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Sommes-nous libres de nos choix?

Recherche menée par Robert Gil

Nos sociétés sont associées dans notre imaginaire collectif à la liberté. Mais personne ne nous a donné une définition de la liberté au sein d’une communauté. On pense que l’on est en démocratie et donc que l’on est libre parce qu’il existe des « espaces » de liberté que seraient la presse, les élections, l’assemblée parlementaire … En fait, ces espaces de « liberté » n’existent que parce qu’ils sont dûment contrôlés par le système. Ces pseudos espaces de liberté n’existent qu’en tant que leurre, un des plus efficaces est celui de la liberté de consommation. Mais, dans notre société de consommation, le libre choix n’existe pas, les diverses possibilités de choix sont fixées et limitées par ce que le marché nous propose et par les profits qu’il peut en tirer.

 Les publicités, véritables caricatures de la réalité, vantent une consommation où au final ce qui se joue, c’est le contrôle social des salariés. Il faut qu’ils pensent à acheter, à consommer et non point à revendiquer. Il faut influencer leurs désirs afin de remettre de l’argent dans la machine capitaliste en orientant leurs choix de consommation.  Que les produits tant vantés ne soient d’aucune utilité, cela n’a aucune importance, le but est de vendre n’importe quoi avec le bénéfice le plus conséquent possible. Les pauvres ne sont pas là pour réfléchir, simplement pour produire et consommer. Au bout du compte la course effrénée pour la recherche du nouveau produit présenté comme indispensable ne nous rend pas plus heureux et accentue un mal être généralisé. Enfin, profitant de la dépolitisation de nombreux citoyens, dépolitisation orchestrée par les médias et les dirigeants au service de la finance et de l’oligarchie bourgeoise, qui nous joue le couplet du ni-droite ni-gauche, ils nous ont mis à la tête du pays un vrai homme de droite dure : Macron ! Eh oui, notre président est un pur produit du marketing de grands groupes du CAC 40. Ce sont les 0.1% des plus riches qui nous ont vendu Macron, et nous l’avons « acheté » ! A part eux personne n’en avait besoin, mais ils nous l’on imposé. Désolé pour ceux qui y ont cru.

 Il faut que le consommateur pense que c’est lui qui décide. C’est une des conditions essentielles pour que la manipulation fonctionne. Il faut sans cesse renouveler les produits, les restyliser, il faut qu’il croit que c’est lui qui influe sur la demande, alors qu’il ne décide de rien, ne choisit rien, il subit. Ce n’est pas lui qui a demandé que les produits qu’il achète deviennent obsolètes un an plus tard ou tombent en panne deux ans après leur achat … tout cela pour son bien-être, sans doute. Si un lave-linge est un objet utile, parce que depuis des siècles l’on est obligé de laver ses habits, le téléphone portable, lui, ne part d’aucune utilité véritable, mais il est devenu indispensable. Demandez à une personne de se séparer de son portable, c’est tout bonnement impossible : la nomophobie  correspond à la peur panique d’être séparé de son téléphone. Comment en est-on arrivé là ? Cette frustration inconsciente générée par le système est récupérée par les industriels pour proposer de nouveaux modèles, de nouvelles applications, avec une durée de vie de plus en plus réduite, et des modifications de plus en plus inutiles.

Non seulement nous sommes obligés de consommer ce que le marché met à notre disposition, mais nous sommes également contraints de voter pour les défenseurs de ce système. Quant à longueur d’année, à longueur d’émissions, d’infos, de reportages ou de débats l’on vous fait l’apologie du système capitaliste marchand, votre cerveau l’enregistre. Mais encore plus insidieux, ce sont les films et les séries qui souvent au travers de répliques ou de scenarios bien pensés et apparemment anodins confirment ce que les médias vous martèlent tous les jours. Le hasard et les coïncidences n’ont rien à voir là-dedans. Tout est pensé et réfléchi. Non, que ce soient vos achats ou vos votes, vous ne contrôlez rien ! Même lorsque vous vous pensez à l’abri et que vous regardez un film pour « décompresser », vous pensez que l’ordinateur placé sur le bureau, la marque de la voiture du héros ou le survêtement qu’il porte sont le fruit du hasard ? Non, cette technique est le placement de produit, ou aussi « publicité cachée  ». Elle consiste à introduire visuellement ou verbalement une marque. Vous n’êtes à l’abri nulle part … comme vous êtes concentré sur le film, votre cerveau enregistre machinalement la pub sans que vous n’y preniez garde.

4 réflexions sur “Sommes-nous libres de nos choix?

  • Jacques Abel

    Parlons-en de la liberté de consommation, comme les autres d’ailleurs, elles, aussi énoncées sous condition de nos jours, que le droit est d’une justesse conforme, alors que tous ces concepts ne sont que des théories formant un ensemble, d’implicites, qui prétendent fallacieusement, régir les relations humaines.
    L’époque présente n’aura probablement aucune autre aussi propice à nous démontrer cette réalité.
    C’est une époque de triomphe pour les vérités qui proclament la destruction des fausses doctrines, ou à tout le moins, leur restauration, car, les vérités qui se propagent grâce à l’aide de tout un chacun et l’interconnection humaine qu’offre Internet et les réseaux sociaux, dès lors qu’elles sont présentées sans mélange, démontrent une liaison entre les faits qui les rend pour le bon sens, irrésistibles et inattaquables.

    Aujourd’hui, les évènements mensongers auxquels nos esprits sont confrontés, sont d’une grosseur si exorbitante que, fatalement, ils laissent ceux-ci, tellement cois, qu’ils en viennent à mal se juger individuellement et collectivement, qu’ils se culpabilisent et cantonnent dans l’inaction.
    Actuellement, nos esprits guérissent du mal de cette révolution intellectuelle ourdît patiemment contre eux, en abusant allègrement de leur aptitude à tolérer, puisque, l’éducation, civilisée, à laquelle ils sont soumis très tôt, est faite pour les convaincre d’accepter ce qu’ils ne peuvent empêcher, ou plutôt qu’ils sont amenés à croire, ne pas devoir empêcher.
    Puissant conditionnement, n’est-ce pas?
    De plus en plus, nous sommes individuellement et collectivement amenés grâce à ces réalités qui s’imposent à nous, à être plus disposés intellectuellement à reconnaître les vrais principes sociaux qui devraient être des droits intangibles et fondamentaux octroyés à l’ensemble des citoyens, sans distinction et, plus généralement, à l’ensemble de l’humanité.
    Mais, comment pourrions-nous concevoir une application uniforme du droit pour tous, si nous validons préalablement dans notre esprit, un concept de classe sociale, qui malheureusement nous fait rester passif devant cette aberration d’inégalité des « races » à laquelle se consacrent des politiques déguisées sous toutes formes de variations pour nous faire croire en des luttes contre des injustices faites par celui-ci contre celui-là?

    Nous n’allons pas vers la guérisons intellectuelle sans raisons, pour ça, il nous a fallu et il faudra encore, lutter contre des peines et des attaques continuelles, et malheureusement, devoir probablement encore nous imposer, bien des sacrifices.
    Malgré cela, l’indubitable actuel, c’est qu’il naît en nous, un amour sincère pour la vérité.
    Celui-ci est en train de détruire les racines et les ramifications des erreurs interprétatives pernicieuses et fausses auxquelles se confronte notre intelligence depuis trop longtemps car, il est dorénavant manifeste qu’il y a un ordre dans lequel les bons esprits qui sont bien bien plus que majoritaires dans l’humanité, fonctionnement très bien ensemble et vont permettre le rétablissement de la paix auxquels les mauvais ne veulent pas se consacrer depuis plus de deux siècles.
    La « publicité » dans tout cela, n’est que l’une de ces fausses sciences avec lesquelles nous nous laissons volontiers contrôler, car en en étant la plus dangereuse de toutes, puisqu’elle, elle nous tente, et n’est plus dans son rôle d’informatrice qui est censée rendre public un évènement à la cité comme son nom l’indique, c’est une tentatrice là pour nous blottir dans les bras de l’inutile, si nous modifions notre langage en ne disant plus, regarder un page publicitaire, mais, regarder une page de tentations, une grande, voire très grande proportion d’entre-nous modifierions nos comportements de consommation, que, pour la plupart nous ne savons même pas élégiaques.
    La « publicité » est volontairement séductrice, comme une maîtresse ès amours, parce que sa fonction est de nous faire rêver de cet autre qui ne serrait qu’un article autrement.
    Elle nous fait croire en des pensées conformes à la logique or, les dés sont pipés étant donné que sa logique ne saurait être qu’inversée, puisqu’elle est elle-même même une fiction.
    Alors, alors, ce qu’il nous est nécessaire de comprendre, c’est justement, quelle logique est nécessaire à la réussite de la fiction?

    Attention, à ne pas nous compromettre dans tout, car, Macron, notre Jehanne d’Amiens, depuis tout jeune, pénétré dans ses voies par, sein Jean-Michel, qui entend aujourd’hui des voix qui lui disent, d’aller bouter les Russes et les Africains hors de chez eux, est une fabula ficta jamais aboutie ni par elle-même, ni par l’adhésion électorale populaire.
    Ça, c’est absolument faux de le dire et de le croire, d’ailleurs, c’est à dessein qu’il importait par la suite de donner des voix aux législatives suivantes à ce Rassemblement National racorni mais tellement faux et incapable d’incarner la France, parce qu’il fallait que les gens du peuple aient en visuel ces supplétifs de l’engeance au pouvoir.

    L’article 3 de la Constitution stipulé ceci:

    « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

    Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.

    Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.

    Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques. »

    Depuis l’élection de Macron et cette mascarade d’opposition à laquelle se prête Mme Le Pen, toutes les raisons de la destitution de ce mariolle sont dans les lignes précédentes.
    La souveraineté nationale, aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice, c’est justement et principalement ce que font Macron et sa clique avec la complicité d’une opposition complètement contrôlée, RN en tête .
    Recevoir les chefs de partis à l’Élysée pour donner aux Français l’illusion du respect de la Constitution, alors qu’on engage le pays dans des guerres, c’est une insulte à leur intelligence en même temps qu’un déni constitutionnel.
    Par ailleurs, lors de la rédaction de cette Constitution, il n’a jamais été prévu nulle part que les bi ou multinationaux sont éligibles à être électeurs, le formalisme constitutionnel ne peut souffrir d’aucune ambiguïté sur ce point, absolument pas!
    Donc, il ne pouvait y avoir qu’invalidité « des » scrutins, ce qui n’aurait jamais permis à cette masse adipeuse d’Habib et d’autres de se comporter comme ils le font dans notre pays.
    Les scrutins électoraux dits français, n’en sont absolument pas, donc, quand le niveau de fraude peut être d’une telle élévation dans un pays tel que le nôtre, je ne parle pas de la simple triche électorale là, mais de l’ingérence étrangère systématique et organisée qui dépossède notre peuple de sa souveraineté, et fait apparaître cette situation, comme persistante et non combattue.
    C’est un crime de haute trahison pouvant valoir leur mort à tous les détenteurs d’un mandat électoral et bien d’autres avec.
    Car, l’article 5 de la Constitution affirme que le président veille au respect de celle-ci or là, on en est loin!
    Donc, ne mélangeons pas tout et surtout évitons de tout mettre sur le dos des Français à qui il faut des explications claires pour qu’ils comprennent réellement où ils en sont.
    Macron est arrivé et demeure exclusivement par les fraudes et mensonges massifs.
    Aucune publicité ni publicitaire ne sont encore assez bons pour nous vendre, ça!

    D’autre part, quand pendant deux ans on pu confiner les gens chez eux-mêmes, c’est très audacieux d’affirmer qu’ils seraient incapables de se séparer de leurs téléphones portables, très audacieux même.
    Avant d’avoir une vérité dans quelque chose, il vaut mieux s’assurer qu’il y a déjà dedans une crédibilité.
    La publicité n’est à prendre comme une expérience personnelle puisque c’est un moyen de contrôle de masse qui se rattache à une tradition, qui va chercher en chacun l’expression d’un sentiment profond, une émotion.
    Actuellement, durant la diffusion de certaines coupures télévisuelles de tentation, la mise en pause du programme n’est même plus possible sur centaines chaînes, c’est dire le pouvoir qu’ils s’autorisent à croire avoir sur nous, plus encore, dans nos relations avec l’administration ou autres, le numéro de fixe n’est pas souhaité, où est vraiment la liberté de choisir, si tout notre environnement est adapté pour que nous ne puissions pas le faire.
    Les voitures se conduisent toutes seules aujourd’hui, pourtant, le prix du permis de conduire suit l’inflation quand il ne la précède pas, aucun besoin de « pub » pour ça, on est marron d’emblé, racketté quoi qu’il arrive, sans mot dire.

    En, fait, cerveau ne regarde pas la pub, il est en quête permanente de poésie or, la poésie ne parle pas de châtiments infernaux ou de survie de l’âme, non, c’est plus son rôle à la poésie ça, plus du tout même, aujourd’hui, la poésie nous fait revenir d’elle, éblouis, elle est l’expression d’une sensibilité esthétique sans plus aucune expression religieuse, croit flotter avec elle, mais c’est d’une sensibilité d’esthète.
    Cela nous ramène toujours à la même cause première, la désacralisation de l’esprit des gens qui pensent tous les autres esclaves comme eux-mêmes de la consommation.

    Alors, sommes-nous libres de nos choix?
    Tout dépend qui nous sommes.
    Celui ou celle qui croit acquérir pour soi-même sans comprendre qu’il est lui-même une offrande impliquée dans un rituel où elle offerte et où ce qui s’acquiert par lui ou elle est aussi une offrande faite pour la même déité, Mammon, vivra toujours s’il n’y a aucune remise en question son élégie sous la domination de ce dont il ou elle fait ses maîtres.

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  • La définition de la liberté est simple, la liberté consiste à faire des choix.
    « Sommes-nous libres de nos choix? »
    Non, car faire des choix implique d’être libre de choisir parmi des options libre de réglementations, quand tout est réglementé comme c’est le cas aujourd’hui il n’y a plus aucune liberté de choix et plus de liberté tout court, on parle beaucoup de liberté à notre époque mais la liberté n’existe plus.

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  • Robert Huet

    Merci Robert Gil, vous avez décrit en de meilleurs termes ce que je pense de cette ploutocratie qui devient de plus en plus totalitaire.

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