Le projet impérialiste – sioniste et la guerre qui s’étend de Gaza au Sud Liban (2024)
Par Marie Nassif-Debs.
Le 18 janvier 1919, les « Alliés », vainqueurs de la première guerre mondiale, tinrent la « Conférence de paix de Paris »[1], dans le but, disent-ils, de négocier les traités de paix avec les vaincus, mais aussi et surtout afin de redessiner la nouvelle carte du monde en distribuant officiellement les parts entre les vainqueurs, surtout que la Grande-Bretagne et la France (avec la Russie tsariste) s’étaient déjà mises d’accord en 1916, avant la fin de cette guerre, sur la manière de partager l’héritage de « l’homme malade » ottoman sous le nom « Accords de Sykes-Picot », et que le ministre britannique des Affaires étrangères, James Balfour, avait présenté un an plus tard, en 1917, une promesse au mouvement sioniste , par l’intermédiaire de son représentant, le banquier Rothschild, de lui céder une partie de la Palestine et d’accroître le taux de l’immigration juive vers ce pays, vu que cette immigration n’avait pas donné les fruits espérés par le mouvement sioniste, puisque la proportion des juifs par rapport à la population indigène en Palestine ne dépassait pas, en 1919, les huit pour cent.
Voilà pourquoi, aucun des représentants des vingt-sept pays présents à la conférence n’a été surpris qu’il y ait parmi eux une délégation de l’Organisation sioniste mondiale, ni que cette délégation ait présenté un document contenant des propositions parmi lesquelles nous citons : Premièrement, la reconnaissance du « droit historique du peuple juif » en Palestine, et de son droit à reconstruire « sa patrie nationale » sur son territoire… Deuxièmement, le traçage des frontières de cette entité se prolongerait jusqu’au fleuve libanais Litani, au nord, à l’est jusqu’à la ligne ferroviaire du Hedjaz saoudien et au sud jusqu’à la région égyptienne du Arich [2].
Toutes les propositions, ou presque, furent acceptées ; et la Grande-Bretagne, désignée par la SDN puissance mandataire sur la Palestine, ce qui voulait dire qu’elle avait la décision exclusive d’accorder la citoyenneté palestinienne à qui elle voulait, va faciliter, avec l’accord des autres puissances capitalistes, dont la France, l’expansion de l’émigration juive vers la Palestine. Et, c’est ainsi que le nombre des Juifs est passé, en 22 ans, de moins de cent mille à quelques cinq cents mille (presque le tiers de la population). Cet événement fut célébré par la « Conférence Biltmore » qui s’était tenue en 1942 à New York et qui annonça que les émigrés juifs ont contribué à « faire fleurir le désert » et que le moment était venu pour que l’émigration juive se développe sans aucune condition, y compris en dehors des prérogatives de l’Etat mandataire.
A noter que Ben Gourion, non satisfait du fait que les Juifs ne représentaient encore que le tiers de la population palestinienne, avait déclaré, alors, qu’il acceptait temporairement de construire son Etat sur une partie de la Palestine, à partir de deux critères : le premier, dépendant de la capacité du mouvement sioniste à assurer rapidement une présence décisive pour les Juifs dans la zone qu’il souhaitait contrôler ; le second, relevant de l’influence que le mouvement sioniste doit exercer sur les grandes puissances afin de les pousser à accepter les frontières du « Grand Israël »[3].
« La terre et la force » : mots d’ordre sionistes
Dans la bande de Gaza et en Cisjordanie
Ce que nous essayons de mettre au clair, c’est que tous les projets proposés par le mouvement sioniste et adoptés par la Grande-Bretagne, puis par les Etats-Unis devenus « puissance mandataire » après la seconde Guerre mondiale, n’étaient que des projets partiels au sein du projet de base qui s’étend du Nil à l’Euphrate et dont « la Palestine historique », invoquée par le mouvement sioniste lors de la Conférence de Paris, devait constituer le cœur de ce projet. Et, c’est pour réaliser ce projet de base que le mouvement de colonisation des territoires s’est toujours poursuivi sans relâche, à commencer par les territoires palestiniens occupés en 1948, et, surtout, après la guerre de 1967 et le texte de la résolution internationale 242 qui avait donné à l’entité sioniste la possibilité d’éviter le retrait de tous les territoires occupés (dont Al-Quds et la Cisjordanie palestiniens, le Golan syrien, les fermes de Chebaa et les hauteurs de Kfarchouba libanais) sous prétexte que la version anglaise de cette résolution parlait « de certains» et non de tous territoires occupés… IL faut dire que le ministre des Affaires étrangères britannique, qui avait rédigé le texte de la résolution, a réussi, une fois de plus, à donner à cette entité la capacité de s’armer du pouvoir international afin de mettre la main sur la presque totalité de la Palestine, et sur une grande partie des hauteurs syriennes et libanaises qui surplombent la plaine de Houleh, et d’amener de nouveaux émigrants pour remplacer la population d’origine soumise, depuis 1948, à de multiples transferts forcés[4].
Il convient de noter que l’accélération du mouvement de colonisation, après la signature des accords d’Oslo en 1993, est venue réduire les pertes résultant du retrait de l’occupation sioniste de la bande de Gaza, du démantèlement des colonies qu’elle avait implantées à l’intérieur de celle-ci, tout en gardant la partie dite « Zone de couverture » qui encercle le territoire gazaoui, le transformant en une vaste prison à ciel ouvert où vivotent plus de deux millions de personnes menacées soit par une lente tuerie, soit par le déracinement. A cela s’ajoutent la saisie d’une grande partie des terres palestiniennes en Cisjordanie occupée et le déploiement, par dizaines, de nouvelles colonies, ce qui fait que les Palestiniens vivent actuellement sur seulement 12% de leur territoire national originel, tout en rendant impossible la mise en œuvre de la résolution 181 du Conseil de sécurité de l’ONU concernant la partition de la Palestine et la constitution d’un nouvel Etat palestinien, si minime soit-il. Enfin, il ne faut pas oublier toutes les attaques qui ont eu lieu contre les camps des réfugiés, notamment au Liban, les guerres et les opérations « punitives » contre l’OLP, en particulier contre les forces de la gauche qui en font partie, et les assassinats qui ont été perpétrés, et le sont encore, contre les dirigeants et les cadres palestiniens.
D’ailleurs, si nous examinons de près l’histoire des trente dernières années, nous pouvons nous rendre compte de ce plan, élaboré par le mouvement sioniste, dans le but d’achever la saisie de tout le territoire de la Palestine « historique »[5]. Il convient aussi de noter, ici, que ce plan reposait, et repose toujours, principalement sur le slogan « La terre et la force », c’est-à-dire s’emparer des terres appartenant aux Palestiniens tout en commettant les crimes de déplacement forcé et de génocide par la force des armes, notamment l’armée de l’air usant toujours des nouvelles technologies de pointe US .
Le pourquoi de toutes ces tentatives et tout ce déploiement de la force?
Parce que le facteur démographique, prôné par certains sionistes extrémistes au pouvoir depuis Ben Gourion, n’a pas jusqu’à ce jour réussi à faire pencher la balance en faveur de l’occupant. Bien au contraire ; à fin de chaque guerre d’agression, la fuite parmi les anciens colons et les nouveaux venus est prédominante. Par contre, le mouvement de l’immigration des Falachas[6] n’a pas réussi à inverser la tendance : les nombre des sionistes en Palestine occupée va décroissant[7].
C’est pourquoi, il est devenu nécessaire, pour les sionistes israéliens, de pratiquer un nouveau transfert, à Gaza cette fois, et aussi de massacrer toutes celles et tous ceux qui refusent de partir. Mais pour aller où ? Les avis des criminels vont de l’Egypte à une ile proche que l’on peut louer ; seuls seront tolérés, selon certains responsables sionistes, quelques deux-cents-mille nécessaire pour les bas travaux que les colons refusent de pratiquer[8].
En plus de ce qui précède, nous devons aussi citer deux facteurs importants qui font de Gaza un centre économique essentiel pour l’entité sioniste et pour les Etats-Unis.
Le premier de ces facteurs concerne les gisements de Gaz présents dans les eaux territoriales de Gaza et évalués à plusieurs mille milliards de dollars[9].
Le deuxième est que cette région est considérée, depuis le début des années 1960, notamment à la suite de la nationalisation du canal de Suez par Nasser et de l’agression tripartite qui l’a suivie, comme l’emplacement idéal pour construire un nouveau canal reliant le golfe d’Aqaba à la Méditerranée.
Ce projet, reporté à plusieurs reprises en raison de son coût élevé et de la différence de longueur avec le Canal de Suez, vient d’être renouvelé et redessiné dernièrement en collaboration avec Washington : il devrait passer par Gaza qui constituera la route la plus courte, la plus large (deux voies de navigation) et la moins chère… donc, une alternative plus lucrative, surtout que Washington en a impérieusement besoin pour faire face au projet chinois de la « Route de la soie ».
Le projet du « Grand Israël »
Mais, ce projet visant à s’emparer de la bande de gaza et à déplacer sa population vers l’inconnu marquera-t-il la fin de la colonisation en Cisjordanie et aussi la fin de l’expansion sioniste vers les pays alentour ?
La réponse à cette question est non.
En effet, le mouvement sioniste continuera, sauf en cas de dissuasion musclée, à vouloir aller de l’avant dans son projet expansionniste, présenté en partie à la Conférence de paix de paris…
Rappelons que l’entité sioniste, non contente d’avoir soutiré au Liban, en octobre 2022, 1420 kilomètres carrés nos eaux territoriales gorgées de gaz, vient de poser le problème de la révision des frontières terrestres, mais aussi de l’application de la résolution 1701, prise par le Conseil de sécurité à la suite de l’agression de 2006 contre le Liban et stipulant le retrait de toute résistance armée jusqu’à quarante-cinq kilomètres des frontières avec la Palestine occupées… Ce qui veut dire repousser les frontières libanaises jusqu’au fleuve Litani présenté en 1919 par la délégation sioniste comme étant la frontière nord de son entité grandissante.
D’ailleurs, le Sud du Liban subit, depuis le début de l’agression sioniste contre la Bande de gaza, des agressions quotidiennes. La bande frontalière, mais aussi des villes et des localités du Sud profond sont bombardées avec des armes interdites, dont le phosphore blanc ; plus de cent mille personnes ont été obligées de quitter leurs villages et leurs biens et quelques trois cents civils, dont des femmes et des enfants surtout, ont trouvé la mort. Le gouvernement Netanyahu ne se prive pas, non plus, de menacer la capitale Beyrouth…
Tous ces crimes, qui se poursuivent depuis plus de quatre mois contre les peuples palestinien et libanais, se déroulent à l’ombre du silence officiel arabe et international… à l’exception de la position honorable de la République de l’Afrique du Sud et de la Cour internationale de Justice visant à protéger les palestiniens de Gaza et de prévenir le génocide que les sionistes préparent à leur encontre.
Enfin, il ne faut pas oublier la mainmise sioniste sur le Golan syrien occupé, avec la bénédiction de l’administration de Donald Trump, ni les tentatives d’expansion vers la Jordanie et l’Egypte, ni la forte présence israélienne dans le Kurdistan irakien.
Voilà pourquoi, la seule solution possible réside dans la création d’un mouvement international de résistance. Un mouvement global et uni face aux plans colonialistes impérialistes et sionistes, quel que soit le nom sous lequel ils se présentent.
NB : Ce texte est basé sur un article en langue arabe paru, le 2 février, dans la revue « Taqaddom ».
Le 16 février 2024
[1]La Conférence de paix de Paris dura une année, au cours de laquelle plusieurs accords furent signés, dont, principalement, l’Accord de Sèvre considéré comme une mise en œuvre de l’Accord de Sykes-Picot. La Société des Nations, alors créée, accepta le mandat de la Grande-Bretagne et de la France sue le Sultanat ottoman. On sait que la révolution Bolchévique dévoila le contenu de l’Accord de Sykes-Picot, signé aussi par le ministre des Affaires étrangères d tsar, Sergueï Sazonov.
[2] Cf. les études et les livres parus à la fin du siècle dernier.
[3] Cf. Le livre d’Anita Shapira « Land and Power », publié par l’Université de Stanford-Californie en 1999. Il nous faudra ajouter que l’appellation « Le Grand Israël » du projet sioniste fut utilisée pour la première fois, à la suite de la « Guerre des six jours » en 1967.
[4] Il nous faut préciser que le premier point de la résolution 242 (signée le 22 novembre 1967, c’est-à-dire presque six mois après la guerre) stipulait ce qui suit : « Withdrawal of Israeli forces from territories occupied in the recent conflict », ce qui fut interprété « quelques territoires » vu l’absence de l’article défini « the » devant les « territoires occupés ». De plus, Lord Caradon avait ajouté une clause qui stipulait que la résolution serait votée telle quelle sans aucun amendement, de sorte qu’elle serait soit acceptée sans changement, soit rejetée. Seuls la Syrie et le mouvement Fath avaient déclaré leur refus…
[5] Cf. La déclaration de l’entité sioniste comme « Etat des Juifs dans le monde », les tentatives poursuivies dans le but de « judaïser » Al-Quds et d’en faire la capitale de cet « Etat », le soi-disant « Accord du siècle » suivi par la Conférence de Manama au Bahreïn, l’extension du mouvement de normalisation des relations avec les pays du Golfe arabique et le Soudan afin de redonner vie à l’Accord de Camp David, les discussions incessantes concernant la création de l’Etat palestinien… Tout cela sous l’égide de l’administration étasunienne ‘républicaine ou démocrate) qui use et abuse du droit de veto afin de protéger ce qu’elle appelle sa « base avancée » au Moyen-Orient.
Il ne faut pas oublier, non plus, le régime préférentiel accordé par l’Union européenne à l’entité sioniste.
[6]Juifs noirs d’Éthiopie, qui se disent les descendants des Hébreux venus de Jérusalem en Éthiopie sous la conduite de Ménélik, fils de Salomon et de la reine de Saba.
On dit que près de 70 000 d’entre eux ont été accueillis en Israël au cours des opérations « Moïse » (1985) et « Salomon » (1991), après la reconnaissance officielle de leur appartenance au judaïsme.
[7] Cf. le livre d’Ammon Safer « The Separation Barrier”, deuxième partie, Université de Haïfa, 2004.
[8] Revoir les déclarations de certains ministres du gouvernement Netanyahu, dont, en particulier, celles des ministres de la sécurité et des finances, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich.
[9] Les eaux au large de la bande de Gaza comprennent deux principaux gisements de gaz : le premier est situé à 35 kilomètres à l’ouest de la ville de Gaza, et le second s’étend entre les eaux territoriale de cette région et celles des territoires palestiniens occupés.
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2024/03/o-projecto-imperialista-sionista-e.html
Bizarrement, aucun journal francophone ne mentionnerait la démission de Victoria Nuland.
Pourquoi?
Des médias israéliens rapportaient jeudi, citant un responsable, que «l’armée israélienne entrera au Liban après l’achèvement de l’opération de Rafah»
«l’armée israélienne a effectué aujourd’hui (jeudi) une manœuvre surprise pour tester les préparatifs d’une guerre totale dans le nord avec le Liban».
«Pour preuve aussi que l’accalmie est loin des souhaits de Washington, l’IBC a rapporté que « l’armée israélienne a effectué aujourd’hui (jeudi) une manœuvre surprise pour tester les préparatifs d’une guerre totale dans le nord avec le Liban ».»
À lire l’intégrale sur Ici Beyrouth, jeudi 28 mars 2024 :
https://icibeyrouth.com/guerre-israel-hamas/328349
HISTOIRE / RAPPEL
Montréal, le 12 janv. 2013
« LA QUENELLE » par Pensetouseul :
DOCUMENTS DÉCLASSIFIÉS OFFICIELS DU FBI : NOMBRE DE JUIFS EN EUROPE (ANNÉES 40) DIVULGUÉS :
L’animateur de l’émission « L’Autre Monde« , sur la radio québécoise CHOQ.FM (Shock.fm pour la partie anglophone), présentée par François Marginean, affirme lors d’une émission du 11 Avril 2011, que des documents du FBI classés dans les années 40-50 puis déclassifiés en 1985 indiquent que des organisations juives aux USA (en l’occurrence, la Z.O.A, the Zionist Organisation of America) étaient au courant et avaient officiellement recensé seulement 2 millions de Juifs en Europe dans les années 30-40.
(Propos tenus par Rabbi Jamus G. Holler le 18 Novembre 1945 à la Jewish Community Center Auditorium, face à un public d’environ 1000 (mille) personnes et en présence des Agents du FBI pour rapporter les propos tenus).
Question :
Comment 6 millions de Juifs peuvent-ils mourir dans les dites « chambres à gaz » si de l’aveu même des autorités juives américaines il n’y aurait que 2 millions de Juifs en tout en Europe ?
Il est mentionné par « Europe » en fait les « territoires européens sous contrôle allemand ».
Ce qui équivaut à dire toute l’Europe puisque le Reich contrôle toute l’Europe sauf la péninsule ibérique, les îles britanniques, une partie de la Scandinavie, la Suède, la Suisse ; et son fief s’étend jusqu’aux portes de Moscou !
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Europe_under_Nazi_domination.png
La zone grise que vous voyez sur cette carte est le fief allemand au maximum de son extension (1941-1942). Selon les Juifs eux même il n’y aurait que 2 millions d’âmes juives sur ce territoire.
Voici les liens, preuves et documents à vérifier vous-mêmes en toute tranquillité :
1 – tous les documents du FBI déclassifiés concernant les rapports sur les activités du ZOA (Zionist Organisation of America) sur le site du FBI (10 documents PDF en tout) :
http://vault.fbi.gov/Zionist%20Organization%20of%20America/
2 – le document précisément où sont mentionnés les 2 millions de Juifs en Europe est le document N°1 (PDF 1 sur 10), page 7 du PDF, paragraphe N°3 :

http://vault.fbi.gov/Zionist%20Organization%20of%20America/Zionist%20Organization%20of%20America%20Part%201%20of%2010/view
3- L’Europe sous contrôle hitlérien au maximum de son extension territoriale (1941-1942) :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/16/Europe_under_Nazi_domina tion.png
Voici la retranscription du document PDF (page PDF N° 7 sur document 1 sur 10) du FBI :
« Dr.Heller estimated the number of Jews in occupied Europe to be 2,500,000. He feared, however, that this number would be reduced to « a more handful » if the Nazis remained in control for another year ».
« Le Docteur Heller a estimé le nombre de Juifs dans l’Europe occupée à 2 500 000. Il a craint néanmoins que ce nombre soit réduit de façon significative si les Nazis demeuraient en contrôle une année supplémentaire ».
Pire, plus loin le rapport à la ligne suivante indique que le Dr Heller est au courant d’un programme d’émigration des Juifs de ces zones occupées vers la Palestine, supervisé par les forces sionistes.
Sous l’Europe nazie, les forces sionistes, seules autorités juives autorisées à exercer un contrôle sous les ordres des nazis, travaillent à la migration des Juifs en Palestine Britannique. C’est-à-dire que ce rapport du FBI prouve que les organisations juives sionistes américaines savaient que leurs homologues européens évacuent les Juifs sans soucis !!! C’est la preuve que le FBI et la ZOA connaissent l’existence du Transfer Agreement ou Haavara Agreement, contrat officiel signé le 7 Août 1933 entre le IIIe Reich et les Sionistes allemands, permettant aux Juifs qui le souhaitent de quitter le Reich et l’Europe pour s’installer en Palestine avec tous leurs biens matériels et leurs capitaux financiers, le tout sous escorte de la Kriegsmarine (Marine de Guerre allemande). C’est ce qui figure à la ligne suivante du rapport :
« Dr. Heller restated the Zionist program favoring Jewish immigration into Palestine and a democratic regime in that country once the Jews had won a majority by demography ».
« Le Docteur Heller a re-mentionné le programme sioniste favorisant l’immigration juive vers la Palestine et un régime démocratique dans ce pays une fois que les Juifs auraient acquis une majorité démographique ».
Donc, les Juifs hors Europe savent que les Nazis aident et escortent les Juifs à aller peupler la Palestine libérée des Ottomans depuis 1918.
Ces propos ont été tenus par un Chef d’une organisation sioniste sur le territoire américain le 18 Novembre 1943 ; c’est-à-dire au moment où les Nazis seraient censés transformer les Juifs en biscuits à cuire ou en objets de farfouille divers tels que savons, abat-jours et autres brocantes…
Pour savoir d’où viennent ces révélations hallucinantes concernant le plan d’évacuation des « biscuits » vers la Palestine, voir les 2 vidéos concernant le Contrat de Transfert qui concernait cette période.
http://www.agoravox.tv/culture-loisirs/etonnant/article/le-contrat-de-transfert-hitler-a-35709
Voilà ce que dit une journaliste juive :
« Nous les Juifs, on vous a bien eu avec notre Shoah » (Claude Sarraute).
Par contre, pour aller dans le sens de Monsieur Veil disant « qu’il est Français avant d’être Juif… », il est tout à fait vrai que les affaires financières ont été délaissées aux Juifs au cours des siècles de monarchie chrétienne, car ces activités étaient considérées comme sales, viles, basses et exécrables par les Chrétiens d’Europe.
Le matérialisme, le libéralisme exacerbé, le lucre sont des choses qui plaisent aux Juifs, sionistes ou non, mais qui ont toujours effrayé les Français d’où les blagues populaires antisémites. Mais est-il nécessaire de le rappeler ?
Normalement non – mais finalement oui – vu les escroqueries sentimentalistes telles que les anathèmes types : « peur de l’autre », « ignorance », « préjugés », « incompréhension », « racisme », « antisémitisme »…
Article repris du commentaire de Bond (Nausea Bond) :