Ukraine. La ridicule fadaise du «Plan pour la victoire» de Zelenski (Moon et Bhadrakumar)
Par Moon of Alabama − Le 21 septembre 2024
Le 27 août, l’ancien président de l’Ukraine annonçait qu’il présenterait bientôt un plan pour mettre fin à la guerre avec la Russie :
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a déclaré mardi que la guerre avec la Russie finirait par se terminer par un dialogue, mais que Kiev devait être en position de force et qu’il présenterait un plan au président américain Joe Biden et à ses deux successeurs potentiels.
Lors d’une conférence de presse, le dirigeant ukrainien a déclaré que l’incursion de Kiev dans la région russe de Koursk, qui dure depuis trois semaines, faisait partie de ce plan, mais qu’il comprenait également d’autres mesures sur les fronts économique et diplomatique.
« Le point principal de ce plan est de forcer la Russie à mettre fin à la guerre. Et ce que je souhaite vivement – est (que ce soit) juste pour l’Ukraine », a-t-il déclaré à la presse à Kiev à propos de la guerre déclenchée par l’invasion totale de la Russie en février 2022.
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Zelenskiy a déclaré qu’il espérait se rendre aux États-Unis en septembre pour assister à l’Assemblée générale des Nations unies à New York et qu’il se préparait à rencontrer M. Biden.
Le plan sera également présenté aux candidats à la présidence Kamala Harris et Donald Trump.
On pense que cette annonce a été faite en réponse à une demande silencieuse des partisans de l’Ukraine, qui souhaitaient une perspective à plus long terme.
Les détails du plan ont depuis lors été divulgués petit à petit :
Le président Volodymyr Zelensky a révélé un nouveau détail sur le plan pour la victoire qu’il prévoit de présenter au président américain Joe Biden la semaine prochaine.
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« Les décisions concernant le plan dépendent principalement de lui [Biden – ndlr]. Elles dépendent également d’autres alliés, mais certains points dépendent de la volonté et du soutien des États-Unis. J’espère vraiment qu’il soutiendra ce plan », a déclaré M. Zelensky.
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« Ce plan est basé sur des décisions qui devraient être adoptées entre octobre et décembre… Nous pensons que le plan fonctionnera alors », a-t-il ajouté.
Auparavant, M. Zelensky avait révélé que le plan consistait en quatre points visant à accroître la capacité de défense de l’Ukraine, « plus un autre dont nous aurons besoin après la guerre ».
Le « plan pour la victoire » n’est pas un véritable plan d’action pour l’Ukraine, mais une liste d’exigences à l’égard des partisans « occidentaux » de l’Ukraine.
La théorie de Kiev est que le respect de ces exigences permettra à l’Ukraine de gagner la guerre et de faire pression sur la Russie pour qu’elle accepte le « plan de paix » en 10 points de l’Ukraine.
Comme l’explique un conseiller de Zelenski :
Une source proche de Zelensky a déclaré au Kyiv Independent que le « plan pour la victoire » vise à « créer de telles conditions et une telle atmosphère que la Russie ne pourra plus ignorer la formule de paix et le sommet de paix ».
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« Le problème, c’est que pour en arriver au point où nous aurons des négociations de paix, la Russie doit avoir le sentiment qu’elle va perdre, et nous n’en sommes pas encore là », a déclaré au Kyiv Independent le représentant Jimmy Panetta, membre démocrate de la commission des services armés de la Chambre des représentants.
« J’espère qu’une partie de ce plan pour la victoire portera sur la manière dont nous pouvons façonner les conditions du champ de bataille pour atteindre ce point », a déclaré Panetta, qui a rencontré Zelensky et d’autres responsables ukrainiens à Kiev le week-end dernier.
D’après d’autres rapports, nous savons que les demandes du « plan pour la victoire » de Zelenski sont les suivantes
- autoriser des frappes de missiles de longue portée sans restriction en Russie
- inviter l’Ukraine, aux frontières de 1991, à rejoindre l’OTAN à une date proche
- négocier et accepter immédiatement l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne
- fournir en permanence des armes lourdes à l’Ukraine
- fournir des centaines de milliards de dollars supplémentaires pour la « reconstruction » sans aucune restriction.
Les demandes du « plan pour la victoire » sont bien entendu scandaleuses et délirantes et n’ont que très peu de chances d’être satisfaites.
L’opposition de Zelenski en Ukraine est donc convaincue que le plan a été formulé pour être rejeté. Le refus du plan serait utilisé par Zelenski pour justifier des négociations de paix avec la Russie (traduction automatique) :
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky transmettra son « plan pour la victoire » aux États-Unis afin d’obtenir un refus et d’entamer ensuite des négociations avec la Russie.
Cette opinion a été exprimée par l’ancien procureur général Yuriy Lutsenko.
Selon lui, c’est la raison pour laquelle le gouvernement ukrainien accuse constamment les alliés d’être responsables de la situation sur le front.
« Toute la machine de propagande du bureau du président martèle constamment dans la tête des Ukrainiens que nous avons des problèmes uniquement parce que les États-Unis ne veulent pas nous donner l’autorisation d’utiliser les missiles à longue portée Jassm, Atacms, Storm shadow / Scalp », a écrit l’ex-procureur général.
Le véritable plan de victoire de Zelenski, et non de l’Ukraine, serait donc le suivant :
Selon Lutsenko, Zelenski agit selon ce plan :
- Nous soumettons aux États-Unis une nouvelle méga-liste d’exigences en matière d’armes et d’argent.
- Nous avons des doutes polis sur le fait que cela changera le cours de la guerre et nous conduira aux frontières de 1991.
- Nous déclarons que nous avons été abandonnés et que nous n’avons pas d’autre choix que de retourner aux forums mondiaux avec la participation de la Russie.
- Au cours des négociations, nous recevons des demandes de Poutine dans le style d’Istanbul.
- Nous déclarons que cela doit faire l’objet d’un référendum et qu’un cessez-le-feu est nécessaire pour cela.
- Nous signons un cessez-le-feu.
- Nous nous présentons comme le président du monde et organisons des élections présidentielles. De préférence sans lever la loi martiale, afin que la démocratie n’interfère pas et que les bureaux de recrutement militaire puissent gérer les bureaux de vote.
Lutsenko a qualifié cette initiative de « spectacle cynique » qui « est facilement lisible à la fois par l’ukrpolitikum et par nos alliés ».
Le véritable plan de Zelenski, tel qu’il est présenté par Lutsenko, semble intéressant et fonctionnerait probablement dans un État normal. Mais l’Ukraine est un État dans lequel une petite minorité de fascistes bien armés et impitoyables contrôle toutes les décisions politiques importantes. Ils s’opposent catégoriquement à toute négociation ou concession avec la Russie et ont menacé de renverser tout gouvernement qui tenterait de s’engager dans cette voie.
On voit mal comment Zelenski pourrait convaincre ces hommes d’accepter ses projets.
Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone. Sur Ukraine. La mascarade du « plan pour la victoire » de Zelenski | Le Saker Francophone
Le point de vue d’un intellectuel pakistanais sur la guerre du proxy ukrainien
Le plan pour la victoire de Zelensky est son kit de survie
Par M.K. Bhadrakumar – Le 23 septembre 2024 – Source Indian Punchline
Strana, l’un des principaux journaux en ligne ukrainien, interdit en Russie depuis 2022, rapportait vendredi que le dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky envisageait de démettre de leurs fonctions le ministre de la défense Rustem Umerov et le puissant chef du renseignement militaire, le général Kirill Budanov, dans le cadre de la purge qu’il poursuit au sein de l’establishment militaire de Kiev.
Umerov est un poids plume politique et n’est pas militaire de profession. Il pourrait devenir le « bouc émissaire », alors que l’armée ukrainienne est en train de perdre la bataille du Donbass. Mais Budanov appartient à une toute autre planète : c’est un soldat professionnel dont la carrière s’est entièrement déroulée au sein des forces spéciales de la Direction principale du renseignement (HUR) depuis qu’il a obtenu son diplôme à l’Institut des forces terrestres d’Odessa en 2007 (à l’origine, l’établissement d’enseignement d’élite des forces armées soviétiques pour la formation des officiers des unités de renseignement militaire). Ironiquement, son expertise dans les opérations contre la Russie le place aujourd’hui en tête de la liste des hommes recherchés par Moscou.
En fin de compte, trois éléments rendent Budanov indispensable.
Tout d’abord, Budanov est un officier de renseignement exceptionnellement audacieux, d’une race rare dans n’importe quel pays, et donc un « atout stratégique » pour le régime de Kiev. Deuxièmement, il supervise trois milices russes anti-Kremlin qui se battent pour l’Ukraine, la plus importante étant le Corps des volontaires russes (RVC) dirigé par Denis Kapustin, que les autorités allemandes ont décrit comme « l’un des activistes néonazis les plus influents sur le continent européen aujourd’hui ». (Voir le document académique intitulé Ukrainian Nazism today : origin and ideological and political typology sur le site du ministère russe des affaires étrangères).
Kiev affirme que le RVC agit de manière indépendante et que son succès ne fait que témoigner de la perte de contrôle du Kremlin sur la situation sécuritaire dans le pays. Mais en réalité, les raids de la RVC sont étroitement coordonnés avec le HUR, qui fournit l’assistance logistique, vérifie les plans opérationnels, les arme et les finance. En fait, le RVC fait officiellement partie des forces armées ukrainiennes, enrôlées dans la « Légion internationale ». D’ailleurs, Kapustin a également des liens avec des groupes néo-nazis américains.
Troisièmement, et c’est le plus important, les liens de Budanov avec la CIA sont nombreux. Le New York Times, dans un rapport sensationnel détaillant pour la première fois l’étendue de la présence de la CIA en Ukraine, déclarait : « Le général Budanov était une étoile montante de l’unité 2245. Il était connu pour ses opérations audacieuses derrière les lignes ennemies et entretenait des liens étroits avec la CIA. L’agence l’avait formé et avait également pris l’initiative extraordinaire de l’envoyer en rééducation au centre médical militaire national Walter Reed, dans le Maryland, après qu’il eut reçu une balle dans le bras droit lors des combats dans le Donbass ».
Le Times décrit l’unité 2245 comme une « force commando top secrète qui a reçu une formation militaire spécialisée de la part du groupe paramilitaire d’élite de la CIA, connu sous le nom de “Ground Department”. L’objectif de la formation était d’enseigner des techniques défensives, mais les officiers de la C.I.A. ont compris qu’à leur insu, les Ukrainiens pouvaient utiliser les mêmes techniques dans des opérations offensives meurtrières ».
Ce qui est stupéfiant ici, c’est que ce lien entre Langley et Budanov remonte à l’administration Obama – bien avant que les opérations russes ne commencent en février 2022.
Plus tard, Budanov lui-même a rappelé en 2020 que les liens avec la CIA « n’ont fait que se renforcer. Ils se sont développés de manière systématique. La coopération s’est étendue à d’autres sphères et a pris de l’ampleur. »
Le Times ajoute : « La relation a été si fructueuse que la CIA a voulu la reproduire avec d’autres services de renseignement européens qui partageaient le même objectif de lutte contre la Russie. »
Le président Trump n’a pas voulu ou n’a pas pu s’opposer à la CIA, mais lorsque Biden est entré dans le bureau ovale, les vannes ont été ouvertes écrit le Times :
Le chef de Russia House, le département de la CIA chargé de superviser les opérations contre la Russie, a organisé une réunion secrète à La Haye. Des représentants de la CIA, du MI6 britannique, du HUR, du service néerlandais (un allié essentiel en matière de renseignement) et d’autres agences ont convenu de commencer à mettre en commun un plus grand nombre de leurs renseignements sur la Russie. Il en est résulté une coalition secrète contre la Russie, dont les Ukrainiens étaient des membres essentiels.
Ces faits sont également antérieurs à l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine et témoignent de l’obsession maniaque de Biden à déstabiliser la Russie en tant que puissance mondiale indépendante, par tous les moyens.
La guerre par procuration menée par les États-Unis en Ukraine est en réalité dirigée par la CIA, tandis que le Pentagone et le département d’État jouent des rôles subalternes. Il appartiendra aux futurs historiens d’enquêter sur la raison d’être du choix curieux et non conventionnel de Biden de nommer William Burns, censé être un diplomate de carrière, à la tête de la CIA en 2020.
Burns est un « spécialiste » inhabituel de la Russie qui a joué un rôle dans la guerre de la CIA en Tchétchénie au début des années 1990, peu après l’effondrement de l’Union soviétique, lorsqu’il a été affecté à l’ambassade de Moscou. (Burns est revenu plus tard en tant qu’envoyé à Moscou).
Il est évident que Biden savait précisément ce qu’il voulait faire et qu’il a choisi le seul homme sur lequel il pouvait compter pour tenir la CIA en laisse, étant au fait du monde des agents clandestins et de l’épée, et qui était aussi une « main russe ».
Tout bien considéré, le rapport de Strana concernant Budanov peut donc sembler improbable. En effet, Budanov ne peut être touché sans l’autorisation de la CIA. Et il n’y a aucune preuve concluante jusqu’à présent que Biden en a fini avec la guerre par procuration contre la Russie, dont Budanov est une figure centrale.
Un homme mort marchant encore
La prochaine réunion de Zelensky avec Biden devrait fournir quelques indices. Zelensky propose de présenter un « plan pour la victoire » à Biden. L’ancien premier ministre britannique Boris Johnson a récemment donné un aperçu de ce « plan pour la victoire » dans un article publié dans The Spectator, après sa dernière visite à Kiev où il a rencontré son ami proche Zelensky en tête-à-tête.
Johnson a écrit que Zelensky proposera « un plan en trois volets pour la victoire de l’Ukraine », dont les éléments clés sont que les États-Unis devraient
- « donner aux Ukrainiens le droit d’utiliser les armes qu’ils possèdent déjà » ;
- « produire un paquet de prêts [pour Kiev] à l’échelle du prêt-bail : de 500 à … 1000 milliards de dollars » ; et,
- admettre immédiatement l’Ukraine dans l’OTAN afin que l’alliance « puisse protéger la majeure partie de l’Ukraine, tout en soutenant simultanément le droit ukrainien à reprendre le reste ».
Johnson a souligné que l’extension de la garantie de sécurité de l’article 5 de l’OTAN « à l’ensemble du territoire ukrainien actuellement contrôlé par l’Ukraine (ou à la fin de cette saison de combat), tout en réaffirmant le droit absolu des Ukrainiens à l’ensemble de leur nation de 1991 » constituera la « plus grande étape », qui signifiera sans ambiguïté au Kremlin qu’il n’existe plus rien de tel qu’un « étranger proche » ou une « sphère d’influence » et que « comme Rome et comme la Grande-Bretagne, les Russes ont résolument rejoint les rangs des puissances post-impériales ».
Zelensky a depuis confirmé les trois éléments clés évoqués par Johnson. Il est intéressant de noter qu’il l’a fait après une visite inopinée à Kiev de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen – une autre russophobe va-t-en-guerre comme Johnson – après laquelle Zelensky a déclaré aux journalistes vendredi : « Le plan pour la victoire, ce pont pour renforcer l’Ukraine, peut contribuer à des réunions diplomatiques futures plus productives avec la Russie. Sans cela, nous vivrons comme nous vivons aujourd’hui et nous continuerons à nous battre ».
Il est clair que Zelensky exclut tout pourparler de paix à court terme avec la Russie, ce qui, bien entendu, nécessite une escalade spectaculaire à court terme avant que l’armée ukrainienne ne plie bagage.
En fin de compte, l’article de Strana montre que la stratégie occidentale contre la Russie, comme lors de la guerre du Viêt Nam, repose sur des sables mouvants. Le fait est que Zelensky lui-même est un homme mort qui marche encore et qu’il doit en être conscient, comme en témoigne sa dernière initiative bizarre, lui qui est juif, d’agir comme un prédateur sur le christianisme – en se référant à l’Ancien Testament.
Zelensky continue de faire bonne figure face à la défaite imminente de l’offensive de Koursk, alors que les forces russes encerclent les envahisseurs dans les forêts et les marais de cette région abandonnée, et que les drones tueurs commenceront à les cibler dès que les arbres perdront leurs feuilles à l’automne.
Zelensky sait qu’il est un homme marqué en tant que génie de l’offensive de Koursk, et les vautours tournent dans le ciel. En effet, certains des principaux commandants de l’armée ukrainienne, dont l’ancien commandant des forces armées, le général Valery Zaluzhny, aujourd’hui ambassadeur à Londres, avaient exprimé leur scepticisme lorsque Zelensky avait évoqué pour la première fois l’offensive de Koursk. Parmi les opposants à l’offensive figurait le très respecté Emil Ishkulov, commandant de la 80e brigade d’assaut aérien de l’Ukraine, qui a été démis de ses fonctions en juillet à la suite de protestations d’officiers de haut rang.
Selon un article de Politico, l’objection de Zaluzhny était qu’« il n’y avait pas de deuxième étape claire après que la frontière [russe] ait été franchie avec succès par des unités ukrainiennes d’élite issues de quatre brigades ». « Il n’a jamais obtenu de réponse claire de la part de Zelensky », a déclaré l’un des responsables. « Il a estimé qu’il s’agissait d’un pari. Zaluzhny a posé la question suivante : « Une fois que vous avez la tête de pont, que se passe-t-il ensuite ? »
De toute évidence, l’heure de vérité approche à grands pas pour Zelensky. Ces hommes peu sûrs d’eux ont tendance à se méfier des hommes charismatiques comme Zaluzhny, qui, étonnamment, a pris son licenciement avec calme et s’est exilé à Londres, mais il s’avère aujourd’hui qu’il a des vues sur le poste de Zelensky pour lui-même, un jour. Et Zaluzhny a également de puissants soutiens.
Néanmoins, il ne faut pas sous-estimer Zelensky. Quatre jours après le renvoi de Zaluzhny du poste de commandant en chef, le 4 février, il a décerné au général la plus haute décoration nationale d’Ukraine, le titre de « Héros de l’Ukraine ». Il est intéressant de noter que Zelensky a décerné le même titre à un autre général lors de cette même cérémonie à Kiev : le général Budanov. (ici)
M.K. Bhadrakumar
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone. Sur Le plan pour la victoire de Zelensky est son kit de survie | Le Saker Francophone
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2024/10/ucrania-o-ridiculo-absurdo-do-plano.html
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