Le prurit de l’impérialisme démange les États capitalistes
Par Khider Mesloub et Robert Bibeau.
Cet article est disponible en anglais et en italien ici :
Article de Khider Mesloub et Robert Bibeau-anglais-italien- du 27 decembre 2023
Le conflit militaire entre le grand capital russe et le proxy ukrainien s’immolant pour le bénéfice du grand capital occidental (OTAN) avait offert une occasion inespérée aux gauchistes et aux tiers-mondistes de toutes obédiences de fustiger «l’impérialisme américain», désigné comme le principal responsable de l’escalade guerrière mondiale, comme l’unique coupable de toutes les guerres impérialistes. (1)
L’actuel guerre exterminatrice menée par le proxy israélien contre la bourgeoisie palestinienne et contre le peuple palestinien martyr leur offre un second souffle pour mobiliser leurs troupes dans plusieurs capitales afin de conspuer les forces impériales israéliennes, enfants chéris de l’impérialisme allemand totalitaire et de l’impérialisme américain « démocratique » (sic).
Or, contrairement à l’opinion gauchiste dominante communément répandue, notamment dans les pays du Tiers-Monde, les États-Unis, tout comme Israël, ne détiennent pas le monopole de l’impérialisme et de la barbarie.
Depuis plus d’un siècle, l’impérialisme constitue le mode de fonctionnement normatif de tout État intégré à la mondialisation dominée par des tensions commerciales et géopolitiques permanentes, vectrices de conflits armés récurrents. La politique d’affrontement chronique, devenue la modalité de gouvernance de la totalité des États inscrits dans des enjeux géopolitiques impérialistes marqués par des rivalités commerciales mondiales, des jeux diplomatiques opportunistes et des retournements d’alliances calculés, débouche inexorablement sur la guerre ouverte et l’adoption du militarisme comme régulateur économique et social.
Globalement, l’impérialisme peut être défini comme le mode de production et de fonctionnement de pays œuvrant à la conservation ou à l’extension de leur puissance économique (accumulation du capital) et militaire (accumulation de forces répressives) sur d’autres pays ou territoires convoités pour leurs richesses (capital mort), pour leur plus value (capital vivant) ou pour leurs emplacements hautement stratégiques (capital virtuel ou de situation). De ce point de vue général, l’impérialisme fut l’apanage de nombreux anciens empires (romain, ottoman, chinois, espagnole, japonais), fondés sur une politique de conquête et de domination constante. L’impérialisme moderne est l’étape ultime de développement économique, industriel, technologique, commercial, politique, diplomatique, militaire, idéologique et culturel des pays vivant sous le mode de production capitaliste mondialisé.
Néanmoins, dans le mode de production capitaliste, l’impérialisme revêt un caractère singulier. Comme l’a écrit Rosa Luxemburg : « la tendance du capitalisme aux expansions constitue l’élément le plus important, le trait remarquable de l’évolution moderne. En fait l’expansion accompagne toute la carrière historique du capital, elle a pris dans sa phase finale actuelle, l’impérialisme, une énergie si impétueuse qu’elle met en question toute l’existence civilisée de l’humanité ». (Voir: Impérialisme, décadence, révolution. L’impérialisme selon Rosa Luxemburg – les 7 du quebec).
Cette définition permet de comprendre la spécificité de l’impérialisme contemporain ancré dans un capitalisme mondialisé miné par la crise économique systémique et déchiré par la lutte de classe permanente, engendrant des tensions commerciales incessantes et des conflits militaires récurrents, transformant continuellement la planète en fronts de guerre et champs de ruines. (Voir : Les divergences de principe entre Rosa Luxemburg et Lénine (Mattick,1935) – les 7 du quebec).
Depuis l’unification du marché mondial, au début du 20e siècle, départagé en zones d’influence entre les États capitalistes avancés et les États capitalistes émergents, tous rivaux avant que d’être alliés, l’exacerbation de la concurrence entre les corporations multinationales et entre les États, suscitée par la crise permanente de surproduction structurelle, conduit implacablement à l’aggravation des tensions militaires, au développement du militarisme (fasciste) matérialisé par l’augmentation exponentielle des armements, et la subordination de l’ensemble de la vie sociale aux impératifs de l’économie de guerre pour que le système capitaliste survive.
En dernier ressort, cette dynamique systémique, inscrite dans les gènes du monstre capitaliste mène à la guerre généralisée et permanente. Nous insistons, ce n’est pas le racisme, la surexploitation de la femme, la xénophobie, la pédophilie, ou les autres tares des civilisations occidentales et orientales qui sont systémiques sous l’impérialisme, c’est l’exploitation de la classe prolétarienne internationale par le grand capital mondialisé qui est systématique et systémique. Sous le capitalisme en phase impérialiste toute richesse (tout capital) est le produit de l’exploitation de classe.
De la même manière que les capitalistes individuels, et les trusts internationaux s’activent à valoriser et à augmenter sans cesse leur capital par la compétition économique, les États nationaux œuvrent constamment à étendre leur puissance par la compétition militaire et par la guerre…de fait, les gigantesques corporations multinationales et les États bourgeois (grands et petits) sont muent – conditionnés – dans leurs activités par la même pulsion expansionniste que chacun des grands capitalistes milliardaires qui constituent la classe capitaliste mondialisé gestionnaire du monde impérialiste. (Voir: Les mondes du travail à l’échelle planétaire: entre accroissement, recomposition et rébellions – les 7 du quebec).
L’impérialisme ne porte plus sur la possession de colonies en propriété exclusive. C’est dorénavant un système total dans lequel aucun consortium, aucun trust, aucune méga firme et aucun État capitaliste ne peut survivre sans essayer d’étendre ses marchés et ses zones d’extraction de plus-value aux dépens des autres, un système dont la logique est la militarisation systémique et la guerre totale. (Voir: Résultats de recherche pour « luxemburg » – les 7 du quebec)
Jusqu’à présent, l’idéologie gauchiste qualifie d’impérialiste un État ou un ensemble d’États, du fait de leur puissance économique et militaire, et de leurs entreprises interventionnistes, expansionnistes aventureuses. Curieusement, il s’agit toujours d’un État occidental ou du bloc atlantiste, désigné systématiquement comme unique responsable de la barbarie guerrière perpétrée dans le monde. Or, sous le capital impérialiste, certes les États ne disposent pas de la même puissance économique et militaire. Mais tous les États, quels que soient leur poids économique et leur place sur l’échiquier géopolitique, sont éperonnés par la même pulsion impérialiste, le même besoin d’hégémonie et de domination…sinon cette multinationale, privée ou étatique, est condamnée à disparaître…absorbée par ses concurrents. Chaque entité capitaliste est aiguillonnés par le même esprit de prédation, de conquête de nouveaux marchés afin de parvenir à valoriser son capital (national et transnationale). Les alliés capitalistes mondialisés sont à la fois associés cordiaux et concurrents coriaces. Pour s’affronter, ils trouvent plus avantageux de se regrouper en alliances ou blocs continentaux. L’Alliance Atlantique États-Unis-OTAN ou l’Alliance du Pacifique (USA-Japon-Australie-Taiwan-Corée du Sud), contre l’Alliance Asiatique (Chine-Russie-Iran- CEI), OCS (l’Organisation de coopération de Shanghai), ou contre les BRICS soi-disant « multipolaire » (sic). Toutes et chacune de ces alliances impériales agressives conspirent pour accroître son capital par l’accumulation de la plus-value ouvrière. Elles constituent autant de menaces pour les prolétaires révolutionnaires internationalistes. (Voir:Résultats de recherche pour « brics » – les 7 du quebec).
Une fois admise cette réalité économique et politique inhérente à l’époque de l’impérialisme contemporain, dominée par les tensions commerciales et les rivalités géopolitiques, la distinction établie entre les États oppresseurs et les États opprimés devient inadéquate, irrecevable, inacceptable. Car, dans l’arène mondiale bouleversée par des rapports de force de domination, tous les États sont à la fois en collaboration (commerce-échange) et en concurrence commerciale et en rivalités géopolitiques. Par ailleurs, chaque État s’inscrit dans les enjeux d’alliances diplomatiques et militaires, s’agrège à un bloc économique et commercial impérialiste. À l’ère de l’impérialisme, la neutralité est une duplicité. Ce n’est pas l’allégeance d’un politicien opportuniste qui établit l’allégeance d’un État bourgeois à une alliance économico-militaire. Ce sont les intérêts économiques des entreprises exploitant la main d’oeuvre nationale qui déterminent l’allégeance de l’État-nation à une alliance impérialiste ou à une autre.
Aussi, faut-il dénoncer la distinction établie par les gauchistes et par les nationalistes chauvins bourgeois entre pays agresseur et pays agressé car elle sert à justifier les guerres « défensives ». Au reste, l’incrimination du seul impérialisme supposément agressif, allégué par la propagande adverse, légitime l’enrégimentement de la population et du prolétariat dans les guerres nationalistes chauvines et toujours réactionnaires comme nous pouvons l’observer dans la guerre de proxy entre le sionisme israélien et l’islamisme arabe et dont souffre tellement le peuple palestinien martyr. (Voir: Gaza le centre de la résistance populaire internationale. Vive Gaza, l’espérance de l’humanité – les 7 du quebec).
L’ennemi de classe est d’abord à l’intérieur du pays agresseur et à l’intérieur du pays agressé. L’allié de classe est à l’intérieur des pays agresseurs et des pays agressés. La classe prolétarienne est « génétiquement » internationaliste sous l’impérialisme et elle doit s’allier aux contingents « nationaux » de chaque État impérialiste afin de détruire de l’intérieur l’État des riches agresseurs et des riches agressés. (Voir: QUESTION NATIONALE ET RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE SOUS L’IMPÉRIALISME (Livre gratuit) – les 7 du quebec).
Quoi qu’il en soit, depuis un siècle, le militarisme et l’impérialisme constituent le mode de fonctionnement systématique du capitalisme. À l’ère de l’impérialisme triomphant, tous les États sont fondés sur une économie de guerre. Et, ces dernières décennies, sur le militarisme «démocratique » bourgeois. Plus que jamais, l’économie – les rapports de production bourgeois – sont au service de la guerre comme moyen de se disputer l’accès aux ressources et d’aliéner les moyens de production et les forces productives afin d’assurer la valorisation du capital au profit d’un bloc impérialiste ou d’un autre. La scandaleuse flambée des dépenses militaires en pleine crise économique, crise sanitaire «pandémique», guerre ukrainienne, guerre génocidaire contre Gaza martyr, vient rappeler que le capitalisme est un mode de production décadent. Au moment où tous les budgets sociaux sont déclarés en mort cérébrale, le budget de la mort militaire connaît une résurrection extraordinaire, affiche une santé financière indécente. Depuis le début de notre siècle, c’est-à-dire en vingt ans, les dépenses militaires dans tous les pays ont doublé, illustration de la militarisation des États aux ordres du grand capital mondialisé. (Voir: Livre: « Les démasqués – Qui dirige réellement le monde?» par Claude Janvier – les 7 du quebec).
Avec l’aggravation de la crise économique mondiale et la dissolution de la discipline diplomatique interétatique (le soi-disant droit international basé sur les règles du capital), chaque pays capitaliste est en proie au prurit impérialiste, qui l’accule à gratter quelques kilomètres carrés du territoire de son voisin, à s’accaparer ses marchés et à piller ses richesses, sa plus-value. (Voir: L’impérialisme américain désespéré…jusqu’à la guerre mondiale (Jean-Loup Izambert) – les 7 du quebec).
Poutine avait ouvert le bal impérialiste en s’emparant de la partie la plus riche du territoire ukrainien. Depuis lors, plusieurs États lui ont emboîté le pas. Israël a déclenché une guerre d’extermination contre le peuple Palestiniens pour annexer leur territoire, Gaza, afin de s’emparer de ses gisements gazier et pétrolier. Plusieurs autres États capitalistes s’apprêtent à envahir les territoires de pays voisins. Le Venezuela veut faire main basse sur le pétrole de son voisin, le Guyana.
La Serbie s’apprête à s’emparer du nord du territoire des Balkans à majorité albanaise.
En Argentine, le nouveau président populiste Javier Milei s’est engagé à « récupérer » les îles Malouines, territoire britannique baignant au large des côtes du pays. Milei a martelé que la chose était « non négociable ». Il a promis de ramener les îles Malouines dans le giron argentin, une déclaration belliciste qui ranime le spectre de la guerre qui a eu lieu en 1982 entre le Royaume-Uni et l’Argentine deux pays impérialistes.
Le Maroc veut accélérer et achever sa politique impérialiste d’annexion définitive du Sahara occidental. Sans oublier que le régime monarchique marocain lorgne toujours le Sud algérien (Tindouf, Bechar).
Selon les données de l’ONU, la carte des territoires disputés disponible ne cesse de s’élargir. Actuellement, 126 des 197 États reconnus par l’ONU ont au moins un différend frontalier, soit 65 % des États à l’échelle internationale.
Aussi, avec le relâchement de la discipline diplomatique et le développement du « chacun pour soi national », la majorité des pays pourrait se lancer dans des conflits frontaliers sanglants, des guerres de conquête génocidaires.
Khider MESLOUB
Robert Bibeau
1) Prurit : démangeaisons, sensation irritante désagréable qui donne envie de se gratter et qui peut concerner n’importe quelle partie du corps. Au sens figuré, le prurit impérialiste renvoie à cette compulsion de toute multinationale et de tout État capitaliste à conquérir de nouveaux marchés, de nouvelles sources de plus-value et de nouvelles zones d’influence dominées par une puissance rivale voisine.
Point de vue, malheureusement, totalement « leucoderme » du monde, une aliénation sans égale aux turpitudes que la volonté de ce texte voudrait dénoncer.
C’est toujours pareil avec l’intellectualisme qui s’ignore, il est incapable de sensibilité vis-à-vis de sa réalité, d’où les sempiternelles références aux penseurs du passé, qui réfléchissaient qui n’est plus existant, d’une part, et qui par ailleurs, ne pouvaient absolument pas tenir compte des évolutions possibles de l’actuel monde dans ses réalités, étant que personne, je dis bien, absolument personne n’avait anticipé par la pensée les réalités du monde d’aujourd’hui.
La raison à cela est simple, les usines à fabriquer des cons qu’on appelle, « l’Enseignement », sont des destructrices de faculté de penser par soi-même.
Ce qui nous vaut dans le monde occidental, les mêmes ânonnements intellectuels sur le monde, quelle que soit la langue qui tente de le déchiffrer, un d’académisme de la bêtise qui garantit à terme leur victoire aux ennemis de l’Occident sur lui.
Le capitalisme n’existe que grâce à la ghettoisation généralisée des populations occidentales, qu’on les nomme zones urbaines, villes ou autres, affectionnées par les majorités populaires qui se regroupent volontairement pour des raisons de commodité, voire de « sécurité », ces aires de résidences imposées aux masses les cantonnent à la soumission et les livrent aux pires possibilités d’exactions de toutes natures possibles, les gens vivent plus libres dans leurs têtes à Gaza, que nous dans notre pseudo confort personnel.
Or, ce sont, si l’on se veut objectif, ces soi-disant révolutions culturelles débutées dans les années soixante qui suppriment petit à petit l’émancipation politique et juridique que les citoyens avaient obtenus soit par leurs révoltes ou suite aux guerres, le diable se cache toujours dans les détails, les époques où se sont produis certains évènements mondiaux ne doivent rien au hasard, quand la télé n’exerçait pas encore son pouvoir de lobotomisation des masses occidentales comme hier, puisqu’aujourd’hui la télé se fait vaincre, il fallait bien agiter ces peuples avant de s’en servir, comme ne l’aurait pas renié Mr de Talleyrand.
Alors, comment peut-on encore considérer l’impérialisme tel qu’il se définit ici, quand les descriptions voulant le décrire ne correspondent pas à l’exactitude?
Il faut être sacrément borné pour ne pas voir l’assimilation des jeunes générations à vitesse foudroyante à cette rupture de barrière existante entre ce monde fantasmé sur des théories fausses par des idéologues autant fous qu’imbéciles dans cette phase de crash du capitalisme.
On ne cesse de nous gloser le capitalisme par-ci, le capitalisme par-là, mais, la richesse est périssable, d’autant plus que s’accroissent les tensions entre riches, intermédiaires et pauvres, entre producteurs et consommateurs, auparavant, les tensions étaient concurrentes, ce qui était favorable au capitalisme, mais de nos jours, devenir riche pour celles et ceux prêts à prendre des risques, c’est pas si compliqué que ça, là où ça le devient pour eux, c’est de s’intégrer au groupe des riches et d’y rester, ça, c’est pas donné à tout le monde.
Donc, les tensions n’ont plus ni la même réalité et substance que ce qui prévalait avant, c’est trop facile de pondre des lignes qui jouent sur l’émotionnel et font persister la réflexion en surface.
C’est la richesse par l’accaparement des biens de ce monde qui déterminait jusqu’ici la trop supposée supériorité du monde occidental, or le monde actuel subit des transformations fondamentales dues, soit aux innovations technologiques profitables à tous, quoi qu’en dise la légende, soit aux limitations ou contradictions structurales, là cette lecture donne l’impression d’un certain hermétisme aux évolutions sociologiques en cours dans l’ensembles des sociétés humaines.
L’Histoire est en marche là, elle galope même, par voie de conséquence, les structures de la vie économique et sociale occidentale sont le mécanisme des oscillations de la vie des Hommes, ce sont ces oscillations auxquelles l’auteur devrait attacher son attention, il est grand temps de laisser les Rosa et toute la clique d’autrefois reposer en paix, car si on tient même pas compte des nouveaux niveaux d’expression et de compréhension des différentes populations qui habitent le globe, je ne vois pas comment on concilie avec les réalités du jour une réflexion toujours ancrée au 19e siècle.
Il faut avoir quelque mal en soi, pour oser faire une comparaison entre ce qui se passe en Russie, qui après tout est chez-elle (faudrait s’informer), et en Palestine, c’est une analyse d’épicier ça, qu’est-ce que viennent faire les gisement gaziers au large de Gaza, quand le projet sioniste a toujours été, le grand israël, c’est l’effet perroquet de l’analyse ça, on répète la doxa.
Les rivières retournent toujours dans leurs lits, c’est dans l’ordre des choses, les racines réelles de la Guyana ont plus à voir avec le Venezuela que le royaume britannique, c’est tout de même irréaliste de prétendre combattre l’impérialisme en étant un porteur d’eau du colonialisme, quel paradoxe, pourquoi pas un retour de la France en Algérie aussi…
Il semble que certaines choses passent au-dessus de la tête de certains, comme, comment démolir l’ONU actuelle sans recourir à la guerre mondiale ou nucléaire, ce qui revient au même.
Effectivement, si cette merde sioniste a libre champ de faire comme elle veut avec les lois internationales, pourquoi de réelles puissances étatiques légitimes, elles, ne pourraient-elles faire ce qu’elles doivent pour leur restauration?
https://www.un.org/fr/about-us/growth-un-membership-1945-present
Manifestement, les belligérances affichées veulent plus faire part de l’absence d’interdépendances entre les membre d’un acteur collectif, l’ONU, et son milieu de parlementarisme organisé, que de vraies guerres, à partir de là, certains membres s’emploient à reconstituer un système d’interdépendance disparu depuis au moins 1969, afin de rétablir l’influence de ce système sur le comportement de certains de ses membres, puisqu’il faut aussi comprendre que la survie du capitalisme dans des guerres territoriales multipliées n’est absolument pas assuré comme il le serait dans un affrontement de bloc contre bloc, c’est ça le comportement protéiforme de la guerre moderne, les traditions des aïeux sont dépassées et obsolètes là.
Eh bien oui, c’est une violente guerre à laquelle nous prenons part, sans manifestement que cela soit clair pour tous…
Comme je le disais hier encore, il faut offrir à la réflexion plus de probabilités pour qu’elle se formule de bonnes convictions quant à ce que devra être son attitude le moment venu.
@ tous
Deux erreurs, notamment, dans ce commentaire surfait…JE CITE :
1) » ne pouvaient absolument pas tenir compte des évolutions possibles de l’actuel monde dans ses réalités, étant que personne, je dis bien, absolument personne n’avait anticipé par la pensée les réalités du monde d’aujourd’hui. » »
2) » C’est toujours pareil avec l’intellectualisme qui s’ignore, il est incapable de sensibilité vis-à-vis de sa réalité, d’où les sempiternelles références aux penseurs du passé » FIN DE CITATION
1)) Un penseur – une intellectuelle prolétarienne comme ROSA LUXEMBURG a effectivement prédit- décrit – expliqué – anticipé ce que serait le développement du mode de production capitaliste dans le futur en se basant sur ses observations du développement capitaliste dans les années – 1800 – 1918 (année de sa mort je crois).
Évidemment les intellectuels petits-bourgeois rétorqueront que Rosa ne connaissait rien à l’informatique – aux nouvelles technologies cybernétique – aux bitcoins et autres monnaies factices – aux plateformes numériques…etc. etc. MAIS QU’IMPORTE !!!
En 1917 – au commencement de la Grande guerre impérialiste – mondialisée, les lois fondamentales de fonctionnement économique du mode de production capitaliste étaient toutes pleinement développées … elles avaient atteint leur maturité comme le soulignait LÉNINE nonobstant l’inexistence des armes supersonique. L’intellectuel prolétarien sait bien que le développement technologique n’interfère pas dans le développement des lois fondatrices du mode de production si ce n’est pour en renforcer les tendances inéluctables en termes de rapport sociaux de production.
Bref, OUI nous intellectuels prolétariens savons que le capitalisme c’est la guerre perpétuelle et que seul l’effondrement de ce système économico-social nous apportera la paix.
2)) OUI nous sommes capable de sensibilité face à la réalité des sociétés que nous auscultons sans relâche …. une citation pour en donner un exemple :
» Selon les données de l’ONU, la carte des territoires disputés disponible ne cesse de s’élargir. Actuellement, 126 des 197 États reconnus par l’ONU ont au moins un différend frontalier, soit 65 % des États à l’échelle internationale. »
OUI LE CAPITALISME C’EST LA GUERRE ET POUR ABOLIR LA GUERRE IL FAUT ABOLIR LE CAPITAL.
robert bibeau
C’est toujours pareil avec l’intellectualisme qui s’ignore, il est incapable de sensibilité vis-à-vis de sa réalité, d’où les sempiternelles références aux penseurs du passé, qui réfléchissaient (à un monde) qui n’est plus existant…
C’est mieux comme ça.
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2023/12/o-prurido-do-imperialismo-destroi-os.html
Le marxisme radote lui aussi.
Tout ce qui est décrit ici, réduit l’histoire des humains au capitalisme et ses visées, sa pensée sur l’être humain lui-même, et sur ses rapports avec le monde à de la convoitise purement matérielle.
L’être humain ne s’est pensé individuellement que tardivement, et ses rapports sociaux, comme ses rapports inter-espèces ou avec les éléments d’hier ne ressemblaient en rien à ceux que de gigantesques tueries et systèmes de conditionnements ont fait exister.
Le marxisme évince allègrement tout cela et transpose allègrement sans le moindre état d’âme les relations humaines qu’ils définirent selon sa théorie dans le monde d’après l’industrialisation et l’émergence du capital dans les mondes d’avant.
Mais ce n’est pas le procédé le plus grossier.
Le pis, c’est que pour faire entrer tout entier non seulement l’histoire de l’humanité mais les êtres humains, dans la moulinette de sa théorie, il lui faut broyer à la fois le rapport de l’être humain au monde pour le réduire à des aspirations uniquement matériels et les rapports sociaux pour ne retenir que d’agrégation humaine pertinente que celle de classes sociales et de luttes perpétuelles, (sinon l’histoire n’a plus de contenu ou plutôt le marxisme n’a plus rien à raconter.)
Or, il se trouve que les êtres humains, où qu’ils vivent et depuis aussi loin que peut remonter la connaissance, bien avant toute préoccupation d’accaparement, d’accumulation, de domination et d’asservissement, avant tout éprouvé la nécessiter de trouver sa subsistance et conduire sa vie le mieux possible pour lui et ceux et ce qui l’aident à vivre et de faire une place à la mort, autour de lui et à la sienne.
C’est vital pour se construire et trouver la force et l’équilibre face à l’adversité et ça répond aux aspirations et aptitudes naturelles de l’être humain pour l’abstraction, développée par des activités collectives ou très personnelles et introspectives.
Tout ceci a conduit inéluctablement l’être humain à penser au sens de sa vie, à chercher à se situer, à se placer dans son milieu et à tenter de comprendre ce milieu et en particulier la vie.
Et tout ceci est une quête qui n’a nullement disparu que je sache, si même elle ne demeurait plus primordiale, ce qui me paraît douteux.
Mais cela aussi est réduit à néant pour ne retenir que les préoccupations de pouvoirs, richesse, capital, travail, libération de classe, asservissement de classe, domination de classe, dans une projection historique qui n’a rien à envier aux eschatologies religieuses, ce qui est assez révélateur d’un système d’enfermement qui cherchent ses outils ailleurs pour tenir debout, faute de pouvoir trouver une fin de l’histoire originale et faute de pouvoir tenir dans une histoire de lutte des classes qui n’aurait pas de fin.
Or, toujours, je dis et n’affirment haut effort du bas de mon ignorance, à ces doctes professeurs de la fin des temps des réalités qui dérange la théorie marxiste et qui la ruine qu’ils auront probablement peine à entendre mais n’est-il pas bon d’être chahuté ainsi ?
En premier lieu, donc, avant la moindre préoccupation capitaliste, les êtres humains cherchent dès l’enfance à définir leur place et leurs rapports avec le monde et la vie.
Et pendant longtemps beaucoup de groupes humains, la plupart probablement ne se sont pas situés au-dessus d’une nature puissante, mais seulement un humble élément de celle-ci.
Certaines de ces sociétés humaines et leur religion ( ce qui les relit au monde et entre eux ) leur cosmogonie, leur rapport avec la nature, le vivant, les autres espèces et même leurs semblables n’est pas un rapport dans lequel l’être humain se définit comme supérieur.
L’idée de supériorité qui a tout changé dans sa relation au monde est venue après seulement, lorsqu’ont commencé à s’imposer des sociétés plus enclinent à l’esprit de conquête territoriale, accumulation de richesses, faire travailler d’autres pour se libérer de tâches et disposer plus largement du temps.
Ces sociétés forcément guerrières se sont imposées par le suprémacisme et tout ce qu’il procure d’avantages pour dominer et de motivations pour le faire.
Le suprémacisme est donc ce qui a engendré les sociétés modernes dites capitalistes. C’est la pensée suprémaciste, l’idée de la primauté de l’être humain sur les autres espèces et d’un destin différent des leurs, puis son droit de disposer de tout qui en découle, qui imprègne les esprits de presque toute l’humanité aujourd’hui qui a fait naître les sociétés modernes que nous connaissons et les autres avant elles, bien avant que surgisse le capitalisme qui n’en est qu’un développement causal et non l’inverse.
Ceci montre également que le suprémacisme et son rejeton, le capitalisme n’est sont pas les seules rapport au monde possible et il est assez aisé aujourd’hui de montrer qu’ils sont fallacieux et désastreux, pour l’être humain en particulier.
Contrairement à la religion marxiste, le suprémacisme, le capitalisme et le marxisme n’ont jamais rien eu de nécessaires et d’inéluctables.
Le suprémacisme est une voie empruntée très tôt dans son histoire par l’être humain qui l’a mis en conflit avec son milieu et qui le met aujourd’hui à la porte de celui-ci avec la certitude de disparaître à tout jamais s’il persiste dans cette voie destructrice et réductrice oh combien de la valeur et du sens de la vie.
Une autre voie qui dominait sans doute avant, existe, est possible et même plus que nécessaire à suivre, suivie encore par un très petit nombre d’humain aujourd’hui , là force de massacres et d’assimilations.
Le marxisme ne remet en cause le suprémacisme que d’une manière très superficielle sans rien changer en profondeur et seulement dans les rapports endogènes de l’espèce humaine, soit un nombre infime d’êtres vivants sur la Terre.
Il est donc complètement inapte pour le plus gros effort d’adaptation à faire et le seul qui compte réellement :
nous désimprégner totalement du suprémacisme pour trouver un mode de penser et vivre dans ce monde en symbiose avec lui et non en conflit.
Le défi est considérable, le temps court, et le travail reste à faire entièrement.
Tout ceci est important pour comprendre que
@ Blanchard
Excellente intervention de réflexion profonde…Merci.
Le marxisme je le jure offre une alternative radieuse au peuple (unique) à l’Homme (et la Femme bien entendue) universel – internationalisé(e).
pas le marxisme dénaturé par une pléthore d’opportunistes gauchistes et/ou droitiste mais le marxisme historique et dialectique … dont l’évolution n’a pas arrêtée à la mort de Marx mais se poursuit encore et toujours aujourd’hui ce qui est l’objet de notre travail quotidien ici au 7 du québec.
Une société sans exploitation, sans oppression, sans discrimination, sans aliénation de classe, sans État spoliateur, sans classe sociale avec comme slogan DE CHACUN SELON SES CAPACITÉS – À CHACUN SELON SES BESOINS voilà le fondement humain de cette société humanisé.
N’en cherchez pas l’accomplissement dans le passé … cette société est à venir – elle sera le fruit de notre construction collective – collaborative
MARX nous aura pour un temps accompagné dans cette édification puis Luxembuerg – Bordiga – et d’autres praticiens révolutionnaires moins connus mais tout aussi méritant de notre reconnaissance.
Tout cela nous l’accomplirons ensemble sur le long terme … le très long terme.
Que 2024 nous permette d’ajouter une pierre à l’édifice du vivant humanisé…
robert bibeau
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