LA CAUSE PALESTINIENNE APRÈS 75 ANS DE GÉNOCIDE

Par Jonathan Cook.

Ce n’est ni le Hamas ni le gouvernement Netanyahou qui ont le plus de sang sur les mains dans l’actuel massacre des Palestiniens et des Israéliens, c’est l’Occident.

Oui, des combattants palestiniens ont mené une attaque brutale contre les colonies israéliennes en périphérie de la bande de Gaza. Mais cette attaque n’a pas émergé de nulle part, sans avertissement. Ce n’était pas « gratuit », comme Israël voudrait nous le faire croire.

Une Palestinienne après un bombardement, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 14 octobre 2023 (Reuters)
Une Palestinienne après un bombardement, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 14 octobre 2023 (Reuters)

 

En fait, les capitales occidentales savent exactement à quel point les Palestiniens de Gaza ont été provoqués, parce que ces mêmes gouvernements sont complices depuis des décennies de soutenir Israël alors qu’il a procédé au nettoyage ethnique des Palestiniens de leur patrie et emprisonné le reste de la population dans des ghettos à travers leur patrie.

Au cours des seize dernières années, le soutien occidental à Israël n’a pas faibli, même si Israël a fait passer l’enclave côtière de Gaza de la plus grande prison à ciel ouvert au monde à une horrible chambre de torture, où des expériences sont menées sur les Palestiniens.

Leur nourriture et leur électricité sont rationnées, des éléments essentiels de la vie leur sont refusés, ils sont progressivement privé d’accès à l’eau potable et on empêche leurs hôpitaux de recevoir des fournitures et du matériel médicaux.

Le problème n’est pas l’ignorance

Le problème n’est pas l’ignorance. Les gouvernements occidentaux sont informés en temps réel des crimes commis par Israël : dans des câbles confidentiels de leurs propres ambassades et dans d’innombrables rapports d’organisations de défense des droits de l’homme documentant le régime d’apartheid d’Israël sur les Palestiniens.

Et pourtant, à maintes et maintes reprises, les politiciens occidentaux n’ont rien fait pour intervenir, rien fait pour exercer une pression significative. Pire encore, ils ont récompensé Israël avec un soutien militaire, financier et diplomatique sans fin.

L’hypocrisie de l’Occident envers l’évasion de Gaza est révoltante

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L’Occident n’est pas moins responsable maintenant qu’Israël intensifie son traitement barbare de Gaza. Le ministre de la Défense Yoav Gallant a décidé cette semaine d’approfondir le siège de Gaza en arrêtant tout approvisionnement en nourriture et en électricité – un crime contre l’humanité.

Il a qualifié la population palestinienne de l’enclave qui vit en cage – hommes, femmes et enfants – d’« animaux humains ».

La déshumanisation, comme l’histoire l’a prouvé à maintes reprises, est le prélude à des outrages et des horreurs toujours plus grands.

Comment l’Occident a-t-il réagi ?

Le président Joe Biden a déclaré – d’un air approbateur – qu’une « longue guerre » est à venir entre Israël et le Hamas. Washington semble savourer les longues guerres, qui s’avèrent toujours une aubaine pour ses industries d’armement et une distraction vis-à-vis des problèmes internes.

Un porte-avions américain est en route. Les responsables se préparent déjà à envoyer des missiles et des bombes qui seront à nouveau utilisés pour tuer des civils palestiniens depuis les airs, ainsi que des munitions pour les troupes israéliennes afin de mitrailler les communautés palestiniennes lors de l’invasion terrestre à venir.

Et, bien sûr, il y aura beaucoup de financement supplémentaire pour Israël – de l’argent qu’on ne trouve jamais quand il est nécessaire pour les citoyens américains les plus vulnérables.

Washington semble savourer les longues guerres, qui s’avèrent toujours une aubaine pour ses industries d’armement et une distraction vis-à-vis des problèmes internes

Ces fonds s’ajouteront aux près de 4 milliards de dollars que Washington envoie actuellement chaque année à un gouvernement israélien de fascistes déclarés et de suprémacistes ethniques dont le but explicite est d’annexer les derniers fragments restants du territoire palestinien – dès qu’ils pourront obtenir le feu vert de Washington.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak ne veut pas être en reste, car Israël inflige une sanction collective aux Palestiniens de Gaza et commence à les massacrer aussi indistinctement que le Hamas l’a fait pour les festivaliers israéliens ce weekend.

Un drapeau israélien géant a été projeté sur la façade de la maison la plus connue de Grande-Bretagne : le 10 Downing Street, résidence officielle de Sunak. Le Premier ministre a offert une « assistance militaire » et des « renseignements », probablement pour aider Israël à bombarder la population en cage de Gaza.

Couverture diplomatique

En vérité, on n’aurait jamais pu arriver à une telle catastrophe sans que les puissances occidentales n’encouragent, ne subventionnent et ne fournissent une couverture diplomatique à la brutalité d’Israël envers le peuple palestinien, décennie après décennie.

Sans ce soutien indéfectible, et sans presse occidentale complice remodelant les vols de terres par les colons et l’oppression par les soldats comme une sorte de « crise humanitaire », Israël n’aurait jamais pu s’en tirer avec ses crimes.

Il aurait été contraint de parvenir à un arrangement approprié avec les Palestiniens – et non les accords bidons d’Oslo qui n’avaient pour but que de piéger les « bons » dirigeants palestiniens à s’entendre dans l’assujettissement de leur propre peuple.

Israël aurait également été contraint à une véritable normalisation avec ses voisins arabes, au lieu de les forcer à accepter une Pax Americana au Moyen-Orient.

Au lieu de cela, Israël a été libre de poursuivre une politique d’escalade implacable, vendue par les médias occidentaux comme « calme » ou « tranquille » – jusqu’à ce que les Palestiniens tentent de riposter à leurs bourreaux.

Ce n’est qu’alors que le terme « escalade » est utilisé. Ce sont toujours les Palestiniens qui « sont responsables de l’escalade les tensions ». L’état permanent d’oppression infligé par Israël peut alors être reconnu en toute sécurité et requalifié de « représailles ».

On s’attend à ce que les Palestiniens souffrent en silence. Parce que lorsqu’ils font du bruit, cela risque de rappeler aux opinions publiques occidentales à quel point les appels des dirigeants occidentaux à « l’ordre fondé sur des règles » sont vraiment bidons et égoïstes.

Où mène finalement cette indulgence sans fin de l’Occident ?

Déjà, Israël est encouragé à rendre beaucoup plus explicite sa politique envers les deux millions d’habitants de Gaza. Il y a un mot pour cette politique, un mot que nous ne sommes pas censés utiliser pour éviter d’offenser ceux qui la mettent en œuvre, ainsi que ceux qui appuient discrètement sa mise en œuvre.

Que ce soit à dessein ou par résultat, le fait qu’Israël affame les civils, les laisse sans électricité, les prive d’eau potable et empêche les hôpitaux de soigner les malades et les blessés – de soigner ceux qu’Israël a bombardés – est une politique génocidaire.

Les gouvernements occidentaux le savent aussi. Parce que les dirigeants israéliens n’ont pas caché ce qu’ils font.

Il y a quinze ans, peu de temps après qu’Israël ait institué son siège étouffant sur Gaza par la terre, la mer et les airs, le vice-ministre de la Défense de l’époque, Matan Vilnai, a affirmé qu’Israël était prêt à mener une « Shoah » (mot hébreu pour Holocauste) sur Gaza. Si les Palestiniens veulent éviter ce sort, disait-il, ils doivent garder le silence lors de leur internement.

Six ans plus tard, Ayelet Shaked, qui allait bientôt être nommée à un ministère israélien important, déclarait que tous les Palestiniens de Gaza étaient « l’ennemi », et incluaient « ses personnes âgées et ses femmes, ses villes et ses villages, ses biens et ses infrastructures ».

Allemagne nazie

Elle appelait Israël à tuer les mères des combattants palestiniens qui résistent à l’occupation afin qu’ils ne puissent pas donner naissance à d’autres « petits serpents » – des enfants palestiniens.

Lors des élections législatives de 2019, Benny Gantz, alors chef de l’opposition et futur ministre de la Défense, a fait campagne avec une vidéo célébrant le temps qu’il a passé à la tête de l’armée israélienne, lorsque « certaines parties de Gaza ont été renvoyées à l’âge de pierre ».

Comment l’Occident collabore au nettoyage ethnique de Jérusalem

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En 2016, un autre général, Yaïr Golan, qui était à l’époque le commandant en second de l’armée israélienne, a décrit les développements en Israël comme faisant écho à la période en Allemagne qui a précédé l’Holocauste.

Lorsqu’on lui a demandé de commenter la remarque de Golan lors d’une interview cette année, le général à la retraite Amiram Levin a convenu qu’Israël ressemblait de plus en plus à l’Allemagne nazie. « Ça fait mal, ce n’est pas agréable, mais c’est la réalité. »

Les dirigeants occidentaux ont observé tout cela : alors que les civils palestiniens – la moitié de la population de l’enclave sont des enfants – étaient affamés, privés d’eau potable, privés d’électricité, privés de soins médicaux appropriés et soumis à plusieurs reprises à d’horribles bombardements.

D’un côté, l’Occident a fait semblant d’hésiter longuement sur les subtilités juridiques de la « proportionnalité ». De l’autre, il a encouragé Israël. Il a parlé de « liens indéfectibles », de « droits incontestables », de « légitime défense ».

Cela faisait écho à des personnalités comme Gallant. Les Palestiniens n’étaient pas des humains avec le libre arbitre. Ce n’étaient pas des gens qui luttaient pour leur liberté et leur dignité.

En 2016, un autre général, Yaïr Golan, qui était à l’époque le commandant en second de l’armée israélienne, a décrit les développements en Israël comme faisant écho à la période en Allemagne qui a précédé l’Holocauste

Ils n’étaient pas un peuple résistant à leur occupation et à leur dépossession, comme ils avaient pleinement le droit de le faire en vertu du droit international – un droit que le monde célèbre quand il s’agit des Ukrainiens.

Non, ils étaient soit les victimes, soit les partisans de leurs dirigeants « terroristes ». En tant que tels, ils ont été traités par l’Occident comme s’ils avaient perdu tout droit d’être entendus, d’être estimés, d’être traités comme des humains.

Les politiciens et les médias occidentaux attendent des Palestiniens de Gaza qu’ils restent dans leur chambre de torture, tiennent leur langue et souffrent en silence silence afin de ne pas perturber les consciences occidentales.

Il faut le dire. La population de Gaza prend le chemin lent et silencieux de l’effacement. Et ceux qui financent et rendent cela possible sont les États-Unis et leurs alliés européens. Le sang de Gaza entache leurs mains.

 

– Jonathan Cook est l’auteur de trois ouvrages sur le conflit israélo-palestinien et le lauréat du prix spécial de journalisme Martha Gellhorn. Vous pouvez consulter son site web et son blog à l’adresse suivante : www.jonathan-cook.net.

Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.

Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation.

Jonathan Cook is the author of three books on the Israeli-Palestinian conflict, and a winner of the Martha Gellhorn Special Prize for Journalism. His website and blog can be found at www.jonathan-cook.net

Middle East Eye propose une couverture et une analyse indépendantes et incomparables du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et d’autres régions du monde. Pour en savoir plus sur la reprise de ce contenu et les frais qui s’appliquent, veuillez remplir ce formulaire [en anglais]. Pour en savoir plus sur MEE, cliquez ici [en anglais].

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

10 réflexions sur “LA CAUSE PALESTINIENNE APRÈS 75 ANS DE GÉNOCIDE

  • 23 octobre 2023 à 14 h 39 min
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    Robert Pipeau, il est ton génocide quand la population de Gaza a été multipliée par trois. Les palestiniens ont refusé 5, oui 5 possibilités d’entériner un accord avec Israël. Les civils sui meurent c’est triste de tous les côtés mais.à un moment, faut arrêter de dire j’importe quoi !

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    • 23 octobre 2023 à 14 h 47 min
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      MONSIEUR JE VOUS INVITE À RELIRE jONATHAN IL ÉCRIT CECI

      « Leur nourriture et leur électricité sont rationnées, des éléments essentiels de la vie leur sont refusés, ils sont progressivement privé d’accès à l’eau potable et on empêche leurs hôpitaux de recevoir des fournitures et du matériel médicaux.

      ET CELA DEPUIS 2007

      régulièrement depuis 2007 israel effectue des bombardements contre gaza emmuré

      oui il y bien génocide mais la résistance de ce peuple martyr surmonte l,adversité.

      a bas le sionisme et l’État raciste israélien

      robert bibeau

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    • 24 octobre 2023 à 15 h 52 min
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      @ MOS

      Un soir, un vieillard s’adresse à son petit-fils :
      – Mon enfant, il y a une lutte entre deux loups à l’intérieur de chacun de nous. L’un est mauvais et l’autre est bon. L’enfant réfléchit, puis demande :
      – Quel loup va gagner ?
      – Celui que tu nourris, répond le vieil homme.
      (Frédéric Lenoir)

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  • 23 octobre 2023 à 16 h 08 min
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    En 1947, les Nations unies ont voté le partage de la Palestine en un État arabe et un juif. Ce fut le point de départ du TERRORISME dans ces territoire, celui du terrorisme des SIONISTES…. Cette attaque terroriste a été mené par un groupe paramilitaire sioniste: la Haganah. Mais les actes de terrorisme sioniste et d’assassinats en tout genre en Palestine ont été perpétré par plusieurs autres milices sionistes : Lehi, Irgoun, Haganah et Palmah.

    Attaques terroristes sionistes:

    L’Hôtel King David à Jérusalem en 1946 qui abritait le secrétariat du gouvernement britannique de Palestine, planifiée par Menahem Begin (premier ministre d’Israël à la fin des années 1970 qui recevra ensuite le prix Nobel de la paix..) une opération commanditée par la Haganah.

    En 1948, il y eut la destruction de l’Hôtel Sémiramis par la Hagganah.

    Il y eut beaucoup d’explosion de bombes, notamment dans des arrêts de bus et des marché bondés d’arabes. Beaucoup de voitures piégés aussi causant la mort d’un grand nombre personnes arabes INNOCENTES.

    Un des célèbres massacres en 1948, a été celui de Deir Yassin, commis par les milices terroristes sionistes de l’Irgoun et le Lehi,qui fit entre 100 et 120 morts parmi des civils arabes.

    En 1948, un commando du groupe terroriste sioniste Stern, a assassiné le colonel français Sérot, chef des observateurs militaires de l’O.N.U. Il accompagnait le comte Folke Bernadotte, médiateur pour la Palestine. La raison était que le nouveau plan présenté n’avantageait pas assez……. les assassins sionistes.

    C’est en 1948 que le gouvernement sioniste AUTO-PROCLAMÉ a créé TSAHAL à partir d’assassins issus des troupes de la Haganah, du Palmach, de l’Irgoun et du Lehi. Comble d’ironie….ces groupes terroristes avaient été combattus et dénoncés par par les autorités britanniques. Certains chefs de ses groupes ont quand même été traqués puis exécutés par les services secrets britanniques, reconnus coupables de crimes et de massacres de masses contre les britanniques et les Palestiniens arabes. Un des dirigeants du Lehi, Yitzhak Shamir, a été député et président de la Knesseth en 1977, pour finir comme premier ministre à 2 reprises de l’entité sioniste occupant Israël. Il existe même un musée à Tel Aviv dédié au groupe terroriste Lehi, le Musée du Lehi…

    Le terrorisme moderne a été inventé par les sionistes, c,est un fait. L’état de entité sioniste occupant Israël n’aurait JAMAIS DU VOIR LE JOUR DE CETTE MANIÈRE, c’est ILLÉGAL. Cette aberration historique a donné naissance au Hamas en réponse à une légitime auto-défense. L’état illégal sioniste alimente le ressentiment des Palestiniens enversces voleurs depuis plus de 75 ans d’oppression, d’assassinats, de vols collectifs et d’hypocrisie mondiale. Mais l’histoire sioniste en Israël tire à sa fin avec la folie oppressive et meurtrière de ses descendants d’assassins qui se sont AUTO-PROCLAMÉS CHEFS d’un prétendu territoire biblique………Dieu a le dos large.

    La remise en question se fait maintenant d’elle-même.

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  • 23 octobre 2023 à 17 h 52 min
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    Il ne fait aucun doute que la « cause » palestinienne prend sa source politique internationale avec la résolution ONUSIENNE créant deux entités ethniques – l’une palestinienne (alors que la nation palestinienne n’existait pas) et l’autre dite « juive » alors que le peuple juif et la nation juive – n’existaient pas. Le vocable  » Juif » fait référence à une religion dont les adeptes étaient essaimés à travers le Moyen-Orient et l’Europe de l’Est…des communautés n’ayant pratiquement rien en commun – même pas une langue commune – même pas un territoire commun – même pas une religion commune étant donné les multiples interprétations de la THORA suivant les rabbins et les exégètes.

    Avec les années une nation israélienne raciste s’est constituée sur les terres conquises – accaparées – colonisées sur la Palestine du mandat – suivant les règles du mode de production capitaliste oppressif et exploiteur…
    alors qu’une nation palestinienne s’est aussi constituée sur des terres conservées de l’époque féodale – selon le mode de production capitaliste – des terres palestiniennes grugées par le colonisateur israélien jouissant de l’appui du Grand capital international sous l’hégémonie américaine.

    Aujourd’hui, 2,3 millions de palestiniens gazaouis prisonniers et martyrisés et 2,9 millions de palestiniens entassés dans quelques villes exsangues de Cisjordanie tentent de survivre groupés autour de leur bourgeoisie nationale – désarticulée – corrompue – stipendiée – hystérique – islamisé – décadente – à tout point de vue…mais soutenue par différentes factions du grand capital arabe et tiers-mondiste.

    Face à ces 5,2 millions de palestiniens (sans compter la diaspora en fuite) ont retrouve environ 7 millions d’israéliens totalement subjugués par la bourgeoisie israélienne dégénérée – tétanisée – soutenue par différentes factions du grand capital occidental.

    Israël, État capitaliste en phase impérialiste est construit comme une base militaire d’occupation à proximité d’immenses réserves d’énergies que les différents pays de la région rapatrie sous leur gouverne depuis les événements le 11 septembre 2001, le point de rupture – et le début de l’assaut contre l’hégémon américain…et l’amorce du changement de la garde impérialiste mondiale.

    La base militaire d’occupation et de peuplement est de moins en moins pertinente et de moins en moins utile pour l’hégémon américain qui déplace ses pions en direction du Pacifique ou se jouera la 3e guerre impérialiste.

    Sur les traces du 11 septembre – le 7 octobre 2023, une partie des clans bourgeois oeuvrant au Proche-Orient ont lancé un assaut visant à remettre en cause le vieil hégémon américain sur la région. La bourgeoisie palestinienne à Gaza, avec l’accord des grandes bourgeoisies régionales (Iran, Syrie, Liban, Arabie, Yémen, Irak, EAU…Égypte, etc.) a lancé une offensive suicidaire au mépris de la vie des gazaouis afin d’ébranler les assises de l’Alliance occidentale et pour forcer l’Alliance impériale orientale (Chine-Russie-Iran-BRICS+) à jouer ses cartes après leur victoire au Liban, en Syrie, et au Yemen.

    Le peuple gazaouis doit mourir sous les bombes au phosphore et les bombes à sous-munition, et les bombes nucléarisés de l’assassin israélien pour que les puissances impérialistes mondialisées négocient l’accord de repartage des ressources et des richesses du Grand Moyen-Orient néo-colonialiste.

    Il est à parier que la nouvelle alliance impérialiste orientale sera avantagée au prix de milliers de gazaouis trucidés…

    Le problème dans cette guerre comme dans les autres c’est la classe sociale bourgeoise de toute nation et la solution c’est la classe sociale prolétarienne de toute entité.

    Robert Bibeau

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  • 23 octobre 2023 à 18 h 18 min
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    Cessons nos hypocrisies, ils ont les cordons de la bourse, tout le monde leur obéit, ça c’était avant, là faut sincèrement craindre pour eux, ça va être le grand massacre septantième traditionnel.

    Les premières conférences de Poutine lors du lancement de son opération spéciale sont déjà oubliées manifestement, il faut les réécouter car c’est seulement maintenant que les idiots nés semblent commencer à les comprendre.
    Quand il y fait allusion à comment toute cette valétaille politique est écoutée, jusque dans sa plus grande intimité, tout, absolument tout est su sur ces gens, raison pour laquelle ils n’hésitent pas ensuite à vivre lâchés sur tout, puisqu’ils servent très bien sans jamais renâcler.

    Ce sont des gens probes qui manquent et, ils sont très rares.
    Ensuite, évidemment, il y a aussi notre colossale connerie populaire européenne qui a préféré élire les loups déguisés en agneaux, alors on en paie le prix, la bergerie est totalement sous contrôle des loups dorénavant, il n’y a que des chasseurs qui puissent remédier à la situation maintenant.

    Même l’histoire nationale des pays a été revisitée, les gens n’ont même pas conscience jusqu’à quelle profondeur, grâce à des mains que l’on jurerait insignifiantes, leur véritable histoire, leur patrimoine plein et entier national, est victime du même accaparement lent, que celui dont sont victimes les Palestiniens, à la différence de nous, eux il faut sans cesse les massacrer, quand nous il suffit de toujours tenir à notre disposition, les programmes les plus orduriers.

    Leur malheur reste visible même si nous l’ignorions, plutôt volontairement que le contraire, le nôtre ne l’est pas, parce que nous n’avons même l’orgueil de faire face à notre vérité.

    Nous n’avons décidément plus les mêmes valeurs qu’eux, quand eux resterons à jamais du genre humain face à ce venin déambulant, malheureusement, nous, il nous faudra considérablement nous consacrer à restaurer notre honneur, si nous ne voulons pas à très brève échéance découvrir, que finalement, ce qu’on dit être l’Occident, n’est peuplé que d’entités abstraites, dont on peut tout faire .

    Personne n’effacera le peuple Palestinien et la Palestine ancestrale, car justement, alors que ça faisait des années qu’on en entendait plus parler, en deux séquences d’à peine quelques mois, le drapeau palestinien brandit par l’équipe du Maroc lors des quarts de finale du dernier mondial, au Qatar, désolé pour ceux qui croient encore que ce n’est pas le plus beau piège stratégique jamais réalisé au monde, et cette audacieuse et incroyable opération guerrière, menée d’un bout à l’autre avec une expertise remarquable, le tout concourant à l’effacement immédiat de l’entité sioniste comme valeur respectable dans le concert des nations, même si le monde hors Occident fait semblant d’être timide, c’est pour mieux l’écraser une fois la ligne rouge invisible franchie.

    Cette chose est morte, elle ne le sait pas encore, parce que nous faisons des simagrées pour ne pas le lui dire.
    C’est fini, ils se sont faits péter le 7 octobre 2023, par les Palestiniens, eux-mêmes, on peut raconter tout ce qu’on veut, ces connards sont sur le flanc, morts et bien morts spirituellement.
    A eux de voir si on poursuit plus avant l’opération, ça sera que confirmation de la première étape .

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  • 24 octobre 2023 à 8 h 28 min
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    S’attaquer au faible à toujours était une spécialité de l’Occident et puisque cet Occident a perdu ses couilles à la frontière ukrainienne face au seul gars qu’il fallait absolument éviter d’emmerder sur cette planète mais que ces tarés d’Occidentaux ont quand même essayé de faire il fallait détourner l’attention d’Ukraine pour essayer d’effacer les conneries de tout ces abrutis, ils ont choisit les Palestiniens. Amen

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  • 24 octobre 2023 à 14 h 53 min
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    Et pour compléter les intéressantes informations postées ci-dessus, on pourrait ajouter qu’en 1957, un accord secret fut conclu entre la France et Israël pour la construction d’un réacteur nucléaire équivalent à la pile G1 de Marcoule (production de 10 à 15 kg de plutonium par an).

    La construction débuta l’année suivante, grâce à une assistance technique française encadrée par les Protocoles de Sèvres.
    Le complexe a été construit en secret et en dehors du régime d’inspection de l’Agence Internationale de l’Énergie atomique.

    Les autorités israéliennes font alors passer le site nucléaire pour une simple usine textile3.

    En 1959, Richard Kerry – père de John Kerry – est secrétaire d’ambassade à Oslo. Il rapporte alors plusieurs conversations sur la vente d’eau lourde par la Norvège à Israël.

    En 1961, le général de Gaulle décide de terminer la construction du réacteur de Dimona et de cesser toute aide française concernant l’usine de séparation du plutonium 4.
    En 1963, le réacteur de Dimona a été mis en service, et Israël produisit suffisamment de plutonium pour équiper l’armée israélienne d’une bombe atomique avant la guerre des Six Jours.

    Pour plus d’information :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Dimona

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