makhoul
    Lundi 8 août 2022 – 12:26 | Last update: 1 year 2 months ago 
    La dernière campagne de bombardement d’Israël s’inscrit dans une stratégie visant à créer des frictions entre Palestiniens et affaiblir les alliés de l’Iran

    https://www.middleeasteye.net/fr/opinionfr/gaza-israel-jihad-islamique-iran-diviser-gisement-gaz-raisons-attaque

    Un rapport de l’armée américaine recommande de « soutenir militairement » la mainmise d’Israël sur les ressources énergétiques
    Les stratèges militaires américains envisagent la menace de guerre pour redessiner l’architecture énergétique du Moyen-Orient autour d’Israël.

    https://www.middleeasteye.net/decryptages/un-rapport-de-larmee-americaine-recommande-de-soutenir-militairement-la-mainmise

    Répondre
    • Jacques Abel

      Bonsoir,

      On connaît la pertinence des stratèges américains, ils sont c’est vrai, les meilleurs dans la planification, leurs innombrables réussites mondiales plaident en cette faveur.

      D’ailleurs, l’un des plus puissants d’entre-eux, sinon le puissant,a reconnu il y a deux ou trois jours, que c’était une grave erreur d’avoir favorisé une immigration massive sur le sol européen.

      Heureusement que le gars est centenaire, c’est même une punition pour lui, car ça n’est pas la première erreur qu’il a faite par le passé, dont il doit reconnaître que ce sont les meilleurs armes qui soient que lui et ses comparses ont mis entre les mains de leurs ennemis.

      Quant à ce qui est de spolié aux Palestiniens leur droit naturel sur le patrimoine sous-marin qui est le-leur, en les exterminant pour ce faire, gardons-nous des fantasmagories d’esprits délurés, le monde dans lequel ces choses-là s’envisageaient hier, n’existe définitivement plus, c’est fini, pour toujours !

      Aux échecs, le coup porté par le Hamas aux sionistes, les met en situation d’échec forcé.
      Ça sert à rien de ressortir des citations maintes fois utilisées, la vérité de toujours est de connaître son adversaire aussi bien que soi-même, manifestement, le camp sioniste a dû sécher cette leçon élémentaire.

      Bien sûr, si on écoute nos « spécialistes » des plateaux TV, l’espoir, tous les espoirs même sont pour le camp sioniste, les mêmes gens nous assuraient il y a huit jours encore, que l’Ukraine ne manquerait pas de vaincre la Russie , par conséquent, même si ils sont capables de mettre nos nerfs à vive épreuve, faut rester calme et se fier aux faits réels.

      Cdt.

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En savoir plus sur les 7 du quebec

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading