Napoléon 1er : père de l’Empire des totalitarismes et des génocides
Par Khider Mesloub.
Cet article est disponible en anglais et en italien ici :
Article de Khider Mesloub-anglais-italien- du 6 decembre 2023
La sortie du film « Napoléon » de Ridley Scott suscite la polémique en France. Le film déchaîne les médias français. Au contraire, les médias anglo-saxons se montrent très élogieux envers le film.
En tout cas, le gratin du germanoratin est en furie. La bataille fait rage parmi les élites culturelles et politiques françaises, qui accusent le réalisateur de présenter une interprétation anti-française et pro britannique. Le film enflamme également le courroux des historiographes officiels français, pour qui Scott aurait pris des libertés avec la vraie vie de l’empereur. Le film serait, selon eux, truffé d’inexactitudes historiques.
Ces « Nord-coréens » de l’historiographie française reprochent à la fiction de prendre le pas sur la réalité. On pourrait en dire autant de ces mandarins universitaires. N’ont-ils pas transformé l’horrible réalité de l’époque napoléonienne en fiction historique radieuse, en douce épopée fabriquée pour les besoins de la cause nationale chauvine.
Ces historiographes auraient voulu que le réalisateur corse son œuvre cinématographique sur Napoléon, ce natif de la Corse. Ridley Scott aurait, selon eux, corseté son film dans un parti pris britannique.
Une chose est sûre, le portrait de l’empereur brossé par Ridley Scott dérange manifestement ces élites françaises chauvinistes. Le réalisateur présente Napoléon, selon les élites françaises, comme un meneur de soudards affamé de conquêtes.
Napoléon : l’homme des répressions tous azimuts
N’ayant pas vu le film, je ne vais pas livrer une critique cinématographique, mais brosser succinctement le portrait historique du vrai Napoléon, personnage controversé versé dans la gouvernance despotique et l’activité génocidaire.
De manière générale, Napoléon Bonaparte est présenté, selon l’obédience politique de l’historien et, surtout, en fonction du pays européen, tantôt comme un héros ou un criminel, un révolutionnaire ou un contre-révolutionnaire, un dictateur impérialiste ou un libérateur des peuples.
Qu’en est-il en vrai ? Pour résumer le personnage, on pourrait le qualifier tout à la fois de Genesis Khan et de Staline-Hitler. Napoléon fut un conquérant génocidaire doublé d’un dictateur sanguinaire. Il s’est acharné à exercer son empire totalitaire sur la société française et à se bâtir un empire à la démesure de sa mégalomanie. Il était tellement mégalomane qu’il a déclaré « Il n’y a point de conquête que je ne puisse entreprendre ; car à l’aide de mes soldats et des auditeurs, je prendrai et je régirai le monde ». Même au prix du génocide de millions de personnes.
Talleyrand, homme politique français, surnommé le diable boiteux, qualifiait la diplomatie de Napoléon de « diplomatie de l’épée », autrement dit de la canonnière. Même l’autre général français, Charles de Gaulle, le boucher des insurgés algériens du 8 mai 1945, dira de son prédécesseur l’empereur : « Napoléon a épuisé la bonne volonté des Français, fait abus de leurs sacrifices, couvert l’Europe de tombes, de cendres et de larmes ».
Au reste, il serait temps d’écrire le « Livre noir » du Bonapartisme. Comment le prétendu idéal d’émancipation de la Révolution de 1789, de fraternité universelle à la française, se retourna-t-il au lendemain du coup d’État du 18 brumaire (9 novembre 1799) en dictature totalitaire impérialiste conquérante, en une entreprise génocidaire qui a fait des millions de morts en quinze ans de règne napoléonien sanguinaire ? Cette gouvernance napoléonienne dégoulinant de sang, la France refuse de la voir. Tout comme elle a toujours refusé de reconnaître son passé colonial génocidaire en Algérie.
Napoléon : le rétablisseur de l’esclavage
Cela étant, ces dernières années, plusieurs pays européens, victimes des opérations de conquêtes militaires génocidaires de Napoléon, notamment la Belgique, l’Angleterre ou l’Allemagne, ont rappelé la véritable personnalité de l’empereur de France, celle du massacreur des peuples, de dictateur sanguinaire, de criminel de guerre, de terroriste étatique.
Napoléon Bonaparte est l’homme des répressions tous azimuts : politiques, sociales, ouvrières, coloniales, raciales, esclavagistes, policières. Napoléon est certes connu historiquement pour avoir battu militairement les puissances féodales alliées à l’Angleterre. En revanche, il est moins connu pour avoir été l’homme des répressions de mouvements populaires, des esclaves, des ouvriers, des femmes, des nations libres, au nom des idéaux de la Révolution bourgeoise française qu’il a voulu imposés au monde entier.
Bien avant son couronnement, alors qu’il est général, en 1797, il est connu pour avoir organisé personnellement une expédition massive pour détrôner et éliminer Toussaint Louverture, général noir et gouverneur d’Haïti, proclamé par la révolution des esclaves. À cet égard, il est de la plus haute importance de rappeler que Napoléon Bonaparte, présenté comme un émancipateur, est cet homme d’État qui aura rétabli l’esclavage en 1802, aboli en 1794 par les révolutionnaires jacobins.
Selon l’historien guadeloupéen Claude Ribbe, Napoléon aurait ordonné le « génocide des Noirs » aux colonies. C’est la thèse qu’il soutient dans un ouvrage paru en 2005 : Le crime de Napoléon. M. Ribbe souligne que Napoléon avait programmé l’élimination systématique des hommes de couleur. Il parle d’un million de victimes noires dues au « premier dictateur raciste ». Selon cet historien guadeloupéen, Napoléon est « le premier dictateur raciste de l’histoire », « aventurier négrophobe ».
Pour Ribbe, Napoléon « préfigure de manière évidente la politique d’extermination engagée contre les juifs et les Tziganes durant la seconde guerre mondiale » par Adolf Hitler. Du reste, au lendemain de la défaite de la France, en juin 1940, Hitler ne manquera pas d’aller se recueillir, en guise de reconnaissance de ses exploits génocidaires, sur le tombeau de son mentor, Napoléon Bonaparte, probablement pour trouver quelque inspiration en matière d’extermination de masse.
Napoléon : le législateur de l’avilissement de la femme française
Ainsi, au lendemain de son coup d’État du 18 brumaire, Napoléon instaure une dictature sanguinaire. Il institue un État autoritaire caractérisé par une surveillance policière de la population, opérée sous l’égide de Fouché, ministre de la Police.
Plus tard, en 1804, une fois sacré Empereur, Napoléon Bonaparte codifie la soumission de la femme, incarnée par la loi sur l’incapacité juridique, qui instaure le statut de mineure éternelle de la femme. En effet, cette loi, qui demeura en vigueur jusqu’à 1938, plaçait la femme française sous tutelle maritale, la privant de sa capacité juridique au même titre que les enfants.
Et la France de se gausser, de nos jours, des pays musulmans, de s’offusquer du sort des femmes musulmanes. Il y a 80 ans, les femmes françaises subissaient la même domination masculine, la même infériorisation juridique.
Pour rappel, la femme française n’avait le droit ni de travailler, ni d’ouvrir un compte bancaire, sans l’autorisation de son mari. Ainsi, Napoléon, encensé par l’historiographie « nord-coréenne » française comme un libérateur, est l’auteur de cette loi misogyne qui frappait la femme française d’une incapacité juridique totale, c’est-à-dire qu’elle était placée sous la tutelle de son mari jusqu’à sa mort. D’abord, elle était sous la tutelle de son père, puis, une fois mariée, sous celle de son mari. C’était une éternelle mineure.
Napoléon : fondateur du goulag, camp de travail forcé
Napoléon est également l’auteur de l’asservissement total des ouvriers, réduits à vivre dans des camps de travail forcé, véritables goulags, car ils n’avaient pas le droit de changer de patron ni de ville. Pour les empêcher de s’échapper de leur goulag professionnel, Napoléon avait institué le livret ouvrier, qui accordait aux patrons un pouvoir de contrôle totalitaire sur leurs salariés. Le livret ouvrier permettait aux patrons et aux autorités d’exercer leur pouvoir autocratique sur les travailleurs : si un ouvrier souhaitait quitter son emploi mais n’obtenait pas la signature de son employeur sur son livret, il n’avait aucune chance de retrouver un travail. Or, un ouvrier ne possédant pas son livret était considéré comme vagabond et était emprisonné. Autrement dit, le prolétaire français était condamné à travailler obligatoirement, faute de quoi il était embastillé. En outre, son patron pouvait s’approprier l’ouvrier à vie, grâce à ce fameux livret qui lui permettait d’exercer son contrôle despotique sur ses salariés. Le livret ouvrier napoléonien n’a été supprimé qu’à la fin du 19e siècle, en 1890.
Pareillement, les fonctionnaires, la nomenklatura napoléonienne, jouissaient d’énormes privilèges, notamment en matière de Justice.
Pour assurer cet asservissement total de la population française, les libertés d’expression, de réunion, de circulation et de presse furent supprimées. Autrement dit, sous le règne de Napoléon la France était un véritable goulag. Et ce, jusqu’à l’institution de la Troisième république, en 1870.
Le frère de l’empereur, Lucien Bonaparte, avait pressenti les ambitions impériales et les inclinations tyranniques de Napoléon très tôt, dès 1792. Dans une lettre adressée à son autre frère, Joseph Bonaparte, il décrit son autocratique frère en ces termes prémonitoires : « J’ai toujours démêlé dans Napoléon une ambition pas tout à fait égoïste, mais qui surpasse en lui son amour pour le bien public. Il me semble bien penché à être tyran et je crois qu’il serait bien s’il fût roi et que son nom serait pour la postérité et pour le patriote sensible un nom d’horreur. »
Effectivement, le règne de Napoléon est imprégné d’horreur. On peut qualifier le règne de Napoléon 1er de règne des horreurs. Des répressions. Des génocides.
Napoléon est le « père spirituel – cruel » de Staline et de Hitler. Le précurseur du totalitarisme bourgeois. Il inaugure l’ère des totalitarismes modernes. À peine couronné empereur, il s’emploie à répandre la répression. Il instaure le premier État policier de l’histoire capitaliste. Espionnage, manipulations, complots, dénonciations, travaux forcés, incarcérations arbitraires, tortures, marquages au fer rouge, amputations, exécutions, sont systématisés sous le règne de Napoléon. La police napoléonienne est la « Fille aînée » des polices totalitaires du monde moderne capitaliste, ces polices qui fleuriront au 20e siècle.
La France glorifie toujours les hauts faits génocidaires de Napoléon
Sous le cours règne de Napoléon, des millions de personnes périront. Selon les historiens, plus de 2,5 millions de militaires ont été massacrés en Europe et 1 million de civils tués dans le reste de l’Europe et dans les colonies françaises. Au vrai, selon une historienne américaine, Marlene Daut, ces chiffres sont sous évalués. Selon cette universitaire, les autres estimations varient entre trois et six millions. C’est l’une des raisons pour lesquelles Marlene Daut trouve étrange de considérer Napoléon Bonaparte comme un héros.
Marlene Daut estime qu’encenser les prétendues contributions positives de Napoléon Bonaparte « revient à suggérer que les personnes dont il a détruit la vie n’ont en fait aucune importance ». N’est-ce pas ce que font encore les autorités françaises avec leur narratif sur les « bienfaits » de la colonisation de l’Afrique, notamment de l’Algérie. En février 2005, sans scrupule, le parlement français n’avait-il pas voté une loi mentionnant le « rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord » ?
Il est utile de rappeler que le maréchal Bugeaud, le génocidaire des Algériens, a fait ses premières armes sous l’Empire napoléonien. À bien y réfléchir , on pourrait conclure que la mentalité raciste et génocidaire de Napoléon aura finalement façonné plusieurs générations de Français, notamment celles de la classe dirigeante.
Pour l’universitaire américaine, les Français ne sont pas disposés à faire amende honorable, car « pour eux, admettre que Napoléon était raciste, c’est critiquer le peuple français et ils ne peuvent pas le supporter », explique-t-elle. C’est aussi admettre que la France s’est bâtie sur le racisme, un racisme longtemps institutionnalisé, symbolisé par le code de l’indigénat imposé aux Algériens dès 1834 et officialisé en 1881.
« Même s’ils sont prêts à reconnaître les faits, et ils ne les nient pas, cela les met très, très mal à l’aise, car cela remet en cause toute la richesse qu’ils ont dans leur pays », ajoute Marlene Daut. « Qu’est-ce qu’il y a derrière toute cette prospérité ? Qu’est-ce que cela signifie pour l’identité française ? Qu’elle s’est construite sur le dos d’assassins », c’est-à-dire des dirigeants criminels, génocidaires, responsables par ailleurs des pillages des richesses des peuples colonisés. Notamment, le plus célèbre des massacreurs et pilleurs dirigeants français, Napoléon Bonaparte.
Pourtant, ce criminel de guerre, ce génocidaire, cet autocrate est toujours célébré par les autorités françaises. Le 5 mai 2021 le gouvernement Macron avait organisé la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte. C’est vrai que Napoléon est le bâtisseur de l’État policier français, l’adversaire acharné des contre-pouvoirs et du parlementarisme. Modes de gouvernance autocratiques réactivés par la Macronie.
C’est comme si l’Allemagne avait continué, depuis 1945, à célébrer les hauts faits totalitaires et génocidaires de Hitler jusqu’à nos jours.
Il n’y a qu’en France où on glorifie et honore les criminels de guerre, les génocidaires : Charles de Gaulle, le boucher des Algériens, les harkis, ces supplétifs de l’armée française, encore aujourd’hui exaltés et récompensés. Et bien sûr, Napoléon Bonaparte, le père des totalitarismes et des génocides.
Khider MESLOUB
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2023/12/napoleao-i-pai-do-imperio-dos.html
Une chance que le sionisme n’existait pas à son époque, ce qui lui aura permis d’échapper à ce qualificatif pour autant qu’il lui aurait allé comme un gant ! Quant à la france qui se prévaut de quatre siècles de barbarie, de pillages, de crimes, de massacres et autres joyeusetés catholico-militaires, quand elle ne fait pas honte, elle donne envie de vomir. Non, désespéramment, aucune raison d’être fier et même de moins en moins !
C’est moche, l’article précédant était bien mais le naturel est plus fort là, c’est une surenchère victimaire ce texte, il n’était aucun besoin de compromettre les Guadeloupéens dans cette pleurnicherie pour l’Algérie.
D’ailleurs ce pauvre Claude Ribbe a bien appris depuis, ça ne sert à rien de servir la soupe aux juifs quant à cette extermination qui est plus une névrose qu’un fait historique.
Il dirait les choses bien autrement si la loi et encore plus de courage de sa part ne le contraignaient à ronchonner uniquement.
Le père de Mengele avec ses congénères a procédé à l’extermination réelle des Herero et des Nama longtemps avant que son fils ne devienne plus célèbre que lui, en ayant fait tellement moins, donc, il n’y avait aucun besoin pour ces gens d’avoir recours à Napoléon pour accomplir de vrais génocides, autrement que dans les histoires non maîtrisées par leurs narrateurs.
C’est sûr, ce satané Napoléon on doit lui faire un autre sort que celui actuel, néanmoins les choses sont bien plus compliquées et complexes que ce mauvais résumé pleurnichard, je suis franc, passer par Napoléon pour critique la colonisation de l’Algérie, c’est au minimum, pas sérieux comme approche.
De tels sujets s’abordent sans complexes aujourd’hui, or là on ne voit qu’eux, par conséquent il y a encore beaucoup de travail intérieur à faire avant de rêver à une internationale prolétarienne, parce que dans des conditions cognitives comme celles-là on va nulle part de bien.
Je ne sais pas si commentaire passera, toutefois je crois qu’il serait bon pour l’auteur qu’il lise le lien suivant, et qu’il réécrive son article après les recherches que lui auront inspiré cette lecture.
https://www.grin.com/document/109609?lang=fr
On dirait que l’auteur vit hors du temps, s’il n’est pas conscient que s’il y a bien une personnalité dont la célébrité sur Terre est indéniable et en plus, celle-ci ne fait que croître avec toute la surexposition qui faite autours de ces quelques années qu’elle a existé brièvement dans l’Histoire du monde, c’est bien Hitler, ce gars est célébrer absolument tous les jours depuis sa disparition, sur toutes sortes de supports intellectuels, franchement, qui ne voit pas ça, est complètement aveugle sur son monde.
Enfin bref, ce texte est un pensum, même s’il y a beaucoup de matière dedans pour en faire un bon sujet, tous ces amalgames inutiles et émotionnels, cette approximation à comprendre qui ne peut par conséquent qu’aboutir à faire chez certains opter pour une mauvaise compréhension, c’est mépriser sans avoir aucune vertu à montrer, c’est dommage.
Bien évidemment, la France mérite des critiques à n’en plus finir, mais on ne critique pas autrui en ayant le dos voûté devant lui, c’est se manquer à soi-même.
Cet écrit est aussi outré qu’outrancier.
Certes Napoléon a commis des fautes mais il a en contrepartie accompli de grandes choses qu’il est inutile de développer ici.
On peut ne pas aimer Alexandre de Macédoine qui a incendié Persépolis ou Jules César qui a massacré les Gaulois. Il n’empêche que l’on reste admiratifs devant leur carrières ou leur réussites.
Contrairement à M. Mesloub, eux sont entrés dans l’Histoire et la rancoeur rance de cet auteur est pathétique si pas risible. Dans les années ’70, le pseudo historien Henri Guillemin avait produit des émissions tout aussi unilatérales pour tenter de dégommer Napoléon Ier. Qui se souvient de cet escroc intellectuel ? Un de mes amis m’avait dit : ‘On dirait ces petits caniches qui lèvent la patte sur les réverbères, pensant que pisser par terre éteindra la lumière qui brille au sommet ».
Antisémite, complotiste, ces arguties fleurissent avec beaucoup d’à propos quand il s’agit de faire taire un interlocuteur… Et là, je viens d’en découvrir une autre qui devrait avoir beaucoup de succès dans les années qui viennent : « oui, mais il a fait de grandes choses ». On n’a pas besoin de préciser lesquelles. Gageons que l’on saura nous ramener que Biden, Zelensky, Methanyaou, Macron et quelques autres déchets de l’humanité ont aussi fait de grandes choses… au moins en termes de massacres !
A chacun son opinion mais l’Histoire jugera.
Et pas des commentateurs aigris à deux balles.
Excellent to post Pierre
Tu m’arraches les mots de la bouche…
Mais il m’en reste encore pour ostraciser ces déchets de l’humanité.
rb
On pourra venir ici nous radoter les vieilles rengaines des historiens du roi et des plumitifs de la République « En Marche » et de toute cette coterie d’intellectuels stipendiés par les riches pour chanter leur louange on ne me convaincra pas d’admirer ou de chanter les louanges des criminels de guerre et des bourreaux des peuples.
Quand il ne reste plus comme argument à la gloire de Napoléon (le sanguinaire), de Jules César (le dictateur), d’Alexandre Le Grand (le destructeur), Gengis Khan (l’exterminateur) et Adolf Hitler (le boucher) que d’énumérer la longue liste des livres ou films- déjectés par les apologistes des riches prêt à se vendre pour qu’un peu de cette « gloire » honteuse se répande sur eux…
Mesloub a bien intitulé son article prolétarien » Napoléon 1er : père de l’Empire des totalitarismes et des génocides”…
Un commentateur aigri devrait s’affairer à tenter de prouver que Napoléon, le tyran, n’était pas un totalitariste et qu’il n’a dirigé aucun génocide contre aucun peuple européen, haitien, caraibéen, africain…
Merci pour ton texte militant Khider
Robert Bibeau
Ah, les biais cognitifs…
Pas ceux-là, surtout pas, de braves gars, exclusivement soucieux du bien de leurs peuples:
Lénine, Staline, Mao, Pol Pot, Kim Il Sung…
Des gens bien qu’on vous dit, top niveau empathie pour autrui assuré, ou pas.
Napoleon en Espagne une boucherie apocalyptique
Et on ne parle même pas du « légendaire » général Vendémiaire !
Il est effectif que je me suis toujours méfié des commentaires de ce chroniqueur,évitant -sauf 2 ou 3 fois -de leur donner écho,sur un autre site qu’ici,mais il est resté dans les rails de la réalité vérifiée par ailleurs & N’ALLANT PAS DANS UN MAUVAIS SENS .J’attendais seulement qu’il se trahisse-éventuellement ?- ,car je sentais dans ce verbe ,une étrange tendance .N’étant pas historien de métier mais scientifique je me tairai sur les possibles excés civiles de Napoléon,auteur d’un droit Napoléonien qui rectifie en plus acceptable le droit Orléaniste ( quoique toutes ces écritures soient relatives & basées sur le « diviser pour régner » des pêcheurs en eau trouble ) :certaines choses sont possibles ,voire probables ,(mais certainement pas des génocides …à moins que l’on appelle le taylorisme de ce nom !) )car bien dans le vent de l’époque & c’est bien misérable ,d’autres sont même en avance sur les excés paupérisateurs de l’industrialisation du MONDE,& le livret ouvrier faisant honte également à la République ,mais en fait à tous les humains ,puisque ne se limitant pas à la France ….loin …bien loin de là .
Ce délire de chroniqueur ,habillé de vrai, tombe vraiment mal quant à l’Algérie .Manque de chance pour cet auteur :
– nous sommes d’une famille dont le grand -père changeait de ville tous les 3 ans en tant que Responsable & nous y sommes nés en 46 .
-nous avons eu non seulement accés par le côté adminsistrateur public de mon pére à toutes les documentations depuis 1900 & avant & j’en ai tout un rayon de bibliothéque en les reliures de l’époque .Une chose est certaine depuis 1920 AUCUNE des affirmations de l’auteur est pérennisée ( l’histoire atroce des harkis fat parti des dérapages coloniaux classiques ,ce qui ne les excuse nullement ) mais ne correspond pas à une gestion de la société .Je me suis moi-même élevé avec une femme arabe,puis à la fin avec une kabyle de 2 à 8 ans pendant les absences de ma mère & en garde un TRES BON souvenir .La femme arabe ou fatma est partie car elle craignait que son mari soit coopté par le FLN & qu’elle ne voulait pas que cela nous cause des ennuis :elle nous a invité ma mére & moi à un thé chez elle pour nous le dire & faire ses adieux.
-les 3/4 des musulmans des sixties ( j’ai même eu en France une employée avec le voile & le Haïk qui était ravie de travailler avec un enfant de « là-bas » & avec qui nous nous sommes séparés affectueusement « si vous saviez Mr ,comme nous vous regrettons en Algérie » (sic au moins 3 fois en une année ) nous regrettent & n’ont pas bougé qu’afin de ne pas se trouver avec les oreilles et le nez coupés par leurs homologues ethniques & les parties cousues dans la bouche ,tel l’Echo d’ALGER nous rendait compte TOUS les matins & bien pire que je n’écrirai pas ici ,avec le nom ,le lieu (des forêts & lieux connues où il ne fallait plus aller :les rares qui n’ont pas écouté ou que le destin a porté sur ces parcours l’ont payé de terribles tortures avant la mort .)
Alors que l’auteur vienne nous parler de génocide ,je lui renvoie la balle & lui met quand il le veut SOUS le NEZ les atroces photos sanguinolentes à la bassesse qu’aucun français ne s’est permis même parmi les rares répressions dont celle de Sétif en 46 . Par contre le massacre de Mélouza par le FLN fut bien plus sanguinolant tant c’est dans leurs moeurs ! Mais il n’y en a eu guère d’autres que ces 2 là ,si par hasard j’en oubliais un . Et même sur youtube la richesse que la France a apporté & laissé à l’Algérie est étayée par de magnifiques vidéos avec chiffres à l’appui.Hassan II & Bourguiba eux-mêmes le reconnaissaient .Fehrat Abbas (Pharmacien de métier )dans le bureau de mon Père en 52 lui disait avant son RV avec le préfet d’Alger « ce que vous nous avez apporté Mr est irremplaçable .Mais maintenant l’heure est venue que vous vous en alliez & vous partirez » dit il avec ses yeux bleus profonds déterminés . Et ils se sont séparés courtoisement .
Au Forum du plateau des Glières en mai/Juin 58 ,il y avait plus de musulmans dans Alger pour réclamer l’Algérie Française que de Français puisque nous étions qu’un million face à 10 millions & AUCUN encadrement militaire ne les avait amenés de force à ALGER :Ce sont même eux qui avaient demandé l’aide des municipalités.L’Histoire continuera à en témoigner .Et même pendant la guerre, les SAS ont fait leur travail de création des écoles & infirmeries dans les campagnes .,sans arrêt & surtout sans rien demander ou éxiger .Aucune des rares tortures que la France s’est autorisée dans sa guerre contre le FLN -surtout pendant la bataille d’Alger en 57 – n’est arrivée à la cheville,je dis bien cheville , de ce que nous avons vu tous les jours dans nos journaux ,de la part de la partie adverse .
Alors cette fois Mr Mesloub s’est trahi ,car nous connaissons l’Algérie presque arrondissement par arrondissement ,mon père par les moeurs depuis son enfance & je m’adjoins à lui depuis l’aprés guerre pour pouvoir certifier que nous n’avons jamais ,jamais entendu parler de génocide de musulmans alors que nous étions proches des plus hautes autorités civiles et militaires & des messages chiffrés du Renseignement .Ce que « le téléphone arabe « d’aujourd’hui a dit à Mr Mesloub n’est pas la réalité de ceux qui ont vécu ces époques !
NOus sommes donc obligés en ce qui concerne le 1° empire de nous référer non à Mr Mesloub ,mais aux moeurs possibles entre 1790 & 1815 .
Et de fait ,tel l’écrit Mr ABel « passer par Napoléon pour critique de la colonisation de l’Algérie, c’est au minimum, pas sérieux comme approche. »
Bien !ce que je craignais est arrivé :Mr Mesloub s’est trahi!C’est fait & témoigne d’une regrettable mentalité ou d’une audace emplie d’aigreur insouciante !
Il ya parfois des occasions où l’auteur peut faire amende honorable …mais là il est allé trop loin en la présente & ne sera plus jamais fiable .Toutefois ce qui pourra être certifié sur tout autre sujet où il s’impliquera restera lu avec attention….& prudence !
EN COMPLÉMENTAIRE :
https://une-autre-histoire.org/napoleon-par-henri-guillemin/