7 au Front

HÉ GRAND CHEF! QUEL EST TON PRIX?

Oui, combien pour le prix de ta trahison???

Le grand Sitting Bull avait prévenu:

Mais dans le même temps, les visages pâles affirmaient, eux, partout et en tous lieux qu’il fallait « Tuer l’indien pour sauver l’homme » blanc et de surcroit chrétien…

Puis l’immense Russell Means a affirmé ceci : “Vous ne serez et ne demeurerez que des commodités aussi longtemps que l’empire existera…” Russell Means, Oglala, Lakota ~

Résistance au colonialisme : de la communauté des traîtres (MNN)

Chaque communauté, face au système de l’inhumanité achevé étatico-capitaliste dans lequel nous vivons depuis trop longtemps, ourdit ses traîtres, ses collabos et ses rascals. Nous avons les nôtres, la traîtrise par apathie générale étant devenue la traîtrise collaborationniste par défaut.
Tout cela n’est fort heureusement pas irrémédiable. Nous vous proposons quelques lectures complémentaires sous l’article.
~ Résistance 71 ~

Hé grand chef, quel est ton prix ?

Mohawk Nation News | 25 avril 2018 | URL de l’article original en anglais ► http://mohawknationnews.com/blog/2018/04/25/hey-chief-whats-your-price/

Traduit de l’anglais par Résistance71

Les Indiens vendus au système font tout pour de l’argent et du prestige bidon. Récemment dans un tribunal, Joe Norton de Kahnawake (NdT : territoire mohawk près de Montréal) a dit au juge : “Ne m’appelez pas Mr Norton. Appelez-moi grand chef Norton !” Nous l’appelons “gros chef dégueulasse”. Dès que les chefs ont une opportunité, ils filent sous les feux de la rampe de Las Vegas, où on les engraisse et fait boire en veux-tu en voilà et où ils se font caresser dans le sens des plumes par les Affaires Indiennes et où sévissent les loups du monde affairiste toujours à l’affût de voler terres et ressources.

Les parachutés politiques agitent leurs mains alentour, montrant les lustres, les sols en marbre, les grosses limousines et les groupies à la solde qui couinent : “Chef, vous pourriez avoir tout çà un jour. Signez ce contrat de vente de terres, de municipalisation, d’imposition, d’extraction minière ou de ressource, d’implantation de casino. Eh eh eh eh…

(*)

Le chef apoplexique, verre de champagne et jetons de casino en mains, s’écrie : “Vite ! Donnez-moi le contrat que je le signe…” le tout en buvant son verre de champagne Bollinger. Les Affaires Indiennes pourraient les titiller pour corruption, dérangement sexuel, pédophilie, quelque chose pour eux devenir les caïds à l’Assemblée des Nations Premières (ANP) ou quelque autre association gouvernementale coloniale bidon. Les traîtres autochtones veulent la belle vie sans bosser, le pognon, la plus grosse TV à écran plat et une position politique avec un gros titre bien clinquant. La plupart se vendent pour des queues de cerises. Certains sont très bien payés pour amener les bonnes personnes à bord du navire entrepreneurial colonial.

Les chefs adorent se déguiser avec des bottes et des chapeaux de cow-boy, portent de la bijouterie en argent sertie de turquoises et des gadgets futiles, bien sûr déambulant avec la blonde de service en trophée pendue à leur bras [bisou, bisou]. Ils ne résistent pas parce qu’ils n’ont absolument aucune éthique. Pour ces quelques babioles, ils sont heureux de vendre tout le monde. Les prédateurs et les psychopathes n’ont aucune conscience.

Pendant l’attaque par l’OTAN de la Yougoslavie par le régime de Bill Clinton, il y avait cette femme journaliste [serbe] qui luttait très efficacement pour son peuple et disait la vérité, on lui offrit alors 5 millions de dollars pour écrire deux articles faisant la promotion de la vision américaine des choses et donc trahissant son peuple. Elle a pris le fric et s’est barrée, le forfait accompli. La vaste majorité des “chefs” coloniaux et des escrocs Injuns font ça tous les jours.

Des millions de gens de nos peuples ont été et continuent à être appauvris et assassinés avec l’aide de ces monstres sans foi ni loi. La nature a ses remèdes ! Le premier ministre canadien se pointe à leurs réunions pour leur tapoter les plumes, il les embrasse, les étreints, leur donne des récompenses, les nomme à des positions importantes, distribuent les chèques, les sièges dans des commissions coloniales indiennes pour couper des rubans d’inauguration. Il met un bonnet de guerre et pose pour les photos d’usage avec eux.

Personne ne sait ce qui va se passer afin de gérer cet amour à sens unique pour les autochtones manifesté par les traîtres.

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(*) Ce dessin, issu de l’article original, fait référence à l’affaire Bundy à Malheur dans l’Oregon à laquelle j’ai consacré de nombreux billets qui trouve sa conclusion dans ce dernier intitulé ► Oregon de Malheur

Et qui a été traité aussi bien par Steven Newcomb que Peter d’Errico ; Ces deux légistes du nouveau monde, Peter D’Errico, issu de la culture colonisatrice et Steven Newcomb, issu de la culture native amérindienne (Shawnee, Lenape), ont dévoué leur carrière légale à la recherche et au décorticage des textes fondateurs de l’empire anglo-américano-christo-sioniste actuel pour mieux pouvoir le démonter et l’éradiquer. Il est intéressant de noter que la complémentarité de leur culture et recherche respectives mène à une union, à un renforcement de la validation de tout mouvement de résurgence indigène pour mettre définitivement fin au marasme politico-économique que cet état de fait a forcé non seulement sur les populations locales, mais à terme, sur le monde entier.

De plus, ce qui est remarquable dans cet article, c’est qu’une fois de plus, les Natifs, ici la Nation Mohawk, démontrent leur parfaite lucidité à reconnaitre parmi eux les traitres qui acceptent de se placer sous le joug colonialiste et ont accepté au N.O.M. du Fric, du Flouze et de l’Oseille de vendre leur âme au Diable ► Les colons

De même, ce ne sera que lorsque nous, les occidentaux, reconnaitrons les criminels de guerre parmi les nôtres et que nous arrêterons de nier la vérité que le sang commencera à sécher… Un peu…

2 réflexions sur “HÉ GRAND CHEF! QUEL EST TON PRIX?

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