Faisons le point sur la mascarade électorale américaine, version 2024 (Galice – Delawarde)

par Dominique Delawarde, sur https://reseauinternational.net/elections-us/ 

«Cette élection sera la plus imprévisible de l’histoire américaine.» – Dr. Galice

Dans cette interview, Dr. Gabriel Galice, expert en relations internationales, livre son analyse des élections américaines de 2024 et du paysage politique mondial. Selon lui, Kamala Harris, bien que jugée «terne» et fluctuante dans ses positions, pourrait néanmoins attirer l’électorat centriste, tandis que Donald Trump, avec son style populiste, continue de séduire l’Amérique profonde.

Quelques données économiques US au 14 septembre 2024 :

PIB : 28 658 milliards de $

Dette fédérale : 35 373 milliards de $ soit 123,5% du PIB

Intérêts de la dette fédérale: 943 milliards de $

Dépenses de défense : 925 milliards de $

Déficit budgétaire : 1 892 milliards de $ Déficit commercial : 1 098 milliards de $

dont déficit commercial avec la Chine : 277 milliards de $

 Constats :    Les seuls intérêts de la dette fédérales US sont supérieurs aux dépenses de défense et ne font que croître, jusqu’à quand ce système fonctionnera-t-il sachant que la dédollarisation de l’économie mondiale est en cours. ( même situation et même question pour la France).

  • Ces dépenses de défense constituent moins de la moitié du déficit budgétaire US auxquels ellescontribuent. Ce déficit budgétaire se compense par une augmentation équivalente de la dette.
  • Les USA sont incapables de financer leurs dépenses de défense sans recourir intégralement à la dette. Ils se payent une défense «à crédit» en faisant tourner la planche à billets (ce que fait aussi la France avec ses 170 milliards d’euros de déficit budgétaire attendus en 2024).

Conclusion: C’est parce quelle était dans ce genre de situation que l’ex-URSS a fini par s’effondrer en 1990.

Question : Quand l’occident otanien en faillite finira-t-il par s’effondrer ?

Dominique Delawarde

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

3 réflexions sur “Faisons le point sur la mascarade électorale américaine, version 2024 (Galice – Delawarde)

  • 26 septembre 2024 à 1 h 00 min
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    « Conclusion : C’est parce quelle était dans ce genre de situation que l’ex-URSS a fini par s’effondrer en 1990. »
    Pour beaucoup aujourd’hui, le milliardaire étasunien Donald Trump (comme son compère Elon Musk) est devenu une sorte de « Superhéros » luttant contre le « Nouvel Ordre Mondial », à l’instar d’un Vladimir Poutine, tant vanté et glorifié, lui aussi, par une dissidence peut-être un peu trop naïve.
    Aussi, notons qu’en hâtant l’effondrement de l’empire américain, Donald Trump (à l’instar de ce que fit M. Gorbatchev en URSS) agit comme un allié objectif des intérêts globalistes de la « City », c’est-à-dire les « Puissances d’argent » (banques et multinationales) et épicentre du séisme instigateur du « Nouvel Ordre Mondial » dont le seul objectif est l’avènement d’un gouvernement mondial. Car précisément, le « Supergouvernement » mondial ne pourra voir le jour que sur les décombres des États, tout empires soient-ils.
    NB : Tout comme lors de la Guerre de 1914-1918, qui a permis au communisme de prendre le pouvoir en Russie, la deuxième Guerre mondiale permettra au communisme (de Staline) d’étendre son emprise, avec l’approbation (et le soutien) de la haute finance. Puis, après Khrouchtchev, qui succèdera à Staline et qui sera l’artisan d’une « déstalinisation » de l’URSS (il dénoncera les crimes de Staline au Congrès du PC en 1956), et d’une « Détente » avec les USA, une nouvelle phase débutera au milieu des années 1980 avec l’arrivée, à la Direction du Parti Communiste, de Mikhail Gorbatchev, futur prix Nobel de la Paix (comme Barack Obama) qui, de 1985 à 1987, mettra en œuvre un programme de « réformes » économique et politique, appelé « Perestroïka » (Restructuration), et qui aboutira à la désintégration de l’URSS, conséquence indispensable à la mise œuvre d’une plus grande « efficacité économique » et d’une « démocratisation des institutions ». « Pour faire une révolution, disait Julian Huxley, l’alternative démocratique est la plus désirable et la plus permanente ; la méthode totalitaire s’autodétruit à la longue. ».
    Ainsi, l’économie soviétique gorbatchévienne se libéralisera grâce aux injections massives de la Haute Finance, et, dans le même temps, l’économie occidentale poursuiva à rythme soutenu sa socialisation.
    Est-il utile de rappeler que la « chute » du communisme a été voulue par les clans mondialistes ?
    Relevons en passant que la majorité des banques et firmes associées à l’URSS de 1919 à 1945, sont celles qu’on retrouve, sous des noms parfois modifiés, au sein de la « Commission Trilatérale », cette Commission chargée d’organiser un « grand ensemble » politico-industriel groupant États-Unis, Europe et Japon ; un ensemble destiné à parler d’une seule voix avec l’URSS et la Chine, et préfigurant le Nouvel Ordre Mondial.
    Mikhail Gorbatchev, qui démissionnera en décembre 1991, laissera place à Boris Eltsine, évidente « marionnette » intérimaire et fortement alcoolisée, qui sera élu, dorénavant au suffrage universel, Président de la nouvelle « République Fédérative de Russie » (afin de se donner une image de sobriété, Boris Eltsine inaugura son mandat avec une campagne musclée contre la consommation de vodka qui, d’ailleurs, fut l’une de ses mesures les plus controversées). Il tiendra ce rôle jusqu’en décembre 1999, lorsqu’il démissionnera à son tour. Son incapacité pour raison de « santé » (Eltsine sombrait de plus en plus dans l’alcoolisme) et son incompétence, qui seront mises à la disposition des projets des globalistes, permettront de préparer l’avènement et le long règne d’un nouvel acteur politique majeur, et plus « moderne » : Vladimir Poutine. C’est ainsi que le 31 décembre 1999, au moment où la guerre en Tchétchénie interdisait tout débat sérieux, quelques oligarques organisèrent une discrète passation des pouvoirs d’Eltsine à Poutine, sans élections à la clé. Ancien Officier du KGB, les Services de renseignements soviétiques, et donc issu du « système » (Poutine a passé 17 ans au KGB avant que Boris Eltsine fasse de lui, en 1998, le directeur du FSB, ex-KGB), rappelons que le premier geste de Vladimir Poutine en tant que président fut de signer la loi qui mettait son prédécesseur à l’abri de toute poursuite judiciaire, que ce fût pour des actes de corruption ou pour les assassinats de manifestants en faveur de la « démocratie » commis par l’armée pendant qu’il était au pouvoir. De plus, bien que figure centrale de l’exécutif de la nation Russe depuis 1999, rappelons qu’une commission parlementaire britannique a publié en mai 2018 un rapport alertant sur le fait que la « City » serait devenue un centre de blanchiment d’argent pour les hommes d’affaires russes et pour Vladimir Poutine et son entourage, ce qui a valu à la capitale britannique le surnom de « Londongrad ».
    Le Monde est un gigantesque théâtre de marionnettes et d’illusions.
    Aussi, comme l’écrit Christophe Levalois (dans « Les Temps de confusion. Essai sur la fin du monde moderne »), « Nous assistons aujourd’hui à une lente fusion des vestiges du Capitalisme et de ceux du Marxisme. La finalité est le Mondialisme. ».
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/introduction-livres-de-femmes.html

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