Israël va perdre, et voici pourquoi… (Kevin Barrett)

Israël va perdre, oui, absolument, et voici pourquoi.

KEVIN BARRETT • 8 NOVEMBRE 2023. Source : Israël va perdre, et voici pourquoi, par Kevin Barrett. – Association Entre la plume et l’enclume (plumenclume.com)

Depuis février 2022, les grands médias occidentaux nous disent Le journaliste Kevin Barrettque la Russie ne peut pas gagner sa guerre en Ukraine. Zelensky, avec le soutien de centaines de milliards de dollars de l’Occident, l’emporterait sûrement. La Russie a toujours subi des pertes insupportables. Poutine est toujours sur le point de tomber raide mort. Une nouvelle livraison d’armes miracles américaines va inverser la tendance. Une victoire ukrainienne écrasante est toujours à portée de main.

(Voir l’interview du colonel Col. Douglas Macgregor: “Israel is losing everywhere. Eventually they will lose support from US!” Israël est en train de perdre partout, ils peuvent même perdre le soutien états-unien).   Inner Vision , https://youtu.be/UZrPj-vdYqg?t=123


Parce qu’ils ne pouvaient pas imaginer que l’Ukraine perdrait, les experts occidentaux ne voyaient pas qu’elle était en train de perdre. Ils n’ont pas compris qu’à partir du moment où la majorité mondiale non occidentale refusait d’accepter les sanctions américaines contre la Russie, tout était effectivement terminé. La quasi-totalité de la guerre s’est déroulée dans l’ombre d’une inévitable victoire russe. Ce n’était qu’une question de temps.

Une situation similaire pourrait-elle prévaloir dans la guerre pour la Palestine ? La majorité mondiale non occidentale s’est fortement retournée contre Israël – encore plus violemment qu’elle ne s’est retournée contre les États-Unis dans leur guerre contre la Russie à travers l’Ukraine. Pourtant, les médias occidentaux continuent de fabriquer et d’habiter une bulle complètement détachée de la réalité morale et stratégique. Ils ne peuvent même pas imaginer qu’Israël ait tort, même si c’est manifestement le cas. Ils ne peuvent pas imaginer le Hamas comme des combattants nobles et chevaleresques, et les Israéliens comme de lâches terroristes tueurs d’enfants, même si c’est évidemment le cas. Ils ne peuvent pas reconnaître que la grande majorité du monde n’est pas d’accord avec eux pour de très bonnes raisons, et non à cause de « l’antisémitisme ». Et surtout, ils ne peuvent pas imaginer qu’Israël, malgré (ou à cause) de son attaque génocidaire contre des civils, soit en train de perdre la guerre. 

 

Tout comme il a fallu lire des sources « pro-russes » (comme le colonel Douglas MacGregor) pour connaître la vérité sur la guerre en Ukraine, il faut se tenir au courant de l’opinion de la majorité mondiale pro-Résistance pour avoir une image précise de la guerre. pour la Palestine. À cette fin, consultez mon interprétation rapide, assistée par Google, d’un article éclairant publié hier par Al-Jazeera :   (Voir Hamdani et Talal Mushati pour Al-Jazeera)

Les dirigeants israéliens préparent une population israélienne tendue et frustrée à des surprises imprévues dans leur guerre contre Gaza, en parlant d’une guerre longue, coûteuse et cruelle. Mais les attentes élevées qu’ils ont placées dans leur guerre seront difficiles à réaliser, faute d’un plan militaire ou politique clair.

Le chef d’état-major israélien Herzi Halevy déclare : « Nous menons une guerre contre un ennemi cruel, et cette guerre a un prix douloureux et lourd », tandis que le ministre de la Défense Benny Gantz résume la difficulté de la guerre terrestre : « Les images provenant des combats au sol font mal et nos larmes coulent lorsque nous voyons nos soldats tomber.

Les dirigeants israéliens ont lancé leur guerre contre Gaza à un moment où ils n’ont la confiance que de 27 % de l’opinion publique israélienne, alors qu’environ 51 % seulement font confiance à l’armée israélienne. À cela s’ajoute le fardeau de 250 000 personnes cherchant refuge dans la région de Gaza et dans les régions du nord proches du Liban, ainsi que des plus de 240 Israéliens retenus prisonniers par la résistance à Gaza.

En conséquence, pour Israël, cette guerre n’est pas comme les guerres précédentes. Israël subit déjà d’énormes pertes quotidiennes et une érosion de ses ressources, notamment en soldats, en équipement, en temps, en argent et en légitimité (soutien interne et externe). Le coût continuera d’augmenter à mesure que la guerre se prolongera ou s’étendra.

Le journal Maariv commente les conditions de la guerre terrestre qui se déroule à la périphérie de Gaza, en disant : « Les forces de résistance sont très loin d’être brisées. Malgré les liquidations et les assassinats, le Hamas parvient dans la plupart des cas à maintenir une méthode de combat organisée, basée principalement sur les combats dans les tunnels, à la sortie des cachettes et avec le lancement de missiles sur nos véhicules blindés. »

Deux facteurs primordiaux motivent la féroce guerre israélienne contre Gaza : le choc de la défaite militaire retentissante et l’échec de la sécurité et du renseignement qui ont résulté du lancement par la résistance palestinienne de l’opération « Tempête Al-Aqsa » le 7 octobre ; et la situation difficile du grand nombre de prisonniers détenus par les Brigades Al-Qassam et d’autres factions palestiniennes. L’action militaire s’articule donc autour de ces deux objectifs.

Sous l’influence psychologique des événements du « Samedi noir », les Israéliens se sont dirigés directement vers le but ultime de toute guerre, qui est de « détruire l’ennemi ». Il s’agissait d’un plafond élevé dont ils savaient probablement, en raison de leur expérience antérieure, qu’il ne pourrait pas être atteint. Cela ne peut se produire qu’à un prix qu’ils ne pourraient pas se permettre de payer.

Dans ce contexte, le ministre de la Défense Yoav Galant a déclaré : « Il n’y a pas de place pour le Hamas à Gaza. À la fin de notre combat, il n’y aura plus de Hamas. » Il s’agit d’un objectif irréaliste, si l’on s’en tient à l’expérience passée et les réalités actuelles sur le terrain.

En considérant les guerres précédentes, notamment celles de 2008 et 2014, nous constatons que « détruire le Hamas » a toujours été un objectif fondamental et nécessaire…. Il n’y a aucune raison de croire que cela sera réalisable cette fois-ci, d’autant plus que le mouvement est désormais beaucoup plus fort et bien plus profondément enraciné dans la bande de Gaza qu’auparavant. Ses défenses militaires et son arsenal ont été renforcés au point d’être difficiles à pénétrer, et en fin de compte, il ne s’agit pas d’un État ou d’une armée régulière qui puisse annoncer sa capitulation, mais d’un mouvement de résistance populaire étendu sur le chemin d’une guerre palestinienne prolongée.

La guerre dont Israël ne veut pas

Si la guerre consiste en des opérations de combat qui nécessitent de mobiliser les ressources et les capacités de l’État pour mener une campagne militaire spécifique afin de mettre en œuvre des objectifs militaires et politiques, allant du déplacement d’un front à l’obtention de succès tactiques et à l’imposition de certaines conditions ou à la mise en œuvre d’une décision, une bataille capable de briser la volonté de «l’ennemi» nécessite alors un leadership convenu qui bénéficie d’un certain degré de consensus. Cela nécessite un appareil militaire entraîné, équipé et au moins minimalement mobilisé psychologiquement pour le combat ; un plan de confrontation approprié ; et un front politique et social interne unifié et cohérent orienté vers cet objectif.

Cela nécessite également une mobilisation économique qui embrasse les circonstances et le déroulement de la guerre, ainsi que de ses surprises, ainsi qu’un front international et régional compréhensif ou solidaire. La victoire est difficile à obtenir si l’une ou l’ensemble de ces conditions est absente, surtout dans le cas de batailles longues qui nécessitent une mobilisation continue. Les résultats sont également liés à la réaction de l’ennemi, à l’étendue de sa force et aux tactiques qu’il choisit.

Israël était-il prêt ?

En termes de capacités militaires, Israël semble toujours prêt à faire la guerre sur plusieurs fronts. Mais les capacités militaires techniques et les armes ne suffisent pas pour trancher les guerres, surtout s’il ne s’agit pas du genre de guerres éclair qu’Israël privilégie. Dans la pratique, Israël souffre de défauts significatifs dans presque tous les ingrédients mentionnés ci-dessus pour gagner une guerre.

Au niveau du leadership : il n’existe pas en Israël de leader agréé qui jouisse d’un consensus ou du charisme nécessaire. Comme le montrent les sondages, le Premier ministre Benjamin Netanyahu est extrêmement impopulaire. Dans une récente enquête d’opinion publique israélienne menée par le journal israélien Maariv, il a été constaté que seulement 27 % des Israéliens soutiennent sa survie politique, et que ses décisions politiques et militaires ne sont pas acceptées mais font l’objet de nombreuses critiques. Le cours de la guerre a également prouvé qu’il est indécis et qu’il ne dispose pas d’un plan d’action militaire ou politique clair et convaincant.

Netanyahu refuse également d’accepter la responsabilité de l’échec sécuritaire du 7 octobre, qui l’a exposé à de sévères critiques internes. Le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid, a par exemple averti que les tentatives de Netanyahu d’échapper à ses responsabilités et de faire porter le chapeau aux instances de la sécurité, affaiblissant ainsi l’armée israélienne, revenait à « franchir des lignes rouges ».

Le front intérieur :

Le front intérieur semble s’être désintégré. Les Israéliens vivent dans un état de profonde division aux niveaux partisan, populaire et politique. La question des prisonniers détenus par la résistance est particulièrement controversée, compte tenu des dangers d’une guerre terrestre et des pertes importantes qu’elle entraînerait.

Netanyahu et les membres extrémistes de son gouvernement sont accusés de diviser la société israélienne. Le chef du parti travailliste d’opposition, Merav Michaeli, a accusé le Premier ministre de « combattre l’armée et le peuple d’Israël ». La question des prisonniers détenus par la résistance a également suscité des divisions internes, en particulier après que le ministre du Patrimoine, Amichai Eliyahu, a appelé à bombarder Gaza avec une arme nucléaire, en disant : «Que signifie un otage ? En temps de guerre, on en paye le prix [dans le sang]. Pourquoi la vie des otages est-elle plus précieuse que celle des soldats? Cela a été considéré par les Israéliens comme « un abandon par le gouvernement de son engagement à rendre les otages ».

Le front militaire :

Les événements du « Déluge d’Al-Aqsa », en particulier les six premières heures du 7 octobre, ont démontré que l’armée israélienne souffre de graves déficiences, tout comme ses nombreux services de sécurité. Aujourd’hui, les pertes quotidiennes qu’elle subit au cours de ses opérations terrestres en cours sont un objet de suspicion au sein de la société israélienne, qui comptait sur son armée pour maintenir une aura de sécurité et de stabilité.

La situation économique :

La situation économique israélienne est à son pire niveau, avec des secteurs majeurs tels que le tourisme paralysé, les voyages en net recul et le secteur agricole subissant des dégâts. Avec la mobilisation d’environ 360 000 soldats de réserve, pour la plupart soudainement retirés du marché du travail, et l’évacuation d’environ 250 000 colons, l’économie connaît une grave pénurie de main-d’œuvre dans divers domaines. Israël a récemment annoncé que les trois dernières semaines de guerre avaient coûté environ 7 milliards de dollars, sans tenir compte des dommages directs et indirects. Même si ces dégâts pourraient coûter environ 3 milliards de dollars par mois, les estimations préliminaires montrent que la guerre contre Gaza coûtera au budget israélien 200 milliards de shekels (51 milliards de dollars), soit environ 10 % du produit intérieur brut, et comme la guerre se poursuivra sur une longue période, l’économie israélienne pourrait se retrouver bloquée selon les estimations israéliennes.

Le front diplomatique :

Après le 7 octobre dernier, les pays occidentaux historiquement favorables à Israël se sont précipités pour le soutenir, mais ce soutien a rapidement commencé à s’éroder en raison de l’impact des crimes israéliens et des doutes sur la capacité de l’armée israélienne à résoudre le conflit. De nombreux pays ont condamné Israël ou rompu leurs relations diplomatiques avec Israël (Colombie, Bolivie), tandis que d’autres pays ont rappelé leurs ambassadeurs (Chili, Jordanie, Bahreïn, Turquie, Honduras…). La pression populaire mondiale toujours croissante pousse les gouvernements à prendre des mesures de boycott, exposant Israël à un isolement qui a commencé à s’aggraver.

Le soutien américain à Israël est-il en train de s’éroder ?

Contrairement au soutien direct du début, l’administration du président Joe Biden a commencé à réévaluer son soutien absolu à Netanyahu, de peur que les choses ne dégénèrent en une guerre régionale plus large. Washington craint les scénarios fous que Netanyahu pourrait élaborer pour tenter de sauver son avenir aux dépens de l’Amérique. Voir Israël-Palestine: l’Occident vit dans une bulle – les 7 du quebec

Au bout d’un mois environ, les Américains ont réalisé que la seule constante du plan israélien était le recours à une force destructrice massive ciblant les civils et les infrastructures de la bande de Gaza. Il semblait que Netanyahu attendait une solution pour se sortir d’une dure situation difficile dans les sables de Gaza – et se berçait de l’illusion d’une reddition de la résistance qui n’allait pas se produire. Ils ont commencé à avoir des doutes sur la gestion israélienne de la guerre et sur ses résultats. Voir : Ni défense de la religion, ni défense de la laïcité, mais défense inconditionnelle de nos conditions de vie et de travail – les 7 du quebec

 

CNN a indiqué que le président américain Joe Biden et de hauts responsables de l’administration américaine ont averti Israël que le soutien à Israël s’érodait à mesure que la colère mondiale s’intensifie face à l’ampleur des souffrances humaines résultant de ses crimes à Gaza.

 

Que se passe-t-il sur le terrain ?

Au cours d’environ un mois de guerre, il ne semble pas qu’Israël ait réalisé de progrès sérieux sur le terrain. Des déclarations contradictoires indiquent une confusion sur la manière de gérer la bataille et de fixer les objectifs finaux face à une résistance acharnée. Le choc de la bataille mal gérée du 7 octobre et les cicatrices psychologiques qu’elle a laissées sur l’ensemble de l’establishment militaire israélien pèse toujours sur le cours de la guerre. Voir :  LA FIN DU MONDE À GAZA ? (Alastair Crooke). LA RÉSURGENCE DU DROIT INTERNATIONAL (Thierry Meyssan) – les 7 du quebec

Cette atmosphère psychologique plane également sur les soldats, qui réalisent que leur retour des sables de Gaza nécessiterait un miracle. Ils évoquent les expériences de leurs collègues et leurs souvenirs amers de la guerre de 2014 en voyant l’élite de la Brigade Givati se noyer dans les sables de Gaza dans une bataille qui n’en est qu’à ses balbutiements. En effet, l’armée israélienne a avancé de quelques mètres sur des terrains découverts au nord de la bande de Gaza et y a perdu 30 soldats – selon les rapports – ce qui signifie qu’il est possible que des centaines de soldats soient perdus d’avance, si l’armée avançait de quelques kilomètres, au milieu d’un contexte complexe, de réseau de tunnels et de fortifications, de champs de mines, de tireurs d’élite, d’engins explosifs et de combats au corps à corps dans les rues face à la volonté combative illimitée de la résistance.

Comme Israël n’a pas de plan clair pour la guerre, il s’oriente vers des progrès lents et calculés à l’intérieur de Gaza. Ainsi, atteindre l’objectif final douteux peut prendre longtemps, au prix de pertes insupportables. Entre-temps, d’importantes transformations militaires ou politiques pourraient survenir et ravager l’ensemble du plan.

Dans ses opérations actuelles, Israël perd jusqu’à 5 soldats chaque jour à la périphérie de Gaza sans une avancée militaire claire et efficace. Nahum Barnea, le journaliste israélien du journal Yedioth Ahronoth, déclare : « Une guerre d’usure à la périphérie de Gaza est la dernière chose que les Israéliens veulent vivre. »

Les responsables militaires israéliens se rendent compte qu’il est impossible de libérer les prisonniers militairement, mais ils procèdent néanmoins sous la pression politique, malgré le fait que les familles des prisonniers, ainsi que les pays qui comptent des ressortissants parmi les prisonniers, souhaitent un accord d’échange. Netanyahu estime qu’un tel accord serait une reconnaissance définitive de la défaite sioniste, et une victoire du Hamas et de la résistance palestinienne.

 

La cohésion de la résistance et le non-plan israélien

L’opinion publique israélienne craint que la guerre ne soit perdue sur deux ou plusieurs fronts, en ne parvenant pas à libérer ou à faire relâcher les prisonniers (une soixantaine d’entre eux ont déjà été tués lors de raids israéliens) et en ne démantelant pas les capacités du mouvement Hamas et de la Résistance palestinienne. Pire encore, un grand nombre de soldats seront tués, peut-être par centaines.

 

Contrairement au non-plan israélien, suite au coup militaire douloureux lancé contre Israël le matin du 7 octobre, le plan du Hamas et de la résistance semble clair : Israël devra arrêter la guerre, procéder à un échange global de prisonniers et lever le siège de Gaza. La résistance mène une guerre d’usure contre l’armée israélienne, lui infligeant des pertes quotidiennes toujours croissantes, et semble préparée à une longue guerre visant à éroder les éléments de la puissance israélienne. Le temps ne joue pas en faveur d’Israël, qui perdra davantage d’argent, d’hommes et de légitimité, sa crise interne s’aggravant et les pressions et les doutes qui l’entourent augmentant, avec la possibilité d’une explosion de la situation au niveau régional. Au contraire, le temps joue en faveur de la résistance palestinienne, qui estime que toutes ces pressions militaires et politiques internes et externes finiront par amener Israël à céder et à accepter ses conditions. Dans ce cas, la guerre se terminerait non seulement par la défaite de Netanyahu, mais aussi par la défaite du gouvernement d’extrême droite et de son programme raciste.

La société israélienne rejette de plus en plus la politique de ce gouvernement à tous les niveaux, et la guerre a prouvé qu’elle ne peut pas imposer la reddition au peuple palestinien malgré les drames causés par les crimes israéliens à Gaza, dont les répercussions ont rendu la communauté internationale méfiante et encline à rejeter les récits israéliens.

 

La situation difficile de Netanyahu

 La soi-disant  « communauté internationale » (bidon NDE) commence à comprendre que la campagne lancée par Benjamin Netanyahu contre Gaza n’est rien d’autre qu’une série d’horribles massacres quotidiens contre des civils, qui n’ont abouti à aucune percée militaire significative. Le pronostic : Israël sera contraint de se soumettre à la défaite sous les pressions internes et externes. Des mouvements sérieux ont déjà commencé au sein de la communauté internationale pour mettre fin à la guerre à la suite de l’horreur des massacres israéliens en cours. Nadav Eyal affirme dans son article du journal Yedioth Ahronoth que l’armée israélienne ne peut se contenter de « l’image de la victoire » dans sa guerre contre Gaza, et que l’ère de la politique cynique de «la tondeuse à gazon» (réduire les menaces à un niveau acceptable) est révolue. Au lieu de cela, Israël a besoin d’une « vraie victoire ». Mais cela laisse le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans une situation extrêmement pénible.

Le principal dilemme concerne Netanyahu lui-même, qui ne veut pas descendre du haut de l’arbre dans lequel il s’est précipité le matin du 7 octobre. Il se rend compte qu’il est fini au plan politique (à cause de l’opération Tempête Al-Aqsa) mais rêve d’une résurrection liée aux résultats de sa campagne à Gaza. Netanyahu et son cabinet de guerre agissent de manière impulsive sous l’influence du choc du 7 octobre, sans plan militaire clair pour la guerre, qui est principalement menée comme une réaction émotionnelle insensée face à la résistance bien préparée à Gaza. Israël n’a pas de plan clair pour libérer ou récupérer les prisonniers, ou pour faire face aux énormes protestations internationales qui ne cessent de s’intensifier, au point que Netanyahu a commencé à s’adresser aux soldats israéliens à Gaza avec des citations de la Bible, leur disant de « se rappeler ce qu’Amalek a fait contre toi.” (Amalek représente le comble du mal dans la tradition juive.) Netanyahu a utilisé la référence à Amalek à plusieurs reprises pour motiver l’armée israélienne dans sa guerre contre Gaza. Netanyahu accumule les pertes sur tous les fronts, essayant d’effacer le « Samedi noir », ignorant que son leadership ne jouit pas d’une acceptation populaire, et faisant semblant de ne pas remarquer l’armée israélienne brisée, l’économie érodée, la réputation internationale fragilisée, le front intérieur désintégré et l’importance militaire quotidienne des pertes, outre la condamnation de ses crimes par les Nations Unies.

 

​ https://www.unz.com/kbarrett/israel-will-lose-heres-why/

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

7 réflexions sur “Israël va perdre, et voici pourquoi… (Kevin Barrett)

  • 16 novembre 2023 à 9 h 23 min
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    De quelle armée israélienne parle-t-on?
    Est-on réellement nation soi-disant souveraine, quand c’est l’armée d’autres nations qui commande et exécute une bonne part des manoeuvres sur le terrain des combats?

    De la même manière que l’Ukraine est un Etat failli après vingt mois de combats contre la Russie, moins de quarante jours auront suffit à rendre évidents toutes les carences de l’entité juive, dont on n’a cessé de nous rebattre par le passé, qu’elle était la première puissance économique et militaire régionale.

    Tout ça c’était du vent, et toutes les jacasseries télévisées et autres n’y feront rien!
    La fiction cinématographique juive dans laquelle le monde occidental, au premier rang duquel l’Amérique vit, est en train de dévoiler au monde non occidental, tous ses effets spéciaux, les supercheries s’effondrent les unes après les autres là.

    L’entité juive a mobilisé cinq cent mille de ses gens pour aller combattre une milice armée séquestrée dans un espace très délimité, contre eux, elle a des chars, véhicules blindés, le dernier cri de toutes sortes de missiles et d’obus, une aviation de combat complète, une marine toute aussi complète, des systèmes électroniques dont la plupart d’entre nous ne savons rien, bref!
    On est en de s’attendre à ce que ce qui ressemble à un mastodonte, ne fasse qu’une bouchée de son adversaire.

    Eh bien, pas du tout, c’est une tsahalopette!
    Des généraux américains construisent les tactiques de combat et stratégisent la planification des actions à venir, des soldats américains sont directement impliqués dans les combats, à cela s’ajoute toute une floppée de mercenaires, où est-elle cette fameuse puissance régionale dont se gargarisent ses laudateurs?
    En matière de crimes de guerre, contre l’humanité, de génocide et toutes les violations des règles de la guerre qui puissent être faites, idem en ce qui concerne les traités internationaux imposants les règles inviolables envers les vies civiles, cette entité en moins de quarante jours, a tout foulé au pied, rien, absolument rien ne lui est interdit.

    Il faut arrêter avec les hypocrisies maintenant, les seules vraies qui doivent être posées sont les suivantes:
    Est-ce que la vie terrestre de l’Homme est viable avec la présence de tels êtres parmi eux?

    Si les lois et devoirs des Hommes ne s’appliquent pas à eux, qu’adviendra-t-il de nous, puisque, quels moyens de défense pouvons nous déployer fasse à ces gens qui s’octroient les droits et règles qu’ils veulent?
    Tout le reste, c’est du bla-bla!

    N’importe quelle personnalité politique qu’on interroge face caméra sur des sujets sociaux, environnementaux, politiques, économiques, mondiaux, sur tout quoi, va se montrer prolixe, voulant convaincre, or, dès qu’on évoquera avec elle l’attitude israélienne dans ce conflit, c’est terminé, la baudruche resplendit sur l’écran, il n’y a plus personne dans ce sac vide, la messe est dite, les apparences se dévoilent nécessairement face aux réalités.
    Autre-part que dans les opinions publiques, il n’y a personne d’assez courageux pour aller au fond des choses.
    Qu’est-ce qui est le plus dangereux sur Terre, l’entité israélienne ou celle juive?
    Parce que l’entité israélienne perde la guerre n’aura certainement pas réglé le problème de ce suprémacisme qui s’autorise tout et à qui personne n’ose poser des limites.
    Il va bien falloir à un moment cesser de se mentir à soi-même, nous vivrons jamais en communion d’idées et de sentiments avec ces gens tant qu’ils pensent d’eux comme ils pensent, ce qui est tout à fait possible avec les autres nationalités et confessions devient impossible ici, parce que ces êtres sont inventés par des chimères faites de bric et broc, ils ne peuvent être cognitivement que bancals et problématiques.

    Cette guerre, comme je l’ai déjà dit est un moyen de destruction de l’hégémonie juive sur le monde, elle ne se limite pas aux seules frontières de la Palestine, pas plus qu’elle ne concerne sur le plan international, en une dénonciation du sionisme et de sa bestialité, cette guerre est l’inverse de la volonté première occidentale pour l’Ukraine, là-bas, les stratèges occidentaux voulaient une guerre rapide, la Russie la fait durer et détruit toutes fanfaronnades occidentales en même temps qu’elle s’empare de ces alliés contraints par peur à l’obéissance.
    En Palestine, ce sont les alliés souterrains du Hamas qui dictent sa cadence à cette guerre en la faisant durer autant qu’ils le voudront, puisque, manifestement les capacités militaires du Hamas sont intactes malgré l’intensivité des bombardements, est-il illogique de croire en son réapprovisionnement, je ne pense pas.
    Par conséquent, la défaite totale d’israël est actée, puisque là, comme on l’a vu hier, face à la Chine l’Amérique est la queue entre les jambes, seuls ses jappements envers Xi Jinping veulent faire croire qu’elle est encore une puissance crainte, c’est du cinéma et du mauvais avec ça.
    Si le Hamas intensifie ses sur les forces israéliennes depuis le sud de Gaza, quels seront les moyens de l’Amérique face à la réplique de son allié fou?

    Dans les faits, elle ne fait plus rien bouger, elle est complètement paralysée là.
    Ah, si, il y aura peut-être moins de fentanyl disponible pour sa population camée l’an prochain, c’est même pas certain, tu parles d’une puissance mondiale.
    Les sacrifices auxquels le peuple américain doit consentir pour soutenir tous les fronts sur lesquels leur pays est présent et s’y fait combattre avec succès, n’est absolument pas visible, or, nous sommes actuellement dans un moment où, les médias occidentaux sont parfaitement accordés entre eux pour invisibiliser les vérités qui détruisent les intérêts de l’hégémon, pour autant, l’opération est et sans effets bénéfiques parce que l’information non occidentale qui s’oppose à ces pouvoirs en étiolement prend grand plaisir à rendre visible l’archaïsme et les faiblesses structurelles d’une domination qui n’existe déjà plus.
    Le monde terrestre est ainsi fait, il y a les dominants et les dominés, le déclassement de l’Amérique n’est plus à occulter alors, ils ont perdu cette guerre mondiale et, s’ils ne veulent pas subir la suprême humiliation de devoir signer une reddition en bonne et due forme, faut lâcher israël et laisser le monde juif les yeux dans les yeux avec le reste de la planète.

    Parce que l’Amérique se condamnerait elle-même à une déchéance rapide si elle comprend pas rapidement que sans ce sacrifice, que sa grande population, ne peut pas être durablement entretenue uniquement par sa seule force industrielle et les productions de celle-ci, vu le poids de son endettement, c’est la ruine et la dislocation assurées à brève échéance.
    La propriété privée étant dans l’ADN du pays, la paupérisation organisée de l’extérieur sur sa population acquise à l’idée du rêve américain d’échapper aux oppressions va bazarder ce qui est devenu un foutoir économique oppressif aux yeux des gens.

    Le problème c’est que là-bas, plus qu’ailleurs, rien ne lie plus juif et économie ensemble.
    La crise de 2008 ne se rejouera pas maintenant de la même manière qu’à l’époque du trop gros pour tomber, c’est fini, depuis les gens ont compris un peut partout sur Terre depuis que le mouvement Gilets Jaunes a éclos, qu’il ne pouvait et surtout ne devrait plus y avoir dans ce monde, aucune prise de possession qui ne donne droit à des compensations et indemnisations justes.
    C’est absolument pas le cas, nous sommes abrutis de publicités et de polémiques pendant que nos dirigeants et ceux qui les commandent nous exploitent et récupèrent chaque année un peu plus de tout ce que nous pouvons durement gagner, donc, ils vivent en permanence dans une continuité du bonheur quand nous-mêmes sommes tous condamnés à poursuivre, une idée du bonheur.

    Il n’est absolument pas question de dire que tous les juifs sont riches, c’est archi-faux, le problème c’est que les riches juifs ont toujours constitué un danger mortel pour celles et ceux nombreux qui ne le sont pas.
    Dans le conflit en Palestine, il y a de plus en plus de juifs modestes qui s’insurgent contre le génocide pratiqué sur les Palestiniens, or, les riches juifs détenteurs des pouvoirs médiatiques et autres, donnent tout ce qu’il faut pour invisibiliser ces gens, notre monde soi-disant très préoccupé par l’antisémitisme, est tellement si inversé, que dedans on exige de nous de soutenir et pourquoi pas, encenser un génocidaire et de criminaliser dans nos esprits voire de salir de crachat et de mépris tout qui ce qui dénigrerait cette bête immonde.

    Voilà pourquoi, comme ils le savent très clairement maintenant, les puissances juives et israël ont mis les adeptes du judaïsme sur l’autel du sacrifice, ça n’a rien à voir avec de l’antisémitisme, ça a voir avec la folie pure et dure.
    Le paroxysme de cette folie est atteint quand dans la même époque peuvent vivre totalement protégés des autres par des lois, des êtres qui se disent juifs comme d’autres se disent chiens, c’est leurs genre et interdiction formelle de se questionner sur ces vues de l’esprit.
    C’est un pouvoir délirant que ceux émergeants sont en train d’éliminer, ça n’est pas une élimination de surface qui s’opère ici, ça veut aller en profondeur puisque la folie juive elle-même est venue se placer toute seule sous une broyeuse, que croyez qui va se passer, que ça va se serrer la main et reprendre les affaires où elles étaient, faut pas rêver.

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  • 16 novembre 2023 à 11 h 24 min
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    @ TOUS

    Nous devons user de prudence et de circonspection quand nous – prolétaire révolutionnaire – nous abordons le sujet épineux du SIONISME – PEUPLE JUIF – ISRAEL – CULTURE – DROIT INTERNATIONAL – COLONIALISME (politique néo-coloniale) – IMPÉRIALISME – et enfin MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE.

    Tous ces termes (concepts) sont intimement interreliés – imbriqués – SELON UN ORDRE HIÉRARCHIQUE de dépendance inverse (du mode de production hégémonique – jusqu’au terme idéologique bourgeois de sionisme = qui n’est que le NOM DU processus par lequel le grand capital mondialisé a mis en oeuvre sa politique néo-coloniale au Proche-Orient à compter de l’effondrement de l’empire Ottoman – à la fin de la Première guerre mondiale.

    Nous devons refuser de nous laisser entrainer dans les divagations NAZI à propos des « juifs » impurs du sang arien – et autres fadaises qui ne visent qu’a consolider par l’arrière les fadaises des racistes sionistes – peuple élu sur ses terres données par Dieu auxquelles fadaises répondaient les stupides élucubrations nazis…franc maçon et autres conneries.

    Pour nous la Palestine et son peuple sont un ancien fragment de l’Empire Ottoman que les colonialismes britannique et français d’abord et Américain ensuite on taillé artificiellement en fonction de leurs intérêts impériaux et qu’ils ont développés – organisés – armés – antagoniser et jeter en guerre fratricides les différentes factions des bourgeoisies locales (arabes – syriacs – druzes – « juives » – égyptiennes – iraniennes – irakiennes – libanaises – syriennes – etc. etc.)

    La situation présente dans ce coin du monde reflète l’état de développement – de décomposition systémique – du capitalisme en phase impérialiste ET OU UNE SUPER PUISSANCE IMPÉRIALISTE DÉCLINE ET S’AFFAISSE – LAISSANT UNE NOUVELLE SUPERPUISSANCE ET SES ALLIÉES prendre l’hégémonie.

    L’histoire de l’humanité – des 8 milliards d’habitants de la planète ne se jouent pas sur les 100 kilomètres entre le Jourdain et la Méditerranée entre les 10 millions de miséreux hargneux entassés sur les terres du LEVANT

    MAIS le danger est grand qu’a travers cet affrontement régional entre proxy palestinien et proxy israélien les grandes puissances impériales s’entraînent mutuellement dans un affrontement titanesque (atomique) dont les prolétaires de la terre toute entière feront les frais.

    VOILA très résumé l’enjeu de cette guerre palestinienne – israélienne et la question pour nous est bien POUVONS-NOUS EMPÊCHER CET HOLOCAUSTE MONDIAL ET COMMENT ???

    Robert Bibeau

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  • 16 novembre 2023 à 15 h 33 min
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    L’état sioniste illégal affiche sa dictature depuis son auto-proclamation en 1948 et ce dictat se durcit considérablement devant le reste du monde INCAPABLES de les arrêter. Parce qu’ils se sentent invulnérables grâce aux USA et leurs armements, s’appuyant honteusement sur des textes bibliques tirés du folklore juif ancien.

    Une question que je me pose…j’aimerais bien savoir ce qui s’est dit lors de la rencontre de 1948 à la Maison Blanche, entre Chaïm Weizman, sioniste notoire et président de l’état sioniste illégale auto-proclamée, et le président américain Truman responsable de deux génocide ATOMIQUE au Japon. Truman, cet ex-vendeur de chemises et autres guenilles…. était pourtant contre le partage de la Palestine. Comme par magie..il changea complètement sa position. Il y eu des tergiversations de part et d’autres, mais l’appui américain à la naissance d’un état sioniste et d’une ¨forme¨ de partage.. de la Palestine se concrétisa, amenant l’INJUSTICE dans tout le Moyen-Orient.

    Je trouve très vrai d’affirmer que la perte de l’entité sioniste va de paire avec celle des USA. Pourquoi? parce que Biden vient de récidiver son appuie en défendant explicitement l’agression génocidaire sioniste contre l’hôpital d’Al Shifa et potentiellement les autres hôpitaux sont à suivre dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Un pillage immonde de matériel médical s’en suit par l’armée sioniste. Biden affirme clairement que les renseignements américains étaient les mêmes et APPUYAIENT CEUX DE NETANYAHU concerant des armes cachées dans les hôpitaux palestiniens.. On voit qui conseille qui………sur la propagande mensongère médiatique à suivre diffusée par tous ces médias poubelles complètement vendus et contrôlés par les USA.

    Prétendre que les USA puissent laisser tomber les sionistes occupants Israël relève de l’ILLUSION. Tous les commentaires de Biden et ses collabos disant à Netanyahu de faire preuve de retenu, ne sont destinés qu’à endormir le reste du monde et SURTOUT, à donner plus de temps aux sionistes pour dévaster TOTALEMENT la Bande de Gaza et la Cisjordanie. Les USA et Netanyahu veulent absolument rendre inhabitable tout ce secteur incluant la Cisjordanie, tuant et massacrant la population qui n’aurait pas quitté. Ils étiquettent ceux qui restent de TERRORISTES, même s’il s’agit de malades alités et d’enfants. Actuellement, la Cisjordanie subit le même sort que Gaza avec une armée de colons ENRAGÉS. Bientôt ce sera le tour du Liban.

    Malheureusement, toute personne intelligente et sensée ayant de l’empathie est forcée de faire le constat que les sionistes et les américains sont des peuples qu’ils faut COMBATTRE a tout prix au nom de la LIBERTÉ, de la VÉRITÉ, c’est notre devoir à tous. Les USA sont une fausse démocratie puisqu’ils APPUIENT ET SOUTIENNENT un régime d’ASSASSINS, de VOLEURS, de FAUSSAIRES et des plus ABJECTES TERRORISTES de la planète. Ils ont comme chef un des pires dictateurs que nous ayons connu, aussi pire qu’Hitler, Staline et Mao Zedong. Netanyahu est l’Hitler du Moyen-Orient et Tsahal équivaut aux SS, quoiqu’ils aient tous un QI beaucoup plus bas que les allemands, mais égaux en atrocités, bientôt ils les surpasseront.

    Les rejetons des camps hitlériens ont bien retenu la leçon et le mode d’emploi des nazis. Aujourd’hui, on le constate amplement, il ne manque que les chambres à gaz pour finir le travail à Gaza de ceux restant qu’ils tuent………Par contre, l’armée sioniste utilise en quantité des bombes au phosphore et à sous munitions, fournies par les USA, ce qui tuent et brûlent les cadavres des victimes palestiniennes. L’ensemble des médias occidentaux est COMPLICES des atrocités.

    L’Apocalypse n’est peut-être pas si loin, et l’ONU? c’est de la merde, TOTALEMENT INUTILE.

    Comment ne pas faire un parallèle sur l’ancien rituel juif dans la vallée de Hinnom ou Géhenne, constituant à offrir des êtres humains en sacrifice aux démons Baal et Moloch, contre faveurs et protection. C’était en particulier des enfants à l’Âme pure..et tout se reproduit maintenant en Palestine, mais très grande échelle.

    Pour le grand prêtre Netanyahy, il joue le tout pour le tout, il en va de sa misérable vie terrestre..soit ça passe ou ça casse..et ça va CASSER, c’est certain, mais dans combien de temps et quels en seront les dégâts sur terre.

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  • 16 novembre 2023 à 18 h 33 min
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    Mais, Biden n’a strictement rien à voir dans ce qui se passe actuellement dans le monde ou alors si il est encore en capacité de prendre réellement seul les décisions importantes, alors, il joue double jeu, et, ce serait d’autant plus cynique qu’il tiendrait en respect l’ensemble des faucons sionistes de la Maison blanche.
    Il ne faut oublier les anciennes paroles, elles ont un rôle à chaque époque:

    « La bouche qui encense est souvent celle qui censure, la main qui caresse est souvent celle qui tue. »

    Il faut pour s’en convaincre de cela, visionner toute la séquence d’hier lors de sa conférence de presse d’après sommet avec Xi Jinping, au moment où la journaliste lui demande, s’il considère toujours le président chinois comme un dictateur.

    Et, là c’est sur Antony Blinken qu’il faut porter toute l’attention, c’est tellement visible qu’impossible à ne pas voir, dès le début de la question l’homme vit un véritable crève-coeur, alors, quand la réponse positive de Biden s’enclenche, c’est terminé, c’est un ébranlement total dans lequel verse cet homme.

    Par conséquent tous les modestes bénéfices qui auraient pu être tirés de cette entrevue, sont immédiatement caducs.
    Un coup pour rien, dans une crise politique mondiale de cette ampleur, c’est franchement pas de l’amateurisme ou un acte manqué, c’est du torpillage en règle ou alors, le vieux bonhomme devrait être en retraite, car incapable pour un tel rôle.

    Nous sommes en politique internationale dans un monde prêt à basculer dans une guerre dévastatrice là, chaque détail compte, tout est millimétré.
    Insulté le dirigeant chinois alors qu’il est le seul qui puisse avoir une écoute attentive de Poutine qui, lui, a dans ses mains tellement d’atouts sur quasiment tous les sujets majeurs mondiaux, c’est pas une mince affaire si réellement on entend donner à israël le maximum de chance pour se sortir de là non anéanti.
    Parce que coup le coup de l’Amérique va défoncer leurs têtes à tout ce qui bouge autour d’israël, faut oublier ça.

    Maintenant, les choses se précisent, les arabo-musulmans ont trahis aussi bien l’Amérique qu’israël, rien ne leur est plus profitable de jouer aux pays voulant une normalisation des relations avec l’entité sionistes, de jouer aux faibles en esquivant ainsi toutes les attaques sionistes qui viendraient pleurer devant le monde entier qu’on prépare leur génocide.
    C’est imparable ce qui se passe là, israël est sous un édredon, le monde le conspue, en Amérique comme jamais vu auparavant, la cause palestinienne a fait en éclater le consensus jamais validé par l’opinion publique de l’alliance historique indéfectible entre les deux nations.

    Donc, fracture sur l’Ukraine entre la population et son pouvoir, fracture entre les mêmes pour israël, ça commence à faire, sans parler du reste.
    Pour un pays qui proclame comme il veut des sanctions contre les autres, désolé, mais là, on dirait bien que les sanctions non affirmées des autres contre lui, sont en train de sérieusement entamer sa cohésion sociale, et pas que.
    Où est l’Europe dans tout ça, une cacophonie de girouettes politiques, ils ne savent plus quoi dire, c’est soit on se montre extrêmement minable face au génocidaires en disant rien, soit c’est la mièvreté le plus courageux comportement.
    Qu’il soit bien clair que ces attitudes sont à mettre aux comptes de celles et ceux qui ont les affaires en charge, parce qu’autrement il y a des voix politiques courageuses qui appellent un chat, un chat.

    Faut alors arrêter avec cette idée délirante qu’il existe la moindre possibilité que l’entité sioniste disposerait d’une liberté telle qu’elle lui permettrait d’exterminer toute la population palestinienne, là, faut se calmer.
    Le plus gros risque qui soit à l’heure actuelle, c’est si la communauté internationale n’impose pas rapidement à israël, de prendre ses clics et ses clacs et de se casser immédiatement de Gaza et Cisjordanie, des pogroms éclatent dans les rues de nos pays, ça peut être aussi soudain que violent et, plus jamais les choses ne seront pareilles dans nos nations avant longtemps.
    Certes, les pouvoirs sauteront, de grandes révoltes pourraient survenir, mais, nous serions rapidement confrontés à des phénomènes qui ne nous touchent plus depuis très très longtemps, des famines.
    Voilà ce qui va finir par arriver si les politiques refusent de faire leur boulot en imposant à israël, fut-ce au besoin, par l’usage la force, le respect des lois internationales.

    Ce sera la défaite de l’Occident, bien sûr, mais les pays resteront debout et après quelque temps, le business et la vie courante reprendront leurs droits, elle comme ça l’humanité, quand elle changera, nos descendants auront déjà oublié que toutes celles et ceux vivant aujourd’hui, ont existé.

    Bref, en vérité, si on voulait tuer israël définitivement, c’est exactement comme ça se passe qu’il faudrait s’y prendre.
    Quoi qu’il arrive, l’utopie d’une terre pour les juifs, c’est mort, ils ont commencé ou commencent à comprendre l’adage:

    « Il vaut mieux un petit chez-soi, qu’un grand chez les autres. »
    Comme quoi, tout à un sens, faut juste ne pas la tête pour savoir, quel est le bon.

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  • 17 novembre 2023 à 16 h 09 min
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    Biden devient de plus en plus sénile..c’est évident et donc une marionnette mal articulée…qui surprend à chaque intervention non prévue, Blinken est là pour tenter de recoller les morceaux, c’est son job.

    Quant à Xi Jinping, les propos déplacés de Biden ne l’étonne certainement pas.. Ce n’est pas d’hier que Biden se fait un stupide devoir d’entretenir la guerre froide avec les communistes. À ce compte, Biden n’a pas fini de proférer des insultes, car des dictateurs sur la planète il y en a en quantité, en commençant par Netanyahu.

    Ce qui intéresse vraiment le président chinois, c’est le BUSINESS. Je dirais même que l’insulte de Biden doit faire son affaire..car il n’a certainement pas l’intention sincère de copiner avec les USA. C’est un excellent prétexte pour continuer à adopter une attitude de méfiance envers le gouvernement américain qui n’estime pas beaucoup la Chine, son compétiteur directe. S’il y a eu rapprochement, c’est symbolique, avant tout économique, mais extrêmement tiède…

    Concerant l’entité sioniste, ils n’ont pas fini de descendre dans l’opinion mondiale, je ne parle pas des gouvernements, mais des populations à travers le monde. Netanyahu et ses extrémistes-terroristes, sont un boulet attaché solidement aux USA qui les entrainent irrémédiablement dans les abysses. Le boulet sioniste coupe les USA du monde LIBRE digne de ce nom et fait une tache d’huile HISTORIQUE à la réputation des américains, déjà passablement entachée… Un génocide comme celui qui se déroule à Gaza et en Cisjordanie ne s’effacera JAMAIS. Reste à savoir comment seront traités les assassins sionistes aux mains ruisselantes de sang palestinien……par les entités internationales responsables d’identifier ce genre de crimes et d’émettre les sentences associées. Si l’on se fie à l’ONU, c’est de très mauvais augure.

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  • 18 novembre 2023 à 0 h 13 min
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    Alors, justement, le monde non occidental n’en est pas pour autant plus stupide, il voit plus distinctement que nous, apparemment, que le boulet sioniste n’entraine pas que l’Amérique dans les abysses, c’est tout l’Occident qui est engagé dans cette vertigineuse descente, le phénomène étant dû à une seule constante, la présence de diaspora juives dans ces différents pays qui composent cet Occident qui, parvenant à contrôler chacun des pays par ruse, leur font perdre autant leurs identités culturelles, que les valeurs humanistes qu’hypocritement ils vomissaient à ce monde depuis la fin de la dernière guerre, tout en empêchant cyniquement toutes possibilités de développements dedans et s’assurant que tout ce qui pouvait y être négocié entre eux et lui, le soit toujours en la défaveurs des premiers qui, bien que plus nombreux numériquement sur la planète, ne sont pas blancs.

    Voilà le drame de l’Occident, sa bêtise, hissée à sa tête.
    Combien de pays font du Hamas une entité terroriste, une trentaine; sur près de deux cent, qui sont ces pays qui favorisent le blocage du fonctionnement des institutions internationales et le dévoiement des lois et conventions qui proviennent de ces mêmes institutions pour permettre depuis plus de soixante-dix ans à l’entité sioniste de mépriser toutes les formes de vies humaines non blanches et ainsi de pouvoir se comporter comme la seule entité étatique envers qui les lois et devoirs humains ne s’appliquent pas?

    Encore une fois, tout revient à la pigmentation de peau des majorités populaires des habitants de ces quelques trente pays.
    Voilà, ce que parvient à rendre évident l’entité sioniste qui a inféodé les nations blanches, l’Occident, à la défendre quoi qu’elle fasse ou dise contre le monde non occidental.
    Le conflit qui est dorénavant clairement structuré sur la même trame, est facilement lisible pour et par tous, en Ukraine, une camarilla juive aux ordres de celles occidentales fait le peuple chrétien ukrainien aller se faire exterminer clairement à la recherche de l’épuisement de la Russie, c’est exactement la même chose en Amérique, Europe, Australie et autres, tout le monde le doigt sur la couture, israël, leur maître fait comme il veut et exige d’eux qu’ils se sacrifient tous dans son intérêt, à eux, ces pays et leurs camarillas respectives de l’imposer au reste du monde, le voilà le monde fait de règles dont aiment parler les valets de ceux qui sont maîtres dans cet enfer terrestre.

    Là, la partition mondiale était déjà faite depuis bien longtemps, elle est la cause de tous les désordres et dysfonctionnements parce que le support idéologique qui la provoque est univoque et stupide, maintenant elle est clairement exposée à la vue de tous, afin que chacun puisse prendre conscience qu’il y a un seul facteur décoagulant qui est agissant, et que c’est lui et lui seul qui nécessite d’être neutralisé si nous ne voulons pas finir foudroyés.

    Le monde libre n’est justement pas celui occidental, c’est celui actuellement qui observe ce monde meurtrier et dégénéré aliéné aux folles fables; en lui accordant une dernière chance de se ressaisir pour retrouver son salut, avant d’intervenir.
    C’est le moment de se connaître soi-même.

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