ÉCLIPSE 2024

ÉCLIPSE 2024

La lune, hypocrite,
Envahit l’espace
Entre un soleil arrogant
Et la Planète Terre soumise
À quelques humains
Fascinées devant ce spectacle…
Surhumain!

Brutal réveil!
C’est trop gros pour
Qu’ils comprennent
L’importance de ce phénomène
Au-delà de leur royaume
Qui n’en est pas un… évidemment!

L’humain n’a aucun contrôle
Sur ce qui se passe!
Il subit, tout simplement.
Il se plie aux exigences
De plus puissant que lui.

La lune effacée
La cause de ce chambardement
Reste en accord avec ses deux complices.
Car le consentement avec l’éclat
Qui éclate brusquement
Avant de diminuer lentement,

L’accomplissement du miracle
D’une fonction brutale,
D’un empressement vital,
A eu lieu, sous nos yeux masqués.
On n’a pas le choix d’accepter,
De consentir à l’assertion.
On n’est pas les plus forts.

La réalité ne fait pas juste mal
À l’égo humain, mais nos exigences
Envers Mère Nature,
Qui subit, sans broncher
Nos affronts de cet agglomérat indiscipliné
Qui détruit plus qu’il n’élève

John Mallette
Le Poète Prolétaire

2 réflexions sur “ÉCLIPSE 2024

  • 25 avril 2024 à 14 h 12 min
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    Et la folie hypocrite qui envahie tous nos espaces.
    Et cette méprisable arrogance envers l’autre qui oblique son regard sur soi-même.
    Et cette soumission à rien, cette peur de soi de n’avoir jamais osé se connaître .
    Et cette morgue éternelle à nous paraître médiocre à être sans utilité.
    Et cette compassion feinte qui ne révèle que l’esclave dévoué et chérissant son tyran.
    Et cette terre quittée que l’on méprise car on méprise tout en soi d’être encore moins chez les autres que l’on aurait pu être chez soi.
    Et cette humanité dont on se sait rien mais dont on parle tant comme une parodie de jouer à quelqu’un .
    Et cette racine morte qui ne relie à rien sauf aux tristesses intérieures.
    Et ce vide spirituel pour lequel on était pas fait, et celui affectif pour lequel on est trop petit pour le combler.
    Et cette aigreur qui ronge l’intérieur de soi jusqu’à l’âme.
    Eh oui, être un homme demande bien des efforts à son individu pour s’accomplir.
    Certains arrivent vides, une vie durant n’aura pas suffit à combler cette absence de tout, alors ils le contemplent, se contemplent et, jugent cette vie, avec ce qu’ils ont en eux.
    Naître, n’a jamais signifié apprendre à être vivant, ni savoir l’être.
    Oui, brutal réveil!
    N’est-ce pas?

    Les voies existent, elles n’attendent que le courage qui manque en soi pour être parcourues.

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