Cachez-moi cette honteuse guerre que je ne saurais voir…le cantique des hypocrites

Par Khider Mesloub.

Cet article est disponible en anglais et en italien ici :
Article de Khider Mesloub-anglais-italien du 27 avril 2024

Globalement, les gouvernants, en particulier les larbins chefs d’État des grandes puissances impériales, se déclarent volontiers pacifistes. Ils affichent ostensiblement leur haine de la guerre (sic). Mais cela ne les empêche pas, sous divers prétextes, de déclencher régulièrement des guerres meurtrières. Sans scrupule, envoyer les populations au front pour mourir pour la « patrie » nationale chauvine, cette abstraction fondée sur les privations alimentaires et les sacrifices socioéconomiques (exploitation, oppression, aliénation), véritable entité bourgeoise belliqueuse.

De manière générale, pour justifier et légitimer la mobilisation militaire générale, chaque dirigeant proclame mener une guerre défensive, car ce serait l’autre pays belligérant qui serait l’agresseur. Chacun proclame avec aplomb être dans le camp de la paix pendant qu’il mobilise son armée pour livrer bataille et commettre massacres, génocides et nettoyages ethniques.

À notre époque, en temps de guerre, l’agression est devenue une notion honteuse, car jamais diplomatiquement assumée. Aucun président engagé dans un conflit armé ne revendique fièrement être l’agresseur. Il soutient lâchement être l’agressé. Donc, drapé dans sa légitimité de victime idéologiquement fabriquée, son pays aurait le droit de faire la guerre pour se défendre contre le prétendu pays agresseur. Avec les bourgeoisies mondiales contemporaines pusillanimes et mystificatrices, nous sommes rentrés dans l’ère de la fumiste « honte de la guerre » (sic). Car toute guerre est devenue une guerre de la honte. Honte de nommer l’innommable : la guerre.

En cette période de guerres honteuses, depuis peu, avec la téméraire Russie poutinienne, y compris le terme guerre, devenu tabou, est banni désormais du lexique. L’invasion de l’Ukraine est qualifiée, de manière euphémistique, « d’opération militaire spéciale ». Poutine, en paraphrasant Mao Zedong mais à rebrousse-poil, aurait pu baptiser son œuvre militaire spéciale : « dîner de gala », car accomplie « avec élégance, tranquillité, délicatesse, douceur, amabilité, courtoisie, retenue et générosité d’âme ». Et non avec violence et effusion de sang. Mieux, ce n’est pas une « opération militaire spéciale », mais ironiquement un opéra, autrement dit un ballet lyrique et scénique slave mis en musique et chanté en chœur, accompagné de danses joyeuses (et non de danses macabres).

Dans cet empire des prisons du peuple russe, soumis à l’emprise des oligarques rusés, interdiction est ainsi décrétée de prononcer le mot guerre, sous peine d’encourir 15 ans d’emprisonnement…l’Occident de Biden en fait tout autant.

Bien que des centaines de villes soient, en quelques mois, réduites en décombres, des centaines de milliers de civils ukrainiens massacrés, des millions acculés à l’exil ou déportés, selon la terminologie polémologique cauteleuse du Kremlin il s’agirait d’une routinière « opération militaire spéciale ». C’est vrai qu’il s’agit d’un peuple frère à libérer. Même au prix de son extermination, de son génocide. De la dévastation totale de son pays. À écouter le Netanyahou russe, le boucher Poutine, contre ce peuple frère slave, il ne mène pas une guerre, mais une «opération militaire spéciale». « Une opération militaire spéciale » qui aura pourtant fait plusieurs centaines de milliers de victimes : plus 300 000 prolétaires enrôlés russes morts ou blessés sur le sol ukrainien, autant de prolétaires ukrainiens morts ou blessés. Pourtant le régime de Poutine continue de baptiser cette guerre fratricido-génocidaire  d’opération militaire spéciale !

À l’exemple de l’État colonial et impérialiste français qui avait, plusieurs décennies durant, usé d’une terminologie cauteleuse pour qualifier la guerre d’Algérie (1954/1962). En effet, les autorités françaises avaient longtemps parlé honteusement d’« événements » d’Algérie avant de reconnaître tardivement qu’il s’agissait, en vérité, d’une véritable guerre menée contre la bourgeoisie algérienne en lutte pour l’obtention de son indépendance nationale.

Et à l’exemple des multiples interventions militaires impérialistes étasuniennes exécutées, selon la formule propagandiste polémologique consacrée, comme des opérations chirurgicales, autrement dit sans victimes, ni dommages collatéraux (sic).

Au Proche-Orient, en Palestine occupée, l’entité sioniste soutient sans vergogne mener « une opération de légitime défense contre le mouvement terroriste Hamas », et non une guerre génocidaire terroriste contre les populations civiles palestiniennes de Gaza.

Au Maroc, la bourgeoisie monarchique du Makhzen proclame mener « une légitime opération de maintien de l’ordre dans la séditieuse « province » du Sahara occidental », et non une expédition d’occupation coloniale de ce territoire appartenant à la République arabe sahraouie démocratique.

À l’ère de la désacralisation de l’État et de la patrie, de la délégitimation des gouvernants, la guerre est devenue honteuse. À plus forte raison pour les Occidentaux pleutres, dorénavant tout juste en mesure de jouer à la guerre. Ou, au pire, en voyeurs libidineux, jouir, depuis les plateaux télé décorés ou les salons dorés, des guerres menées par leurs mercenaires. Leur audace se cantonne à attiser l’ardeur belliqueuse des Ukrainiens (et des Israéliens), à armer leur pays. Ils n’entendent nullement s’engager directement dans la guerre des Ukrainiens. Et pour cause. Aucun « citoyen » américain ou européen n’est disposé à mourir pour l’Ukraine. Alors, depuis leurs bureaux gouvernementaux, ils se mobilisent vaillamment pour approvisionner en armes le boucher Zelensky en vue d’alimenter cette poudrière ukrainienne, exacerber verbalement leur guerre par procuration dirigée par la puissance étasunienne, qui n’ose pas endosser la tenue de combat de belligérance, mais la pudique tunique de la neutralité belliqueuse.

La guerre est devenue honteuse et, surtout, irrationnelle : des peuples frères, russe et ukrainien, s’entretuent pour les intérêts respectifs du capital occidental et ceux des riches oligarques du Kremlin. Des juifs, victimes des siècles durant de pogroms et de génocide, se transforment à leur tour en pogromistes et génocidaires en commettant des massacres barbares contre un peuple innocent : le peuple palestinien.

Pour autant, ces véritables guerres déclenchées par les gouvernants auront de honteuses et dramatiques conséquences sur les populations civiles. Notamment à cause des sanctions économiques édictées par les États-Unis et l’Union européenne.

Comme à l’accoutumée, les véritables victimes des guerres actuelles sont la classe ouvrière mondiale et les couches populaires, exhortées, en Occident mais aussi partout dans le monde, à consentir des sacrifices au nom de l’effort de guerre et, bientôt, à se sacrifier sur les lignes de front, pour la défense de la patrie, de la démocratie bourgeoise.

Chaque bourgeoisie nationale s’active pour transformer « ses » prolétaires enrôlés sous l’uniforme, grisés par le chauvinisme fanatique, en assassins assermentés, en tortionnaires agréés, en génocidaires étatiques.

Déjà, les gouvernants ont commencé à exiger de l’ensemble de la population laborieuse des sacrifices, notamment par les restrictions de la consommation d’énergie, la baisse des salaires. La population française a été invité à la « sobriété énergétique » par Macron, ce va-t-en-guerre honteux, qui jure cyniquement se battre pour la paix en faisant la guerre. Pareillement pour les populations européennes prises en otage par leurs gouvernants bellicistes, et dans l’engrenage infernal de leur système capitaliste infamant et affamant.

Khider MESLOUB

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

4 réflexions sur “Cachez-moi cette honteuse guerre que je ne saurais voir…le cantique des hypocrites

  • 27 avril 2024 à 11 h 11 min
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    Désolé, mais une fois de plus Khider Mesloub a tendance à renvoyer dos à dos des belligérants qui à mon avis n’ont pas les mêmes motivations. Sans pour autant, d’ailleurs, pointer d’un très gros doigt les manipulateurs ultimes : les banquiers de la City de Londres. Dommage.

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  • 27 avril 2024 à 14 h 06 min
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    Poussant l’outrecuidance mensongère à son paroxysme de perfidie, les bourgeoisies mondiales invoquent dorénavant le slogan militariste: «[S]i tu veux la paix prépare, la guerre», plagié sur l’idéologue esclavagiste impérial romain Végèce.(«[S]i vis pacem,para bellum », tiré de «De rei militaris,400-450 AC) afin de rationaliser la militarisation de leur économie et les préparatifs pour le nouveau LEBENSRAUM à l’Est qu’ils ourdissent afin de surmonter la crise économique qui terrasse leurs profits.
    Le moment du recours à cette phraséologie guerrière est éloquent puisqu’elle fut conçue à Rome alors que l’empire esclavagiste romain était attaquée de tous côtés,tantôt par les «barbares», tantôt par les esclaves,avant que de s’effondrer vers 475, tout comme le sont les bourgeoisies mondiales présentement.
    La bourgeoisie n’en a que pour les profits quelles extraient de la plus-value du travail de ses esclaves salariés, le prolétariat, tout le reste n’est que mensonge, perfidie, hypocrisie, fumisterie et brouillard de guerre, en aucun cas il ne faut accorder le moindre crédit à sa propagande démagogique mortifère.
    Ainsi, lorsque la bourgeoisie occidentale accuse la bourgeoisie russe de vouloir envahir l’Europe, ce n’est que mensonge pour induire le prolétariat en erreur et occulter ses propres intentions qui sont d’asservir le prolétariat russe et de s’emparer de ses richesses naturelles.
    La bourgeoisie russe pour sa part veut exploiter le prolétariat russe et «vendre» les richesses naturelles de la Russie à ses nouveaux «partenaires»: chinois,indien,sud-africain,brésilien,saoudien, etc au sein des BRICS.
    Le prolétariat international ne doit en aucun cas accorder le moindre crédit aux théories bourgeoises sur les guerres de «religion», de «démocratie contre l’autocratie,les dictatures,les dictateurs,Poutine,XI Jinping, Modi,…» et toutes ces pseudos explications démagogiques débilitantes promus par leurs idéologues stipendiés.

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  • 28 avril 2024 à 16 h 30 min
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    Chacun voit midi à sa porte.
    Mais, peut-être ce constat suivant, n’est-il pas totalement faux, si l’on considère que, le capitalisme, le socialisme, le marxisme, le communisme, le bolchévisme, le sionisme, le libéralisme, l’écologisme, le sémitisme, le suprémacisme, le racisme et, bien d’autres conneries encore, ont tous la même racine juive pour origine.
    Probablement ce qui explique aussi pourquoi tous ces concepts ont la même ambition commune, dominer le monde.
    Vu comme ça, foin de prolétariat mondial, c’est une vision de notre humanité, que les, « blancs » ne devrait plus conserver en eux, puisque la réalité factuelle du monde tel qu’il est réellement s’y oppose de toutes ses forces.
    Entendons nous bien, mon propos n’a pas vocation à allumer ou contredire quiconque là, ce j’entends faire figurer ce sont les différences culturelles et historiques multiples que ne prennent pas en compte ces conceptualisations du monde humain, précisément faites pour et par le suprémacisme dit occidental, donc, judéo-blanc, il existe tellement d’autres options pour concevoir notre existence terrestre humaine commune, qu’il me semble plus que judicieux de toujours prévoir, occidentalement parlant, les possibilités de rédhibition intellectuelle dont doivent disposer les populations non-occidentales.
    Sans cela, rien ne changera et toutes les vicissitudes que nous vivons communément entre Hommes dans lesquelles nous luttons à vouloir voir changer et évoluer les choses autant dans les comportements que les rapports sociaux entre nous, resteront invariés, si nous n’évoluions pas en conscience comme en conséquence.
    Je ne dis pas que tout serait simple et rapide, si nous faisions l’effort de dépassement intellectuel commun nécessaire, ça ne serait pas vrai, néanmoins, si nous voulons interrompre ce processus de barbaries permanentes qui revendique le mouvement perpétuel, il faudra bien convenir que, les préceptes avec lesquels ce modèle de monde inique et cruel s’est bâtit, ne peuvent plus être conservés pour avancer ensemble.
    Ceci étant dit, il y a des mesures essentielles à prendre avant d’envisager toutes possibilités d’élévation de la condition humaine, à commencer par la suppression, immédiate, de la notion insalubre de peuple élu de Dieu, plutôt que de supprimer Dieu lui-même en conservant avec non-sens, des « avatars » (au sens supraterrestre) qui concentrent en eux toutes les malfaçons qui puissent se trouver chez le sujet humain, puisque nous acceptons de le regarder comme humain supérieur aux autres, ce que constamment les millénaires lui conteste.
    L’expérience et l’existence de Dieu dans la vie de l’Homme, n’est pas propre à lui faire produire le Mal, c’est bien autrement et autre-part, dans et durant son existence, que les dévoiement interviennent.
    On lit et entend encore de nos jours, au vingt-et-unième siècle donc, des gens, fort sincèrement d’ailleurs, évoquer en toute conscience (en apparence en vérité, puisque c’est pas possible autrement…) le vrai et le faux sémitisme, c’est dire quel poids peut prendre dans le cerveau une aliénation à des sottises et non-sens intellectuels.
    Ils ne se rendent même pas compte à quels points ils limitent eux-mêmes leurs capacités intellectuelles à développer des raisonnements plus approfondis, parce que leur conditionnement leur interdit cet au-delà qui constitue le taboue suprême qui leur a été inculqué dans leur logique réflexive, de là, puisqu’étant satisfaits d’eux-mêmes dune telle autolimitation volontaires de leurs capacités, se comprend pourquoi celles et ceux qui les manipulent et engendrent les comportements fous en eux, ne s’abstiennent plus de leur inculquer encore plus de débilités pour les utiliser comme des robots.

    Remarquons toutefois, que, c’est aussi une considérable erreur d’avoir œuvré toutes ces dernières années à faire fonctionner nos jeunes générations, comme des robots, parce que, rien n’est plus simple à déprogrammer puis reprogrammer, qu’un robot.
    Pour cela, il suffirait d’une périodisation plus fine des conceptualismes occidentaux mise en rapport avec leur activité politique, théologique, économique, militaire et culturelle, qui ferait vite apparaître la nécessité pour nos jeunesses de nuancer l’apport conceptuel occidental sur le monde, d’autant que, comme s’annoncent les évènements à venir, nos stratèges en socioculturel se sont montrés et se montrent encore tellement bons à promouvoir de la merde, qu’on ne pourra faire a priori, l’économie de développements intellectuels non-occidentaux et antagoniques, qui mettront en évidence la méconnaissance occidentale de la morale, surtout du point de vue scolastique édifiant ses politiques étrangères, sous prétexte que les principaux États concernés auraient été absorbés par la prescience juive.
    Parce que, je trouve tout de même triste et déplorable pour toutes ces générations qui ont précédées à faire progresser les découvertes humaines dans bien des domaines, qu’à notre époque, puisse encire d’une génération à l’autre, dans des pays où le temps pouvant être consacré à concevoir et penser pour chaque individu, qui le veut bien, étant incommensurablement sans commune comparaison avec ces passés et leurs progrès, les idées et idéologies conceptuelles déjà inadaptées à leur époque aux vraies réalités de la vie humaine terrestre, se transmettent encore sans aucune remise en question de leur opportunité a fortiori de leur réalisme.

    Très franchement, à l’évidence, c’est pas encore remarquable pour beaucoup, pour autant, en ce qui concerne le haut niveau où se prennent les décisions à venir, le message passe et les adaptations pour appréhender l’avenir suivent.
    Puisqu’on entendent déjà la gauche socialiste française à l’instar de celle allemande demander à l’Europe la tête d’israël par une rupture des accords les liant, ce qui correspond à dire que, comme prévu, l’année 2024 constitue une vraie césure entre les siècles passés et ceux à venir dans la définition des politiques étrangères occidentales.
    Pas seulement à cause d’israël, même si, il était l’épée blanche tenue au sommet du crane de l’Afrique par l’occident, non, c’est justement celui-là qui en même pas quinze jours envoie tous les signes inquiétants observables de la mort imminente, c’est du symbolisme parce qu’encore tout reste politique pour l’instant mais, il y a déjà un avant et un après pour l’histoire, c’est patent.

    Étant donné que, ce sont ce qu’on qualifiait encore hier à travers nos propagandes surannées, d’États voyous, Russie, Liban, Iran, Syrie et tous les autres insoumis, qui sont aujourd’hui considérés avec une crainte non dissimulée par nos nations arrogantes qui, là, se font déshabiller chaque jour leur pseudo puissance si souvent mise en avant par leur bêtise bimane.
    Dernière en date, l’élimination dans leur ciel par les Houthis yémennites du diamant des drones américains, le très célèbre Reaper MQ-9 dont les Russes après avoir spectaculairement pissé dessus en mars dernier au-dessus de la mer Noire avec un de leurs avions, ayant récupéré l’épave qui a subi une retro-ingénierie du tonnerre, fait maintenant partie dune quincaillerie que même des factions armées peuvent s’offrir la destruction.
    Où sont les capacités de défense, reconnaissance, attaque et préservation des personnels si ce vecteur capital du système symbolisant la puissance occidentale est à la merci de tous, si le Houthis peuvent se le faire, tous les mouvements terroristes le peuvent aussi alors, nos armées étaient censées gagner la guerre contre le terrorisme, pas se faire rendre minables à nos yeux par lui, puisqu’alors ça allait bien de mettre tout ce qui plaisait sur la liste du terrorisme, si bien qu’avec israël on sait du tout ce que sont le terrorisme et le génocide, bravo, c’est sûr, nous faisons fort là, les autres populations mondiales sont à l’écoute et dans le partage de condition sociale, là c’est très très clair, limpide même, prolétaires prenons nous la main.
    Qu’on s’en fasse pas trop, nous le reconnaîtrons bientôt donc, par la première vague diplomatique repentante de cet occident déjà à terre et aux fesses à l’air, mais, qui ne cesse malgré tout de s’enfoncer plus profondément dans le cratère que sa chute a creusée, qui va commencer à se manifester bruyamment, parce que les paroles ont leurs limites pour protéger continuellement, des perdants.

    Les propagandes ont toujours une durée limitée, quoi qu’en penseront les intellos de salon convaincus de l’immuable de « leurs » « savoirs », alors que c’est leur propre arrogance à croire en cela, qui a déplacé Dieu ou le spirituel pour ne choquer personne, de son socle dans la tête des Hommes occidentaux.
    D’où résulte cet isolement croissant de l’occident par rapport au reste du monde, un phénomène dorénavant si consciencieusement internationalisé et vrai, qu’il contribue à élargir au dit Tiers-Monde son champ d’action pour développer ses diplomaties comme ses politiques internationales, quant au développement intellectuel de ses individus en opposition aux entendus occidentaux, n’en parlons même pas.
    De là, l’option du Nord (par opposition à l’appellation Sud global) comme modèle étalon de l’absurdité, apparait comme le moyen sûr de fonder l’entreprise de délégitimation mondiale de l’universalisme occidental, pour ces peuples dorénavant debout face aux nôtres, une révolution mondiale historique, nous ne croyions pas possible, maintenant que c’est arrivé réellement, nous ne le croyons toujours pas possible et pourtant, c’est là!

    Nous sommes le bon, les autres le mauvais, certes c’est fini, mais n’allons pas croire que notre défaite militaire assurée dans cette guerre mondiale, va se traduire dans le futur en des victoires politiques parce que nos modèles sociétaux auront déteint sur les nations opposées à nous, que notre malbouffe et ses perversions vont les envahir, ça ne se produira pas, car cette dégénérescence avec laquelle nous n’en pouvons déjà plus mais qui est notre exclusivité, a face à elle ailleurs, un spirituel encore suffisamment puissant pour contrer la pénétration de nos morbidités cognitives, tel ce catholicisme « scientifique » d’accord sur tous les délires, qui a signé un pacte avec la vacuité dans la garantie de sa propre sécurité et, qui, s’il ne se donnait pas très très prochainement, le seul et unique pape qu’il lui faut, mourra définitivement sans même que le christianisme n’en soit ébranlé une milliseconde.

    L’occident, désolé si certains voulaient encore croire en sa bonne « étoile » (chimère, utopie mal induite par force), a réellement déjà éclaté, l’effet n’est pas encore ressentit par les gens qui n’ont toujours pas conscience du poids en eux des manipulations dont ils sont victimes, mais la réalité est celle-là, c’est bel et bien arrivé.
    Car, tous les mondes qui lui sont extérieurs à l’occident sont en train d’affirmer leur visibilité internationale et d’assurer la diffusion mondiale du point de vue de ce monde qui sont les-leurs.
    Évidemment, on l’aura compris, je ne fais pas ici allusion aux entités naturellement serviles comme celles de certains enturbannés ou autre régime dévoyé par le scientisme de l’affairisme et qui ne savent plus distinguer leur foi de leurs foies, non non, ceux-là ont le même retard occidental sur le sprint lancé et déjà sur le point d’arriver alors qu’eux se relèvent seulement des starting-blocks, ce qui laisse présager pour eux, de sérieux remous et remises en question intérieures, avant restabilisation sur de nouvelles bases.

    Pour ce qui est de la Russie, là aussi, désolé pour ces certitudes qui ne tiennent absolument plus compte que de leur propre réalité idéologique, mais, elle est définitivement le pays qui tient au monde le rôle déterminant d’écran protecteur, c’est notre bouclier contre cette démonomanie galopante où certains voudraient voir l’ensemble du genre humain tomber et, le blah-blah-blah, prolétarien, bourgeois et autres luttes des classes n’y changeront rien, celles et ceux en occident affectés aux vraies servitudes sont ethnologiquement tout à fait reconnaissables des autres dans l’organisation de nos sociétés, alors l’hypocrise inconsciente, probablement, je veux le croire, qui ignore que justement la bourgeoisie de nos jours, c’est tout ce qui n’est pas corvéable à volonté, publiquement honnis à longueur de temps dans nos médias et la bouches des personnels politiques unanimement véreux, qui plastronnent sur la délinquance juvénile et la démission parentale, alors que ce sont justement ces larves démissionnaires à faire par et pour elles-mêmes qui favorisent cette situation de travailleurs pauvres obligés de cumuler plusieurs services pour récolter de quoi à peine survire, ce sont de ces rognures que le niveau salariale ne dispense en rien, qui vivent la délinquance dans leurs médias et votent pour des partis étrangers à leurs pays et qui soumettent celui-ci à toutes les offenses extérieures qui sont la vraie bourgeoisie dont chaque nation libre et souveraine devrait bien se garder d’avoir en exigeant une réévaluation des connaissances et compétences tout au long de la vie électorale, vous voulez pas, c’est votre droit, mais la nation vous tient pour ce que vous êtes pour elle. Ça serait sacrément autre chose là.
    On parle de lutte des classes, un concept élaboré hors prise en compte du racisme et, on conçoit franchement que cette perception est partagée par autre chose que des gens semblables à soi, ou des égarés intellectuellement qui plantent leurs clous constamment dans la charpente des autres, jamais dans la leur et désespèrent après de ne pas voir s’élever leurs bâtisses.

    Voilà voilà, le monde n’a plus nécessairement besoin de faire référence aux concepts juifs (Marx c’est, Moses Mordechaï Levi, son nom) qui font dire tout et son contraire dans la même formulation d’idées, bref, réduisent à l’impensable (au sens qui ne pense pas car ce sont des notions inconcevables et inconciliables à tous sur la planète et qui se veulent universelles, en vérité comme tout ce qui provient d’eux, dominatrices et suprémacistes, commander le monde humain… On a un problème Houston).

    Eh bien, oui, la Russie, elle dirigée par Poutine, ce monstre, dont parle si bien l’auteur et qu’il a la maladresse de l’associer dans le même texte avec l’Algérie, le Maroc, Macron.
    Mais, il tord la perception parce qu’il tord aussi l’arrangement qu’il fait avec l’histoire car, quand en 1972 la république arabe d’Égypte expulse l’Union Soviétique de son territoire (Sadate) et va se livrer dans soi-disant les bras est-allemands (jouissant quand même dune certaine autonomie dans le système soviétique, probablement une erreur de trop de la part de ceux-ci…), mais très vigoureusement sionistes, on eut pu croire à une plus belle trajectoire de ce pays riche en tout, par rapport à ce pot de chambre mondial qu’il est actuellement pour lui-même et son passé historique et sa population, non?
    Une Égypte dominée par les juifs, tres franchement, même s’il fallait en massacrer 90% d’entre-eux pour qu’ils se ressaisissent, pourquoi pas.
    Alors, quitte à tirer leurs portraits aux « tyrans », ils faut voir aussi qui sont leurs peuples et comment ils évoluent ou régressent, de là on dira, pourquoi Poutine a réussi à en vingt-quatre ans avec la Russie et les Russes ce que n’ont jamais fait les Algériens avec l’Algérie en soixante-deux ans, pourquoi le Maroc et les Marocains sont-ils encore autant sous la domination occidentale alors que ce sont des pays aux ressources naturelles exorbitantes qui ont tous les trois, Égypte, Maroc, Algérie des populations tellement pauvres qu’elles préfèrent vivre stipendiées, méprisées, harcelées pour qui elles sont, dans des pays étrangers, or, là-bas, aucune guerre.
    Où est-ce qu’il est le prolétariat là, quand les portions travailleuses sont les pires bourgeois qui soient pour leurs dirigeants par peur du déclassement, alors, qui sont les pires ennemis de qui dans cette lutte des classes, où ils se battent les uns contre les autres en famille, la réussite sociale qu’ils appellent ça, quand est-ce qu’on va vomir ces conneries?

    Pourquoi huir comme les faucons sur des situations, et pas sur d’autres qui sont incomparablement pires ailleurs moralement?
    Les gens éduqués et qui ont une perception qui pourrait être de nature à faire évoluer les ensembles humains, puisque ce sont des universalistes, devraient légitiment combattre eux-mêmes parce que c’est là où leur authenticité servirait au mieux leurs nations ancestrales et leurs populations en allant combattre et modifier les choses de l’intérieur.
    Mais, probablement est-ce bien plus commode pour l’esprit d’être un révolutionnaire au salon, à la révolte générique, qui ne dérange personne en fait.
    Quant à Macron dans tout cela, eh bien, jamais on avait vu président en France avoir autant peur et se tenir aussi loin de son peuple, il prenait déjà des claques citoyennes durant son premier mandat, réélu à la faveur de toutes sortes de trahisons, le voilà à la tête dune France pouvant à tout moment déclencher les pires révoltes que l’humanité ait jamais vue.
    Est-ce une réelle victoire pour lui et les trahisons qui l’ont mis là, ou pour celles et ceux qui le combattent lui comme les traîtres qui l’ont précédé, difficile à dire, puisqu’il reste encore trois ans à faire à ce destructeur et, beaucoup beaucoup de sang de gens qui ne le prévoient même pas va devoir couler, si nous n’évincions pas pacifiquement ou par le coup d’État l’anti-France qui a braqué notre pays, puisqu’il reste encore très longtemps à parcourir dans cette situation en pré-révolte voire potentiellement guerre civile si les hommes et femmes sous l’autorité préféraient trahir les-leurs en obéissant à les tuer plutôt que de refuser leur protection à des faillis illégitimes, voilà.

    C’est pas la même, faut croire qu’il y a une activité révolutionnaire qui assume les risques pris à tout entreprendre pour modifier l’avenir ou avoir tenté de le faire avec honneur.
    Là, ce sont nos jeunes qui commencent à sortir de la torpeur, chose qu’ils n’avaient plus faite depuis tant d’années et de combats perdus de ne les avoir pas eu rassemblés autour de leurs ainés, donc cela signifie que des strates qui étaient devenues imperméables aux écoulements des humeurs populaires s’imprègnent dorénavant, par conséquent nos pouvoirs usurpés sont confrontés à des problèmes structurels et, malheureusement pour eux, aucun d’eux n’a la solidité adéquat pour résister aux pressions populaires qui ne font que commencer.
    Les choses ne se limitent pas à la France ou l’Amérique là, c’est l’occidentalisme qui est concerné.

    Mourir debout en risquant, ou exister spectralement dans une vie matérielle (au sens formée de matière) n’est-ce pas complètement contraire aux idéaux développés, c’est l’heure du choix.
    Franchement, là je sais plus, comment peut-on encore écrire des inepties comme celle d’une pseudo mobilisation mondiale pour aller mourir sur des lignes de fronts, est-ce que le soin a été pris de matérialiser où elles pourraient être ces lignes de fronts dans la guerre généralisée si elle devait exister, avant de le suggérer à son lectorat?
    Certes non, pourquoi faire, on écrit pour écrire, être présent et faire peur aux esprits faibles sans jamais envisager un autrement moins délirant, sans réaliser qu’exister sur une place où le silence du lectorat pourrait être en vérité, le tumulte des grands mouvements populaires qui se préparent.
    Il n’y aura pas de lignes de fronts, puisqu’elles seront automatiquement anéanties par des armes nucléaires tactiques et, comme nos adversaires ont de vraies armées de centaines et centaines de milliers de personnes chacune bien entraînée, ils vont nous occuper en des temps records et, forçant nos dissuasions à deux choix, l’autodestruction ou la capitulation, le blitzkrieg à côté c’est une progression de tortue.

    Maudire les oligarchies, d’accord, mais est-ce suffisant pour les déloger, à quoi servent aux cerveaux des litanies pleurnicheuses quand, tout ce qu’ils veulent, ce sont les directives et les moyens intellectuels pour changer les choses, parce que paradoxalement, physiquement ça ira pour eux, fin novembre 2018 l’a montré, ou la révolte des camionneurs et leur soutien financier par la population, tout comme les résistants français à la vaccination ou encore les mouvements fermiers récents, des minorités toutes, certes, mais, l’important ce sont les vérités qu’ont montré ces combats et qui sont contraires à ce que disent les foutus sondages avec lesquels les dictatures nous imposent leur soi-disant démocratie.
    Ce dont ont besoin les majorités de gens, c’est de savoir et comprendre ce qui les bloque et comment le surmonter, pas d’extatiques catharsis scripturales.

    Il n’y a en réalité que deux principes qui méritent que toute l’humanité les combatte farouchement jusqu’à leur expulsion de nos caractères, ce sont, l’offre et la demande.
    La loi du Marché!
    Des siècles et des siècles d’esclavage de toute nature nous contemplent sur cette hérésie morale, trafics toujours pas interrompus à notre époque, pourquoi?
    Probablement parce que nous ne consacrons pas notre réflexion à les faire disparaître, probablement parce que ce combat stérile de lutte des classes n’a pas encore assez mûri dans les têtes pour concevoir notre monde autrement.
    Quand nous admettrons nous que les ressources terrestres appartiennent à la Terre et, que celle-ci est la propriété de l’ensemble de la vie qui s’y développe et prospère dessus, de sorte que, plus aucune entité n’a légitimité pour en posséder individuellement, une seule once, tout étant propriété commune, l’ensemble devrait être rassembler sous le même chapiteau et exploiter en commun à servir universellement et à part égale, la Vie terrestre.
    Utopie, je ne crois pas, le développement mondial nous y contraindra et, dans vingt ou trente ans cela nous semblera normal.
    Quel intérêt présente une Assemblée générale des nations quand les plus grosses pour violer leurs propres règles font pression sur des micro-entités pour se légitimer, quel intérêt pour l’humanité que ce monde blanc qui se dit occidental s’accapare de tout pour rien et soit aussi le plus immense destructeur de notre planète, ne sont-ce pas nos nations et nous tous leurs peuples occidentaux, les bourgeois privilégiés aux yeux des autres peuples, n’est-ce pas complètement utopique pour ne pas dire hypocrite et plus, de rêver à hypothétique internationale « prolétarienne » impossible à exister autre-part que dans des têtes qui refusent d’abandonner leurs doctrines faces aux réalités vraies et ont en plus le toupet d’être critiques envers la foi, qui elle n’est qu’une espérance en la confiance, la promesse, la parole donnée, l’engagement, bref, des sentiments positifs pour l’Homme mais qui, politisés deviennent les pires qui soient contre lui.

    D’autres chemins intellectuels sont à parcourir, le tout est de savoir si ethniquement nous les parcourrons ensemble, ou l’impossibilité de le faire s’imposera, parce qu’au quel cas, vu la tournure des événements technologiquement parlant, vu les quantités de propagandes mensongères avec lesquelles l’Escroquerie internationale a super vécu ce dernier siècle sur le dos des peuples du monde, il y aurait comme une conséquente menace qui pèse sur l’existence des ethnies blanches, que cela ne me semblerait pas du tout chimérique, comme potentiel avenir.
    Car il ne faut plus se tromper ni de combat, ni d’ennemi là, puisqu’on le voit bien maintenant, les bilans vrais des nombreuses séquences mondiales achevées dernièrement, font apparaître quoi qu’en disent « les experts », un rapport de force inverse et non contradictoire, c’est à la fois le moment où, plusieurs mouvements à vocation peu ou prou radicale ou révolutionnaire entrent dans leur phase d’expansion la plus rapide et, celui où tous conservatismes autoritaires occidentaux dans toutes leurs formulations , perdent la main dans tous les domaines aussi et partout où ils s’expriment, ce qui équivaut à dire que, les systèmes occidentaux sont autant les cibles de leurs adversaires étatiques et organisationnels non-occidentaux, mais cela vaut aussi pour leurs propres populations or, pour ce qui me concerne, je ne vois pouvant être dégagée aucune option de reprise en main par ces conservatismes autrement que par l’usage excessif de la violence sur leurs peuples et leur transformation en dictatures dures, certes, perdantes face au reste, mais pas contre leurs populations, ce qui leur conviendrait pour continuer à faire du business même s’ils n’étaient les grands seigneurs aux affaires.
    Aussi, plutôt que de faire illusion dans la tête des nôtres, situons les analyses dans des horizons plus larges sur l’interprétation de toutes ces montées contestataires et leurs significations réelles, plutôt que d’être fixés dans un dogmatisme qui ne comprend pas bien à quels dangers réels et immédiats nous expose, nous leurs populations, le déclin occidental.
    Les dirigeants, ou plus réalistement ceux qui les activent, occidentaux, sont dans l’autodestruction et ont sombré dans une incohérence irrécupérable, tous les acteurs militants de la Résistance doivent être de la plus grande efficacité intellectuelle aux leurs, parce qu’en ce qui nous concerne, nous les peuples, c’est la confrontation entre l’intelligence et la bêtise qui décidera de notre sort prochain, puisque, ces gens, quelques soient leur pays, voient exactement les choses de la même façon, bizarrement.

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