Le rôle du gouvernement laquais canadien dans la guerre de proxy en Ukraine

Par Normand Bibeau.

 

Ainsi, Jacques Baud (Guerre du proxy ukrainien: Est-ce le début de la fin? Koursk, le retour de flamme (Jacques Baud) – les 7 du quebec)  ex-colonel du renseignement de l’armée suisse, ayant agi comme expert de l’OTAN lors de la guerre en ex-Yougoslavie, puis conseiller de l’ONU pour l’élaboration du droit international humanitaire, auteur de 4 livres sur l’«opération militaire spéciale» ou il analyse les multiples facettes de cette guerre de proxy.  (Voir nos articles à propos de cette «Opération militaire spéciale» : Résultats de recherche pour « Ukraine » – les 7 du quebec et  https://les7duquebec.net/?s=Ukraine).

Depuis la création de la République Socialiste Soviétique d’Ukraine (RSSUk) comme république autonome au sein de l’URSS, en 1922, par l’amalgamation de territoires et de populations originaires de l’empire austro-hongrois ( à l’Ouest), de l’Empire ottoman et de la Russie tsariste (à l’Est), la RSSUkrainienne a évolué au sein de l’URSS jusqu’en 1991, année de la dissolution «officielle» de l’URSS dont la Fédération de Russie et la République d’Ukraine ont voté par référendum l’indépendance sous la condition qu’aucun des nouveaux États ainsi créés ne porte atteinte à la sécurité de son voisin en adhérant à quelque alliance militaire que ce soit et qui visait implicitement à exclure l’adhésion à l’OTAN.

Ainsi, en proposant d’adhérer à l’OTAN, le gouvernement de Kiev viole sa constitution et le droit international né des traités. Durant cette période de 69 années, la RSSUKRAINIENNE a procuré plusieurs dirigeants soviétiques célèbres dont le renégat révisionniste Nikita Khrouchtchev «auteur» du rapport secret au XXe  Congrès du PCUS, particulièrement vicieux et mensonger.

Ce fut également Nikita Khrouchtchev qui en 1954 a cédé unilatéralement et en violation de la Constitution soviétique et de la volonté exprimée par les citoyens de Crimée, la péninsule de Crimée de la RSSRusse à la RSSUkrainienne.

L’histoire de l’Ukraine soviétique a été intimement liée à celle de l’URSS, abstraction faite pour la partie à l’ouest où des «nationalistes ukrainiens» d’origine austro-hongroise dont le criminel de guerre nazi Stephan Bandera ( né en 1909 en Galicie, Autriche-Hongrie) et son «premier adjoint», le non moins criminel de guerre nazi Stetsko (né en 1912 à Ternopil, Autriche-Hongrie), les héros des ukronazis kiéviens actuels, qui ont «proclamé la République d’Ukraine» en 1941 sous l’occupation nazie et se sont livrés au génocide des communistes, des Russes, des Polonais et des juifs en étroite collaboration avec les nazis, les fascistes et les collabos européens principalement français.

Ainsi, afin de promouvoir leur anti-soviétisme délirant, ces historiens à gages ont transformé une sécheresse particulièrement dévastatrice qui causa autant de morts en URSS qu’en RSSUk en Holomondor et en persécution des fascistes ukrainiens par Staline, occultant criminellement le boycott systématique de l’URSS par l’Occident, incluant la RSSUK, qui demandait toutes deux l’aide internationale que ces donneurs de leçons, vils et perfides, ont refusée, laissant mourir de faim des millions d’innocents dans l’espoir qu’ils se révoltent et renversent le régime soviétique et se livrent au LEBENSRAUM NAZI.

Les historiens bourgeois ont systématiquement déformé l’histoire de l’URSS et de la RSSUk afin de promouvoir leurs intérêts de classe et de combattre la montée du soviétisme dans le monde comme partie intégrante de la lutte pour la domination mondiale des États-Unis, le seigneur  des vassaux européens regroupés sous l’OTAN (1949).

Le révisionnisme historique de ces charlatans, agents stipendiés de leur bourgeoisie, a poussé l’odieux de la désinformation et du mensonge jusqu’à promouvoir des criminels de guerre nazis comme Bandera et Stetsko comme des héros «nationalistes chauvins» ukrainiens.

Le summum du révisionnisme, de l’aberration et de l’idiotie bourgeoise fut atteint lorsque le Parlement canadien, le premier ministre Trudeau, tous les chefs de tous les partis d’opposition (Poilièvre, Blanchette et Singh), tous les parlementaires canadiens, la vice-première ministre Ukonazi canadienne Freeland, petite-fille d’un collaborateur nazi notoire, du nom de Zizilensky, tous les idiots utiles «dignes invités triés sur le volet» présents dans les gradins, ont ovationné à tout rompre, à la vue, au su et avec l’approbation des médias mainstream de l’occident tout entier:

«À un survivant de la 14e division de grenadier galazien de la waffen SS (nazi) qui a combattu les Soviétiques (supposément nos alliés lors de la  Deuxième Guerre mondiale) et participé aux exactions contre les juifs». (Jacques Baud, «L’art de la guerre russe comment l’occident a conduit l’Ukraine à la défaite», éditions Max Milo, 2023, p.13). (Voir nos articles à ce propos : Le Parlement canadien acclame un nazi, ce n’était pas une bévue. Le Canada est un refuge de NAZIs depuis 1945 – les 7 du quebec et https://les7duquebec.net/archives/286638

Rota, le président du Parlement canadien, sous les applaudissements des renégats canadiens réunis dans ce Parlement fantoche, poussa l’odieux jusqu’à mentir au point de déclarer que ce «vétéran», de la WAFFEN SS nazi, auteur personnel de pogroms contre des Polonais, des Hongrois, des Russes, des juifs, des communistes:

«Combattait pour l’indépendance de l’Ukraine contre les Russes et pour la vérité» (ibid, page 13), il était «un HÉROS ukrainien, un HÉROS CANADIEN, et nous le remercions pour tous ses services» (LE DEVOIR, 24/09/2023), à une époque où les «russes» étaient nos «alliés» et combattaient au sacrifice de leur vie (environ 20 millions de morts et plusieurs dizaines de millions de blessés, estropiés et disparus).

Yaroslav Hunka, ce HÉROS du PARLEMENT CANADIEN est un criminel de guerre avéré ayant personnellement participé au génocide des juifs et au massacre des authentiques HÉROS qui combattirent le nazisme dont 1,159,000 canadiens engagés et dont 44,090 sont morts, trouva refuge au Canada avec la protection du gouvernement canadien pour échapper à la justice soviétique d’après-guerre et venir au Canada perpétuer la tradition nazi).

Jacques Baud, ajoutait, fort à propos, que n’eût été la dénonciation des associations juives, ce HÉROS NAZI UKRAINIEN ET CANADIEN n’aurait jamais été démasqué et dénoncé, traînant dans la boue la mémoire des milliers d’authentiques HÉROS CANADIENS MORTS DANS LA GUERRE CONTRE LE NAZISME, LE FASCISME ET LE COLLABORATIONNISME.

Égaux à eux-mêmes, les parlementaires canadiens vassaux des U$A, le premier ministre Trudeau, le laquais ignorant d’entre les laquais ignorants, en tête, suivi de près par les Poilièvre et Blanchet, poussa la russophobie et le mépris révisionniste de l’histoire jusqu’à déclarer que de «condamner l’ovation des parlementaires canadiens à l’ukronazi  Hunka », qui n’a jamais combattu pour l’indépendance de l’Ukraine, mais pour son asservissement au nazisme, était de la propagande russe propoutine et nullement un crime à l’histoire et à la mémoire des canadiens, au mépris de ce que toute l’humanité compte d’honnêtes gens.

Ainsi, plutôt que de s’excuser comme il aurait sied à tout honnête politicien pour avoir offensé  la mémoire des Canadiens morts lors de la Seconde Guerre mondiale, celle de nos alliés russes et soviétiques, Trudeau et sa clique de pro-ukronazis persistent  et signent leur crime et prouvent  leur vraie nature de racaille russophobe.

Jacques Baud décrit avec force et détails, dans ses ouvrages très fouillés sur l’«Opération militaire spéciale», le processus juridique par lequel le président Poutine l’a décrétée conformément à une résolution dûment votée par la Douma de la Fédération de Russie qui faisait suite aux demandes d’assistance militaire des autorités des Républiques populaires de Louhansk et Donetsk, officiellement reconnu par la Fédération de Russie, afin de recevoir «aide et assistance d’un pays voisin alors qu’il y a danger d’épuration ethnique et religieuse», le tout conformément à l’article 51 de la Charte des Nations Unies qui le prévoit expressément.
Baud précise également que la Russie en qualité de signataire s’étant porté garant de l’application des accords de Minsk 1 et 2, accords ayant fait l’objet de «la résolution 2202 (2015) du Conseil de sécurité de l’ONU portant sur l’application des Accords de Minsk», alors que le gouvernement kiévien de Zélensky avait massé des troupes aux frontières du Donbass et émis le 19 février 2022, un décret ordonnant l’invasion militaire des Républiques de Louhansk et Donetsk; constatant le refus de l’Allemagne et de la France, pays cosignataires de faire respecter les accords de Minsk, ce qu’avoueront sans pudeur les renégats Hollande et Merkel, le président Poutine, après un ultimatum, a décrété l’«Opération militaire spéciale» et l’entrée de troupes russes en Ukraine.

Ainsi, lorsque les Occidentaux accusent à qui mieux mieux Poutine, ils travestissent et déforment les faits dans le but de personnaliser cette guerre et ainsi tenter d’occulter leur russophobie maladive.

Baud expose également qu’au moment de la réunification de l’Allemagne, de la dissolution de l’URSS et du Pacte de Varsovie, les U$A et l’OTAN ont «juré» que «l’OTAN ne s’étendrait pas d’un pouce à l’Est», engagement qu’ils se sont empressés de violer presque aussitôt et systématiquement depuis, faisant passer le pacte militaire agressif de l’OTAN de 12 pays en 1991 à 32 pays aujourd’hui et physiquement de la Norvège, situé à 4727km, à la Finlande et aux pays baltes, limitrophes de la Russie et à 500 km de Moscou.

Baud revisite exhaustivement l’histoire de l’Ukraine depuis le coup d’État de l’Euromaïdan de 2014, toutes les manœuvres perfides et malveillantes américaines et européennes l’ayant provoqué, les 100 morts de la Maison des syndicats d’Odessa, les élections bidons, les promesses électorales trahies, l’abolition de l’article de la Constitution qui protégeait l’emploi du russe, son enseignement et son usage, la montée du «nationalisme intégral» (l’ukronazisme) et la guerre civile qui s’y déroule depuis 2014, avec ses 13 ou 20,000 morts, 30,000 blessés et son million de réfugiés.

Baud condamne avec la dernière énergie l’ingérence de Boris Johnson pour avoir sabordé l’entente conclue entre la Russie et l’Ukraine à Ankara, dès mars 2022, avec le repli des troupes russes de Kiev.

L’analyse exhaustive des potentiels militaires et guerriers propres à chaque pays belligérant, en particulier le RAPFEU c’est-à-dire la capacité de bombardements de chacun penche massivement en faveur de l’armée russe qui disposerait de 8 à 10 fois plus de pièces d’artillerie et d’obus que l’armée ukrainienne.

Les statistiques des morts et des blessés d’une guerre révèlent que les bombardements causent 5 à 6 fois plus de morts et de blessés que l’infanterie.

L’avantage de l’aviation russe lui confère une suprématie incontestable sur le champ de bataille, ce qui ne nous réjouit nullement, mais ces faits démontrent que cette guerre par proxy est une fausse commune pour la chair à canon russe et ukrainienne.

Enfin, «le but recherché» par le gouvernement ukrainien de récupérer immédiatement tout son territoire afin de répondre aux exigences de ses sponsors et des médias occidentaux malgré la supériorité du feu russe entraînera inéluctablement sa défaite.

Le «but final recherché» par l’armée russe en est un d’attrition physique, morale et psychologique des troupes et de la population ukrainiennes, des U$A et de l’OTAN, avec destruction de ses capacités militaires dans un objectif de dénazification et de démilitarisation de l’Ukraine afin qu’advenant une paix négociée, elle ne puisse pas, au moins à moyen terme, refaire ses forces avec l’aide des U$A et de l’OTAN et attaquer de nouveau comme elle l’a fait après les accords de Minsk: «chien échaudé craint l’eau froide» dit le dicton et comme l’a enseigné le nouvel ami «illimité» chinois, le docteur Sun Yat-sen: «[I]l faut battre le chien même quant il est mouillé sinon il sort de l’eau, se secoue et vous mord à nouveau».

L’Ukraine de demain, quoi qu’il advienne, en sortira diminuée, affaiblie et exsangue.

Dépeuplée de sa jeunesse, morte, blessée, handicapée, estropiée, traumatisée, exilée.
Une tragédie démographique abominable, causée par le capitalisme mondial (Axe Atlantique-OTAN contre Axe du Pacifique-OCS) qui sans pitié et sans le moindre remord abandonnera ce champ de ruine humaine fumante pour aller semer la mort, la dévastation et la souffrance en Asie Pacifique, en Afrique et au Moyen-Orient. (Voir à ce propos nos multiples articles sur la Troisième Guerre mondiale en préparation :  Résultats de recherche pour « guerre mondiale » – les 7 du quebec et https://les7duquebec.net/?s=guerre+mondiale)

Après avoir mis à feu et à sang l’Afghanistan, l’Iraq, la Libye, la Syrie, le Soudan, la Somalie, le Sahel et le reste de l’Afrique, la Palestine martyre, les chevaliers de l’Apocalypse du capital chevauchent vers la Chine et l’Asie pour y prélever le travail salarié et les profits dont se repaît leur maître, le capital.

«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui voient et ne font rien».  (Albert Einstein)

 

Prolétaire du monde entier, unissez-vous !

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

2 réflexions sur “Le rôle du gouvernement laquais canadien dans la guerre de proxy en Ukraine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *