Les Pierres de la Vie
OLIVIER CABANEL — Chaque jour qui passe nous amène son lot de nouvelles données sur les origines de la vie, et récemment un rapport a repoussé de 200 000 ans les premières traces de l’activité humaine.
C’est une équipe mixte du Muséum National d’Histoire Naturelle et du CNRS qui vient de découvrir l’existence d’une nouvelle faune du pléistocène inférieur à Lézignan-la-Cèbe, dans l’Hérault. lien
Cette découverte s’est faite dans une carrière de basalte prouvant l’existence d’une faune ayant vécu entre 1,8 million et 780 000 ans.
De multiples objets fabriqués par des humains ont été découverts par la même occasion..
Tout porte à croire que les découvertes vont se multiplier au fil des mois, et des années.
N’avons-nous pas appris récemment que, contrairement à une idée reçue, c’est bien le singe qui descend de l’homme et non le contraire, ainsi que je l’ai relaté dans un article récent. Lien
De nouvelles pistes sur les origines de la vie viennent de s’ouvrir.
C’est le travail sur une pierre particulière, l’hématite, qui en est l’origine. lien
Cette pierre est le signe de la présence de l’eau.
C’est sur certains territoires de l’Utah, aux Etats-Unis, que l’on trouve régulièrement les « Moquis Marbles ».
Ces pierres étranges se présentent sous différentes formes, des disques, ou des sphères, parfois agglomérées comme des billes.
Leur surface peut être aussi bien douce et lisse que rugueuse.
C’est la structure de cette pierre et sa composition qui en fait la particularité.
A l’intérieur, on trouve du grès ou du sable aggloméré ancien, et le tout est enveloppé d’une couche d’hématite. lien
Or une équipe de chercheurs, sous la houlette de Marjorie Chan vient de démontrer que ces pierres ont un lien avec l’origine de la vie.
Elle travaille avec son équipe depuis de nombreuses années sur l’hématite.
Elle est professeur de géophysique et de géologie à l’université de l’Utah.
Elle a travaillé sur le phénomène de la formation de ces billes, et en a expliqué les grandes étapes.
Il y a une certitude, c’est que la formation de l’hématite implique toujours la présence de l’eau.
A l’origine, l’eau dissout les minéraux, et particulièrement le fer.
Les eaux souterraines, circulant entre les anfractuosités, les fissures, précipitent le fer présent dans le sol sous la forme d’hématite.
C’est cette précipitation, par couches, qui forme les sphères (ou les disques) des Moquis Marbles.
Des millions d’années après, l’érosion a dégagé ces boules, lesquelles suivant les pentes des terrains, se sont regroupées dans des cavités.
Or, dès 2003, ce groupe de chercheurs a émis la certitude que l’on trouverait sur Mars les mêmes Moquis Marbles que sur la Terre.
L’actualité leur a donné raison.
En effet, à la fin janvier 2004, le robot explorateur Opportunity s’est posé sur le sol de Mars, sur une plaine appelée « Méridiani Planum ».
5 jours après son arrivée, il découvrait des Moquis Marbles sur le sol martien, amenant l’évidence de la présence d’eau sur cette planète.
Toujours est-il que les robots continuent d’explorer la surface de Mars à la recherche d’eau.
D’ores et déjà, on sait qu’il y a de la glace aux pôles de Mars. lien
Comme la température minimum sur cette planète est de -140° et la maximale de +20°, il est concevable que de l’eau à l’état liquide soit bientôt trouvée.
Déjà en 1996 Daniel Goldin, président de la Nasa, David Mc Kay géochimiste, et Evrett Gibon, spécialiste es météorites avaient fait une découverte : la météorite ALH84001 tombée sur terre il y a 13000 ans, en provenance de Mars, était porteuse de traces de vie bactériologique.
Il reste encore quelques doutes au cas où des bactéries fossilisées seraient d’origine terrienne s’étant installées sur cette météorite au contact de notre sol. lien
Ce scénario est contesté, car ces composants organiques ont été découverts aussi à l’intérieur des roches, ce qui contesterait la possibilité d’une pollution d’origine terrestre.
La vie sera-t-elle pour autant au rendez-vous ?
Seul l’avenir pourra nous le dire.
D’autant qu’une question subsidiaire est aujourd’hui posée.
Ces navettes, et autres robots qui se posent sur Mars sont-ils totalement stériles?
Les scientifiques n’en sont pas sûr, et pensent qu’il est possible que nous ayons déposé sur le sol de cette planète des milliers de bactéries, malgré toutes les précautions prises.
L’histoire nous attend donc en 2010, car comme disait un vieil ami africain :
«C’est en essayant encore et encore que le singe apprend à bondir».
La Vie est une force restée jusqu’ici inconnue, une force dont on a étudié les manifestations, observé les effets, mais dont personne encore n’a osé chercher la cause.
La science moderne, cependant, est mise en demeure de demander à la genèse son secret, elle est mise en demeure de nous dire quelle est cette force qui, dans le principe, a produit les êtres vivants, de nous dire, surtout, si cette force est encore agissante. Et si la science affirme que la création première est arrêtée, elle est mise en demeure, en nous donnant la démonstration de cette force, de nous expliquer comment son action génératrice s’est ralentie, pourquoi elle ne s’exerce plus.
Ceux qui se contentent de constater que les êtres vivants ne proviennent que d’êtres semblables à eux ne font qu’affirmer un fait actuel, un fait concernant l’état présent de la terre, (et qui est loin d’être certain), ils ne remontent pas dans le passé. Etendre cette affirmation à tous les âges de notre planète c’est nier tout commencement. C’est le système de ceux dont les vues bornées font de l’état actuel de l’humanité l’image d’un état constant, méconnaissant ainsi la grande loi de l’évolution qui régit les mondes comme elle régit les êtres.
Mais quiconque a des vues un peu plus larges reconnait que la vie n’est pas une manifestation nécessaire et éternelle et qu’elle a eu un commencement sur notre planète puisque les premiers étages de sa formation cosmologique nous montrent des couches de terrain absolument dépourvues de débris organisés.
Ensuite, des paléontologistes, poussés par une sorte d’intuition vague, ont voulu trouver l’Homme à une époque plus reculée que celle où son squelette a été rencontré. On a cherché à prouver sa présence dans le Miocène, la sous-période médiane de l’époque tertiaire.
Charles Lyell, John Lubbock et d’autres ont étudié cette question, cherchant l’homme tout en constatant l’absence de restes humains.
Or, on envisageait mal la question, en supposant que l’homme est un être qui fut soumis dès l’origine aux conditions de vie et de mort des êtres actuels.
La vie primitive a la longueur extrême de la vie végétale ; la vie intermédiaire a encore une intensité prodigieuse qui permet au Primitif de franchir une période sans être interrompu dans son évolution par la mort, et d’arriver ainsi à la période suivante.
C’est ainsi que la plupart des Enfants-humains du Pliocène arrivèrent à l’aurore de la période quaternaire sans avoir rencontré la mort.
Les antédiluviens vivaient l’âge des cèdres, dira-t-on.
Quant à ceux qui mouraient, soit par accident, soit par suite de cataclysmes quelconques, c’est dans les tourbières que se trouvent leurs restes agglutinés.
Il faut se rappeler que le squelette ne se conserve intégralement que quand il est complètement ossifié et que, dans la période d’enfance, le squelette est encore cartilagineux, l’ossification n’est pas achevée. Or les tissus cartilagineux subissent la destruction organique et ne se retrouvent pas sous forme de squelettes entiers, mais forment des masses de matières organiques agglutinées, et c’est ce conglomérat qui forme les tourbières. Dans ces amas, les restes des animaux jeunes comme l’humanité se trouvent mêlés à ceux des enfants-humains, les primitifs fauves, entre autres, qui n’ont pas pu être un danger pour l’homme, puisqu’ils étaient eux-mêmes dans leur première enfance à cette époque.
LE BOIS SACRÉ
À côté des Temples des déesses existait un Bois sacré.
C’est que l’enseignement de la Cosmologie donné dans le Temple était complété par un enseignement des sciences naturelles donné dans le Bois sacré.
Ce Bois est sacré parce qu’on y enseigne l’origine végétale de l’homme et les lois de son évolution, et, pour démontrer ces idées abstraites, on montre à l’étudiant l’Arbre de vie, conservé avec soin, jamais mutilé, afin de pouvoir observer en lui les phases de l’évolution qu’il traverse et qui sont fidèlement reproduites par l’embryon qui se forme dans l’utérus maternel en repassant par les étapes de la vie végétale.
Des nymphes appelées Hamadryades avaient la garde des arbres et empêchaient de les couper. On disait qu’elles naissaient et mouraient avec l’arbre dont la garde leur était confiée.
Le culte de l’Arbre est resté dans toutes les traditions, mais on n’en comprend plus la haute portée philosophique. L’arbre révèle les puissances de la Nature. L’homme était arbre avant d’être devenu homme.
On dit l’Arbre de la science parce qu’il contient en lui tout le mystère de l’évolution et des lois biologiques. Qui connaît ces lois possède la science.
Les familles des castes supérieures avaient leur arbre sacré qu’on soignait religieusement. De là est venue cette expression : l’Arbre généalogique.
Les Hindous avaient édicté des peines sévères contre ceux qui endommageaient les arbres.
Les Athéniens punissaient de mort quiconque osait couper des branches aux arbres des Bois sacrés ou des cimetières.
Avant de dire : Je ne crois pas cela parce que « c’est absurde », dites-vous : la tradition me donne telle idée à croire, examinons, « par la science », la valeur de cette idée, mais ne faites pas appel à la raison pour croire ou nier, attendu que la raison n’explique rien et ne juge que les apparences qui sont, presque toujours trompeuses. La raison ne nous dit pas que la terre tourne, ni que les premières formes traversées par l’homme pendant son développement à la surface terrestre, ou pendant sa vie embryonnaire, ne ressemblaient en rien à sa forme actuelle, c’est la « Science » qui nous dit cela.
« L’ÂGE DE PIERRE » ?
Le phénix, suivant ce qu’en ont rapporté Hérodote ou Plutarque, est un oiseau mythique, d’origine éthiopienne, d’une splendeur sans égale, doué d’une extraordinaire longévité, et qui a le pouvoir, après s’être consumé sur un bûcher, de renaître de ses cendres. Quand l’heure de sa mort approche, il se construit un nid de brindilles parfumées où de sa propre chaleur il se consume. Les aspects du symbolisme apparaissent donc clairement : résurrection et immortalité, résurgence cyclique. Le phénix, disent les arabes, ne peut se poser ailleurs que sur la montagne de Qaf, qui est le Pôle, le Centre du monde (en hiérologie, « montagne » se rapporte au chef ou tête de l’homme qui contient l’organe de la conscience illuminée.). Le phénix égyptien, ou Bennou, était associé au cycle quotidien du soleil et au cycle annuel des crues du Nil. Comme il s’agissait, en Egypte, du héron pourpré, on peut évoquer le symbole de régénération qu’est l’œuvre au rouge alchimique. »
La phonétique du nom « Bennou » provient de « ben » symbolisant un angle. De ce mot fut produite l’expression « ben-ben » qui signifie « le pyramidion », c’est-à-dire la pointe en forme pyramidale qui termine, « couronne », le sommet d’un obélisque ou d’une pyramide. La forme du pyramidion était symbolique et représentait le rayon de soleil. Les égyptiens représentaient par un triangle isocèle la lumière zodiacale divisée.
Il existait en Orient des Temples du feu qu’on appelait Pyres. Il s’agissait du Feu symbolique représentant l’Esprit ; dans l’Edda suédoise, le Feu est nommé « fyr » ou « fur » ; les Grecs prononçaient « pyr » comme nous prononçons « pur », d’où Pyramis, Pyramide, Pyramidion.
Bennou est aussi la « Pierre d’Angle » de la pyramide « bâtisse de lumière » ; Elle est la « Pierre angulaire », c’est-à-dire celle sur laquelle repose toute la bâtisse, celle qui tient tout ensemble ; si Elle s’effondre, tout s’écroule, tout devient fragile. Véritable « Clef de voûte » de l’Édifice, cette « Pierre du sommet » apparait dans certaines illustrations du moyen âge sous l’aspect d’un objet en forme de diamant, pierre précieuse symbole d’indestructibilité, d’indivisibilité et de lumière.
À ce propos, ne pourrait-on pas donner au soi-disant « Âge de Pierre » un tout autre sens que celui que lui attribuent les préhistoriens ?
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/faitsettempsoublies.html
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/02/as-pedras-da-vida.html
Bonjour. Je ne détiens aucune mais aucune compétence ni connaissance scientifique pour commenter sous cet angle «Les Pierres de la Vie». Plus est, je ne détiens aucun diplôme académique avec et, je dirais, malgré mes plus de quinze années d’études dont trois universitaires post-carcérales. Oui, j’ai été accepté à l’université alors que je ne détiens même pas de cinquième secondaire. trêve de présentation. Le mot vie à lui-même me fascine. Pour moi, il y a la vie petit «v» et l’autre grand «v». Je cherche encore son ou ses origines. Pourquoi a-t-elle été et pourquoi est-elle ? Son ou ses buts ? C’est en prison et particulièrement dans «ma» cellule de l’époque, cellule que j’ai baptisée «ROSALIE» que j’ai vraiment donné élans à mes examens de conscience, recherches et interrogations. Je conclus. La vie, petit et grand, je remercie,