L’élite bourgeoise aux États-Unis d’Amérique (Le penseur)
Par Simplicius Le Penseur – Mars 2024 – Source Dark Futura
Le mois dernier est paru un nouveau rapport fascinant de l’institut de Scott Rasmussen, fondateur du célèbre centre de sondage Rasmussen Reports. Son objectif était de définir quantitativement, pour la première fois, la véritable “élite” de la société, qui contrôle la plupart de nos récits sociaux, de nos politiques et de notre “orthodoxie” générale.
Il s’agit de la toute première enquête définissant les caractéristiques et les convictions d’une élite de 1 %, qui est à l’origine des dysfonctionnements politiques de l’Amérique d’aujourd’hui.
Elle a été reprise par diverses publications, dont le NYPost :
au Boston Globe et dans d’autres journaux :
Le rapport complet a été présenté par Rasmussen lors d’un webinaire réservé aux membres, mais le fichier PDF fourni résume les graphiques les plus marquants de l’enquête et la répartition des points.
Pour les personnes intéressées, M. Rasmussen a participé au podcast de Newt Gingrich pour discuter des résultats, où il a résumé avec éloquence ses principales conclusions, ainsi que la manière dont il les a trouvées pour la première fois.
L’article du NYPost résume le mieux l’ensemble des données :
Les États-Unis disposent d’une classe d’élite riche et partisane qui est non seulement immunisée et insensible aux problèmes de ses concitoyens, mais aussi extrêmement confiante en elle-même et désireuse de leur imposer des politiques impopulaires.
C’est la recette d’un désastre.
Cet article complémentaire sur Newt Gingrich décrit comment Rasmussen a eu vent de tout cela pour la première fois :
Lors de leurs deux enquêtes nationales hebdomadaires, Rasmussen et son équipe ont remarqué une anomalie. Sur environ 1 000 personnes interrogées, il y en avait toujours trois ou quatre qui étaient beaucoup plus radicales que les autres. Après plusieurs mois de recherche de ces réponses inhabituelles, M. Rasmussen s’est rendu compte qu’elles partageaient toutes trois caractéristiques.
Les réponses radicales émanaient de personnes titulaires d’un diplôme d’études supérieures (et pas seulement d’études supérieures), dont le revenu familial était supérieur à 150 000 dollars par an et qui vivaient dans de grandes villes (plus de 10 000 personnes par code postal).
Qui plus est, parmi cette “élite” de 1 %, il existe un sous-ensemble encore plus radicalisé que Rasmussen appelle la “super-élite”, qui se caractérise par le fait qu’elle fréquente principalement l’une des douze écoles d’élite identifiées :
ajoute Gingrich :
Charles Murray, dans son ouvrage classique “Coming Apart”, a analysé les codes postaux et a prouvé que les diplômés de la “sale douzaine” d’universités décrites par Rasmussen vivent, travaillent et se divertissent dans les mêmes codes postaux. Ils forment un groupe isolé et créent une “aristocratie du pouvoir” qui ne connaît pas le reste de la population et méprise la plupart d’entre nous. Cela explique parfaitement la phrase d’Hillary Clinton sur la “bande de déplorables“.
Mais nous y reviendrons plus tard.
Tout d’abord, qui sont ces 1% d’élites en question ? Rasmussen les répartit en trois catégories :
- Diplôme de troisième cycle
- Gagner plus de 150 000 dollars par an
- Vivre dans une zone urbaine densément peuplée
Leurs autres caractéristiques de base sont les suivantes, qui révèlent qu’ils sont “étonnamment jeunes” :
Il est vrai que la plupart d’entre nous considèrent qu’il s’agit là d’une évidence. Mais les données ont rarement été rassemblées de manière aussi intuitive et présentable.
Examinons d’abord les disparités réelles entre la population normale et les élites au cœur de l’analyse, avant de les extrapoler.
La première concerne la perception des libertés individuelles :
Près de 60 % des électeurs ordinaires estiment qu’il n’y a pas assez de liberté, alors que seulement 21 % des élites sont de cet avis. Il est choquant de constater que près de 50 % des élites estiment qu’il y a trop de liberté, alors que seulement 16 % des électeurs sont de cet avis.
Dans l’interview de Gingrich, Rasmussen développe ce point de vue, expliquant qu’une grande partie de ce haut monde éprouve un profond ressentiment à l’égard de la manière dont le hoi polloi a agi pendant l’ère de la “pandémie” de Covid, en particulier – non seulement leur refus de se masquer, mais aussi la consolidation ultérieure de leur position anti-vax. Cela a creusé le fossé entre les deux camps, les “élites” reléguant encore davantage leur classe marginale au rang d’ayant-droit. Comme toujours, il n’y a rien de plus efficace que la peur d’un dommage corporel pour forger un ressentiment viscéral entre les gens.
Mais le mécanisme qui est le plus à l’origine de cette ligne de faille a la source suivante : 70 % des élites font confiance au gouvernement, alors que seulement un minuscule moins de 20 % du public le fait :
Le fossé qui sépare les deux camps en matière de confiance dans la “classe professionnelle” est encore plus stupéfiant :
Vérifiez les chiffres : Seuls 6 % des électeurs ont une opinion favorable du Congrès, 10 % pour les journalistes et 17 % pour les professeurs. Parmi les élites (1 %), ces chiffres sont en moyenne supérieurs à 70 %, ce qui, à lui seul, révèle pratiquement toute l’histoire.
Autre chose :
77 % de l’élite serait prête à imposer des restrictions sur l’essence, le rationnement de la nourriture, etc., en raison du “changement climatique”, alors que 63 % des électeurs ordinaires s’opposent à de telles mesures. En fait, l’élite en général soutient largement l’interdiction des véhicules à gaz, des poêles à bois, des SUV, des voyages aériens non essentiels et même de l’air conditionné, alors que la grande majorité des électeurs y est totalement opposée.
Voici l’une des douze universités citées d’où sont issus la plupart des 1% :
En ce qui concerne les institutions, il n’est pas surprenant que les douze écoles clés, principalement de l’Ivy League, forment une sorte de conduit qui filtre l’élite vers les piédestaux du pouvoir dans la société. Il s’agit d’un pipeline bien établi qui alimente un segment étroit et présélectionné de la société, de plus en plus haut, à travers une passoire de purification idéologique destinée à éliminer tous les intrus non conformes.
Quiconque a étudié l’histoire de la montée en puissance des institutions transnationales au XXe siècle sait que, dès le début des années 1900, des cohortes comme celles de Milner et Rhodes ont mis en place divers programmes et bourses, comme la “bourse Rhodes”, précisément dans ce but. De tels “pipelines” se sont développés dans tout le monde occidental et comprennent le laboratoire de formation moderne connu sous le nom de “Young Global Leaders”, de l’extraction de Klaus Schwab.
Ces programmes institutionnels servent de mécanisme de triage à l’élite financière globaliste pour distinguer les candidats ayant les bons pedigrees, les penchants sociopathes, les compositions philistines et transnationales, afin de trouver des candidats aptes à être préparés pour de futures nominations à des postes de direction. Si l’on examine les antécédents de n’importe quel dirigeant ou décideur globaliste – qu’il s’agisse d’institutions financières comme la BCE, le FMI ou la Réserve fédérale, ou d’organisations de sécurité comme l’OTAN – on constate invariablement une appartenance de longue date à la poignée de programmes établis de l’“ancien ordre” ou des distinctions de leur part. Les copains non élus, qui sont en fait sélectionnés et nommés par la nomenklatura anonyme ci-dessus, sont presque toujours issus de la même petite clique.
Il est bien connu que les meilleurs économistes, directeurs de fonds spéculatifs – pour des firmes comme Goldman Sachs, par exemple – avocats constitutionnalistes, etc sont tous issus de ce collectif exigu d’écoles telle Harvard. Ce système est conçu pour permettre aux élites de contrôler avec précision le petit groupe de loyalistes sélectionnés avant de les intégrer dans leurs rangs raréfiés et étroitement surveillés. Il s’agit d’un système en boucle fermée, qui joue un rôle central dans la régulation des strates supérieures, lesquelles constituent la trame du mécanisme de contrôle de l’élite.
En ce qui concerne le rapport de Rasmussen, il est clair que la “super élite” sert de pilier d’influence dans la société, agissant comme garde-fou pour mieux gérer et réguler les intérêts de la classe managériale la plus exclusive, liée aux vieilles familles de banquiers. En bref, il s’agit d’un pipeline bien huilé et hautement sélectif qui achemine continuellement les “bonnes personnes” – ambitieuses, mais malléables et serviles aux intérêts globalistes – vers le sommet.
L’enquête de Rasmussen révèle à quel point ils sont déconnectés de la société. Étant donné que leur milieu reste leur propre cohorte fermée, ces personnes ne se mélangent jamais vraiment et ne connaissent jamais les soucis ou les frustrations du travailleur moyen dans la rue. Ils n’existent que dans une réalité parallèle simulée, qui est renforcée quotidiennement par les moteurs générateurs de biais de confirmation des médias sociaux gauchistes et des grandes entreprises technologiques contrôlées et dominées par les libéraux, qui filtrent la société pour eux comme une paire de lunettes de réalité augmentée.
Les cas extrêmes de leurs attitudes déconnectées sont observés tous les jours, par exemple :
La seule contradiction apparente est que ces élites vivent principalement “dans des codes postaux dépassant une densité de population de 10 000 personnes par km/carré”. Cette affirmation trompeuse implique qu’elles vivent dans de grandes villes comme New York, où elles seraient en fait obligées de se mêler quotidiennement à la paysannerie. En réalité, nous savons qu’ils sont retranchés dans des quartiers aristocratiques hautement séquestrés de ces villes, comme l’Upper East Side à Manhattan ou Kalorama à Washington. Transportés dans des voitures de luxe, ils daignent rarement croiser les roturiers, pour lesquels ils n’ont que mépris, à l’exception d’une petite poignée de main symbolique au café du coin pour se rassurer et se dire qu’ils sont “en contact” avec le peuple.
Le film Cosmopolis, adapté de DeLillo et réalisé par Cronenberg, est la meilleure représentation récente de cette classe.
Le film métaphorise parfaitement l’idée de la réalité cloisonnée des élites en situant toute l’intrigue dans la luxueuse limousine du PDG riche, bien évidemment ; son seul lien avec le monde réel, dont il a une faim névrotique, se fait à travers les vitres pare-balles qui l’entourent comme des écrans numériques. Bien entendu, le film traite également des nombreux problèmes liés à la déconnexion entre l’élite et la population, et se termine par une scène violente avec l’un des employés du PDG, pathologiquement mécontent et sous-apprécié.
À bien des égards, il s’agit d’un problème vieux comme le monde : les élites ont toujours existé dans des sociétés parallèles. Cependant, l’avènement des technologies numériques et des médias sociaux leur a permis de s’enfermer comme jamais auparavant dans une bulle de confirmation toujours imperméable. Écoutez les interviews de hauts responsables politiques de Washington, de grands patrons d’entreprises, etc., et notez comment ils s’inspirent exclusivement des publications d’entreprises les plus corporatistes comme le WaPo, le NYTimes, etc. Cela devient une boucle de rétroaction hermétique d’autoréférence, de plus en plus coupée du monde extérieur réel de l’expérience humaine.
Comme le décrivait l’article précédent du NYPost :
Si l’Amérique veut éviter de basculer dans cette boucle de rétroaction toxique, ses élites devront sortir de leur bulle, cesser de se conformer pour se fondre dans la masse et commencer à répondre aux doléances légitimes de leurs concitoyens.
Cela explique l’obsession des élites pour le changement climatique, car il s’agit d’une question qui n’existe que “sur le papier” – en tant qu’abstraction – et qui n’est pas ressentie de manière réaliste dans les quartiers populaires. Les aristos qui reflètent de manière répétée leur propre alarmisme strident sur cette question se radicalisent de plus en plus, d’autant plus que, comme nous l’avons déjà dit, ils accordent beaucoup plus d’importance aux institutions d’autorité que le prolétaire moyen. Cela a pour effet de calcifier leur croyance aveugle en des spectres tels que le changement climatique, même s’ils n’y prêtent qu’un intérêt de pure forme et n’agissent pas en conséquence à la lumière d’une telle “menace” existentielle.
Le problème est exacerbé par les maux sociaux qui créent des divisions entre les sexes, donnant un poids disproportionné aux préoccupations centrées sur les femmes, selon la théorie Longhouse :
La Longhouse fait référence à la remarquable sur-correction des deux dernières générations vers des normes sociales centrées sur les besoins féminins et les méthodes féminines de contrôle, de direction et de modélisation du comportement.
Les femmes sont naturellement plus sympathiques – et donc plus influençables – aux impératifs de l’ingénierie sociale qui cooptent le récit actuel. Les hommes sont de plus en plus écartés de l’enseignement supérieur, ce qui signifie que même parmi les élites qui ont été canalisées vers le haut, les positions penchent de plus en plus du côté de la “Longhouse” :
Cette féminisation de la classe dirigeante peut être observée de différents points de vue :
Comme tout le monde le sait maintenant, les femmes célibataires sont de loin celles qui font le saut le plus disproportionné dans les terres Démocrates, ainsi que dans les politiques hyperlibérales de plus en plus radicalisées – ce qui se reflète d’autres manières intéressantes :
Par ailleurs, un utilisateur de X a fait un commentaire pertinent sur la capture d’écran ci-dessous :
La plupart des analyses de l’effondrement des inscriptions des hommes à l’université se concentrent sur le fait qu’il est inquiétant que ces hommes n’épousent pas les opinions politiques de l’élite.
Mais l’une des disparités les plus révélatrices de l’enquête Rasmussen montre à quel point les élites sont déconnectées des questions économiques qui affectent le plus la plèbe – par opposition aux abstractions aériennes des questions de guerre culturelle des intellectuels marginaux :
Ici, vous pouvez voir qu’un énorme 82% des élites pensent que Biden réussit en matière d’emploi – ce qui signifie par extension qu’ils approuvent l’état de l’économie. Seuls 41 % des électeurs sont de cet avis.
Ce résultat est particulièrement révélateur, car l’emploi et l’économie sont des questions vitales que les électeurs ordinaires ressentent directement. Les élites n’y sont guère sensibles, car, quelle que soit l’ampleur des chiffres du chômage, elles restent bien ancrées dans leur vie de nantis de la haute société.
Le dernier point qui, selon Rasmussen, l’a choqué lui-même, est la question de l’amoralité des élites. Il a constaté que près de 70 % des super-élites accepteraient que leur candidat triche plutôt que de perdre une élection. Seuls 7 % des électeurs ordinaires ont des prédilections aussi amorales :
Rasmussen a déclaré que ce projet a révélé le chiffre le plus effrayant qu’il ait vu en près de 35 ans d’étude de l’opinion publique. Selon ses données, 35 % de l’élite de 1 % (et 69 % de l’élite de 1 % obsédée par la politique) ont déclaré qu’ils préféreraient tricher plutôt que de perdre une élection serrée. Parmi les Américains moyens, 93 % rejettent la tricherie et acceptent la défaite lors d’une élection honnête. Seuls 7 % d’entre eux ont déclaré qu’ils seraient prêts à tricher. –Source
Ce résultat est stupéfiant, ne serait-ce que parce qu’il présente de loin la plus grande marge de différence de toutes les autres questions. Il explique à lui seul de nombreux maux de la société, notamment la facilité avec laquelle l’élite influente s’est déjà montrée capable d’utiliser sa richesse et son influence considérables pour mettre le “pouce sur la balance” de l’élection de 2020.
Il n’est donc pas surprenant que cette culture omniprésente de l’amoralité se reflète dans tous les récits actuels menant à l’élection de 2024 :
L’article ci-dessus, tiré de Foreign Affairs – le journal officiel du Council on Foreign Relations – est particulièrement emblématique à cet égard, notamment parce que le CFR représente à bien des égards le totem de la super-élite, le 1% dont il est question. Le conclave ne regroupe pas seulement une classe particulière, comme les dirigeants mondiaux, mais cherche à mettre en réseau et à uniformiser l’ensemble du tissu de l’échelon supérieur, qu’il s’agisse de l’élite des affaires, de la royauté bureaucratique ou même de personnalités influentes de la culture pop comme Angelina Jolie, qui en est membre depuis de nombreuses années.
L’article témoigne précisément des types d’hypocrisie inhérents à une grande partie de la classe dirigeante. Ils parlent de “buts valables” poursuivis par des “moyens indignes” au nom d’objectifs “libéraux” et démocratiques, mais le problème est le suivant : qui décide de ces “buts valables” ? Selon leur estimation, renverser une variété de dirigeants peu recommandables, ou simplement “incompatibles”, dans le monde entier était un “objectif louable”. Mais l’approbation démocratique par les citoyens de ces orientations politiques est inhérente à la “démocratie” et aux idéaux libéraux qu’ils prétendent défendre.
Dans l’Occident “libéral”, ce petit groupe d’élites fait passer ses propres objectifs égoïstes par des euphémismes bidons présentés comme des “idéaux démocratiques”, alors qu’en réalité, le peuple n’a pas son mot à dire. C’est pourquoi cette version de la “démocratie libérale” n’est rien d’autre qu’une contrefaçon destinée à réaliser les objectifs géopolitiques nécessaires au maintien de la domination de l’élite bancaire et financière mondiale.
Asservir ses propres citoyens dans un réseau de mensonges n’est pas du tout un monde de “liberté” – c’est un asservissement intellectuel et moral, même si les citoyens jouissent involontairement du confort matériel d’un système construit sur une exploitation prédatrice hideusement déguisée. Le problème est que de telles circonstances ne sont jamais viables à long terme : bien sûr, elles peuvent créer des conditions semi-utopiques pour vos propres enfants, mais le reste du monde finit par s’apercevoir de l’escroquerie, exigeant sa part de chair en guise de compensation. Les élites feraient mieux de cesser cette mascarade et de dire simplement la vérité : cela n’a rien à voir avec des ersatz de grands idéaux comme la “liberté” et le “libéralisme”, mais plutôt avec la préservation de la primauté de l’Occident et d’un mode de vie privilégié ; c’est tout.
L’article est un burlesque simulacre d’hypocrisie : il insiste sur les prétendues “agressions” et politiques “illibérales” de la Russie et de la Chine – comme l’“invasion” de l’Ukraine – tout en ignorant de manière crétine les transgressions, invasions et occupations bien plus nombreuses des États-Unis dans divers États souverains, sans parler de la facilitation actuelle d’un génocide total à Gaza, pour lequel les États-Unis viennent de livrer un nouveau lot de bombes à Israël à l’heure où nous écrivons ces lignes. Les élections en Chine et en Russie se sont également révélées bien plus démocratiques et “libérales” que la “production” électorale bidon des États-Unis, qui a vu une “victoire” évidente volée pour un candidat honni en 2020, ou même que la mascarade actuelle de l’invasion coordonnée de millions de clandestins dans le but de bouleverser une autre élection “démocratique” en 2024. Les jérémiades haletantes des fantassins de l’establishment ne sont rien d’autre que des tentatives désespérées destinés à soutenir l’édifice en ruine de leur vieil ordre suranné.
Il suffit de voir les idéaux de la “démocratie libérale” dont les élites se gargarisent avec tant de constance :
Qui aurait cru que la démocratie était si compliquée ?
Et les idéaux “libéraux”, qui étaient censés représenter la liberté individuelle, font fureur de nos jours :
En réalité, tous ces termes et concepts ne sont que des artefacts de la façade shibbolethique érigée pour servir le paradigme de contrôle des élites. Tout cela nous ramène au sujet qui nous occupe : la classe des 1%, selon le sondage de Rasmussen, a créé un niveau d’institutions suprapositionné qui sert d’engrenage à la préservation de la domination du système. La conception autoréférentielle est un mécanisme d’application idéologique délibéré destiné à conduire les “bonnes personnes” au sommet de la structure pyramidale, tout en mettant de côté les indésirables qui n’ont pas le sang assez bleu pour participer à la soirée exclusive.
En fin de compte, l’auteur de l’article de Foreign Affairs sur l’amoralité, Hal Brands, est un bon exemple de ce pipeline. Un coup d’œil sur son wiki montre qu’il porte non seulement la marque “distinctive” d’un certain honneur de Henry A. Kissinger – précisément le type de bourse Rhodes pour les élites dont j’ai parlé – mais qu’il a même fréquenté non pas une, mais deux des 12 institutions “choisies” par Rasmussen :
Cela fait de Brands l’enfant-vedette de cette classe d’élite isolée. Assis sur leurs interminables allocations et sinécures des ONG, des personnages comme Brands passent leur vie à écrire des articles malhonnêtes, les uns après les autres, pour promouvoir les agendas globalistes les plus radicaux pour leurs compagnons olympiens, tout en se détachant des basses préoccupations des gens du peuple.
Pour une autre démonstration exemplaire de cette déconnexion, ne cherchez pas plus loin que ce nouveau clip de MSNBC sur l’événement à venir intitulé “White Rural Rage” (la rage rurale blanche) :
Voir la vidéo sur le site
Naturellement, les auteurs sont représentatifs du beau monde intellectuel et aisé de Rasmussen – l’un d’entre eux est professeur de sciences politiques à l’université du Maryland, l’autre est rédacteur au WaPo et membre d’une “fondation” liée à une ONG de la Ceinture [la Rocade de Washington DC, NdT] qui incube précisément le type d’auxiliaires de l’establishment dont il est question.
Ces personnes finissent généralement par être couronnées “senior fellows” ou, plus risible encore, “scholars” dans ces fondations douteuses ; des noms ambigus et autoproclamés censés évoquer l’érudition et l’autorité, qui ne représentent en réalité rien d’autre qu’une onction vide de sens par des institutions corporatistes-globalistes qui les ont désignés comme des factotums fiables et des diffuseurs de l’ordre du jour de la Co-Glo [Compagnie du globalisme, NdSF].
Malheureusement, il n’y a pas de solution à la fracture sociétale. Les institutions qui reçoivent des fonds d’entreprise de quelque nature que ce soit peuvent être considérées comme captives, car il y a toujours des conditions à remplir. La seule façon d’avancer est donc d’éviter, de profaner et de vilipender toutes les institutions, de sorte que la rupture puisse finalement se traduire par un découplage total de la société originale et authentique. Une fois qu’un système parallèle est mis en place, les “institutions” vides de toute conséquences doivent se dessécher et se ratatiner en carapaces floconneuses, pour être piétinées comme des croûtes de sauterelles.
Simplicius Le Penseur
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone sur La déconnexion de l’élite américaine | Le Saker Francophone
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2024/06/a-elite-burguesa-nos-estados-unidos-da.html
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l’article est intéressant, mais myope, comme toutes les analyses, réflexions et approches similaires, il n’ira jamais jusqu’au bout du raisonnement a ce propos, car l’antagonisme Élite – Peuple n’en est pas un qui soit idéologique ou philosophique, c’est plutôt une disparité factuelle et une opposition sociale strictement économique et politique, et la preuve en est que le peuple, tout le peuple, et pratiquement tous les peuples aspirent a faire partie de l’élite et travaillent pour la plus part a cet objectif, et sont ceux qui alimentent en réalité cette élite depuis toujours et a toutes les époques et la nôtre tout autant et de manière encore plus prononcée et systématique ! car faire croire que l’élite n’est constituée que des anciens bourgeois et aristocrates est faux, puisque ces derniers en constituent a tout casser pas plus de 10% de cette élite, pendant que 90% de l’Élite est contituée de parvenu récents a ce statut, issus du peuple pour la plus part, voir issus pour une bonne part de la misère et de milieux extrêmement modeste, et ce dans tous les pays du monde et dans toutes les cultures ! En vérité donc, ceci nous renvoit a la pensée marxiste qui elle au moins a cherché a cerner ce problème par l’approche économique, et en dénonçant l’approche capitaliste, mais sans réussir a diagnostiquer le véritable problème d’éducation des peuples qui le précède, le problème des valeurs aussi, et le problème de cette culture des peuples exclusivement qui se projette dans l’élitisme et touche toutes les sociétés humaines ! faut-il citer des noms pour démontrer tout ça en plus ?! A noter que l’élite économique n’est pas l’élite politique, ni l’élite intellectuelle et on a souvent tendance qa les confondre ! Bill Gates, Jeff Bezos, Elon Musk ou une multitude d’archi milliardaires aujourd’hui sont issus pour la plupart de classes moyennes plutôt bourgeoises, et ceux-la ont choisi le tremplin technologique pour arriver la ou ils sont, mais ils ne sont qu’une petite poignée qui se partagent les mêmes origines et les mêmes cheminements plus ou moins avec les mêmes objectifs de domination opportuniste de leurs secteurs d’activités, par contre une multitude de milliardaires Américains, Méxicains, indiens, Français, britaniques, Arabes et du monde entier ont été des self made man, et très souvent parviennent de souches sociales défavorisées au départ ! de même pour l’élite politique, et l’élite intellectuelle aussi ! et ces deux-la sont autant responsables des idéologies élitistes et méprisantes envers le peuple que les élites économiques et technologiques, et tous, peuvent très largement être issus du peuple justement et de la base, mais l’oublient dè qu’ils mettent les pieds dans l’ascenceur social supersonique !
la complexité de l’élite équivaut en réalité a la complexité du peuple, et ni l’une ni l’autre ne sont fiables ou dignes de confiance ! ce sont des appellations subjectives et des exaltations, des glorifications et des idéalisations qui ne veulent rien dire, sauf a constater leur conditions sociales aux antipodes l’une de l’autre, et constater aussi bien sûr, leur pouvoir chacune d’influencer et orienter la politique, celle des états et des gouvefrnements ! et ici, il faut préciser que ce que dicte Biden, Macron, Poutine ou un autre chef d’état, est un parfait mélange d’idéologies de droite et de gauche, et est le plus ouvent soumis aux intérêts d’une élite au détriment d’une autre dans le même pays ! car encore une fois, et contrairement a ce qu’on croit, l’élite n’a jamais été un bloc monolithique, ni unie de quelque manière qui soit, au contraire, il existe plus de disparité, de rivalités, de mésententes et d’oppositions radicales entre élites qu’il ne peut y avoir entre cette perception du peuple vs les élites en général.
En résumé, hormis une infime minorité de têtes couronnées sur des générations et depuis des siècles, l’Élite ou le peuple réfèrent a un statut temporaire, voir éphémère, opportuniste ou qui ne le soit pas assez, ou alors soumis qui se laisse faire !
Et comme l’enseigne et l’illustre magistralement la discipline des sciences politiques depuis toujours, toutes les luttes politiques sont des luttes de pouvoir pour acquérir le pouvoir ! les opposants de tout régime politique ne militent pas pour réformer ce régime, mais pour s’emparer du pouvoir en vérité a leur tour et pouvoir l’exercer et jouir de statut priviligié qu’il permet ! c’est ce qu’on appelle « la lutte autour du pouvoir » qu’exerce la gauche et la droite depuis toujours dans n’importe quel pays ! et de ce fait, il se trouvera ausi une élite de gauche et une élite de droite totalement opposées et aspirant toutes les deux a s’accaparer le pouvoir et tout le pouvoir ! et rien d’autre ! et c’est le peuple qui alimente cette lutte, et lui fournit ses elites !
Je ne remercierais jamais assez nos intellectuels Arabes et Marocains qui m’ont appris cette leçon et notion très tôt de »lutte autour du pouvoir » ou »confrontation violente autour du pouvoir », car ceci a radicalement influencé ma compréhension de la lutte que menait le peuple et la gauche et ses symboles, chacun y allant de son point de vue, ses méthodes et ses groupes de militants du plus conciliant au plus radical contre la monarchie. l’islamisme qui apparaîtra durant les années 90 fut au même titre rien d’autre que le nouvel aspirant au pouvoir dans le monde Arabe, Mais tellement dangereux qui a cette fois-ci réussi le défi de marginaliser, ridiculiser et discréditer la gauche et l’accabler de tous les maux, et comme la droite n’a jamais rêvé d’y arriver ! Je cites principalement l’intellectuel Marocain Abdallah Laroui qui lui a eu la chance de ne pas se mêler de politique ou s’engager politiquement ouvertement contre la Monarchie afin de pouvoir produire sa pensée sans lui faire le moindre cadeau, et plus tard une série d’autres intellectuels qui ont trempé dans la lutte politique forcés ou assimilés comme le dernier d’entre eux, El Maati Monjib, détenteur de deux PHDs, en histoire notamment, et en sciences politiques, avec lequel Je ne partage pas toute sa pensée ou son approche, mais qui fut l’un des meilleurs démystificateurs de la notion de »lutte autour du pouvoir » … et lui, la monarchie lui en a fait voir de toutes les couleurs a ce jour, et surtout depuis 2017 a ce jour, interdit de travailler a l’université, ou de toucher le moindre salaire ou disposer du moindre revenu, de travailler a l’étranger et notamment en France ou aux états-unis ou il a de tout temp été courtisé par plusieurs prestigieuses universités et ou il a dû renoncer a un salaire de 300.000 dollars par an en faisant le choix volontaire de rentrer au bled et militer au Maroc, il fut interdit de quitter le pays tout court depuis 2015 et depuis ses nombreuses publications et colloques ou il a fustigé la monarchie et dénoncé son radicalisme féodal et son retour au années de plomb post printemps arabe, et en 2020, emprisonné sous des fausses accusations par le Makhzen ou l’élite politique de la monarchie et les services de renseignement, tous ses biens saisis, il a failli y laisser a peau au bout d’une grève de la faim qui a failli le tuer et a mobilisé toutes les ngo Européennes et Américaines, le pouvoir fut contraint de le libérer alors qu’il pesait plus qu’une quarantaine de kilos et ne vivait plus qu’a travers des soins intensifs et sous serum… bref, Monjib, lui sa théorie est lumineuse car, il dissocie le peuple de »la lutte autour du pouvoir » et de tous ces requins de la gauche, des islamistes et autre droites que la monarchie a réussi a coopter et corrompre largement, car lui défend simplement et clairement l’idée que le peuple a le droit de revendiquer la dignité et les conditions minimales de dignité, revendiquer des écoles et des hôpitaux, des jobs et des universités, il se distinguera lors du Hirak du Rif lorsque les enfants et jeunesses du Rif dans la région d’Al hoceima se sont soulevé en 2016 pour revendiquer une université, des jobs pour la jeunesse et un hôpital oncologique pour guérir leurs parents cancéreux (le Rif est toujours contaminé par des tonnes d’agent moutarde et d’armes chimiques de fabrication allemande durant la 1ère guerre mondiale, achetées et largués par l’espagne coloniale depuis des avions sur des années et par des pilotes de ses alliés français, Allemands et Américains sur cette région durant toutes les années 1920 lors de la guerre du Rif en ciblant les villages, les civils et les cours d’eau), Monjib, auteur d’études et de publications riches et foisonnantes comme historien et comme personne avant lui, il a décortiqué tous les mouvements politiques et »la lutte autour du pouvoir », s’exprimant en Arabe, le pouvoir a cherché a l’associer aux islamistes, ou a la gauche radicale de la base, chez nous on l’appelle depuis les années 60 la gauche d’Al Qaida…c’est a dire de la base et la plus enracinée, non pas Al Qaida islamiste apparue des décennies plus tard, mais Al Qaida marxiste qui existe a ce jour, même si combattue, traquée, persécutée et dont les membres sont souvent assassinés depuis toujours et interdite de se réunir, elle compte des dizaines de milliers de sympathisants et de militants au Maroc depuis toujours et a ce jour, et on peut la remercier d’avoir interdit a l’islamisme de percer plus profondèment dans le tissu social et politique. Bref, elle a tout le temps soutenu El Maati Monjib, et tous les deux défendent le peuple de la base, comme des lions, fustigent le folklore des milliardaires du Makhzen et ses élites de gauche et de droite corrompues jusqu’a l’os, et c’est eux qui allaient dans les bidon villes au contact du peuple tisser une énorme toile d’associations et les outenir clandestinement pour faire face au poison et cancer islamiste qui opére dans les mêmes lieux et quartiers populaires !
A tous ces militants et intellectuels, nous disons Merci de nous sortir de nos ignorances et fausses perceptions nombreuses, dont celle béates et idiotes autour du Peuple comme concept trompeur, sans pouvoir le distinguer du peuple qui souffre, le peuple qui soit volontairement maintenu dans l’analphabétisme, l’ignorance, la misère et la pire négligence, le peuple dont les femmes ne sont même pas admises aux hôpitaux pour accoucher parfois, mais sont invitées a accoucher sur le trottoir juste en face, le peuple a qui on interdit de recourir a des moyens de subsistance anarchiques pour ne pas crever de faim, le peuple de la base, le peuple interdit de se soigner dans des hôpitaux publics vides de médecins et des moindres équipements, le peuple qui meurt par centaines et milliers a chaque année par les alcools frelatés fait maison, même pas par les eaux de vie clandestinement fabriquées, mais comme la semaine dernière avec une soixantaine de victimes dont 16 morts au bas mots, par du methanol directement acheté auprès de l’usine clandestinement a la ville de kenitra et qui soit censée produire de l’alcool pharmaceutique et hospitalier ! et comme d’habitude, personne de ces proprios d’usines ne sera poursuivi, sauf deux ou trois dealers de la rue qui ont revendu ces alcools ! bref, le peuple qui ne trouve même pas d’appareils de dialyse et meurt souvent d’insuffisances rénales et d’empoisonnements, car il y en a si peu uniquement dans le secteur privé dans tout le royaume, depuis que l’état a décidé de privatiser ça aussi, et se retrouver avec 50 appareils de dialyse par million d’habitants, comme l’expliquait un militant récemment, des appareils même dans le privé ve fonctionnent qu’a moitié alors que l’état ne contrôle plus rien, ou alors qui ne soient pas suffisemment désinfectés ou utiliser des filtres conformes, qui fait que ceux qui les utilisent meurent souvent d’hépatite C ! ce peuple la, c’est le seul peuple qui existe dans sa définition la plus dénuée de tout, et la plus dégradée qui soit et qui soit le plus nombreux au maghreb et en Afrique !
Ce qui est fascinant avec Maati Monjib, c’est qu’il n’a pas abandonné sa définition ou sa condamnation de la »lutte autour du pouvoir » pour autant, même s’il appelle a une prise du pouvoir par le peuple ! car justement, il connait bien ce que le pouvoir est capable de créer comme monstres qui se ressemblent, peu importe qu’il soient de gauche ou de droite, islamites ou monarchistes ou républicains ! de même qu’il peut fustiger toutes les élites et refuser d’en faire partie explicitement…!
c’était la suite et la fin de mon intervention a ce sujet !
À sa face même ce commentaire du Penseur comporte une contradiction flagrante: comment serait-il possible que dans la société capitaliste les idées dominantes ne soient pas celles de la classe dominante, exprimée par son élite intellectuelle diplômée de ses universités les plus prestigieuses et occupant des postes déterminants dans son appareil idéologique alors que comme l’enseigne Marx dans ses Manuscrits de 1845 et résumé dans l’«Idéologie allemande»:dans toute société de classe et à chaque stade de son évolution, « les idées dominantes sont celles de la classe dominante qui possède les moyens de production matérielle, idées quelle impose à la classe qui en est dépourvue».
Plus encore, comment et pourquoi la classe dominante tolèrerait que ses idéologues de haut niveau, formés dans ses meilleurs universités et au prix d’investissements considérables, échouent aussi lamentablement à réussir à asservir à ses idées et partant à ses intérêts le peuple ignare?
D’où proviendrait les idées des 96-97% de la population sinon que des idéologues de la classe dominante, le «3-4%» de «dangereux radicaux, athée,pédophiles,païens,anticléricaux,…» décrit avec le plus profond mépris par le Penseur?
En interprétant les résultats de 30 à 40 répondants sur un échantillon de 1000 répondants devant représenter une population de 230 millions d’individus et tenant pour avéré leurs réponses données à un questionnaire patenté et alambiqué dissocié de toute réalité objective matérielle, le Penseur croit pouvoir décrire «la gauche radicale» sévissant au sein de la société en supposé contradiction avec la «bienveillante majorité», celle là même qui élit les Biden,Poutine (ce renégat, ancien espion tortionnaire du KGB et allié d’Eltsine, anti-prolétaire forcené qui à Clarkson Tucker s’est déclaré faire partie de la «bourgeoisie» mondialiste, pour qui le «socialisme» est une pure folie et qui comble d’igniminie s’ingénie à promouvoir la religion orthodoxe russe qui asservissait les paysans en complicité avec les tsars et la bourgeoisie russe),Trudeau, Macron et toute la racaille capitaliste qui mène le monde à sa «destruction nucléaire».Le Penseur met la vérité sur sa tête et part de la queue qui secourait le chien afin de soutenir ses conclusions.
Ces «3-4%» de diplômés de la Ivy League des universités de la haute-bourgeoisie occupant des postes clés dans la société propageant des idées auxquelles personne ne souscrirait ne mériteraient certainement pas d’être aussi récompensés et primés qu’ils le sont.
L’explication à leur domination doit être ailleurs.
Si tant est qu’ils existent et ne sont pas que le fruit empoisonnés de la propagande bourgeoise mensongère, ces «3-4%» sont le côté «gauche» de la médaille de la domination de l’idéologie bourgeoise elle-même.
Ainsi que Marx l’a démontré, l’infrastructure objective du système capitaliste repose sur la dualité capital-travail, bourgeoisie-prolétariat ce qui ne peut manquer de se refléter dans la superstructure politique et idéologique par l’opposition droite-gauche,idéalisme-matérialisme.
Ces «3-4%» se situant à l’extrêmité de la queue du chien de l’idéologie bourgeoise,si tant est qu’il existe comme les décrit le Penseur, ne sont qu’un leurre offert au prolétariat afin de le détourner de sa mission historique de détruire non pas qu’une face de la médaille bourgeoise mais toute la médaille elle-même, tant droite que gauche.
En conclusion, le Penseur sous des apparences «progressistes» osant mentionner Marx en trahit l’idéologie fondée sur la lutte des classes pour promouvoir la faction «droite» de la bourgeoisie en lutte avec la faction «gauche», chacune s’employant à détourner le prolétariat de la Révolution.
NI DROITE,NI GAUCHE,POUR LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE.
PAS UNE CENNE POUR LA GUERRE,TOUT AUX PROGRAMMES SOCIAUX.
PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS.