Erreurs d’interprétation sur l’évolution des États-Unis et mise en contexte historique (Meyssan, Ridenour)

👁🗨 Pourquoi les anti-impérialistes & anti-guerre devraient saluer la “diplomatie FAFO” de Trump
Par Finian Cunningham, le 3 février 2025. Sur https://strategic-culture.su/news/2025/02/03/why-anti-imperialists-and-anti-war-people-should-welcome-trumps-fafo-diplomacy/
Ron Ridenour, militant et écrivain anti-impérialiste confirmé, se dit heureux de voir Donald Trump à la présidence des États-Unis. Mais pas pour des raisons positives concernant Trump en tant qu’homme politique ou son administration. M. Ridenour méprise le 47e président (et bon nombre de ses prédécesseurs à la Maison Blanche).
La politique étrangère intimidante de Trump pourrait être qualifiée de diplomatie FAFO : “F..ck around and find out” [Ddt : Faire chier & voir venir – et ses variantes]. Ron Ridenour, l’auteur du livre The Russian Peace Threat, estime que Trump est “bon” en ce sens qu’il expose la mascarade des prétentions américaines en matière de démocratie et de “protection de ses alliés” du soi-disant “monde libre”.
Trump est tellement imprudent et déséquilibré qu’il fait exploser les mythes sur les alliés occidentaux et les prétendues valeurs occidentales de démocratie et de respect du droit international.
Il faut dire que les affirmations sur les vertus des États-Unis et de l’Occident sont absurdes. Au cours des huit décennies écoulées depuis la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et leurs alliés ont mené plus de guerres que n’importe quelle autre nation – et pourtant, ils osent qualifier la Russie, la Chine, l’Iran, la Corée du Nord, le Venezuela, Cuba, et ainsi de suite, de “menaces” pour la sécurité mondiale.
M. Ridenour fait référence à la dernière débâcle (parmi tant d’autres) de M. Trump, qui a exigé de placer le Groenland sous contrôle américain. Sa menace de prendre l’île arctique par la force, si nécessaire, au Danemark, ancienne puissance coloniale européenne, plonge l’ensemble de l’alliance transatlantique entre les États-Unis et l’Europe dans le chaos le plus total.
Ce faisant, Trump accélère, à son insu, la chute de l’ordre occidental dirigé par les États-Unis, affirme M. Ridenour. Cet ordre a toujours reposé sur la domination impérialiste d’une minorité de nations privilégiées sur la majorité. De cette domination sont nés guerres, conflits, destructions et misères à l’infini.
Trump n’est pas différent en ce sens qu’il se définit comme un autre président impérialiste arrogant qui pense que les États-Unis jouissent d’un droit exclusif à la domination. Mais ce qui le distingue des autres, c’est son style sans fard et fanfaron qui fait voler en éclats la mascarade du pouvoir américain “bienveillant” et de ses alliés occidentaux.
Donner des coups de pied au cul comme le fait Trump est une brutalité impérialiste qui montre la réalité de la politique étrangère américaine, et ses prétendus alliés occidentaux ne sont rien d’autre que des laquais pathétiques.
Cette réalité brutale met l’ordre occidental et l’OTAN dans une situation intenable et non viable. face à la puissance américaine au lieu de défendre les besoins démocratiques de leurs peuples.
Tôt ou tard, les travailleurs américains et européens devront prendre conscience de l’illégitimité de leurs dirigeants et du système corrompu d’exploitation capitaliste fondé sur la guerre, et donc se battre pour organiser des sociétés et un monde meilleurs, où règnent la paix, la justice et un véritable développement.
M. Ridenour soutient que le nouvel ordre multipolaire promis par les nations BRICS du Sud (la majorité de la planète), menées par la Russie et la Chine, et d’autres, constitue un défi historique à l’ordre occidental corrompu.
Selon M. Ridenour, le nouveau président des États-Unis est le premier à être brutalement dépourvu de diplomatie dans ses rapports avec la puissance américaine et le reste du monde. Cette réalité brutale met l’ordre occidental et l’OTAN dans une situation intenable et non viable. C’est pourquoi Ron Ridenour, vétéran de la lutte anti-impérialiste, invite Trump à commettre le pire. Du chaos et du désastre peut naître une nouvelle politique de résistance pour construire un monde meilleur.
Le premier impératif est de se débarrasser du mensonge et des faux-semblants de la démocratie et de la vertu occidentales. Trump fait office de démolisseur, et accélère le processus. Les perturbations, les difficultés et la souffrance risquent d’être légion, mais au moins, du chaos déclenché par Trump, peut naître quelque chose de bon si les citoyens comprennent ce qui est en jeu, et ce pour quoi ils doivent se battre.
Trump déclare haut et fort qu’il est en train de rendre à l’Amérique sa grandeur d’antan. Il est plutôt en train d’accélérer sans même s’en rendre compte une révolution qui finira par faire tomber les oligarques milliardaires comme lui.
Sauf si Trump est éliminé par l’État profond américain, qui pourrait le considérer comme trop imprudent et constituant une menace intolérable pour l’empire américain et son racket hégémonique planétaire.
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Poursuivant notre analyse des erreurs d’interprétation des actions de l’administration Trump, nous revenons sur la fermeture de nombreuses agences fédérales, sur la raison pour laquelle elle envisage de déporter les Palestiniens, et sur son approche de la guerre en Ukraine.
En 1838, 4 à 8000 Cherokesse sont morts de froid, de faim ou d’épuisement, sur la «piste des
larmes». En application de l’Indian Removal Act, signé par le président Andrew Jackson, ils
laissaient la côte Est des États-Unis aux Européens et acceptaient de se rendre au sud du
fleuve Mississippi. Cependant, c’est aujourd’hui la seule tribu indienne à avoir réussi à
maintenir son mode de vie sans être éradiquée par les Européens. Cette déportation
est l’exemple suivi par Donald Trump pour mettre fin au nettoyage ethnique de la
Palestine et résoudre le conflit israélo-palestinien qui s’éternise depuis 80 ans.
Le retour du sudisme
Les États-Unis ont été à la fois sudistes et fédéralistes. Les sudistes ayant été vaincus à la fin de la guerre de Sécession, leurs vainqueurs ont imposé le mythe selon lequel cette guerre aurait opposé les esclavagistes aux abolitionnistes. En réalité, au début de la guerre, les deux camps étaient esclavagistes et, à la fin, ils étaient tous les deux abolitionnistes. Le vrai sujet du conflit était de savoir si les douanes ressortaient des compétences des États fédérés ou de l’État fédéral.
Les Jacksoniens, précurseurs des sudistes, souhaitaient un «État fédéral minimum». Ils ont ainsi renvoyé aux États fédérés de nombreuses compétences. C’est ce qu’a fait Donald Trump lorsque les juges qu’il avait nommé ont soutenu le renvoi de la question de l’avortement de l’État fédéral aux États fédérés. À titre personnel, il ne semble pas avoir d’opinion tranchée sur ce sujet. Sa rivale, Kamala Harris, a eu tort, en tant que woke, de le présenter comme un réactionnaire alors que la moitié des États fédérés respectent les droits des femmes et autorisent l’interruption volontaire de grossesse (IVG). C’est l’une des principales causes de son échec.
Lorsque Donald Trump a annoncé la création d’un Department of Government Efficiency (Département de l’efficacité gouvernementale – DOGE), il entendait casser une administration fédérale décidant depuis Washington comment chaque citoyen devait vivre même à 2500 kilomètres de là. Certes, il en a confié la responsabilité à un libertarien, Elon Musk, mais il ne s’agit pas pour lui de dégraisser l’État fédéral par libéralisme reaganien. Il va dissoudre des milliers d’agences gouvernementales, non pas parce qu’elles coûtent cher, mais parce qu’elles sont, à ses yeux, illégitimes.
Par certains égards, le débat entre sudistes et nordistes, entre confédéralistes et fédéralistes, rappelle celui des girondins et des montagnards durant la révolution française. Toutefois, aux États-Unis, les États fédérés n’avaient qu’une courte histoire, tandis qu’en France, les régions avaient un millénaire d’histoire féodale : rendre le pouvoir aux provinces a toujours été suspect pour Paris de réhabiliter la féodalité.
L’expansionnisme états-unien
Les États-Unis, qui ne rassemblaient que 13 États fédérés au moment de leur création, en comptent désormais 50, plus 1 district fédéral et 6 territoires. D’un point de vue états-unien (là encore, cela n’a aucun rapport avec Donald Trump), ils n’ont pas terminé leur croissance. Depuis les années 1930, ils aspirent à absorber tout le plateau continental nord-américain, incluant le Canada, le Groenland, l’Islande et l’Irlande, ainsi que le Mexique, le Guatemala, le Nicaragua, le Costa-Rica et le Panama, sans oublier la totalité des Caraïbes.1
Dans cet état d’esprit national, Donald Trump a annoncé lors de son discours d’investiture que son pays dénommerait désormais le golfe du Mexique, «golfe d’Amérique», ce qu’il a décrété quelques heures plus tard. Outre que les États-uniens ne se considèrent pas comme tels, mais comme «Américains», ce mot fait référence non pas à une dénomination locale, mais au colonisateur Amerigo Vespucci.
Il n’a pas annoncé d’annexion du Canada, du Groenland et du canal de Panama, comme il l’avait évoqué préalablement, mais la colonisation de la planète Mars.
Cependant, contrairement aux commentaires de la presse européenne, Donald Trump n’a jamais parlé de conquérir le plateau continental nord-américain par la force militaire, même s’il a évoqué le développement de bases militaires au Groenland. En tant que jacksonien, il tient à acheter ces territoires. Il semble qu’il «négocie» actuellement, de manière particulièrement agressive, avec le Danemark la cession du Groenland en échange d’un engagement de défense.
Notez bien que l’administration Trump persiste à menacer Cuba, vis-à-vis duquel il a une ambition coloniale, mais pas le Venezuela, qui se trouve hors du plateau continental nord-américain. Pourtant, elle désigne ces deux États comme «communistes» et prétend les traiter de la même manière.
Compte tenu de la proximité idéologique entre les deux «peuples élus», l’administration Trump aborde la question d’Israël comme si les Palestiniens étaient des Indiens attaquant des diligences. Le président Andrew Jackson avait décidé de mettre fin aux guerres indiennes en négociant des traités avec les différentes tribus. Très peu ont été appliqués, mais sa grande «réussite» fut avec les Cherokees. Il les déporta au sud du Mississippi. Il se trouve que, malgré l’épisode sanglant de «la piste des larmes», les Cherokees furent les seuls Indiens à respecter ces accords. Et aujourd’hui, ils sont la seule tribu à avoir survécu avec sa culture. Ils gèrent ensemble un empire de casinos. Mais l’application de la même méthode avec les Palestiniens ne peut pas fonctionner : les Cherokees ne se pensent pas propriétaires de la «Terre-Mère», ils peuvent rester Cherokees où qu’ils se trouvent. Les Palestiniens, au contraire, sont attachés à leur Terre et savent qu’ils mourront, en tant que culture, s’ils la perdent.
La substitution du commerce à la guerre
Dernier point important pour les jacksoniens : la substitution du commerce à la guerre. Donald Trump pense que la plupart des guerres sont des massacres inutiles. Elles ne sont qu’un moyen de manipuler les masses pour atteindre des objectifs inavouables. Comme, en définitive, il ne s’agit souvent que de questions d’argent, il faut substituer le commerce aux guerres.
Cette doctrine fonctionne très bien dans la plupart des cas, cependant certaines guerres ont des motifs complexes sans rapport avec des objectifs commerciaux. Dans ces cas et dans ceux-là seuls, le jacksonisme ne fonctionne pas.
C’est par exemple la guerre en Ukraine. Si l’on prétend que la Russie souhaite annexer son voisin, on peut négocier avec lui de quoi satisfaire son appétit sans porter atteinte à l’intégrité de ce pays. Mais si l’on pense que Moscou souhaite sincèrement terminer la «Grande Guerre patriotique» (la Seconde Guerre mondiale), vaincre les nazis et les nationalistes intégraux (les «bandéristes»), alors aucune négociation commerciale ne pourra l’arrêter.
C’est le talon d’Achille de l’Administration Trump : la guerre en Ukraine n’a pas de mobile économique, contrairement à ce qu’ont affirmé les hommes politiques occidentaux. Moscou est sérieux lorsqu’il exige de dénazifier l’Ukraine. Sur ce point, les États-Unis devront plier ou s’affronter durement à lui.
S’ils cèdent, un second problème se posera : la Russie est un territoire immense dont personne ne peut assurer la défense des frontières (plus de 20 000 kilomètres). Moscou exige donc traditionnellement que ses voisins belliqueux soient neutres. C’est le sens du malentendu sur l’OTAN : la Russie reconnaît, par la déclaration d’Istanbul (2003), le droit de chaque pays à adhérer à une coalition militaire, mais elle refuse que cette adhésion ouvre la voie à un stockage d’armes de pays tiers sur son sol. Or, durant la présidence de Boris Elstine, les États-Unis, maintes fois alertés, ont poursuivi leur forcing pour inclure les différents États post-soviétiques à adhérer à l’OTAN, sauf la Russie, qui le leur demandait pourtant.
Les jacksoniens n’ont aucune raison de poursuivre l’élargissement de l’OTAN, mais y renoncer supposerait qu’ils abandonnent la politique expansionniste des partis républicain et démocrate pour se concentrer sur la leur : celle du plateau nord-américain.
Pour Donald Trump, il ne fait aucun doute que les États-Unis n’ont aucune raison de s’impliquer dans le conflit ukrainien. Il se propose de faire taire les armes en cessant de subventionner le régime corrompu de Kiev. Là encore, l’Union européenne interprète ce retrait comme une invitation à prendre le relai. C’est encore une faute : l’UE n’existe que par la volonté de Washington, en s’impliquant en Ukraine sans que la nouvelle administration US le lui demande, l’UE ne fera que hâter sa dissolution.
Concernant la guerre commerciale, les non-États-uniens ont été choqués par la manière dont le président Donald Trump envisage les droits de douane. Ils pensent que ceux-ci n’ont de sens que pour protéger des secteurs économiques, tandis que les jacksoniens pensent qu’ils peuvent aussi être utilisés comme armes politique.
Donald Trump a par exemple, durant quelques heures, augmenté les droits de douane des produits colombiens pour les placer à 25%, en outre il a menacé de passer la semaine suivante à 50% si Bogota persistait à s’opposer au rapatriement de ses ressortissants. Ils ont été levés dès que Bogota a rapatrié lui-même ses ressortissants illégaux.
La même chose se reproduit avec le Canada et le Mexique (15%), et avec la Chine (10%). L’administration Trump, là encore n’a aucun argument économique, mais en a un politique. Elle considère que la Chine fournit des précurseurs chimiques aux cartels de la drogue et que le Mexique et le Canada laissent entrer ces drogues aux États-Unis.
Concernant l’Union européenne, c’est tout autre chose. L’administration Trump entend rééquilibrer sa balance commerciale. Elle pourrait édicter des droits de douane de 10%, mais sur certains produits seulement. Il s’agit là d’un traitement conventionnel de ces droits même si l’on comprend mal comment il s’accorde avec les engagements pris en adhérant à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).
source : Réseau Voltaire
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PREMIÈRE PARTIE: TOUJOURS LES MÊMES IDÉOLOGIES RÉACTIONNAIRES. Désespérant que de lire les rationalisations partielles et étriqués des exégètes patentés de l’idéologie bourgeoise.
La difficulté théorique avec ces idéologies consiste en ce qu’en admettant certaines contradictions qui naissent de la différence ( sexe, race, langue, religion,culture,etc.), ils exposent un aspect de la réalité mais ils le font toujours, consciemment ou non, en occultant la différence fondamentale à l’origine de la contradiction principale:la lutte des classes et c’est pour cette unique raison quelles sont promues par toutes les classes dominantes depuis l’aube des temps.
Pour ces idéologies réactionnaires, les sociétés humaines depuis l’avènement de la «civilisation» sont toujours composées de «bloc monolithique» d’«individus» au sein de familles, de tribus, de cités, de nations, de peuples, de races, de langues, de religions, en somme, de «bloc» d’appartenance idéologique ou politique qui toutes, consciemment ou non, n’ont pour objet que d’occulter la contradiction fondamentale au sein de l’aspect décisif de l’activité humaine qu’est sa vie et sa reproduction: l’infrastructure économique.
Ainsi, pour ces idéologies au mieux partielles et au pire biaisées: «maîtres et esclaves», «barons et serfs», «bourgeois et prolétaires» ne forment qu’un tout solidaire et harmonieux qui s’investissent chacun à sa façon dans l’enrichissement du capitaliste et de son esclave salarié aux termes d’activités productives «bénéfiques» pour chacune des classes sociales.
Dans leurs contes de fées idéologiques pour idiots, il n’y a plus de chômage, de paupérisation, de crise économique, d’enrichissement à un pôle, celui du dominants et de paupérisation à l’autre, celui du dominés.Il n’y a plus de guerres de conquête, de pillage, de brigandage, de rapine et de génocide pour s’emparer des richesses des plus faibles au profit des plus forts, guerres menées par les classes dirigeantes des plus forts en mobilisant sa classe dominée sous les pires mensonges.
Les esclaves, les serfs, les prolétaires n’ont jamais aspirés, ni surtout ne doivent jamais aspirer à l’émancipation.Les esclaves et tous ceux voués à l’esclavage n’ont jamais vaincu les esclavagistes romains, c’est le «roi» qui à lui seul, en Dieu, a vaincu Rome pendant que les esclaves assistaient aux spectacles dans le Colisée.
C’est le «bourgeois» seul qui a mis bas au féodalisme.Cromwell,Washington, Robespierre,Garibaldi, Lénine et quelques autres ont libéré les serfs du féodalisme et instauré le capitalisme dans la version patentée de l’histoire des idéologues stipendiés de la bourgeoisie, tout est écrit pour tromper le «populo» et le convaincre qu’il n’est rien et qu’il est condamné à subir et à servir la classe dominante qui paie ces idéologues pour justifier sa dictature de classe.
Ce n’est plus le besoin insatiable de plus value (profits) extraient du travail salarié, indispensables à l’accumulation du capital fixe ( machineries et matières premières) au détriment du capital variable (salaires) pour assurer la pérennité du capitalisme qui motivent les guerres de conquête, de pillage et de brigandage mais des personnages politiques «maléfiques», les «démons», les «satans», les «Lucifers» des temps modernes qui expliqueraient les guerres, preuves s’il en est que ces idéologies n’ont jamais évoluée depuis l’Ancien testament, la Bible, le Coran et toutes ces idéologies dignes des hommes préhistoriques de la connaissance humaine.
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/02/interpretacoes-erroneas-sobre-evolucao.html
https://x.com/veritebeaute/status/1887487536529891505/photo/1
DEUXIÈME PARTIE: DES DEMI-VÉRITÉS NE CONSTITUENT JAMAIS LA VÉRITÉ QUI N’EST QU’UNE ET INDIVISIBLE.
La répudiation de chacun des arguments parcellaires de l’un et l’autre de ces idéologues de la bourgeoisie pourrait prendre un temps immémorial.Qu’il me suffise d’en réfuter quelques uns.
Meyssan plaide que la guerre de Sécessions américaine (1861-1865) auraient eu pour «finalité» «de savoir si les douanes ressortaient des compétences des États fédérés ou de l’État fédéral», hormis la propagande à l’effet qu’elle aurait eu pour «finalité» d’abolir l’esclavage, rien n’est plus biaisé.
Mentionnons d’abord que les États du Sud qui étaient au nombre de 13, étaient réunis au sein d’une Confédération, indépendante et autoproclamée, dont la «Maison blanche» était située dans une des capitales «Confédérées»,Richmond.
Elle s’était donnée un drapeau, un président (Jefferson Devis, un vice-président (Alexander Stephens), battait monnaie, imposait et collectait des TAXES ET DES IMPÔTS et a formé une armée, une police, des tribunaux, des prisons, tous «confédérés» et déclaré la guerre, en somme, les ÉTATS CONFÉDÉRÉS D’AMÉRIQUE constituaient un État complet et en droit international moderne avait un droit inaliénable à l’autodétermination, ce que la bourgeoisie du Nord lui a refusé et imposé une guerre mortifère pour lui imposer par la force des armes sa dictature commerciale.
Ainsi, l’Union des États du Nord qui étaient au nombre de 23 ont usé de leur domination du gouvernement fédéral pour recourir au subterfuge des droits de DOUANES afin d’imposer aux États agraires du Sud de vendre leur coton aux usines textiles de Philadelphie et du Nord plutôt qu’aux usines anglaises et européennes, une autre guerre de rapine, de brigandage et de pillage.
Les capitalistes anglais dotés d’un système bancaire plus évolué et plus performant achetaient et payaient les récoltes de coton aux esclavagistes sudistes avant récolte, ce que les capitalistes nordistes ne pouvaient concurrencer, d’où qu’ils utilisèrent leur domination du gouvernement central pour imposer des DOUANES qui rendaient impossible la vente du coton aux capitalistes anglais ou européens, un subterfuge capitaliste usuel pour imposer sa dictature de classe.
L’Union des États du Nord, plus populeuse et fortement industrialisée, disposait d’une capacité de mobilisation et de fabrication d’armes et de munitions infiniment supérieures à celles de la Confédération des États du Sud,, l’issue victorieuse de la guerre en faveur de l’Union le démontra.
L’Union n’avait jamais abrogé l’esclavage avant la guerre, tout au plus l’avait-elle interdit dans les nouveaux États à être créés à partir des terres à être volées aux amérindiens en violation des traités.
L’esclavage ne fut aboli que le 18 décembre 1865 pour libérer les esclaves de leur maître et leur permettre de migrer au nord afin de devenir des esclaves salariés des capitalistes nordistes.Qui plus est, cela condamnait les capitalistes sudistes à acheter la machinerie agricole et industrielle des nordistes afin de compenser cette perte sèche de main d’œuvre.
TROISIÈME PARTIE: LA CRÉATION D’UN «DEPARTMENT OF GOVERNMENT OF EFFICIENCY» sous la botte d’Elon Musk n’est qu’un subterfuge pour brader les ressources de l’État aux capitalistes privés en récompense de leur financement et pour couper les services déjà déficients au peuple.
Toute l’histoire du capitalisme n’en a été qu’une de pillage éhonté des ressources de l’État.Depuis l’attribution des terres de la Couronne à des intérêts privés jusqu’aux contrats lucratifs pour des services surévalués, chaque fortune s’est bâti sur le pillage, le brigandage et la spoliation.
ELON Musk dont la fortune n’en est qu’une de spéculation boursière basée sur des expectatives de profits aléatoires projette de s’emparer de la NASA et de ses brevets d’une valeur inestimable à la faveur de la privatisation de cette agence gouvernementale aux termes d’une propagande de salissage démentielle qui sera alimentée par des prétentions d’«EFFICIENCY» totalement bidon et patentée que répéteront les merdias de ses complices milliardaires afin de subjuguer le «populo» qui sera ainsi détrousser d’un fleuron de l’industrie spatiale bâti à prix d’’or à partir des taxes et des impôts des contribuables.
Cette opération d’appropriation mafieuse des avoirs de l’État se multipliera dans tous les domaines et dans tous les services publics où des profits sont réalisables.Pour les services publics non privatisables car non profitable pour les capitalistes, ils seront abolis et les bénéficiaires seront abandonnés purement et simplement, les itinérants déjà à la rue perdront le peu de «popotes mobiles», de soins médicaux et de gîtes infectes dont ils disposent au nom de l’«EFFICIENCY», un terme pompeux pour décrire des coupures de services publics fascistes.
Meyssan ment effrontément en suggérant que ce programme de coupures de budgets sociaux déjà faméliques n’a pas pour seule objectif de grossir les budgets déjà gargantuesques et pharaoniques de la «défense» qui est en réalité de l’agression dont celui en particulier du «dôme anti-missile» projeté par l’administration va-t’en-guerre trOmpiste comme préparatif de la troisième guerre mondiale.
TrOmp par ses propos délirants, son absence d’un minimum de culture, son ignorance abyssale, son casier judiciaire, son incitation au putsch du Capitol, un putsch genre celui de la Brasserie munichoise, l’attribution du titre de héros aux putschistes, sa grossièreté répugnante n’a d’équivalent dans l’histoire récente qu’avec Adolf Hitler, le petit caporal autrichien suprémaciste, raciste,inculte, hystérique et arrogant qui voulait imposer au monde le règne de la race aryenne sur les dépouilles des slaves et les ruines de l’humanité.
QUATRIÈME PARTIE:JUSQU’OÙ PEUT ALLER LE MENSONGE.
Le président Andrew Jackson qui signa le traité de «paix» avec les nations amérindiennes n’en respecta aucun, il les trahi tous sans exception et prétendre le contraire tient du mensonge.Il ne les trahi pas tous en même temps mais en temps opportun et selon les besoins de la colonisation il les foula tous à ses pieds et décima les nations amérindiennes systématiquement.
La nation Cherokee survécut à son épuration ethnique parce que les terres où ils furent sauvagement déportées, les monts Ozark,une région de eaux plateaux à l’intérieur des USA, étaient des déserts arides et impropres à la vie humaine, ils ne furent jamais convoitées par les colons américains.Ce ne fut qu’au prix de sacrifices constants que les ingénieux Cherokees survécurent dans la région où ils furent exilés d’ailleurs il y a fort à parier que le raciste président Jackson avait l’intime conviction que la nation Cherrookee s’éteindrait ainsi déracinés et condamnée à l’exil dans ces lieux inhospitaliers et inconnus.
Pour exactement les mêmes raisons TrOmp et les SIONAZIS israéliens ont la certitude qu’en déportant les palestiniens martyrs dans les déserts du Sinaï et du Golan, ils périront de faim, de soif et de maladie.
Meyssan en prêtant aux fascistes TrOmp et à ses mercenaires SIONAZIS israéliens de ce «peuple réactionnaire tout entier», des intentions non génocidaires ment et prouve sa nature de renégat perfide au service du capitalisme.