«Le 7 octobre j’ai versé des larmes, depuis, j’ai envie de prendre les armes»

Par Khider Mesloub.

Cet article est disponible en anglais et en italien ici :
Article de Khider Mesloub anglais-italien-du 27 mars 2024

Dans sa tribune panégyrique consacrée au dernier livre de Bernard-Henri Lévy, Haïm Korsia, ce Français, rabbin de son état, persiste à soutenir inconditionnellement Israël, un État terroriste, en dépit des crimes de guerre et de génocide qu’il commet à Gaza. Il écrit dans sa tribune publiée dans le magazine Le Point : «L’urgence n’est pas à la critique inconsidérée d’Israël, mais bien à sa défense.» «A sa défense», proclame-t-il. Y compris quand Israël commet des crimes de guerre, un génocide contre le peuple palestinien ? Et pour justifier son soutien inconditionnel à Israël, il invoque le drame du 7 octobre. Que peut-on lui rétorquer ? Que peut lui répliquer l’ensemble de l’humanité anticolonialiste ?

«Le 7 octobre, j’ai versé des larmes pour les civils israéliens. Depuis 166 jours, j’ai envie de prendre des armes contre l’armée d’Israël.» C’est ce que des centaines de millions de personnes de par le monde se disent en leur for intérieur. Mais de cette pensée vindicative à l’acte, il y a un pas qu’elles ne franchiront pas. Car elles ne sont animées d’aucun esprit de vengeance, contrairement aux Israéliens, zélateurs de la loi du talion.

Pour autant, le 7 octobre du Hamas n’existe plus, enseveli par les dizaines de milliers de cadavres palestiniens massacrés par l’Etat terroriste israélien. Le 7 octobre n’existe plus. Il faut parler désormais de «166 octobres» des terroristes sionistes israéliens !

Après 166 jours de guerres militaires et alimentaires exterminatrices menées par les terroristes de Tsahal contre les populations civiles palestiniennes de Gaza, les sionistes continuent pourtant, avec cynisme, de brandir cet assaut éclair de quelques minutes mené par le Hamas pour justifier et légitimer la perpétuation du génocide commis quotidiennement depuis 166 jours. 24 heures sur 24. Toutes les minutes. Toutes les secondes.

Cette attaque éphémère du 7 octobre opérée dans quelques villages a, certes, entraîné la mort d’environ 1 000 Israéliens et la prise de 250 otages. Mais Israël, lui, en représailles, mène depuis 166 jours à Gaza des bombardements massifs indiscriminés et des opérations terrestres sanglantes sur tout le territoire.

Aucun centimètre carré, ni épiderme palestinien n’est épargné par la furie vengeresse génocidaire des Israéliens. Transformant toute l’enclave de Gaza en un lieu d’enfer et de désespoir, en espace inhabitable. Tuant au moins 35 000 palestiniens, en majorité des enfants et des femmes, et blessant plus de 100 000 habitants. Prenant en otage 2,3 millions de Gazaouis, séquestrés par Tsahal, privés de vivres, d’eau et d’électricité depuis 166 jours, à telle enseigne que la majorité de la population palestinienne est aujourd’hui menacée de famine.

Cela étant dit, on ne doit pas adopter la logique macabre sioniste fondée sur la loi du talion, qui applique, de surcroît, contre le peuple palestinien une punition collective. Une logique vengeresse condamnée par le philosophe franco-israélien Daniel S. Milo. Dans sa tribune publiée dans le magazine Le Nouvel Obs, le philosophe adjure les pays occidentaux à dissuader Israël de poursuivre dans cette voie de la vengeance. «L’Etat d’Israël ne défend pas sa sécurité, comme tout pays en a légitimement le droit : il assouvit une vengeance que rien ne saura apaiser», souligne le philosophe franco-israélien. «Venger le sang des massacrés du 7 octobre par celui de milliers d’enfants palestiniens, mais aussi de femmes et d’hommes non affiliés au Hamas, nous rend sataniques», précise-t-il. Daniel S. Milo cite à dessein le poète juif Haim Nahman Bialik, qui a écrit, au lendemain du pogrom de Kishinev commis contre des israélites en 1903 : «Damné est celui qui dit : Venge-toi !. La vengeance du sang d’un petit enfant n’a pas été créée par Satan [lui-même].»

Cette barbare loi du talion fut, déjà, en son temps, fustigée par le dramaturge grec Sophocle : «Prends garde, quand tu ériges le talion en loi universelle de n’avoir pas à le regretter la première. Car, enfin, si un mort rachète un mort, ton tour est venu d’expier.» Une condamnation de la loi du talion reformulée 2400 ans plus tard par le moraliste français Joseph Joubert : «La peine du talion n’est pas toujours équitable quand elle égalise ; mais elle est toujours atroce quand elle excède. C’est la justice des injustes, disait Saint-Augustin ; nous pouvons ajouter, des ignorants, et des barbares.» Qui plus est cette inhumaine loi du talion «œil pour œil…» rend tout le monde aveugle, comme le notera au siècle suivant le pasteur baptiste afro-américain Martin Luther King.

En effet, sinon, à leur tour, dans une surenchère de victimisation et sur le fondement de cette logique de punition collective adoptée par les Israéliens, tous les antisionistes du monde entier pourraient proclamer : «Si les sionistes d’Israël et ses soutiens occidentaux estiment que, selon leur terminologie, l’attaque terroriste menée par l’organisation islamiste Hamas le 7 octobre justifie, par l’effet du cynique amalgame établi entre l’ensemble du peuple palestinien et le groupuscule Hamas, le massacre de masse de l’ensemble des Palestiniens, le génocide de la totalité des populations civiles gazaouies, l’humanité antisioniste pourrait également estimer, selon cette logique vindicative génocidaire sioniste, que l’ensemble des juifs d’Israël, la totalité des juifs sionistes du monde entier méritent d’être massacrée, génocidée car complices de l’Etat nazi d’Israël». Tous les antisionistes pourraient décider de prendre les armes au nom de la défense légitime du peuple palestinien menacé d’extermination.

Il faut arrêter ce délire obsidional meurtrier, cette mentalité vindicative génocidaire, adoptée et assumée par les Israéliens fanatisés, les sionistes de France radicalisés, qui plus est soutenus par les pays occidentaux prétendument civilisés.

Imaginez si la France avait adopté le même esprit vindicatif irrationnel après l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, commis par un terroriste islamiste tunisien au camion-bélier, tuant 85 personnes. Invoquant le droit de se défendre, procédant à un calculateur amalgame entre ce terroriste tunisien isolé et tout le peuple tunisien accusé de complicité, la France aurait rasé toute la Tunisie sous un déluge de bombes.

Pourtant, c’est l’actuel scénario génocidaire écrit en lettres de sang palestinien par les psychopathes israéliens pour justifier leur guerre exterminatrice menée depuis 166 jours contre le peuple palestinien innocent.

Aucun «7 octobre» ne justifie l’interminable guerre génocidaire menée par l’Etat sioniste contre les Palestiniens. Ne légitime les «166 octobres» subis par le peuple palestinien. Une chose est sûre, les larmes du 7 octobre ont été noyées par l’océan de sang palestinien versé sans discontinuer depuis 166 octobres. La douleur du 7 octobre a été effacée par «166 octobres» d’horreurs subies par les Palestiniens.

Si le 7 octobre demeurera une simple date éphémère, un ordinaire jour calendaire ; en revanche, les «166 octobres» marqueront pour l’éternité l’humanité de leurs empruntes sanglantes palestiniennes.

Si le 7 octobre demeure identique à lui-même, malheureusement, au vu de l’absence de tout cessez-le-feu ordonnée par Israël et les Etats-Unis, les «166 octobres» risquent de devenir les «332 octobres», voire «les 664 octobres». Autrement dit, Gaza revêtira les tragiques lambeaux historiques du Ghetto de Varsovie et du siège de Stalingrad.

Pourtant, contrairement aux génocidaires israéliens zélateurs de la barbare loi du talion, adeptes des punitions collectives, l’humanité éprise de paix proclame à tous les Israéliens, non pas vengeance, mais assez de faire verser des larmes, de déverser des armes, de massacrer des innocentes âmes, de perpétuer ces horribles drames.

Le rabbin Haïm Korsia a écrit : «L’urgence est de libérer les Palestiniens de Gaza écrasés et instrumentalisés sous le joug de leurs oppresseurs terroristes du Hamas.» Nous lui rétorquerons : l’urgence est surtout de libérer les juifs du sionisme, cette idéologie suprématiste et génocidaire. De libérer les pacifiques juifs d’Israël, en particulier les prolétaires, exploités et manipulés par leurs gouvernants fascistes et colonialistes, en transformant la guerre coloniale menée contre les Palestiniens en guerre sociale contre leurs classes dirigeantes, la classe dominante israélienne, pour instaurer un nouvel Etat laïc au sein duquel «Arabes» et «juifs» vivront librement, en symbiose, dans le cadre d’une nouvelle communauté humaine universelle sans classe.

Pour conclure, les Israéliens révoltés contre la guerre menée contre les Palestiniens pourront s’écrier : «Le 7 octobre, j’ai versé des larmes. Dorénavant, j’ai envie de prendre des armes mais contre tous les dirigeants sionistes génocidaires.»

La lutte contre les puissants ne constitue pas une vengeance mais une délivrance. Mieux : un impératif catégorique révolutionnaire émancipateur.

Khider MESLOUB

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

4 réflexions sur “«Le 7 octobre j’ai versé des larmes, depuis, j’ai envie de prendre les armes»

  • 27 mars 2024 à 13 h 09 min
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    Salut Robert,

    Merci pour les analyses que tu nous envoies.
    Le terrible attentat dont les Moscovites ont été victimes est un avertissement planétaire.
    Les différents services U.S, britanniques, français, israéliens et autres ont tellement joué à susciter, encourager, diviser des entreprises fanatiques, qu’elles ont créé des monstres incontrôlables et imprévisibles et, à à présent, personne sur terre n’est à l’abri de leurs mauvais coups.

    Les attentats passés en France, en Espagne, en Arabie, aux U.S.A, en Israël, en Russie et ailleurs pourraient se reproduire partout…Les Etats de droit jouent aussi aux terroristes depuis bien longtemps…les génocides des peuples amérindiens, les esclavages tant européen qu’arabe, l’assassinat du duc d’Enghien par Napoléon, les famines provoquées par les Anglais en Inde, les violations de frontières internationales par les Soviétiques en 1944, par l’OTAN en Serbie, par la Turquie à Chypre, les coups d’état dont celui d’Ukraine à Maidan, les discriminations par la dictature ukrainienne de ses minorités hongroises, roumaines et russophones sont de tristes réalités.

    La France avait-elle le droit d’arracher Mayotte aux Comores, peut-elle conserver la Corse et la Guyane sans leur offrir le choix de l’indépendance ?

    Nous entrons aujourd’hui dans une zone de turbulence internationale où différents terrorismes autant d’état, de semi-état ou du domaine privé nous menacent tous ! Comment arriver à les supprimer sans trop diminuer nos libertés déjà bien entamées ?

    GUY

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  • 27 mars 2024 à 15 h 36 min
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    La tribune aurait dû être excellente, vraiment, si certaines références ne gâchaient pas tout! Libération, qui n’est même pas digne du torche-cul, est dirigé par un franco-israelien, à sur une population de 70 millions d’âmes, où prétendent vivre seulement 600 000 juifs, c’est irréfutablement, du, Je suis partout, qui se démontre après une bonne entame.
    Et oui, attention quand même, la loi du talion n’est pas sioniste mais bien juive, elle existait bien avant que les arrières aïeux des géniteurs des concepteurs du sionisme ne soient promesses de naissance, aussi, cessons d’avoir peur, c’est parce que nous ne les faisons pas tous vivre dans la terreur de zéro heure à minuit toute l’année qu’ils se sont affranchis de toutes leurs peurs et qu’ils peuvent se permettre d’être les monstres aux apparences humaines qu’ils sont.
    Qu’il y ait de rares exceptions sensées parmi eux, n’absous pas la horde entière de rien, oui, il nous faut faire comme préconisé par leur talion envers eux, ça n’est pas une vengeance, mais une démolition salutaire et sensée.
    Il nous faut reconnaître dans cette erreur la cause de tous les désastres, de tous les grands crimes humains sur un siècle et bien d’autres.
    Sans cela, c’est une renonciation de notre part à la liberté, comme un abandon volontaire de nous-mêmes à demeurer des êtres humains factices, qui délèguent tous leurs pouvoirs, à une animalité naturelle qui a délégitimé aux yeux du monde, la formation des rapports sociaux honnêtes entre les Hommes voulus autrefois par de glorieux ainés ayant versé quantité de leur sang pour se convaincre de ce monde plus juste qu’ils croyaient nous léguer.
    Nous n’avons pas fautés, donc il n’y a aucune faiblesse à avoir, car, non seulement ils ont faussé les rapports sociaux entre les humains, ils en ont fait de même de ceux entre les États.
    En vérité, il nous fallait ces épreuves pour que l’ensemble de nos doutes soient levés vis-à-vis de ce que sont ces autorités contraires à la saine vie.

    Beaucoup voulaient voir comme fausse une telle assertion qui se retrouve pourtant dans un si grand nombre d’écrits à travers les siècles, affirmant qu’ils sont mauvais par nature, et mettaient Le récit de leurs prétendues persécutions durant ces mêmes périodes, au nombre des mystères qu’il faut croire, sans les comprendre.
    Même dans un monde aussi violent que le nôtre est, un fait est acquis, hormis de la part de fanatiques drogués intellectuellement et physiquement, nous ne sommes naturellement et normalement pas une espèce qui, délibérément et par plaisir, ni ne torturons, ni ne persécutons nos semblables ou les autres espèces.
    Les juifs le font, sous nos yeux complices pour le silence qu’ils font garder à nos bouches, depuis, à quelques années près, un siècle, sur les Palestiniens, ce qu’ils font actuellement, n’est qu’une récidive, avoir honte de les mépriser prouve la réussite dune éducation au renoncement à son humanité, car l’humain véritable a le mal en exécration.
    Comme nous sommes n’est pas arrivé tout seul, car nous avons été livrés trop tôt à nous-mêmes, abandonné à tout vent de doctrine et à une instruction sans ordre, comme de règles et de morale saines vis-à-vis des autres non semblables à nous., mais respectueux envers l’imposture du peuple élu, or, comment pourrait-il exister un peuple élu d’un dieu qui na pas fini ses créatures humaines, puisqu’aujourd’hui, elles sont presque libres de se prétendre tout ce qu’elles veulent, sauf l’antisémitise?
    Soit c’est une humanité œuvre d’un dieu raté, soit le raté est dans une portion de cette humanité, auquel cas, faut vite porter remède à ça, avant qu’il soit trop tard.
    Des impressions philosophiques ont imprimé nos caractères à des respects quasi indestructibles, croyions nous (pour certains), pour tous ces accords méconnus de nous comme biaisés sur les vérités, comme sur le religieux.
    Souvenons-nous, aujourd’hui, de toute cette crasseuse collégialité soi-disant religieuse pour nous agresser en nous culpabilisant, pour des attentats menés uniquement contre nous et fomentés par eux-mêmes, car il n’y a pas eu que les politiques contre nous, pour nous empêcher de penser par nous-mêmes, pour nous-mêmes.
    Face à Gaza, où est cette collégialité religieuse?
    Le scénario de l’hyper-casher de 2015, dans lequel le « mauvais » noir, énième génération d’une immigration dévouée à servir la France ingrate; finissait sous nos yeux dans un scenario bidon; sous les balles d’une armée de bras cassés qu’on nous convainc toujours que c’est l’élite, et, le « bon » noir, pas naturalisé mais travaillant quand même, grâce au « journalisme » « idéalement posté chez l’habitant », sauveur de juifs élevé en de héros national et naturalisé de ce fait.
    Merveilleux comme il est facile de prendre des millions et millions pour des cons quand on est communautairement solidaire en tout et organisés pour nuire collectivement, alors, basta les atténuations.
    Les banlieusards n’engendrent que de la racaille et sont la plaie de la France, ca ne gêne personne d’entendre ça, c’est généralisé, non?
    Ouvrons les yeux aujourd’hui et laissons nos consciences aller libres, tout ça était bidon, et si on avait pas littéralement exécutés tous ces hommes pour qu’ils ne parlent jamais, hommes qui s’ils sont miraculeusement pris vivants, ne comparaitront jamais devant un jury citoyen, tout ça est si pratique pour nous masquer, le vrai du faux.
    Le révisionnisme ici se fait tout seul et ça n’est franchement pas un acte insensé du cerveau., 2015 a fait 130 morts, sans compter celles suspectes des gens qui ont mené l’enquête… Souvenons-nous comment notre population et notre pays ont été pris en otages, bis repetita en 2016 à Nice, comme par hasard dans une ville au maire sioniste génétique, rare ou seul en France à avoir conservé les festivités du 14 juillet de cette année-là.
    Le hasard n’existe pas!

    Voit-on Poutine prendre éhontément en otage sa population après l’attentat du Crocus?
    Évidemment, non!
    Pas besoin de les manipuler, le pays est en guerre, même si, il est assez fort et puissant pour permettre à ses populations d’aller se détendre au théâtre, le « dictateur » n’assassine pas massivement les siens en train de se détendre pour obtenir d’eux qu’ils lui abandonnent toutes leurs libertés, comme les nôtres, menés par on sait qui, le font!
    Il ne faut pas inverser les choses pour tenter de leur donner un semblant de vrai, le pacifisme hypocrite ou complice volontairement a fait son temps, car, honnêtement, avec du beni-oui-oui et du pseudo humano-phylosophique comme celui-là, l’Algérie serait encore totalement française et les Algériens les sous-hommes qu’ils étaient durant toute l’occupation colonisatrice, donc, il importe impérieusement de montrer respect et faire honneur à l’Esprit Libateur.
    Le pacifisme d’un ancien colonisé envers le colonialisme est un rabaissement tel, qu’il ne saurait être comparé à celui d’aucune créature vivante.
    Ça n’est pas pour venger les Palestiniens que des massacres planétaires auront lieu, non, c’est pour se libérer d’une colonisation sournoise et complètement accomplie en occident, le nier, c’est exposer sa sincérité aux doutes de tous.

    C’est tellement triste de devoir lire toute cette succession de clichés surannés qui sont complètement inopérants tellement ils sont puériles d’une naïveté qui ne peut plus tromper personne, Gaza comparée aux ghettos de Varsovie et du siège de Stalingrad, quelle incurie envers elle, quelle honte envers l’histoire, quelle vacuité d’honnêteté.
    C’est cliché mais, ça prend plus car, c’est con et faux.
    Blablablas, inutiles, l’humanité est atavique et grégaire et si sa patience collective et sa bienveillance naturelle ont été bafouées et leurs limites atteintes, elle sera légitime dans son droit à agir comme elle l’entendra, c’est le libre arbitre de chacun qui fera ce qui sera, pas de pathétiques tentatives dune soi-disant morale tirées de croyances aveugles qui pensent prétendre dire aux masses quelles légitimités elles ont, quand on fait miroiter devant elles depuis des années un avenir où leurs vies ne valent rien.
    Le sionisme n’est qu’un mouvement politique au service de « la race des seigneurs » le prétendu peuple élu, le judaïsme, qui fait face aujourd’hui à une humanité suffisamment instruite et mâture pour exiger de lui son abjuration ou l’éliminer.
    Car ce sont les Hommes qui sont au sommet de la chaîne alimentaire, s’il y a une espèce qui revendique une prééminence sur cette réalité, automatiquement elle se constitue en menace directe, donc à éliminer quelle qu’en soit la douleur procurée à le faire.

    C’est la guerre et nous ne l’avons pas déclenchée, au contraire, elle est là, les saboteurs qui œuvrent à affaiblir l’esprit de ce qu’ils disent être leur camp, en temps de guerres sont assimilables à des traîtres et sont traités comme tels.

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  • 28 mars 2024 à 7 h 14 min
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    Pour ce qui est de verser des larmes pour les civils tués le 7 octobre, il suffisait d’attendre quelques heures, à peine 24 pour comprendre que c’était l’armée la plus amorale qui avait délibérément mitraillé, canonné, et anéanti la quasi totalité des meurtres imputés à la résistance palestinienne.
    Il était flagrant que le récit sioniste était une somme de mensonges éhontés. Maintenant pour s’en convaincre davantage, il serait bien de donner un petit peu de lisibilité à l’enquête de al jazeera publiée ces jours-ci. Maintenant s’il vous semble d’une quelconque opportunité de sortir les fusils, comprenez que cela ne servira pas à grand chose pour la raison qu’Israël est devenu totalement inexistant et que leurs soutiens occidentaux sont à l’agonie… Inutile donc de gâcher des cartouches pour rien, les réverbères suffiront amplement !

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