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RESTER PRISONNIER

RESTER PRISONNIER

Rester prisonnier d’un système pourri
Pourrir assis devant le robot
Robot qui me dit quoi penser et quoi faire
Faire semblant de vivre
Vivre pour rien
Rien ne va plus
Plus de mal que de bien
Bien jouer sa dernière carte
Carte, la Dame de Cœur
Cœur de lion
Lion dans la jungle
Jungle, c’est la liberté
Liberté d’agir
Agir pour nous
Nous qui payons les taxes
Taxes de la classe moyenne.

John Mallette
Le Poète Prolétaire

2 réflexions sur “RESTER PRISONNIER

  • Jacques Abel

    Quelqu’un, mais certainement pas celui dont on dit que le propos est le sien, Thucydide, aurait dit ceci:

    ‘La force de la cité n’est pas dans ses remparts ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses hommes ».

    Transposée à notre époque cette parole est toujours vraie!
    Est-ce avoir du caractère de dire sentencieusement, je pars… et de rester?
    Malheureusement, c’est devenu dans ce monde un grand défi pour beaucoup de distinguer la nature de ce qu’est la vraie force… en eux.
    Mais, après tout, ceux-là sont-ils même capables de faire la distinction entre force et violence?
    La violence est le mode d’expression des désespères, un mal qui se nourrit du misérable incapable de sortir de son brouillard, elle est facile à reconnaître, car presque toujours la violence cohabite avec le désespoir, le défaut inhérent à la violence, c’est qu’elle épuise la réflexion, c’est pour ça qu’elle va très bien avec la solitude.

    Répondre

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