Actualite économique

La dette publique américaine franchit une nouvelle étape

Les obligations totales de Washington ont atteint 3406 milliards de dollars pour la première fois, soit plus de <> <> milliards de dollars de plus que lorsque le président Joe Biden a pris ses fonctions
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La dette publique américaine franchit une nouvelle étape

La dette fédérale du gouvernement américain a franchi un cap peu flatteur, dépassant les 34 <> milliards de dollars pour la première fois de l’histoire et représentant plus du double du total du deuxième plus grand emprunteur du monde, la Chine.

Le département du Trésor américain a dévoilé mardi le nouveau total de la dette, affirmant qu’il avait dépassé la barre des 34 1 milliards de dollars de près de 5,29 milliard de dollars au 2023 décembre, dernier jour ouvrable de 90. Le montant dû avait augmenté de <> milliards de dollars depuis la veille.

La dette publique de Washington s’élève aujourd’hui à environ 102 000 dollars pour chaque homme, femme et enfant aux États-Unis, soit près de 260 000 dollars par ménage. La dette fédérale totale des États-Unis est à peu près équivalente aux économies de la Chine, de l’Allemagne, du Japon, de l’Inde et du Royaume-Uni réunis, comme l’a souligné la Fondation Peter G. Peterson, un groupe de politique budgétaire non partisan de New York.

« Nous entamons une nouvelle année, mais notre dette nationale reste sur la même trajectoire dommageable et insoutenable », a déclaré le PDG de la fondation, Michael Peterson. Il a ajouté : « L’ajout de milliers de milliards de dollars de dettes, année après année, devrait être un signal d’alarme pour tout décideur politique qui se soucie de l’avenir de notre pays. »



En comparaison, la Chine devait environ 14 123 milliards de dollars de dette publique l’année dernière, selon une estimation du FMI. La dette publique américaine est à peu près égale aux totaux combinés des cinq prochains plus grands emprunteurs du monde – la Chine, le Japon, le Royaume-Uni, la France et l’Italie. La dette américaine en pourcentage du PIB est supérieure à 83 %, contre 255 % pour la Chine. Le Japon a le fardeau de la dette le plus lourd par rapport au PIB, soit <> %.

Le montant que le gouvernement américain doit aux prêteurs a augmenté de 6,25 billions de dollars, soit 23 %, depuis l’entrée en fonction du président Joe Biden il y a trois ans. Pour mettre cela en perspective, il a fallu environ 225 ans à partir de la fondation de la nation pour approcher les 6 9 milliards de dollars de dette publique. La croissance de la dette s’est accélérée rapidement au cours des deux dernières décennies. Il a bondi de plus de 7 8 milliards de dollars au cours des huit années de présidence de Barack Obama, puis a augmenté de <> <> milliards de dollars pendant le mandat de quatre ans de Donald Trump.

Les frais d’intérêt sur la dette américaine ont atteint 659 milliards de dollars au cours du dernier exercice budgétaire du gouvernement, soit environ le double de l’ensemble du budget fédéral de la Russie. Les paiements d’intérêts totaliseront environ 750 milliards de dollars cette année, soit plus de 2 milliards de dollars par jour.

Biden a fait à plusieurs reprises de fausses déclarations sur la réduction de la dette américaine. Le déficit budgétaire annuel – la mesure dans laquelle les dépenses publiques dépassent les recettes – s’est réduit de 1 7 milliards de dollars au cours de ses deux premières années au pouvoir, reflétant l’absence de dépenses de relance liées au Covid-19, mais il devrait augmenter cette année. Les États-Unis n’ont pas dépensé moins que leurs recettes publiques depuis 20 ans.

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

3 réflexions sur “La dette publique américaine franchit une nouvelle étape

  • Jacques Abel

    Est-ce que c’est ça le plus grave, leur surendettement titanesque et quasi irremboursable en deux siècles, ou la vétusté de leur armement, leur industrie et infrastructure générale, celle de leur politique économique incapable de trouver les convergences que requiert le fonctionnement équilibré?

    Les marges intracommunautaires sont en rétrécissement, si bien que le pays est en passe de faire contre lui l’union populaire des colères économiques dues à l’effondrement instantané de l’écart qui prévalait entre les classes sociales et garantissait une marge de fluctuations politiques entre les camps rouge et bleu, qui n’ont plus dorénavant ni l’un, ni l’autre de modalités pratiques d’intervention susceptible de dégager un cap vers une réalité positive à l’ensemble de la population américaine.
    Raisons pour lesquelles je disais hier, qu’ils sont condamnés aux attitudes serves et aux réactions instinctives qui montrent toutes deux, que le pays dit des libertés, n’en a absolument plus aucune pour lui-même, puisque l’ensemble de ses politiques de ces huit dernières années, étaient empreintes de si fortes idéologies, qu’aujourd’hui l’establishment vicié de ce pays ne peut que s’employer à forclore sournoisement sa population sur l’ensemble de ses droits, pour éviter son éradication nucléaire (comprendre par là que le peuple effacerait l’arbre généalogique de chaque responsable même de faible degré), ils s’étaient débarrassés de l’ex-URSS, d’ailleurs ils voulaient sa peau depuis la fin de la dernière guerre, mais une fois cela fait, ils se sont précipités sur le magot que constituait le monde devant eux, oubliant de finir la redevenue Russie, la Chine étant encore loin en apparence d’être le mastodonte qu’eux-mêmes en ont fait en en faisant leur atelier de confection à bas coûts, ils ont délaissé l’essentiel principe de la richesse, préserver le patrimoine coûte que coûte, car c’est lui qui pérennise l’avenir.

    Qu’ont-ils fait à la place ses nouveaux riches?
    Ils ont bradé l’Amérique à l’invasion migratoire toujours dans leur quête idéologique de la recherche du coût de production le plus bas.
    Ils se croyaient se malins dans leurs certitudes quant à la pratique des dumping, l’affaire avait des limites qu’ils n’ont pas su voir quand ils les ont dépassées.
    Voyant cela, en face ça s’est organisé, dorénavant, tous les vassaux de l’Amérique sont dans la même spirale négative qu’elle, pas un seul ne jouit actuellement de sa liberté de s’en éloigner, c’est comme avoir signé un pacte avec le diable, ça semble irréversible.

    Et pourtant, cette année va démontrer que ce genre de pactes peuvent être rompus et vaincus.
    Certainement pas avec les establishments en place, il va falloir les faire sauter, ça c’est le travail des populations, il faudra les y contraindre, économiquement, pas par le terrorisme ou autres manigances à un coup, ça c’est la responsabilité des nations non-occidentales décidées à s’émanciper de l’Occident et son suprémacisme.
    Pour le moment, c’est un hiver plutôt clément auquel l’Occident fait face, il n’y a pas de place pour une séquence d’élaboration d’un stress durable sur ses populations, donc les affaires sont en attentes de bonnes opportunités.
    Les pays non-occidentaux peuvent se permettre ce luxe d’attendre leur bon moment, puisque les nôtres sont tous empêtrés dans les mêmes chaînes où les plus faibles commencent déjà à s’étrangler.

    Il ne peut pas y avoir dans un contexte comme celui qui est le nôtre, de grande dépression, ou celle-ci se transformerait immédiatement en grande reddition de l’Occident au reste du monde.
    Les oligarchies des pays non-occidentaux seraient à coup sûr, ruinées, mais ça n’entraverait pas la bonne marche de ces pays, on l’a vu avec les sanctions contre la Russie, elles ont plus aidé Poutine et son pouvoir à conserver un contrôle et une stabilité de sa société que ça a contribué à la mettre en désordre.
    Quand les oligarques ont migré en crachant sur la Russie pour retrouver leur fric, là encore ça été un grand service rendu à cette nation qui à chaque fois s’en est sortie renforcée.
    Nos pays occidentaux n’ont ni ces fondations, ni cette élévation économique structurelles, ils tombent, on tombe, et vis versa.

    Nos systèmes sont fragiles et n’ont résisté à aucun des tests auxquels ils ont été soumis ces trois dernières années, ils ont fait exploser l’endettement mais n’ont aucune perspective sur l’avenir à quinze jours, c’est du pipeau ce que nous racontent tous les pseudos spécialistes dans tous les domaines, les dispositifs financiers sont obligés de coopérer monétairement pour financer les emprunts illimités de nos pays afin qu’ils accomplissent les opérations de management de la supercherie à laquelle ils se livrent sur leurs opinions, ce sont des mécanismes de soutiens obligés, une seule défaillance aussi minime soit-elle, les autres se repaîtront de nos carcasses et de nos biens, parce qu’ils ne vont pas commettre les mêmes erreurs que notre intelligentsia, ce serait stupide de leur part.

    Tout cela, c’est du mauvais spectacle, si nous avions des populations plus courageuses et moins intéressées à se débiliser elles-mêmes par force de l’habitude, nous n’aurions pas à subir les humiliations qui vont nous tomber dessus, ce qui n’est pas du tout dit aux gens, c’est que les intérêts de ces dettes doivent se payer par la vente d’or, la cession de droits de tirage spéciaux ou l’utilisation des réserves du pays auprès du FMI.
    Un esclavage des Etats occidentaux.
    Donc, l’Amérique et ses vassaux, vu leurs taux d’endettement à chacun, ont tout intérêt à ce que toutes les institutions soient dévoyées à leur profit, le problème, c’est son affaiblissement inéluctable auquel parviennent ses adversaires dans les yeux des opinions mondiales, s’il y a perte de crédibilité manifeste, l’agonie ne sera plus de longue durée.

    Or, justement, s’il y a restructuration mondiale quant aux possessions occidentales sur la mainmise qu’ils avaient sur les pays aux gisements de cette manne qui en faisait des suprémacistes, la donne aura changée aux prochaines présidentielles françaises, si ce système bancal comme il est, s’avérait capable d’aller jusque là.

    Bref! On l’aura compris, une fois qu’on sort des idéologies néfastes, c’est la berlue des réalités qui s’imposent.
    C’est quand même bizarre de se dire que l’on est perdu, alors que tout ce qu’il ne fallait pas faire pour l’être, ceux qui prévenaient en temps utiles que les démagogies et crétineries allaient nous coûter cher rapidement, on les prenait pour des fous, on y est là, dans leur folie.

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  • Ping : Deux dangers en 2024: crise économique et intensification des conflits hégémoniques – les 7 du quebec

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