La finance (le Grand capital mondial) a besoin de l’économie de guerre pour survivre
[Source : Solidarité et Progrès via @BugaultV] et Nouveau Monde — Cours magistral sur l’argent et les banques (nouveau-monde.ca)
En 17 minutes chrono, Jacques Cheminade démontre le lien entre la politique des Banques Centrales (#fed #bce #bankofengland), l’ #inflation et l’ #économie de #guerre, à partir de la faillite de la Silicon Valley Bank. Il fait notamment le lien avec les bonds #mefo créés par Hjalmar Schacht dans l’Allemagne de Weimar (1930)…l’histoire se répète en plus complexe. Source: Nouveau Monde — Cours magistral sur l’argent et les banques (nouveau-monde.ca).
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Orientation politique
De nombreux commentateurs politiques évoquent fréquemment leur difficulté à caractériser Jacques Cheminade et ses idées. Pour Nicolas Witkowski, Jacques Cheminade représente en France un discours LaRouchiste relevant d’un caractère « absolument insituable », qu’il propose de ranger dans la catégorie des « technofascismes101 ». Le Parti ouvrier européen des années 1980 de Cheminade est classé à l’extrême droite par la plupart des observateurs politiques102. Cependant, d’après Jean-Yves Camus et René Monzat, contrairement au mouvement larouchien aux États-Unis, le POE est exempt de dérapages antisémites, et son hostilité envers le Front national est indéniable103. De plus, il rencontre l’hostilité de la presse d’extrême droite, qui lui reproche « à la fois la filiation d’origine trotskiste de son fondateur américain et son éventuelle manipulation par le KGB et le Kremlin d’alors104 ». Il se réfère principalement à Franklin Delano Roosevelt, Charles de Gaulle, Jean Jaurès et Pierre Mendès France103. En 2007, au second tour des élections présidentielles, il appelle à voter Ségolène Royal, candidate du Parti socialiste105.
Sa proximité d’idées avec Lyndon LaRouche provoque également des polémiques106,107.
Le docteur en physique Cyril Le Tallec, auteur d’une étude sur les sectes politiques dans les années 1965-1995, estime qu’« en dehors de références constantes à de Gaulle, d’idées résolument favorables aux technologies nouvelles, aux armes à rayonnement, à la bombe à neutron et à l’énergie solaire, on est en face d’une sorte d’auberge espagnole où l’électeur trouvera ce qu’il voudra bien lui-même apporter. »108
En 2012, selon François Koch, journaliste à L’Express, Jacques Cheminade « se présente en gaulliste de gauche, mais camoufle un lobby politique américain d’extrême-droite »109. Cette accusation a été réfutée à plusieurs reprises par Jacques Cheminade109. Et il déclare : « les idéologies du sol, du sang, de la race, me répugnent110. »
Toujours en 2012, selon Serge July, il est « le candidat de la parano »111. Hervé Gattegno voit en lui « le plus inquiétant des candidats » et considère que ses propositions sont un mélange « de propositions lénifiantes […] et d’idées fumeuses92 », tandis que Le Journal du dimanche le qualifie d’« ovni » et le juge « indiscernable112 » et que Le Parisien le considère comme une « énigme113 ».
Accusations de dérives sectaires
Comme le relève Jean-Paul Gautier114, le « mouvement Larouche-Cheminade » est classé parmi les « sectes politiques » par certains auteurs : Cyril le Tallec, auteur d’une étude sur Les Sectes politiques, 1965-1995115, l’UNADFI116. L’UNADFI estime que le « mouvement de Jacques Cheminade » a un « comportement sectaire » dans ses méthodes de recrutement destinées aux étudiants, ainsi que dans son fonctionnement interne117,118. Plusieurs familles et anciens adhérents affirment que les jeunes sont incités à rompre les ponts avec leur entourage, à abandonner leurs études et se consacrer uniquement au mouvement119. Jacques Cheminade dément, et parle d’une opération politique menée contre lui120.