Critique du sionisme par Adam Buick

Adam Buick

Militant depuis 1962 du Parti socialiste de Grande-Bretagne dont il a été le secrétaire à l’outre-mer puis le secrétaire général en 1993-1995, et reste un des principaux conférenciers. Auteur avec John Crump de State capitalism: The Wages System Under New Management (1986). Adam nous a envoyé la collection presque complète de Socialisme mondial et a participé à plusieurs traductions.

La Bataille socialiste

Critique du sionisme par Adam Buick

Encore une fois Israël se révèle être un État militariste et impérialiste. Ce n’était pas de cela que les pionniers sionistes avaient rêvé, mais c’était bien là que devait mener leur projet de création d’un État juif. Car tout État est potentiellement militariste et expansionniste, « les raisons d’État » l’emportant en fin de compte sur toute autre considération.

Les premiers sionistes voulaient établir une patrie pour les Juifs. Ils partageaient donc le mythe accepté par tous les nationalismes selon lequel l’humanité serait composée de divers « peuples », chacun d’entre eux constituant une communauté « naturelle » ayant droit à son propre territoire et à son propre État. Nous ne devons pas se placer parmi ceux qui pensent que tout le monde, sauf les Juifs, a ce soi-disant « droit à l’autodétermination ». Il faut contester dans sa totalité cette façon de voir l’humanité. Le peuple, tout peuple, est un mythe. L’autodétermination, ça ne veut rien dire.

Les hommes sont simplement . . . des êtres humains. La seule communauté « naturelle », c’est la race humaine, c’est l’humanité. Nous sommes tous des Terriens, des citoyens du monde. La division de l’humanité en peuples (et même en races), loin d’être un fait naturel, est éminemment politique, donc factice. Ce ne sont pas des peuples préexistants qui ont créé des États mais bien des États qui ont fabriqué des « peuples » par la propagande, par l’endoctrinement et par la répression de ceux qui refusaient de se conformer.

Ce qu’on appelle un peuple n’est en fin de compte qu’un groupe d’hommes soumis à l’autorité et aux lois d’un même État. Ce sont les sujets d’un État, ou plutôt de la classe qui contrôle cet Etat. Car le nationalisme, tout nationalisme, est une idéologie qui sert toujours l’intérêt, soit d’une classe qui est déjà dirigeante dans un Etat, soit d’une classe qui aspire à le devenir. Un peuple ne constitue donc pas une communauté, mais au contraire tout soi-disant peuple est divisé en classes ayant des intérêts opposés.

Dans le cas des sionistes, il est vrai, c’était un peu plus complexe que cela. Pour établir leur Etat ils avaient deux choses à faire. D’abord convaincre les Juifs de se considérer comme un peuple, et non comme une simple minorité religieuse. Puis convaincre un Etat impérialiste de leur accorder une terre à coloniser.

Dans leur propagande parmi les Juifs les sionistes se sont heurtés à deux oppositions : celle de ceux qui disaient que les Juifs n’étaient que des Français, des Allemands, des Autrichiens, selon le cas, de religion israélite et devraient donc s’identifier a l’Etat où ils se trouvaient (ce que la plupart des Juifs ont toujours fait); et celle des socialistes qui disaient (et qui disent toujours) que les travailleurs d’origine juive faisaient partie de la classe travailleuse mondiale et n’avaient aucun intérêt à l’établissement d’une soi-disant « patrie juive ». Avant la dernière guerre mondiale les sionistes étaient très minoritaires parmi les Juifs. Ils restent minoritaires aujourd’hui (il y a beaucoup plus de Juifs aux Etats-Unis qu’en Israël) mais les expériences terribles des Juifs européens pendant cette guerre leur apportèrent assez de recrues pour procéder à l’étape finale du projet sioniste.

Quant à la terre sur laquelle ils devaient bâtir leur Etat, pendant la première guerre mondiale les sionistes réussirent à convaincre le gouvernement britannique. Dans sa fameuse déclaration de novembre 1917 le ministre anglais des Affaires étrangères de l’époque, Arthur Balfour, acceptait le principe d’un « foyer national juif »… en Palestine qui allait passer sous contrôle britannique après la chute de l’Empire ottoman. Avec l’exploitation des gisements pétrolifères du Moyen-Orient l’Angleterre eut sans doute eu l’occasion de regretter la « Declaration Balfour » mais les sionistes en firent plein usage. Ils amenaient de plus en plus d’immigrés juifs en Palestine provoquant, souvent délibérément, des frictions avec la population locale dont la présence gênait la réalisation de leur projet.

Après la dernière guerre mondiale les sionistes se sentirent assez forts pour forcer les choses et ils lancèrent une campagne de terreur – avec bombes, assassinats, etc – contre l’“occupant », c’est-à-dire contre les autorités britanniques qui gouvernaient toujours la Palestine sous mandat de la Societe des Nations. Finalement tous les Etats impérialistes tombèrent d’accord, y compris la Russie, pour établir un Etat juif en Palestine, ou plutôt y établir deux Etats, l’un juif, l’autre arabe. C’est ainsi que le 1er mai 1948 naquit l’Etat d’Israël.

Ce fut tout de suite la guerre avec les Etats de la Ligue arabe qui refusaient d’accepter ce nouvel Etat … et avec la guerre les massacres, les intimidations, les réfugiés et toutes les autres horreurs qui accompagnent toujours ces conflits entre nationalistes rivaux qui se sont arrogé le droit de parler – et de combattre, d’assassiner, de bombarder – au nom des « peuples », qui ne sont en fin de compte que les victimes innocentes de conflits qui ne les concernent pas. L’Etat d’lsraël a gagné en ce sens qu’il a survécu comme il allait gagner dans toutes les autres guerres auxquelles il a participé, en 1956, en 1967, en 1973, en 1982 . . . .

Puisqu’aucun petit Etat ne peut survivre sans se lier dans une certaine mesure à l’un ou l’autre des deux blocs impérialistes qui rivalisent pour dominer le monde, Israël a dû choisir son camp. Dès le début il a choisi le camp américain et ce sont les Etats-Unis qui l’ont toujours financé et armé. II est vrai que récemment en cherchant des « frontières sûres » Israël a été amené à s’établir comme sous-impérialisme à son propre compte mais il reste le seul allié stable qu’ont les Etats-Unis dans la région, l’Arabie Saoudite et l’Egypte pouvant facilement basculer dans le chaos comme l’Iran.

Qui donc a eu raison, les sionistes ou les socialistes ? Les sionistes ont eu leur Etat, mais qui peut dire que les Juifs qui y habitent sont plus en sécurité que s’ils étaient restés en Europe, comme la propagande sioniste prétendait qu’ils le seraient ? L’établissement même de l’Etat d’Israël a rendu impossible la situation des Juifs qui habitaient des pays arabes, les obligeant à en fuir … en Israël où ils forment aujourd’hui la majorité de la population, victimes non pas de l’antisémitisme européen mais du projet sioniste. Et les attentats antisémites en Europe n’auraient pas eu lieu si l’ Etat d’lsraël n’existait pas. Le seul « avantage » que les sionistes peuvent montrer, c’est le droit des Juifs israéliens d’agiter leur propre petit drapeau en entretenant les mêmes préjugés bêtes et le même sentiment de supériorité envers leurs voisins que certains Etats européens d’avant-guerre encourageaient leurs sujets à montrer aux Juifs. En même temps, les travailleurs salariés en Israël, qu’ils soient « juifs » ou « arabes », subissent les mêmes problèmes (chômage, inflation, crise du logement, etc…) que leurs frères de classe partout dans le monde, problèmes attribuables à la seule existence du capitalisme.

Ce sont donc nous, les socialistes, les antinationalistes, qui avons eu raison. L’établissement d’un « foyer national juif » n’a résolu en rien ce qu’on appelait la question juive. Il a même créé un nouveau problème tout à fait identique, « la question palestinienne”. Ceux qu’on appelle « les Palestiniens » (soi-disant peuple, non-juive – et non-bédouine? – de l’ancienne division administrative de l’Empire ottoman de ce nom) sont, eux aussi, des Terriens ayant le même droit de vivre en paix et en sécurité que ces autres Terriens qu’on appelle « les Juifs » (soi-disant peuple, constitué facticement d’une secte religieuse). Mais ils risquent fort de déchanter s’ils suivent les « sionistes » palestiniens du Fatah et du Hamas qui prêchent pour l’établissement d' »un Etat palestinien” comme solution à leurs problèmes.

Le Fatah et le Hamas n’ont rien à offrir aux travailleurs palestiniens sauf un nouvel Etat où les dirigeants de ces organisations régneraient sur eux en nouveaux maîtres. S’ils ont des doutes à ce sujet, ils n’ont qu’à regarder vers les autres pays arabes.

Ni l’établissement d’un Etat palestinien, ni la destruction d’Israël, ni même une confédération israélo-palestinienne ou israélo-jordanienne ne résoudrait les problèmes des gens de cette région. Aussi longtemps que le capitalisme existera, le Moyen-Orient sera condamné à rester un panier de crabes à cause des rivalités impérialistes à propos du pétrole et des points stratégiques pour contrôler et protéger la route de pétrole.

La seule solution reste l’établissement d’un monde socialiste où tous les êtres humains, quelles que soient leurs origines ou leurs traditions, seront membres égaux d’une communauté humaine vivant en paix, en sécurité et dans l’abondance sur la base de la possession commune des ressources de la Terre. C’est vraiment la seule façon d’éviter d’autres Gaza, à Beyrouth, à Damas, à Bagdad . . . à Jérusalem.

Adam Réseau de discussion international

Le conflit à Gaza

Traduction d’un article paru sur le blog du SPGB le 29-12-2008

Il faut souhaiter un cessez-le-feu immédiat. Les victimes d’un conflit sont toujours les travailleurs qui seront blessés ou tués, qui vivront dans la peur et verront se développer la haine. La véritable solution à ce carnage dans la bande de Gaza et plus largement dans la région est que les travailleurs palestiniens et israéliens comprennent leur position de classe et reconnaissent qu’ils ont plus en commun qu’avec leurs classes dirigeantes, que ce soit le gouvernement israélien ou le Hamas. Un ou deux États, là n’est pas la solution. Le sionisme et les autres nationalismes (aggravés par les superstitions religieuses) ne font que diviser la classe ouvrière. « Les travailleurs n’ont pas de patrie, ils ont un monde à gagner » est une maxime aussi vraie aujourd’hui qu’elle l’était en 1848. Mais une telle position internationaliste n’émergera que lorsque les travailleurs  adopteront cette position socialiste.

2 réflexions sur “Critique du sionisme par Adam Buick

  • 23 octobre 2023 à 5 h 48 min
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    On a coutume de dire, que l’histoire est écrite, par les vainqueurs.

    Encore fallait-il qu’aux temps jadis, celles et ceux, de quelque camp qu’ils soient, eussent pu lire les récits qui avaient été faits de leurs martyrs.

    Nous vivons une époque qui précède la réécriture totale des inepties leucodermes qui ont façonné et façonnent encore le monde.
    Nulle part sur cette planète, il n’existe un endroit où a pris naissance la race dite blanche, l’un des plus fous concepts dont l’Homme se soit doté, la mère de toutes les âneries, ayant comme premier support, le Faux des faux, le prétendu ancien testament, ce brûlot dont l’humanité aurait dû déjà s’être débarrassée depuis des siècles et siècles, puisque c’est prioritairement, à travers lui qu’elle puise et fabrique toute la bêtise dont elle est parée et qui ne cesse de consumer époques après époques, son bien vivre la vie terrestre.
    Le germe du racisme, impliquant de penser la nature humaine essentiellement différenciée en groupe raciaux, le Mal absolu.

    La destruction de la tête du serpent monétaire actuel, est le principal objectif par lequel l’humanité saine va parvenir et s’emploie à réaliser ce projet nécessaire à toute espèce vivante présente sur cette planète.

    En ce moment même, les médias occidentaux relayant les politiques et les influenceurs d’opinion, jouent comme des virtuoses, sur les passions d’orgueil, de domination, vengeance, cruauté et fureur, symboles d’un mysticisme du sang suprémaciste blanc.
    Ne répètent-ils pas à l’envie, que l’entité sioniste, c’est, l’Occident?

    Ils exaltent leur auditoire jusqu’à la frénésie, dont ils sont eux-mêmes les premiers saisis.
    En temps normal, si, comme par le passé, seuls ces agents propagateurs de mauvais existaient, il eut été difficile aux masses populaires fascinées, de ne pas se laisser entrainer dans ce courant de malfaisances, le temps a changé et, ils n’en ont aucunement tenu compte.

    Ces dernières décennies, les idées racistes des suprémacistes n’éprouvaient aucun mal à être propagées, elles trouvaient maints refuges dans l’horreur sacrée de crimes abominables, que leur génie maléfique savait si bien orchestrer et mettre en scène.
    La nouvelle religion universelle occidentale, la laïcité, ne pouvant s’entretenir que par des fièvres et convulsions organiques d’ampleur, générées tous les vingt à trente ans au sein des populations, il faut que du fin fond de nos coeurs surgissent des haines, la Haine, et qu’elle nous secoue pour que nous soyons toujours fidèles au poste à détester et massacrer les cibles désignées, perpétuer le Mensonge.

    Le renouveau moderne de l’Homme libre oblige, celui occidental doit célébrer les conteurs de fables, les sacraliser même, dans un nationalisme religieux et social déférent et révérend envers ces sur-Hommes, dieux au milieu d’eux.
    Ainsi, la philosophie raciste, croyait-elle, atteignait sa taille héroïque, dominante et gigantesque.

    Mais, en a-t-il été parmi nos prétendus philosophes contemporains, qui nous auraient éclairé quant aux questions corrélatives de la race, de la pensée raciale et du racisme?
    Non!

    C’est pourtant un sujet d’une grande importance dans la pensée occidentale, elle n’est d’ailleurs principalement imprégnée que de ça, puisque ce sont les premiers éléments de la pensée sociale et politique de cet espace « culturel » mondial, tout y est structuré en ce sens, si bien que cela définit les normes et les formes d’actions politiques du camp occidental face aux autres.
    Ainsi, on peut sommer n’importe qui de désigner une victime comme le monstre, fabriquer des êtres d’un nouveau genre, ignorants qu’ils sont destinés à être les sous-espèces de demain.

    On peut le résumer en un camp de conditionnés plus que de réfléchis, imprégnés de croyances et représentations raciales, sans références exactes, sinon, ethno-religieuse devenues « savoirs scientifiques ».
    Une régression en nous-mêmes qui autorise nos manipulateurs à sincèrement nous considérer, tous, comme des animaux humains, une seule déclaration ne suffirait pas à attester cette affirmation, non, mais elles sont foisons, eux seuls se considèrent humains.

    N’importe qui saurait définir avec précision ce qu’est un Palestinien ou un autre, un juif ne sait même pas qui il est, sinon un être convaincu d’appartenir à un groupe malmené depuis des millénaires, a fortiori un non juif, tantôt c’est une race, l’instant d’après une religion, rien n’est plus informel que le soi-disant pays, pour les juifs, qui, quand ils y vivent malheureux, deviennent les nationaux des autres pays du monde, c’est dire la porosité intellectuelle qui entoure sujet.
    On ne né pas citoyen monde, même si le nomadisme fait partie de notre patrimoine ancestral, nous sommes tous d’un lieu où nous chérissons d’être.

    Les inconscients et fous, ne voulaient pas le voir, mais la ligne de partage entre les Hommes sombres et ceux plus clairs ne disparaîtra jamais sans un Occident profondément revisité sur ses fondations où les différences redeviendront des variétés d’une seule et unique race humaine aux mêmes potentiels, débarrassée de ses folles inepties..

    Or, le pays dit pour les juifs, est trop mal localisé actuellement, au nord de l’Afrique et son histoire multimillénaire n’ayant conservée aucune trace vraie de la présence antérieure des déplacés d’Europe, pour qu’il demeure en place ou en l’état.

    Comme dit plus haut, il se raconte que, ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire, mais il est plus probable que ce soit le résultat d’un accord entre menteurs, corrupteurs et corrompus qui soit le résultat de ce monde impossible où nous vivons, un monde fait de très très vieux arrangements entre minorités de puissances politiques et celles d’argent.
    La collusion entre les êtres les plus dépravés qui soient, mais ayant au fil du temps établis une codification de leurs rapports entre eux et les choses, et leur maintien sur eux-mêmes aux yeux des populations non éduquées et livrées aux labeurs, obéissantes comme des enfants envers leurs aînés.
    Une situation quasi inchangée jusqu’à nos jours, bien sûr des restructurations du système ont été faites au gré des époques et leurs évolutions, des agences spécialisées pour conserver le contrôle des choses et des gens ont été créées, c’est pour cela que toutes les sociétés humaines dites civilisées fonctionnent sur le même modèle, armée; police; enseignement et renseignement de différents types, etc.

    Quelques soient les cultures, les systèmes éducatifs sont aussi tous calqués pareil, avec différents échelons qui permettent surtout de sélectionner quels individus iront où et lesquels approcheront au plus près le coeur du système mensonger, toutefois, ça n’a plus rien à voir avec l’intelligence de nos jours et, cela fait bien longtemps que c’est comme ça dans notre camp.

    Ce qui donne cette élite occidentale délabrée, construite sur la seule classification et stratification sociale à l’interprétation toujours sélective de tout ce qu’elle traite, raisons qui font qu’elle est en voie d’élimination par celles des camps adverses aux modèles identiques mais, de condition subalterne de par leurs supposées origines confrontées au suprémacisme régnant, qui, contrairement aux précédents ont toujours continué à coopter l’intelligence, endogène en plus, aux meilleures places de leurs systèmes, ça fait toute la différence aujourd’hui, et alors, les forts n’obéissent pas et ne se soumettent jamais plus aux faibles, ils les éliminent, les moyens sont là, l’opportunité et tous les mobiles du monde qui soient, aussi, y’a plus qu’à.

    Les écrits restent, cela fait des mois que j’averti du vomissement prochain par l’Afrique de l’entité sioniste, cela semblait irréel à l’époque à beaucoup, de quoi être la risée des, érudits.
    Va bien falloir s’y résoudre pourtant, parce que c’est exactement la destinée de cette interruption dans le temps de l’émancipation et des progrès du Continent noir, contigu du Nord au Sud, que seules les extravagances du suprémacisme, subdivisent en une aliénation interprétative à laquelle ne voulaient pas se soustraire les victimes de cette construction sociale historique, qu’est la force de la pensée raciale abjecte, pour ne pas subir le rabaissement identitaire auquel les différents statuts régionaux renvoient, nord-africain, sub-saharien, etc.

    Pour les étourdis qui refusent de voir au-delà de ce que leur permet leur émotivité, le vrai darwinisme social, il est là, c’est le nectar du suprémacisme blanc.
    Qui l’aurait contredit à l’époque, quand l’actuel monde dit occidental était principalement composé de populations d’analphabètes ruraux, dominés par les adeptes de confréries, ordres et toutes sortes d’ententes scélérates donnant aux uns et autres de leurs adeptes à des degrés divers, la solde de leur compromission?
    Quatre-vingt-dix ans en arrière, c’est pas loin, de nos jours en France, l’illettrisme touche encore au minimum 7% de la population, c’est plus facile de comprendre hier.

    Rien n’avait changé depuis, malgré tous les progrès réalisés et les instructions reçues, les publics sont majoritairement toujours aussi sots et prêts à croire ce qu’une autorité reconnue leur dit, quand bien même ils n’y croiraient pas, ils restent soumis.

    Kennedy a été tué par Oswald, on a marché sur la Lune, le 11 septembre, les armes de destruction massive de Saddam, la seconde guerre mondiale se résume aux camps de concentration, l’ancien testament, l’attaque récente du Hamas contre leurs tyranniques oppresseurs qui les ont fabriqués de A à Z, c’est génocidaire… etc.
    Le baratin n’impose pas réflexion, on s’y soumet ou on se révolte.

    Visiblement les choses ont changées, car, en ce qui concerne le dernier exemple, s’il faut à la partie dominante revenir sur ses plus grands principes, et être prête à montrer aux animaux humains ce qu’une de ses meutes enragées a produit comme dégâts sur les corps de cette sur-humanité, c’est déjà que la guerre de communication est perdue malgré les multiples moyens de ses efforts de propagande qui prétendent le contraire.
    Le résultat de cette soumission tardive désespérée, c’est la réfutation massive à laquelle elle va succomber, puisque plus rien ne pourra être authentifié après si longtemps, c’est là où les vraies opinions se font aujourd’hui, grâce à l’exactitude de l’authenticité, on arrive pas en retard, à sa propre guerre.

    Boutcha, heureusement pour les Russes, avait ce défaut de timing, cette propagande s’est faite proprement défoncer auprès de l’opinion publique mondiale, depuis, le capital sympathie pour l’Ukraine a disparu, pourtant c’est une broyeuse de vies humaines inimaginable, l’opinion publique mondiale est retournée et dorénavant c’est pas avec les évolutions du conflit, en Palestine qu’elles pourront se reconquérir, peut-être que si son élite était endogène ça ce serait mieux passé auprès des gens, comme quoi, les racines de ce qui va exploser sont beaucoup plus profondes que là où les « experts » veulent les situer.

    Le week-end vient de le démontrer, les mobilisations mondiales en faveur de la Palestine, montrent déjà que contrairement aux affirmations israéliennes, aucune incursion ne se fera sur la durée, les appels aux boycotts citoyens des produits israéliens vont avoir un écho jamais vu, nos propres économies européennes vont en être secouées, quant aux grèves pour lesquelles les motifs ne manqueront pas, c’est clair, l’entité sioniste va comprendre de quoi il est réellement question vis-à-vis d’elle, il y avait un avant 7 octobre, plus jamais rien ne sera comme avant pour elle.

    D’ailleurs, le fait remarquable, c’est qu’alors que les manifestations en faveur de la Palestine se multiplient et grossissent chez nous, que Macron annonce sa visite demain à l’entité sioniste, que la présidente du parlement, comme l’a très bien dit M. Mélenchon, « campe », chez les massacreurs, expression qui vaut là aussi accusation d’antisémitisme, décidément…

    Eh bien, c’est le blackout sur le bilan des victimes gazaouis alors que les bombardements se sont tellement amplifiés, qu’il y a des bavures sur l’Egypte, là plus rien sur les écrans, aucune image nulle part des victimes du génocide palestinien qu’ils ont mis quant à notre attention, sur off.

    Quand on prétend être dans la légitimité et bénéficier, autant du droit moral et du soutien soi-disant international, on ne ferme pas comme ça les canaux d’information, pour agir tranquillement en grand génocidaire, les serviteurs des médias deviennent aussi criminels que les exécuteurs, en agissant ainsi, encore un indicateur pour les sceptiques que le bouillon merdique dans lequel macèrent ces massacreurs, ne va pas tarder à les transformer en toute une fange bouillonnante.

    De guerres en guerres, de défaites en défaites, voilà leur présent et futur.

    Même l’Amérique leur saute entre les mains là, comme une pré-finalisation d’Occupy Walt-Street ou de l’envahissement du Capitol, suivit de cette monstrueuse séquestration populaire et de l’empoisonnement massif effectué sur les gens, car, qu’ils les ruinent ou qu’ils les tuent massivement, c’est sans conséquences, maintenant que le repère lui-même est en Une, franchement, les plus lucides d’entre eux ont toutes les raisons de manifester leurs plus indicibles peurs, ils sont sous les feux de la rampe.

    ils doivent tous partir, ils vont tous partir.

    Et pour cause, le baratin, les baratineurs et les baratinés n’ont absolument aucune légitimité à accueillir en dédommagement de l’exercice et l’exécution de leurs propres tourments, en réparation, par eux-mêmes pour eux-mêmes des préjudices supposés, la spoliation des biens d’un autrui totalement innocent à leurs malheurs prétendus.

    Si un Etat juif doit exister, c’est sur la terre de localisation ancestrale des juifs, l’Europe continentale, qu’elle doit être établie.

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