7 au Front

La destruction de Gaza n’est pas une “fin de partie” pour le grand capital occidental (Alastair Crooke)

Par Robert Bibeau.

Cet article est disponible en anglais et en italien ici :
Article de Alastair Crooke-anglais-italien- du 25 decembre 2023

Un nouvel article nous arrive de l’analyste Alastair Crooke. Le prolifique journaliste a le talent de circonscrire les facteurs qui explique la déconvenue de l’empire étatsunien, mais faillit à la tâche d’expliquer le positionnement géostratégique de deux autres grands vecteurs géopolitiques mondiaux.  Prenons cet extrait : « Les États-Unis s’investissent pleinement pour aider “Israël” à vaincre le Hamas.  Mais en plaçant la barre si “messianiquement haute”, Netanyahou tend un piège à Biden : si l’armée israélienne ne parvient pas à anéantir le Hamas, “Israël” ne peut pas “gagner”. Et, à la fin, si “Israël” se retire simplement – et que le Hamas et son éthos révolutionnaire demeurent – cela sera compris dans toute la sphère islamique comme une “victoire” du Hamas. En d’autres termes, la stabilisation de Gaza n’est pas une solution pour Biden... »

Pour notre part, nous croyons que la destruction de la bande de Gaza, l’éradication du Hamas et des Palestiniens du Proche-Orient ne sont plus possible depuis que la superpuissance américaine perd peu à peu son hégémonie, particulièrement au Moyen-Orient, suite à ses revers répétés en Afghanistan – en Irak – en Syrie – au Yémen – au Soudan – au  Sahel (avec le sous-fifre français) – en Libye et au Liban. Pire, les intérêts économiques primordiaux de l’empire américain, et de ses vassaux européens, se sont déplacés vers la Mer de Chine qui sera l’épicentre des conflits interimpérialistes en 2024. Alastair Crooke ajoute : « La destruction de Gaza ne permettra pas d’apaiser les critiques croissantes dans son pays concernant son soutien “sans limites” à la guerre d’“Israël” contre le Hamas – un soutien qui est de plus en plus souvent qualifié de nettoyage ethnique, voire de génocide, par les manifestants américains. » Alastair Crooke a raison de souligner la colère du peuple Américain contre la barbarie israélienne, mais il a tort de stigmatiser le Hamas comme l’adversaire unique d’Israël. Nous savons tous que la guerre d’Ukraine est une guerre de proxy entre l’Alliance Atlantique (États-Unis-OTAN) et l’axe Chine-Russie-Iran. Il en va de même au Moyen-Orient ou la guerre de proxy israélienne se mène entre les forces du mal américano-OTAN et les forces du mal de l’axe Chine-Russie-Iran via le Hamas et les autres organisations et sectes islamistes soutenues par la bourgeoisie locale.

C’est la raison pour laquelle depuis toujours, dans ce conflit vieux de presque un siècle, nous soutenons le peuple palestinien en tant que représentant régional des peuples et des prolétaires opprimés du monde entier.  Nous ne soutenons aucune des alliances impérialistes en conflit.  S’attaquer aux porte-avions américains équivaut symboliquement à ce que l’Axe impérialiste oriental remette en cause l’hégémonie américaine ainsi que l’axe impérialiste occidental dans ses fondements mêmes. “Défi accepté” rétorque l’axe Chine-Russie-Iran…nous rapprochant ainsi de l’ultime affrontement où tout se jouera…y compris nos vies… et “On peut douter que l’armée américaine parvienne à mener une guerre sur trois ou quatre fronts – l’effort pourrait facilement se transformer en un nouveau bourbier”. Un nouvel hégémon pointe le nez à travers de multiples conflits régionaux dont nous ne devons rien attendre de bon pour les peuples du monde.

 


Par Alastair Crooke – Le 12 novembre 2023 – Source Strategic Culture

Les intérêts américains et israéliens – confrontés à l’horrible spectacle des morts massives de civils à Gaza – divergent à la fois à court et à long terme. Pour “Israël” , le ministre israélien de la sécurité déclare que tout “ce qui ne met pas fin à l’existence du Hamas est un échec” .

Les États-Unis s’investissent pleinement pour aider “Israël” à vaincre le Hamas.  Mais en plaçant la barre si “messianiquement haute”, Netanyahou tend un piège à Biden : si l’armée israélienne ne parvient pas à anéantir le Hamas, “Israël” ne peut pas “gagner”. Et, à la fin, si “Israël” se retire simplement – et que le Hamas et son ethos révolutionnaire demeurent – cela sera compris dans toute la sphère islamique comme une “victoire” du Hamas. En d’autres termes, le stabilisation de Gaza n’est pas une solution pour Biden…et ne permettra pas d’apaiser les critiques croissantes dans son pays concernant son soutien “sans limites” à la guerre d’“Israël” contre le Hamas – un soutien qui est de plus en plus souvent qualifié de nettoyage ethnique, voire de génocide, par les manifestants américains.

En clair, la politique de l’administration américaine risque de chavirer rapidement et de devenir un handicap politique majeur. La position actuelle est donc clairement assortie d’un “délai d’expiration” précoce. Biden veut passer à autre chose…en Mer de Chine (NDÉ)

Le gouvernement israélien, en revanche (avec le soutien de son opinion publique), s’est engagé à fond dans l’éradication du Hamas et considère les morts civiles comme le “prix de la guerre” , notamment parce qu’un tel degré d’intensité est considéré comme nécessaire pour apaiser l’électorat israélien après le grand choc du 7 octobre. Le discours du cabinet israélien parle d’une guerre longue, plutôt que d’une “fin de partie” rapide.

Pour l’administration américaine, en cette année électorale, Joe Biden veut aller au-delà du Hamas. Il ne veut pas que Gaza entache les élections de 2024, mais il veut plutôt ramener l’attention du public américain sur la prétendue “menace” de la Russie, de la Chine et de l’Iran. (Ce n’est pas une prétendue menace…c’est l’unique menace qui compte pour le grand capital occidental. NDÉ)

Les États-Unis et “Israël” veulent tous deux éviter une guerre régionale de grande ampleur ; mais “Israël”, selon la Maison Blanche, prend d’énormes risques d’escalade en cherchant à “éradiquer totalement” le Hamas – et ses moyens destructeurs pour parvenir à cette fin radicalisent le monde…et ce sont les impérialistes étatsuniens qui alimentent la bête sanguinaire. (NDÉ).

Dans son discours de dimanche, Seyed Nasrallah a effectivement fait du Hezbollah le garant de la survie du Hamas (en identifiant spécifiquement le Hamas par son nom). Le Hezbollah, a-t-il dit, se limitera à des opérations non définies et limitées à la frontière, dans le cas où le Hamas serait en danger et quand il sera en danger. Il s’agit là d’une “ligne rouge” qui inquiétera la Maison Blanche.

En clair, les États-Unis essaieront (s’ils le peuvent) – comme l’a fait Blinken – de faire reculer “Israël” dans son assaut contre Gaza, laissant les Forces de défense israéliennes dans un contexte d’effondrement total de la dissuasion, car, en laissant “Israël” persévérer, ils risquent une escalade régionale horizontale. Sans surprise, les grands médias américains spéculent sur les possibilités de changement de régime pour Netanyahou. Ce dernier est certes impopulaire, mais son départ ne changerait rien à l’opinion bien établie en “Israël” selon laquelle Gaza doit être “rayée de la carte” …ce qui selon nous est impossible dans la conjoncture mondiale actuelle (NDÉ).

Le point le plus important du discours de Seyed Nasrallah est son changement d’orientation, qui reflète peut-être non seulement la vision étroite du mouvement, mais aussi celle de l’“axe” collectif. Ainsi, dans son discours, “Israël” est passé du statut d’acteur indépendant à celui d’un protectorat militaire américain nocif parmi d’autres.

Seyed Nasrallah a directement mis en cause non seulement l’occupation israélienne, mais aussi les États-Unis dans leur ensemble, qu’il considère comme responsables de ce qui est arrivé à la région – du Liban à la Palestine, en passant par la Syrie et l’Irak. À certains égards, ces paroles font écho à l’avertissement lancé par Poutine à Munich en 2007 à l’Occident, qui massait alors des forces de l’OTAN aux frontières de la Russie. “Défi accepté” .

De même, les États-Unis ont déployé des forces massives dans la région, dans l’espoir de contraindre la Résistance libanaise à renoncer à toute intervention majeure en “Israël” .

Toutefois, le sous-texte du discours de Seyed Nasrallah était l’allusion à un front uni, à une “lente ébullition” de la “grenouille de le dissuasion” américaine, plutôt qu’à un plongeon tête baissée dans une guerre régionale.

Ces dernières semaines, les bases militaires américaines de la région ont été la cible d’attaques répétées de la part des milices régionales, et rien n’indique que ces attaques vont bientôt cesser. Leurs drones et leurs roquettes ont tous été abattus, a insisté le CENTCOM. Aujourd’hui, le CENTCOM a cessé de publier des mises à jour. Combien d’Américains ont été blessés et tués jusqu’à présent ? Combien d’autres risquent de mourir ou d’être gravement blessés ? Pour l’instant, nous ne le savons pas.

“Tout cela indique une évolution inquiétante” , écrit Malcom Kyeyune“le déclin de la dissuasion” :

Au cours des dernières semaines, les responsables américains ont supplié [les milices] … de cesser d’utiliser des drones et des roquettes – et les ont menacées de graves conséquences si elles n’obtempéraient pas. Washington a mis ces menaces à exécution en ripostant par des frappes aériennes, tout en soulignant la nature défensive de ces frappes et en promettant de faire marche arrière dès que les attaques contre les bases américaines cesseraient. Mais après chaque frappe aérienne, les groupes armés de la région ont “intensifié” leurs activités anti-américaines. Des rapports circulent actuellement sur plusieurs grands groupes armés en Irak déclarant un état de guerre de facto contre l’Amérique [pour la libération de l’Irak].

Le cœur du problème réside dans le fait que les forces américaines sont réparties sur plus d’une douzaine de bases dans la région. Aucune de ces bases n’est suffisamment solide pour se défendre contre une attaque concertée. Ils se sont plutôt appuyés sur l’idée qu’en attaquant ne serait-ce qu’un faible avant-poste américain, on s’exposait à des ennuis : ce n’était qu’une question de temps avant que l’ensemble de la machine de guerre américaine ne s’abatte sur vous pour neutraliser la menace.

Kyeyune suggère alors que :

La dissuasion a d’abord été un effet secondaire utile de la puissance économique et militaire américaine. Mais au fil du temps, elle est devenue une béquille, puis un village Potemkine : une façade érigée par mesure d’économie, pour dissimuler le fait que l’armée se réduisait, que les dysfonctionnements politiques augmentaient et que la stabilité fiscale s’érodait. Aujourd’hui, alors que les drones et les roquettes pleuvent sur les militaires américains en Syrie et en Irak, il apparaît clairement que le Moyen-Orient a décidé que les menaces américaines n’étaient plus vraiment crédibles.

L’Irak sera-t-il le prochain “front” à s’ouvrir dans ce conflit en expansion ?

Seyed Nasrallah a déclaré à propos des navires de guerre américains : “Nous avons préparé quelque chose pour eux” . S’attaquer aux porte-avions américains (même sans entrer dans les détails) équivaut symboliquement à ce que l’Axe remette en cause l’hégémonie américaine à sa racine même. “Défi accepté” .

En bref, les conflits sont devenus géopolitiquement divers et technologiquement plus complexes et multidimensionnels – en particulier avec l’inclusion d’acteurs non étatiques militairement compétents. C’est pourquoi un resserrement progressif de l’étau sur plusieurs fronts peut constituer une stratégie efficace : On peut douter que l’armée américaine parvienne à mener une guerre sur trois ou quatre fronts – l’effort pourrait facilement se transformer en un nouveau bourbier” …comme nous l’expliquons dans notre introduction NDÉ.

Alastair Crooke

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker francophone, sur La stabilisation de Gaza n’est pas une “fin de partie” pour Joe Biden | Le Saker Francophone

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

3 réflexions sur “La destruction de Gaza n’est pas une “fin de partie” pour le grand capital occidental (Alastair Crooke)

  • Jacques Abel

    Il n’y a rien d’étonnant aux analyses meyssianiques mal assimilées qui foisonnent ces temps-ci, Meyssan lui-même ayant définitivement pris le bouillon dans ses supposées analyses.
    L’analyse n’est jamais moins que l’examen d’une situation, ayant pour but d’en dégager une explication sur les orientations que celle-ci va prendre.

    Mon ton est volontairement péremptoire, car, quand ce qui a été écrit bien avant la réalité du jour, devient celle-là même, ça n’est pas de la prédiction, mais l’examen d’un tout dans ses différentes parties, une analyse, à ne pas confondre avec ces prédications qui se lisent de plus en plus quand leurs auteurs n’ont plus l’inspiration.
    C’es prédications, toute géométriquement démontrables qu’elles soient, et tout évidentes qu’elles sont, ne constituent pas des exactitudes et ne sont mêmes plus les plus propres à convaincre le plus grand nombre d’esprits.

    Car,
    la plupart de ces esprits, seront beaucoup plus persuadés par un grand nombre de probabilités que par une affirmation basées sur des preuves dont la force dépend de leur extrême précision.
    Ainsi, puis-je dire, il y a une Providence, au sens prévoyance de l’avenir, qui donne à ces prêchiprêchas analytiques une vérité qui nous laisse en quelque sorte indifférents à elle, afin de pouvoir nous fier aux probabilités qui nous sont utiles, autant à la critique qu’à la compréhension.
    Plus l’esprit aura de probabilités à sa disposition et plus complète sera la démonstration et alors, l’analyse.
    Un nombre infini de probabilités, est pour l’esprit humain la plus convaincante de toutes les démonstrations, ça n’est que comme cela qu’on influence ou pas dans une situation comme celle qui est la nôtre.
    Les choses se disent par gradations, toutes n’ont pas la même force, mais toutes prisent ensemble, sont plus que suffisantes pour convaincre le plus grand nombre, influencer.

    Nous ne devons pas nous fier aux indicateurs habituels que sont les soi-disant informations ou autres analyses fantaisistes, experts de tv et radios, qui ont pour seul vrai objet quand on les considère comme ils doivent l’être, à savoir, toujours timorés vis-à-vis de notre perception de la réalité chez celles et ceux qui les réceptionnent encore.
    Puisque, ces auteurs de faits, n’existent qu’a postériori non seulement des évènements, mais aussi du sentiment général qui se dégage de la communauté humaine non juive vivant sur Terre.
    Par conséquent ils n’ont plus aucune influence sur le cours choses. En vrai, ce sont des thermomètres qui veulent mesurer, la pression, des agents passifs qui ne modifient pas par leur existence le rapport entre les choses et surtout, ne contribuent en rien au renversement de la logique entre les personnes et le thème central, que les vrais influenceurs ont amené à concerner le judaïsme lui-même.
    Aujourd’hui, reconnaissons-le puisque c’est manifeste, plus de juifs que nous n’en avions jamais vu auparavant, se manifestent, pas seulement contre le génocide en Palestine, mais aussi contre le suprémacisme juif lui-même, là ça n’est plus uniquement le sionisme qui commence son effondrement, c’est dans ses profondeurs elles-mêmes que le judaïsme est touché.

    Les choses, particulièrement quand elles concernent des changements radicaux dans les us et coutumes humaines, nécessairement prennent du temps, d’une part pour s’élaborer, d’autre part, pour s’accomplir et enfin, s’établir.

    Or, nous allons de cap en cap et de phase en phase dans le processus mondial installé et qui est dorénavant irréversible.
    Quelles sont les options possibles si l’on voulait faire un choix parmi toutes?
    Plus on va pousser notre réflexion avec sévérité, mieux on percevra le degré de clarté de celles qui restent, et là le nombre de preuves qui disqualifient celles fantaisistes diminue encore plus drastiquement, la lumière de celles qui restent devenant plus pure, ça devient bien plus simple de pointer certaines directions et jamais d’autres, parce qu’il y a un principe métaphysique sur lequel toutes les lois du mouvement sont fondées, c’est que:

    Lorsqu’il arrive un changement dans la Nature, la quantité d’actions employées pour ce changement, est toujours la plus petite qui soit possible.

    On est pas là pour débattre sur l’existence ou non de Dieu, ce dont on ne peut plus douter quant à l’Action, c’est qu’elle est le produit de la masse.
    Mais, quelle est cette masse, si ce n’est celle de l’Esprit, ici, nous sommes connectés et nos corps dématérialisés pour que nous puissions communiquer, multipliez le produit de cette masse par sa vitesse et l’espace qu’il parcourt avec Internet et les autres interfaces pour comprendre un tant soit peu la puissance de l’action contre laquelle combattent nos adversaires.

    La Nature, ou Dieu, comme on veut, agit toujours par les voies les plus simples.

    Qui sait aujourd’hui avec précision donner une définition de ce que c’est que d’être juif?

    En vérité, personne ne sait faire cela, pas même celles et ceux qui se prétendent juifs, car la majeur partie d’entre eux ne sont juifs que par identification avec leurs ascendants et le folklore qui y est lié à travers toute cette morbidité entretenue par les plus zélés agents des vrais maîtres de leurs communautés, ceux-là sont certes des gens ardents qui jusqu’ici pouvaient avec l’organisation mafieuse qu’il ont instauré à la tête des pays occidentaux pour s’assurer la conduite du monde en leur faveur, faire celui-ci produire à les enrichir.
    Mais, de nos jours, avec la puissance des attaques que nous portons contre eux à travers le monde, ces gens relèvent dorénavant de valeurs révoquées, le sceau de leur alliance universelle est définitivement brisé et ne peut plus être remis en l’état.
    Cette guerre de religions moderne, qui ne dit pas son nom, a enfin marqué de son signe indélébile, qui va la perdre de façon irrémédiable, c’est le judaïsme, oui, c’est celui-là qui est déjà vraiment vaincu!

    Ces gens ont cru en une lecture providentialiste d’évènements qu’ils ont eux-mêmes créés, maintenant ils sont contraints, par la force des Choses, à discours apologétique des malheurs du temps.
    Ces « malheureux » n’ont jamais tenu aucun compte des différentes probabilités qui leur faisaient face ces vingt dernières années, très précisément.
    Ils sont donc devenus un succédané de la logique, se concevant comme les bâtisseurs la société parfaite, quand, simplement, le raisonnement d’ensemble se voyait doté des attributs pour savoir en déceler la plus infime imperfection, alors, dorénavant, qui est l’autorité souveraine de ce monde, si ne ce sont déjà ses diverses populations?

    La sphère temporelle a voulu puiser sa légitimité dans le cadre d’un plan providentiel établi par bien supérieure à elle, discréditant tout schéma théocratique en admettant une indépendance entre l’Etat et l’Eglise, mais aussi en sacralisant la soumission dudit Etat envers la synagogue.
    Même Rome n’est plus un Etat spirituel entre les mains du laquais du mosaïsme qui y fait semblant d’être un pape.

    Chercher où va se développer le conflit alors qu’il est déjà en expansion dans nos propres maisons, c’est de la tartufferie.
    C’est un conflit théologico-politique, on en a terminé avec les termes aboutis, prolétariats, bien, mal, etc.

    C’est un Procès qui est ouvert dorénavant, il faut vite le comprendre, car il est essentiellement et exclusivement sur la croissance d’influence sur les affaires mondiales et la différentiation sociale juive, mise en rapport avec la décadence des systèmes institutionnels occidentaux, situation dont les Hommes tirent le triste et déplorable constat, que cela fait par conséquent d’eux, des propriétés serviles qui peuvent être librement exterminées.

    Certains ne voulaient pas comprendre quand je disais avec force que l’existence d’israël n’était plus qu’illusion depuis le 22 février dernier, les mêmes douteront-ils aussi à admettre que le sort des communautés juives mondiales suit la même érosion que l’entité sioniste?
    C’est la Palestine qui est éternelle, depuis Méremptha, israël est vaincu, donc, l’imposture n’avait plus lieu d’être, déjà, c’est dire si le Christ est mêlé dans bien des conneries.

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