À PROPOS DU BABILLAGE DANS LE BUREAU OVALE
Par Robert Bibeau.
Le premier protagoniste de cette misérable guerre par procuration sont les États-Unis d’Amérique. Il ne faut pas perdre de vue que les É.-U. ont deux équipes sur la piste. La première vient d’être renvoyée au vestiaire pour cause d’échec lamentable (la bande à Biden). La seconde équipe, la Trumpiste, vient de s’emparer des rênes du pouvoir hégémonique à Washington…et elle babille depuis trois mois.
Voir l’article Trump fait panpan cucul à Zélinsky devant tout le monde ! vidéo 37 » – les 7 du quebec.
Les autres protagonistes de cette guerre de proxy sont les pays de l‘OTAN et de l’Union européenne dont les équipes nationalistes chauvines n’ont pas encore effectué leur rotation (gauche-droite), comme cela s’est produit aux États-Unis en novembre dernier (Démocrate vs Républicain).
Lentement mais sûrement, les bandes de laquais politiques européens se rangeront derrière la nouvelle équipe américaine. Les européistes n’ont pas le choix. Plus ils retarderont leur changement de garde (gauche – droite), plus petit sera leur profit. De toute façon, leur sort de sous-fifres économiques et politiques est scellé depuis des années. Observez la montée de l’AFD en Allemagne et vous saurez si le Capital allemand/européen prépare son réalignement, sa riposte ou sa reddition.
Le protagoniste en mauvais état c’est l’Ukraine saccagée, qui a finalement perdu la guerre qu’elle ne pouvait gagner, et qu’aucune puissance n’a intérêt à soutenir sérieusement (ce qui ne lui rapporterait que des coûts et des dépenses sans aucun bénéfice). Les oligarques ukrainiens ont intérêt à se débarrasser rapidement du clown Zelenski s’ils souhaitent sauver une partie de leur fortune mal acquise. Le peuple ukrainien ne compte pour rien dans leur calcul narcissique, non plus que dans les malversations des tous leurs compagnons. (Voir l’article : 👁🗨 Paf le clown ! Sur 👁🗨 Paf le clown ! – by Spirit’s FreeSpeech).
Voir l’article de Jacques Baud : https://reseauinternational.net/jacques-baud-commente-le-virulent-affrontement-entre-trump-et-zelensky-a-la-maison-blanche/
Un belligérant principal, la Russie, la sorcière maléfique d’hier qui s’est transformée en Belle-au-Bois dormant aujourd’hui, objet de toutes les convoitises occidentales, se trouve déchirée entre son preux chevalier chinois d’antan et le nouveau vieux chevalier américain mercantile, opportuniste et maléfique.
Le « nouveau » vieux chevalier Orange est pitoyable et peu fiable, comme il vient de le démontrer dans le Bureau ovale, devant les caméras du monde entier ou il a administrer une raclée méritée à un allié « héroïque » (sic), un clown funeste transformé en dix minutes en une vilaine grenouille repoussante, en Paf Le Clown dont la vie est menacée par ses subalternes tétanisés.
Pour la Mama Russia, la victoire est complète et plusieurs voies lui sont ouvertes jusqu’à y compris des partenariats d’affaires avec le Satan américain et avec ses sbires européens… « À nous le pétrole et les Terres rares » et toutes ces richesses à piller et à se partager (voir l’article Voici comment les États-Unis ont fait de l’Europe occidentale leur marionnette | Le Saker Francophone).
Le dernier protagoniste, mais non le moindre, la patiente Chine silencieuse qui ne dit rien, mais n’en pense pas moins. Elle savait, depuis trois ans, que les choses tourneraient à l’avantage de sa jument Russe qu’elle avait pris grand soin de débaucher discrètement par des Accords de coopération bilatéraux et par l’expansion des BRICS. Il y a peu de chance que la Matriochka Russie lui fasse faux bon et convole avec le vieil Orangiste opportuniste. L’alliance Russie-Chine survivra au chaos capitaliste.
Pour la classe ouvrière ukrainienne, russe, européenne, américaine et mondiale, peut-on parler d’un protagoniste dans cette guerre capitaliste? Encore une fois, la classe aura joué les estropiés et la chair à canon (2 millions de morts et de blessés, dit-on et 12 millions de réfugiés – le quart de la population ukrainienne), sans jamais avoir le droit de décider de son sort ou de s’exprimer.
Retenons, cependant, que la classe prolétarienne mondiale, par son nihilisme, par son atavisme et par son refus de se mobiliser en faveur de la guerre ukrainienne fratricide – alors qu’elle s’est massivement mobilisée en faveur du peuple Palestinien – a paralysé les complots mondialistes et les manigances bellicistes de la classe du Grand Capital impérialiste, pour laquelle « Tout reste à faire pour la guerre« .
POUR COMMANDER LE VOLUME CHEZ L’HARMATTAN : https://www.editions-harmattan.fr/catalogue/livre/de-l-insurrection-populaire-a-la-revolution-proletarienne/77706
NOTES
L’éloge de Poutine à l’égard de l’approche de Trump dans les pourparlers de paix envoie un message à tous les partisans de la Russie Sur Putin’s Praise Of Trump’s Approach To Peace Talks Sends A Message To All Of Russia’s Supporters
Voici comment les États-Unis ont fait de l’Europe occidentale leur marionnette
Une éventuelle coopération russo-américaine dans l’Arctique ne nuirait pas aux intérêts de la Chine
Sur Fact Check: Potential Russian-US Cooperation In The Arctic Wouldn’t Harm China’s Interests
👁🗨 Paf le clown ! Sur 👁🗨 Paf le clown ! – by Spirit’s FreeSpeech
Les États-Unis en faillite ? La recherche de terres rares que l’Ukraine n’a pas, la menace sur les BRICS et la «pêche» au Canada, du flan
La mission dont Poutine vient de confier au FSB mérite plus d’attention en raison de ce qu’il signifie.
Certains des partisans de la Russie dans son pays et à l’étranger ont été sceptiques quant à l’engagement de Trump dans les pourparlers de paix avec Poutine, mais ce dernier vient de se féliciter de l’approche de son homologue et de leur envoyer un message. Il s’exprimait lors d’une réunion du conseil d’administration du Service fédéral de sécurité (FSB) lorsqu’il a déclaré que ses premiers contacts avec Trump et son équipe « inspire certains espoirs ». Il a précisé que les États-Unis partagent maintenant le désir de la Russie de rétablir leurs relations et de travailler à la résolution de problèmes stratégiques plus importants dans le monde.
Poutine a poursuivi en disant que « nos partenaires font preuve de pragmatisme et d’une vision réaliste des choses, et ont abandonné de nombreux stéréotypes, les soi-disant règles et les clichés messianiques et idéologiques de leurs prédécesseurs ». Il a ensuite averti le FSB de la façon dont « une partie des élites occidentales sont toujours engagées à maintenir l’instabilité dans le monde, et ces forces tenteront de perturber ou de compromettre la reprise du dialogue qui vient de reprendre ».
Il les charge ensuite de « tirer parti de toutes les possibilités offertes par la diplomatie et les services spéciaux pour contrecarrer ces tentatives ». Leur dernière mission mérite une plus grande attention en raison de ce qu’elle signifie. Pour commencer, il suggère que Poutine et Trump abordent vraiment un accord qui change la donne et peut être décrit comme une « nouvelle détente » entre leurs pays, dont les détails potentiels ont été partagés dans les cinq analyses suivantes :
3 janvier : « La diplomatie de l’énergie créatrice peut poser la base d’un grand accord russo-américain »”
13 février : « Voici ce qui vient après Poutine – Trump vient d’accepter de commencer les pourparlers de paix »
14 février : « Pourquoi la Russie pourrait-elle réparer ses liens avec l’Occident – Comment cela pourrait-il remodeler sa politique étrangère ? ”
Le 15 février : « La parole de Munich de Vance a souligné la prédiction de l’été 2022 de Poutine sur le changement politique en Europe »
25 février : « La chorégraphie diplomatique de la Russie et des États-Unis à l’ONU montre leur engagement envers une « nouvelle détente » »
En allant de l’avant, le point suivant est qu’une élite occidentale pourrait essayer d’arrêter cette « nouvelle Détente » car elle va à l’encontre de leurs intérêts. Personne ne sait quelles formes cela pourraient prendre, mais l’avertissement de Poutine sur la façon dont ils pourraient essayer de perturber ce processus implique des provocations contre la Russie et/ou la Biélorussie, alors que ses mots sur la compromission de leur dialogue pourraient faire référence à des fuites ou des mensonges. Quoi qu’il en soit, le FSB doit, soit éviter de manière préventive ces scénarios, soit avoir des plans en place pour ce que la Russie devrait faire s’ils se matérialisent.
Troisièmement, les deux points précédents impliquent que Poutine préfère que ses partisans soutiennent publiquement ce qu’il essaie de réaliser face à la résistance d’une élite occidentale ou du moins ne le discréditant pas en remettant en question ses intentions ou celles de Trump. En d’autres termes, l’interprétation « politiquement correcte » des récents événements est que la Russie et les États-Unis travaillent sincèrement à remédier de manière globale à leurs problèmes au profit du monde, et tout ce qui remet en question ce point de vue sera malavisé par le Kremlin.
Le quatrième point s’appuie sur le dernier en évoquant la possibilité que les partisans qui défient la nouvelle interprétation « politiquement correcte » des événements récents pourraient même être soupçonnés d’opérer sous l’influence de l’élite occidentale dissidente. Cela pourrait conduire à des enquêtes « annulées » et à ce que les personnes nationales fassent l’objet d’une enquête en fonction de la manière dont leurs propres opinions dissidentes sont exprimées. Et enfin, le dernier point est que Poutine veut que tout le monde lui fasse confiance alors qu’il tente de rallier le véritable « accord du siècle ».
De Cuba, à partir d’informations russes, cette description de la politique erratique de Trump. Notre système de propagande nous raconte une histoire incompréhensible, mais celle-ci s’éclaire si nous regardons les FAITS, nous sommes face à une banqueroute des États-Unis que son maquignon de président tente de transformer en marchandages sans queue ni tête. Les partenaires européens, Zelenski en tête, vendent ce qu’ils ne possèdent pas pour tenter eux aussi de survivre dans la débâcle de l’occident. Le fascisme est le corollaire obligé d’une telle faillite.
Danielle Bleitrach
*
par Javier Benítez
Les États-Unis ont transmis à l’Ukraine un nouveau projet «amélioré» de l’accord sur les terres rares entre les deux parties, après que Volodymyr Zelensky ait irrité le président Donald Trump pour avoir rejeté la première offre. C’est ce qu’a rapporté le portail Axios, qui cite un responsable américain, un responsable ukrainien et trois autres sources familières de l’affaire.
Zelensky a-t-il trollé Trump ?
Axios rapporte que la nouvelle version du document répond à certaines des préoccupations de l’Ukraine. Ainsi, l’article qui stipulait que l’accord devait être sous la juridiction d’un tribunal de New York a été retiré, selon une source. À cet égard, une autre source souligne qu’«il y a eu une amélioration significative dans le projet récent et qu’il est conforme à la législation ukrainienne».
«Le besoin est pressant. À d’autres occasions, nous avons parlé de l’énorme dette publique dont Donald Trump a hérité. Et Trump, en bon homme d’affaires, dissimule une proposition de paix pour chercher de l’argent via l’Ukraine», souligne le Dr Sergio Fernández Riquelme, professeur, historien et écrivain.
Mais voici la chose intéressante, ou en d’autres termes, les problèmes. Malgré les promesses de Zelensky de donner aux États-Unis l’ouverture sur «ses» terres rares afin que le flux d’armes et d’argent des États-Unis vers son pays ne s’arrête pas, la réalité est que l’Ukraine ne possède pas les minéraux que Trump souhaite comme forme de paiement pour l’aide militaire fournie par Washington à Kiev, selon le chroniqueur de Bloomberg Javier Blas, spécialisé dans l’énergie et les matières premières.
Le journaliste a noté que «la fièvre pour les terres rares ukrainiennes a commencé avec les Ukrainiens eux-mêmes». Désespérés de trouver un moyen de courtiser Trump, ils ont fait une erreur de calcul en présentant au président entrant de l’époque en novembre dernier un «plan de victoire» qui parlait – bien au-dessus – du potentiel des ressources minérales du pays. «Ils ont rapidement perdu le contrôle du récit», a-t-il expliqué..
Il a ajouté que, cependant, l’Ukraine ne possède pas de gisements majeurs de métaux de terres rares, à l’exception de petits gisements de scandium, et que même l’US Geological Survey [USGS] n’indique pas dans son rapport que le pays possède des réserves, «ni aucune autre base de données couramment utilisée dans le secteur minier». Il rapporte également que la Chine, le Vietnam, le Brésil, la Russie et le Groenland ont de plus grandes réserves de terres rares.
Fernández Riquelme décrit la «farce» des terres rares de l’Ukraine que Zelensky a promise à Trump comme «un bluff de confusion». Nous ne savons pas si Donald Trump a été trompé ou si Donald Trump triche. «Pourquoi cet intérêt pour les terres rares aujourd’hui ? Les différentes études indiquent qu’il y en a très peu, et que ceux qui peuvent exister se trouvent actuellement sur un territoire sous souveraineté russe. Soit Donald Trump est aux abois au point d’accepter quelque chose en échange des milliards de dollars qu’ils ont investis en Ukraine, soit le régime de Kiev a lancé un «bluff» pour essayer d’attirer un homme d’affaires, un businessman, comme Donald Trump plutôt qu’un politicien, à sa cause. Et ça va mal tourner», déclare Fernández Riquelme.
Dans ce contexte de faillite toujours, en s’adressant à l’Association des gouverneurs républicains à Washington, le président américain Donald Trump a promis d’appliquer des droits de douane de 150% aux pays BRICS s’ils abandonnaient le dollar pour créer leur propre monnaie.
«Vous savez, les pays des BRICS (…) Ils ont essayé de détruire notre dollar. Ils voulaient créer une nouvelle monnaie. Quand je suis arrivé, la première chose que j’ai dite, c’est que tout État des BRICS qui ne ferait que mentionner la destruction du dollar serait soumis à des droits de douane de 150%» et que «les États-Unis cesseraient de commercer avec lui», a déclaré Trump. Il a ironiquement dit qu’après ses avertissements, il ne sait pas «ce qui leur est arrivé». «Dernièrement, nous n’avons pas eu de nouvelles des États BRICS», a-t-il conclu.
Pour sa part, interrogé par la journaliste canadienne Catherine Herridge sur le sérieux des intentions de Trump de faire du Canada son 51ème État, le secrétaire d’État Marco Rubio a décrit comment l’idée est née. Pour ce faire, il a utilisé une phrase que le Premier ministre canadien a prononcée lors de sa rencontre avec l’occupant de la Maison-Blanche lui-même : «Si vous égalez notre relation commerciale, alors nous cesserons d’exister en tant que pays», aurait déclaré Justin Trudeau. À cela, selon Rubio, Trump a répondu que «s’ils ne peuvent pas exister sans tricher sur le commerce, ils devraient devenir un État [des États-Unis]».
source : Cubadebate via Histoire et Société
Camarade Robert,
Poutine s’adresse spécifiquement au FSB (Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie, successeur du KGB soviétique responsable de l’espionnage russe) afin qu’il s’emploie activement à espionner afin de prévenir tout éventuel attentat terroriste contre TrOmp,Vance,Musk et ses nouveaux «amis» américains.
L’histoire des U$A est jonchée des cadavres des présidents et des politiciens qui ont entravé la dictature de l’une ou l’autre des factions des capitalistes U$: Lincoln pour avoir mené la guerre de sécession pour forcer les capitalistes esclavagistes agricoles du Sud à vendre leurs récoltes de coton à l’industrie textile nordiste; Kennedy qui a pactisé avec Kroutchev pour retirer les missiles nucléaires U$ de Turquie et refusé d’envahir Cuba avec les anti-castristes lors du débarquement de la baie des cochons et enfin les échecs des 2 tentatives contre TrOmp.
Déjà le FSB a sauvé la vie d’Erdogan en l’avertissant de la tentative de coup d’État du 15 au 16 juillet 2016 par la CIA à travers le mouvement Gülen.
Ici encore, Poutine demande au FSB d’être vigilant et de tout mettre en œuvre pour «protéger» TrOmp et cies.
Cette directive de Poutine est «la réponse du berger à la bergère» à savoir: alors que TrOmp prouve sa bonne foi en liquidant l’USAID et les fonds à Soros et aux agents d’infiltrations et de coups d’État de couleur des démocrates au nom de la «démocratie», de la guerre aux «dictatures totalitaires», Poutine met le FSB au service de la protection de TrOmp et renonce à leurs opérations de subversion,
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/03/a-proposito-da-tagarelice-no-salao-oval.html
TrOmp imbu de la suprématie économique U$ est convaincu que par la négociation/corruption il réussira là où Biden et les va$$aux européens, les Scholtz,Micron,Jonhson,Trudeau et toute la gang de bras cassés ont lamentablement échoué par la confrontation/subversion: réaliser le LEBENSRAUM 2.0 sur la Russie en provoquant le renversement de la faction orientaliste des capitalistes russes, encoquinée dans une «amitié sans limite» avec la Chine et s’emparer de ses terres rares, de ses richesses naturelles et asservir son prolétariat.
Zelensky connaissait parfaitement l’objectif des impérialistes occidentaux dans la provocation de la guerre en Ukraine: s’emparer des terres rares russes par un coup d’État de palais à Moscou comme prélude à la balkanisation de la Fédération de Russie or, ils ont échoué lamentablement.
C’est d’ailleurs pour cette raison que Zelensky a offert les «terres rares» ukrainiennes à TrOmp en échange de l’implication directe U$ dans la guerre en perdition mais comme l’explique parfaitement Jacques Bau dans son entrevue à «Espoir et Dignité», du 1 mars 2025, sur l’affrontement entre TrOmp et Zelensky dans le bureau ovale: Zelensky a menti effrontément à TrOmp en lui offrant l’accès aux «terres rares» ukrainiennes car l’Ukraine ne possède pas de terres rares et l’essentiel de ses ressources minières sont sous contrôle russe, en réalité, il n’a rien à offrir à TrOmp ce que savait TrOmp et c’est pourquoi TrOmp a refusé d’offrir quelques «garanties de sécurité U$» à Zelensky d’où que Zelensky a renié sa parole et refusé de signer l’accord bidon, c’était «l’arroseur arrosé», l’«arnaqueur arnaqué».
Ce mélodrame diplomatique aberrant est l’illustration de la nature hypocrite, perfide, traîtresse, renégate, sans foi, ni loi, parjure, opportuniste de toutes les factions de la bourgeoisie mondiale.
Ainsi, d’un côté de la médaille bourgeoise, il y a TrOmp, le renégat, qui renie tous les engagements de dons de son prédécesseur Biden qui a poussé Zelensky et ses ukronéonazis à persécuter les russophones ukrainiens pour provoquer l’intervention de la mère Russie et justifier l’attaque économique massive occidentale afin de provoquer un coup d’État de palais à Moscou et de l’autre côté de la même médaille bourgeoise, il y a leur renégat de service, Zelensky, qui se voyant trahi, expose la nature intéressée de l’assistance U$-OTAN-Occident collectif et tente une arnaque contre son patron U$ en lui offrant des «terres rares» qu’il n’a pas et devant l’échec de son arnaque et son élimination incessante, l’injurie sur la place publique et scandalise les idiots utiles soumis au matraquage des journalistes stipendiés des merdias mainstream des milliardaires.
Ce qu’il faut retenir comme résultat des courses capitalistes à l’hégémonie mondiale aux termes du round de la guerre en Ukraine, c’est que la faction orientaliste russe et ses «amis sans limite» chinois ont vaincu:
-sur le champ de bataille les agents ukronéonazis, les armes et l’assistance militaire de l’OTAN ET la tentative de coup d’État militaire de Prigogine et Sourovikine;
-sur le champ de bataille économique les sanctions tout azimut occidentales, l’expulsion du système SWIFT, la coupure des paiements pour le pétrole par l’attentat de Nordstream, le vol des 300 milliards, la confiscation des biens occidentaux des oligarques russes;
-sur le champ de bataille politique le refus des 2/3 de la population mondiale de soutenir les sanctions contre la Russie;
-sur le champ de bataille idéologique et de la propagande, les 2/3 de la population mondiale a rejeté la version occidentale de cette guerre, il n’y a qu’en Occident et dans les États va$$aux qu’ils ont gagné la victoire de la propagande.
Confronté de plein fouet à ce désastre, la faction républicaine-conservatrice-religieuse représentée par TrOmp exige de la faction démocrate-woke et ses va$$aux vaincus qu’ils paient pour leur banqueroute.
Les démocrates-wokes-USAID vont subir la purge menée par Musk et le DOGE, dehors les incompétents.Leurs va$$aux européens quant à eux vont devoir verser 5% de leur PIB en achat d’armements au complexe militaro-industriel U$ et transférer leurs usines énergivores aux U$A.
TrOmp et sa clique de milliardaires après la politique du poing fermé de Biden offre celle de la main tendue aux russes.Déjà cette politique de négociation/corruption pratiquée par Reagan a réussi avec Gorbatchev et Eltsine, pourquoi pas la reprendre avec Poutine?
Là où le bât va blesser, c’est que le monde a changé et si du temps de Reagan, l’avenir était en Occident, aujourd’hui alors que le 2/3 de l’humanité vit en Orient, l’avenir aussi est en Orient et Poutine le sait mieux que quiconque, lui dont la moitié du pays continent est en Asie.
TrOmp a compris que si les U$A et son patron Musk veulent des terres rares pour leur révolution électrique-électronique-numérique, ils devront les prendre au Canada, en Australie,au Brésil, au Groenland, dans des États faibles et pour celles qui sont en Russie, il leur faudra user de la bonne vieille négociation/corruption si propre au capitalisme plutôt que la coercition-subversion, pour celles en Chine, il vaut mieux l’oublier pour l’instant et s’employer à fourbir ses vecteurs hypersoniques pour le prochain round de guerres hybrides car avec les missiles hypersoniques, les U$A ne sont plus le porte-avions autosuffisant insubmersible protégé par 2 douves océaniques infranchissables et protégés par la plus puissante marine de guerres au monde, Washington serait à quelques 7 minutes de Vladivostok à Mach 16, rien de rassurant pour les «fous du sous-sol» Washingtonnien.
Cher camarade,
Pour conclure – en quelques mots – sur ce show de télé-réalité :
» Henry Kissinger, criminel notoire, ayant joué un rôle majeur dans le Coup d’État contre Salvador Guillermo Allende du Chili en 1973, a déjà dit ceci: « Être l’ennemi des américains est dangereux. Être l’ami des américains est fatal ».
Noriega de Panama et Sadam Hussein de l’Irak ont eu à payer
chèrement le prix de cette amitié qui leur a coûté la vie, pour
ne citer que ces deux-là en attendant que la lumière se fasse sur le renégat – le clown PAF-ZELENSKI – dont le sort se joue en anti-chambre au moment ou j’écris.
« Bon nombre d’analystes-politicologues de plateau ont préféré mettre le focus et fustiger l’incivilité des hôtes de la Maison Blanche, leur arrogance, le décorum, ainsi que: «l’héroïsme» de Zelenski-le bouffon désespéré.
Permettez-moi d’en rire. Reprenant en cela ce que divulguent les médias main stream supportant l’approche de l’ancienne administration américaine (la Bande à Biden). »
En réalité, ils laissent donc la proie pour l’ombre. Car, en faisant
fi de l’essentiel pour s’accrocher au superficiel, ces « spécialistes », qu’ils
soient de bonne ou de mauvaise foi, bienveillants ou malveillants
envers Trump et son équipe, cela a peu d’importance. Seuls les
enjeux réels de cette rencontre doivent compter et
faire l’objet des préoccupations de personnes avisées.
« Que va-t-il advenir de Zelensky? Va-t-il devoir démissionner?
Va-t-on le démissionner ou va-t-il subir le même sort que celui
des amis de l’Empire qui ont désobéi au maitre tout-puissant?…c’est la mort qui l’attend…
Et puis après ?!…la guerre froide 2e phase en préparation de la 3e Guerre mondiale
Pour compléter, veuillez vous référer:
https://reseauinternational.net/trump-dejoue-le-stratageme-europeen-belliciste/
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/03/4-reflexoes-sobre-o-artigo-proposito-da.html
👁🗨 Le camp pro-guerre a gagné – pour l’instant. Source: https://ssofidelis.substack.com/p/le-camp-pro-guerre-a-gagne-pour-linstant?utm_source=post-email-title&publication_id=1083293&post_id=158307842&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=true&r=1btk5u&triedRedirect=true&utm_medium=email
Ce qui apparaît dans les médias comme un “clivage transatlantique” tient plus d’une “division du travail”, l’Europe maintenant la pression sur la Russie tandis que les USA se concentre sur la Chine, et ses alliées.
Voilà (ci-dessous) une fine analyse du « VIRAGE », pardon, de la division des tâches entre les féodaux européens -OTAN-Union européenne – et le vaisseau amiral américain dirigé non plus par la Bande à Biden – mais par le sauvage Clan – Trump – l’étrangleur du Bureau Ovale qui se dirige vers la Chine et appel ses vassaux à se rallier.
Voyez cet article finement ciselé…
Par Thomas Fazi, le 3 mars 2025
Au lendemain du clash Trump-Zelenskyy, les faucons de la guerre ont de nouveau le vent en poupe.
La visite de Zelensky à la Maison Blanche vendredi n’était censée être qu’une simple formalité, destinée à finaliser l’accord minier très controversé entre les États-Unis et l’Ukraine (dont le libellé final a déjà été rendu public) et à servir de première étape vers un règlement négocié de la guerre.
Mais elle s’est transformée en une débâcle sans précédent : une confrontation houleuse entre Zelenskyy (le moins que rien polichinelle), Trump et Vance s’est déroulée devant les caméras du monde entier.
La confrontation a eu lieu au terme d’une conversation tendue mais cordiale de cinquante minutes devant les caméras. La question des garanties de sécurité, qui n’avait pas été résolue avant la conférence de presse, a persisté en arrière-plan : Zelenskyy a exigé de Trump un soutien explicite en matière de sécurité en échange des ressources (et comme condition préalable à tout futur accord de paix), vraisemblablement un engagement à intervenir directement au nom de l’Ukraine en cas de nouvelle action militaire de la Russie – demande que Trump a systématiquement rejetée.
Les tensions ont soudainement éclaté lorsque le vice-président JD Vance a déclaré à Zelenskyy que seule la diplomatie pourrait mettre un terme à la guerre. “Quel genre de diplomatie ?”, a rétorqué Zelenskyy. Parlant en même temps que le président ukrainien, Vance a déclaré au dirigeant en visite qu’il était “irrespectueux” de sa part de venir au bureau ovale et de faire valoir avec insistance son point de vue devant les médias américains et lui a ensuite demandé s’il avait remercié Trump pour son leadership.
“Vous avez assez parlé. Vous ne gagnez pas”, lui a dit Trump à un moment donné. “Vous pourriez être plus reconnaissant. Vous n’avez pas les cartes en main”. “Je ne joue pas aux cartes”, a répondu Zelenskyy. “Je suis très sérieux, Monsieur le Président. Je suis un président en guerre”.
“Vous jouez surtout avec la Troisième Guerre mondiale”, a répondu Trump. “Et ce que vous faites est extrêmement irrespectueux envers le pays, ce pays, qui vous a soutenu bien plus que ce que bien des gens auraient fait”. Et Vance de renchérir : “Avez-vous remercié une seule fois votre interlocuteur au cours de cette réunion ? Non”.
Finalement, Trump a mis fin au numéro dans son style typiquement Trumpien:
“Très bien, je pense que nous en avons assez entendu. Qu’en pensez-vous ? Ça va être de la grande télévision. Je vous le garantis”. Quelques minutes plus tard, Trump a écrit sur Truth Social que Zelensky “pouvait revenir dès qu’il serait prêt à négocier la paix”.
Le message de Zelensky, publié peu après sur Twitter, se voulait plus conciliant :
“Merci l’Amérique, merci pour votre soutien, merci pour cette visite. Merci @POTUS, merci au Congrès et au peuple américain. L’Ukraine a besoin d’une paix juste et durable, et c’est exactement ce à quoi nous travaillons”.
Mais il faudra plus que de la communication pour combler le fossé entre les deux présidents, si tant est que ce soit possible. Ce show médiatique sans précédent a déjà eu des répercussions mondiales considérables, soulevant de nombreuses questions quant à son impact potentiel sur le déroulement du conflit en Ukraine et son éventuelle résolution.
Avant toute analyse des implications, on peut toutefois se poser la question suivante : étant donné la nature inhabituelle et quasiment sans précédent de cette confrontation publique dans l’histoire de la diplomatie, fallait-il y voir une sorte de “préméditation” ? Et si oui, de la part de qui ? Ou s’agissait-il d’une crise spontanée, résultat de tensions croissantes et d’exigences inconciliables ? La réponse pourrait être lourde de conséquences pour les négociations futures et la perception globale des protagonistes.
Certains ont suggéré que ce tacle public à Zelensky était un coup de pub soigneusement orchestré par Trump, laissant entendre que l’accord sur les ressources aurait pu être un simple stratagème pour attirer le président ukrainien à Washington. Selon ce récit, Trump aurait eu recours à cet affront public pour forcer les Républicains bellicistes encore indécis à retirer leur soutien au président ukrainien (si tel est le cas, cela a fonctionné. On peut citer la volte-face de Lindsey Graham) ou peut-être, plus globalement, pour “démythifier” Zelensky aux yeux du public américain (et occidental)
– une forme de déprogrammation après des années de propagande occidentale le présentant comme un homme d’État à la Churchill luttant pour la liberté et la démocratie contre l’expansionnisme russe – pour justifier son exclusion des négociations, voire sa démission.
Si tel était l’objectif, en fonction du public cible, ce fut soit un succès partiel, soit un échec complet.
Alors que l’affrontement semble avoir modifié la perception du public à l’égard du président ukrainien aux États-Unis et même érodé le soutien dont il bénéficiait parmi les médias grand public américains — CNN ayant déclaré que Zelensky
“doit soit réparer miraculeusement cette rupture, soit survivre d’une manière ou d’une autre sans l’Amérique, soit enfin quitter le pouvoir et laisser quelqu’un d’autre prendre la relève — ce dernier choix étant peut-être le plus évident”,
elle a produit l’effet inverse en Europe, galvanisant le soutien au président ukrainien et exacerbant les tensions transatlantiques, du moins à première vue.
Cette stratégie pourrait également être interprétée comme une condition préalable à l’arrêt total du financement de l’Ukraine, ou la menace de le faire, forçant ainsi Zelensky à négocier sur la base des conditions américano-russes. Après tout, le soutien des États-Unis reste crucial pour les capacités de combat de l’Ukraine. Outre la fourniture d’armes et de munitions, les États-Unis continuent d’apporter un soutien essentiel dans des domaines tels que les communications par satellite, principalement par le biais du système Starlink d’Elon Musk, qui joue un rôle vital dans le maintien de la connectivité de l’Ukraine sur le champ de bataille.
En outre, l’Ukraine reste fortement dépendante du financement américain, principalement par le biais de l’USAID, ne serait-ce que pour maintenir les fonctions étatiques essentielles telles que les salaires du secteur public, les services sociaux, etc. Si les États-Unis venaient à interrompre leur soutien, les fonctions de l’État ukrainien risqueraient effectivement de s’effondrer, et l’Europe n’a tout simplement pas les moyens de combler un tel vide, en particulier en ce qui concerne les infrastructures essentielles telles que les connexions par satellite. En effet, avant la visite de Zelenskyy, le département d’État a déjà mis fin à un programme de l’USAID dont l’objectif était de contribuer à la restauration du réseau électrique ukrainien.
On pourrait spéculer à l’infini sur les motivations de Trump, mais dans le fond, on peut douter de cette version de la mise en scène. Pendant la majeure partie des 50 minutes de conversation, Trump s’est montré plutôt cordial, tandis que Zelenskyy a fait monter la pression sur la fin, semblant irrité par les remarques de Vance concernant les réticences de l’Ukraine à s’engager sur la voie diplomatique.
Il est bien sûr possible que le plan de Trump et Vance ait précisément consisté à provoquer Zelenskyy en soulevant certains sujets sensibles devant les caméras. Après tout, Zelenskyy avait déjà été moqué à plusieurs reprises tout au long de la journée (y compris par Trump lui-même) pour ne pas porter de costume, de sorte que les tensions étaient déjà palpables.
L’inverse est cependant également possible : que l’impasse ait été “provoquée” par Zelenskyy lui-même, peut-être pour contraindre Trump à s’engager publiquement à poursuivre le financement de la guerre, à offrir des garanties de sécurité plus fermes ou, chose plus réaliste, à jeter le discrédit sur Trump afin de justifier son opposition à un accord de paix entre les États-Unis et la Russie.
En mettant en scène sa confrontation avec Trump, Zelensky aurait pu tenter d’envoyer un message clair au public national et international, renforçant à la fois sa position sur la nécessité d’un soutien occidental durable pour l’Ukraine et en présentant sa résistance à un éventuel accord de paix comme une question de principe plutôt que comme une manœuvre politique.
Cela peut sembler un peu tiré par les cheveux, mais force est de constater à quel point Zelensky est investi dans un prolongement de la guerre : si le conflit prenait fin, sa carrière politique serait probablement terminée et, plus radicalement, sa vie même pourrait être en danger.
Il faut également tenir compte de l’éventualité que Zelensky ait subi des pressions de la part de certains membres de l’establishment européen, également favorables à la poursuite de la guerre, pour qu’il adopte une position inflexible, voire pour qu’il “humilie” Trump. Après tout, le lendemain même, Zelensky écrivait ce qui suit sur X :
“Il va être difficile [de poursuivre la guerre] sans le soutien des États-Unis. Mais nous ne nous laisserons pas abattre, nous ne renoncerons ni à notre liberté ni à notre peuple. Nous avons vu comment les Russes nous ont envahis et ont tué tant de gens. Personne ne veut d’une nouvelle invasion. Si nous ne pouvons pas être admis à l’OTAN, nous avons besoin de garanties de sécurité claires de la part de nos alliés américains.
L’Europe est prête à faire face aux imprévus et à contribuer au financement de notre grande armée. Nous avons également besoin des États-Unis pour définir les garanties de sécurité : de quel type, de quelle ampleur et à quel moment. Une fois ces garanties en place, nous pourrons envisager la diplomatie avec la Russie, l’Europe et les États-Unis. Faire la guerre n’est pas une solution à long terme et nous n’avons pas assez d’armes pour vaincre l’ennemi”.
En d’autres termes, il s’agit de doubler la mise sur la stratégie ratée de “la paix de force” qui est à l’origine du bourbier ukrainien. C’est la pire stratégie possible pour l’Ukraine – plus la guerre durera, plus la position de l’Ukraine se détériorera – mais pas nécessairement pour Zelensky.
Bien sûr, il est tout à fait possible qu’aucune des deux parties n’ait “planifié” cet événement et qu’il ne s’agisse en réalité que d’une crise publique inattendue. Quoi qu’il en soit, nous n’en saurons probablement jamais rien.
Ce qui compte désormais, ce sont les retombées politiques et leur impact potentiel sur l’évolution du conflit. Avant d’aborder cet aspect, il est toutefois nécessaire d’analyser les arguments avancés par les deux parties lors du bras de fer survenu dans le Bureau ovale, car ils apportent un éclairage précieux sur la façon dont les faux récits continuent de façonner la réalité du conflit.
Une grande partie de ce que Trump et Vance ont dit à Zelensky était factuellement et même éthiquement correct : l’Ukraine est en train de perdre la guerre, elle manque sérieusement d’effectifs et négocier un accord le plus tôt possible est la meilleure option, car la poursuite de la guerre ne peut que nuire à la capacité de négociation de l’Ukraine. Impossible de ne pas être d’accord avec cela.
Mais, là encore, le discours de Trump sur l’Ukraine a omis de nombreux éléments clés de l’histoire, en ne présentant la guerre que comme une conséquence de l’administration Biden (“Si j’avais été président, la guerre n’aurait jamais eu lieu”), plutôt que comme l’aboutissement d’un projet impérial américain vieux de plusieurs décennies, impliquant plusieurs administrations – comme la plupart des projets impériaux – depuis au moins deux décennies. Y compris la première administration Trump.
Les épisodes clés incluent : la “révolution de couleur” initiée par les États-Unis en 2004 (Bush Jr 1-2),
l’annonce par l’OTAN lors du sommet de Bucarest de son intention d’admettre l’Ukraine parmi ses membres (Bush 2), le coup d’État fomenté par les États-Unis en 2014 (Obama 2), la montée en puissance de l’armée ukrainienne et son intégration de facto dans les structures de l’OTAN (Trump 1), et l’escalade finale menant à l’invasion de la Russie en 2022 (Biden).
En bref, cette guerre ne peut être attribuée à une seule administration américaine, bien qu’il soit clair que l’administration Biden porte une responsabilité particulièrement lourde.
La véritable cause s’inscrit dans le cadre plus large de l’État impérial américain, un système qui transcende les administrations successives et reste pour l’essentiel cohérent dans sa quête de domination géopolitique.
Cette structure impériale, façonnée par des intérêts militaires, économiques et stratégiques de longue date, a perpétué des politiques exacerbant les conflits, souvent indépendamment du parti au pouvoir.
Par conséquent, si chaque administration peut introduire ses propres nuances et actions spécifiques, la responsabilité globale incombe aux mécanismes de l’impérialisme américain qui persistent à alimenter les conflits internationaux. En effet, même la décision de Trump de mettre fin à cette guerre pourrait être considérée comme l’aboutissement logique de ce projet impérial, qui semble désormais prêt à être abandonné, car nombre de ses objectifs – mais pas tous – ont été atteints.
Parmi ceux-ci figurent le déclin économique de l’Europe, son découplage géopolitique de la Russie et la dépendance énergétique totale du continent au profit des États-Unis.
Mais, évidemment, Trump ne peut pas l’admettre, ce serait trop accablant pour l’image globale des États-Unis. Après tout, ce ne serait pas la première fois que les États-Unis s’impliquent dans un conflit militaire et tentent ensuite de faire volte-face sans en assumer la responsabilité : Vietnam, Irak, Afghanistan… la liste est interminable.
Ce qui explique la position quelque peu paradoxale de Trump et Vance, qui déclarent à Zelensky que la guerre a détruit son pays tout en exigeant sa “gratitude” pour le soutien financier et militaire apporté par les États-Unis, soutien qui, à bien des égards, a permis à la guerre de s’étendre.
De plus, reconnaître les origines profondes de la guerre en Ukraine contraindrait Trump à admettre que, lors de son premier mandat, il a également joué un rôle clé dans l’escalade du conflit : en 2017, son administration a été la première à fournir à l’Ukraine, déjà engagée depuis trois ans dans une guerre meurtrière contre les séparatistes pro-russes à l’est, des armes létales, en approuvant la vente de Javelins, des missiles antichars mobiles.
Auparavant, l’administration Obama s’était montrée réticente à fournir à l’Ukraine une aide létale, préférant lui apporter une assistance à caractère non létal. Trump s’en est même vanté lors de l’échange dans le Bureau ovale : “Obama vous a donné une couverture et nous vous avons donné des Javelins”, a-t-il rappelé à Zelensky.
Les États-Unis ont ainsi considérablement contribué à l’intensification de la guerre civile en Ukraine, exacerbant encore les tensions entre les États-Unis et la Russie. Les Javelins fournis par les États-Unis ont été effectivement utilisés pour infliger de lourdes pertes aux Russes de souche dans l’est du pays, amplifiant ainsi le conflit.
Entre 2016 et 2020, les États-Unis ont fourni une aide financière et militaire substantielle à l’Ukraine, pour un montant total d’environ 1,95 milliard de dollars, afin de renforcer ses capacités militaires.
Ce soutien avait pour but de renforcer les capacités militaires de l’Ukraine et d’“améliorer l’interopérabilité avec les forces de l’OTAN”, signe que Washington était prêt à traiter l’Ukraine comme un membre de facto de l’OTAN, indépendamment de son statut officiel. Parallèlement, les États-Unis et d’autres pays occidentaux, opérant hors de l’OTAN, ont armé, formé et coordonné l’armée ukrainienne, et ont réaffirmé leur engagement en faveur de l’adhésion de Kiev à l’Alliance occidentale. Comme l’écrit Warwick Powell, professeur adjoint à l’université du Queensland :
“Avec le soutien des États-Unis, les forces armées ukrainiennes (AFU) sont devenues la plus grande armée terrestre d’Europe, entraînée selon les normes de l’OTAN et dotée d’un nombre croissant d’équipements de l’OTAN/des États-Unis. Entre 2015 et fin 2021, les AFU ont connu une expansion et une modernisation considérables, devenant la plus grande armée terrestre d’Europe en dehors de la Russie. […] Fin 2021, l’Ukraine disposait de la plus grande armée de terre permanente non russe d’Europe, parfaitement préparée à un conflit de grande ampleur. L’administration Trump a joué sa partition dans ce processus”.
De plus, l’administration Trump s’est également retirée unilatéralement du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire de 1987 en 2019.
Craignant que cela n’augmente le risque d’une première frappe américaine, Moscou a cherché à obtenir de nouvelles mesures de restrictions mutuelles et des moratoires sur le déploiement de missiles. Washington a rejeté les propositions russes. Les États-Unis ont également commencé à organiser des exercices militaires près des frontières de la Russie. Ainsi, en mai 2020, l’OTAN a mené un exercice de manœuvre de tirs réels en Estonie, à 110 km de la Russie.
Zelensky a été élu en 2019 sur la promesse d’apporter la paix au Donbass en mettant en œuvre les accords de Minsk, une série d’accords négociés par la France et l’Allemagne pour mettre fin au conflit dans l’est de l’Ukraine, comprenant notamment des réformes constitutionnelles en Ukraine accordant une forme d’autonomie à certaines régions du Donbass.
Zelenskyy a, semble-t-il, pris son mandat au sérieux. Cependant, dès le début, les nationalistes d’extrême droite ont opposé une violente résistance à la mise en œuvre des accords de Minsk, allant jusqu’à menacer de tuer Zelensky et sa famille.
Seul un acteur puissant aurait pu contenir les extrémistes, comme le gouvernement américain.
Pourtant, celui-ci n’a jamais apporté de soutien substantiel au programme de paix. Comme l’a prédit le grand et regretté Stephen F. Cohen en octobre 2019, Zelensky ne pourra “mener à bien les négociations de paix à moins que l’Amérique ne le soutienne” contre “le mouvement quasi fasciste” qui menace littéralement son existence.
Autre fait notable, Trump n’a pas levé les sanctions imposées à la Russie par Obama, ni fait le nécessaire pour réintégrer la Russie au G8.
En bref, Trump lui-même a joué un rôle central dans la situation actuelle. Zelensky en est parfaitement conscient, tout comme il sait que ce sont les administrations américaines successives qui ont mené l’Ukraine sur la voie de la confrontation avec la Russie, poussant ses dirigeants à adopter une posture de plus en plus belliqueuse, et menant finalement à la guerre. Pourtant, Zelensky ne peut pas non plus reconnaître cette réalité historique, car cela remettrait en cause le récit de “l’invasion non provoquée”.
Voilà pourquoi ses propres remarques dans le bureau ovale regorgeaient également d’omissions et de mensonges flagrants. Aaron Maté les a magistralement démystifiés dans un article récent :
“Pour faire valoir qu’il n’y a pas de négociation possible avec Poutine, Zelensky a invoqué un accord, négocié par la France et l’Allemagne, que lui et Poutine ont signé à Paris le 9 décembre 2019. Le pacte prévoyait un échange de prisonniers, que Poutine aurait ignoré, selon Zelensky. “Il [Poutine] n’a pas procédé à l’échange de prisonniers. Nous avons signé un accord d’échange, mais il ne l’a pas appliqué”, a déclaré Zelensky.
“Zelensky ne disait pas la vérité. Il a lui-même assisté à une cérémonie le 29 décembre 2019 pour célébrer le retour des prisonniers ukrainiens libérés dans le cadre de son accord avec Poutine. Puis, en avril 2020, son bureau s’est félicité de la libération d’un troisième groupe de prisonniers.
“Et ce n’était pas sa seule affirmation mensongère. En affirmant que l’on ne peut pas faire confiance à Poutine, Zelensky a omis de mentionner son propre bilan en matière de diplomatie avec Moscou. […]
“L’invasion russe a contraint Zelensky à mettre de côté toute hostilité aux négociations, qui ont abouti aux pourparlers d’Istanbul de mars-avril 2022. Alors que Zelensky affirme désormais qu’il est impossible de négocier avec la Russie, ses propres représentants à Istanbul expriment un point de vue bien différent.
“‘Nous avons réussi à trouver un compromis très concret’ se souvient Oleksandr Chalyi, membre éminent de l’équipe de négociation ukrainienne, en décembre 2023. ‘Nous étions très proches, de la mi-avril à la fin avril, de conclure notre guerre par un règlement pacifique’. Poutine, a-t-il ajouté, ‘a tout fait pour conclure un accord avec l’Ukraine’.
“Selon l’ancien conseiller de Zelensky, Oleksiy Arestovich, qui a également participé aux négociations, ‘les initiatives de paix d’Istanbul ont été très constructives” et, si l’Ukraine a ‘fait des concessions’, a-t-il déclaré, ‘la Russie en a fait bien plus. Cela ne se reproduira plus jamais’. La guerre en Ukraine, a conclu Arestovich, ‘aurait pu prendre fin avec les accords d’Istanbul, et plusieurs centaines de milliers de personnes pourraient encore être en vie’.
“Les États-Unis et le Royaume-Uni ont saboté les pourparlers d’Istanbul en refusant de fournir à l’Ukraine des garanties de sécurité et en encourageant plutôt Zelensky à continuer les combats. La décision de Zelensky de se plier à leurs diktats explique en partie pourquoi il cherche désespérément à obtenir des garanties de sécurité de la part de Trump”.
Ainsi, les deux parties sont, en quelque sorte, prisonnières de leurs propres faux récits sur la guerre.
Par conséquent, les deux parties sont incapables d’engager une conversation honnête et nuancée sur les origines du conflit et les solutions potentielles. Cette cécité auto-imposée ne fait qu’aggraver la crise. En effet, reconnaître la vérité sur le conflit n’est pas seulement une question d’exactitude historique, mais aussi un enjeu crucial pour le “processus de paix”.
Du point de vue de la Russie, un règlement à long terme nécessite une réforme du système international pour empêcher à l’avenir des guerres par procuration entre grandes puissances et des conflits comme celui-ci. Pour y parvenir, il faudra toutefois repenser en profondeur le rôle des États-Unis dans le monde et réévaluer de manière critique leurs actions jusqu’à présent.
D’où la question la plus urgente : comment le face-à-face Trump-Zelenskyy peut-il influer sur le cours de la guerre et les négociations de paix en cours ?
Jusqu’à présent, cela n’augure rien de bon. L’affrontement à Washington a eu pour résultat d’encourager l’attitude agressive et belliciste des dirigeants européens, dont la plupart se sont rués sur les réseaux sociaux pour publier une déclaration copiée-collée de soutien indéfectible à l’Ukraine et d’engagement en faveur d’“une paix juste et durable” — un appel à la poursuite de la guerre. Puis, dimanche, ils se sont réunis à Londres pour proposer leur “plan de cessez-le-feu” alternatif, qui comprend quatre points clés :
1 = L’Europe maintiendra l’aide militaire à l’Ukraine et augmentera la pression économique sur la Russie.
2 = Tout règlement futur devra inclure l’Ukraine à la table des négociations, la souveraineté et la sécurité de l’Ukraine étant primordiales.
3 = La capacité de défense de l’Ukraine sera renforcée (par les Européens) afin de dissuader toute future agression et invasion de la part de la Russie.
4 = Le Royaume-Uni et d’autres pays engageront des effectifs pour une couverture terrestre et aérienne pour garantir la paix, à condition que les États-Unis apportent un soutien important.
Les conséquences seront tragiques pour l’Ukraine : la guerre d’usure va s’éterniser, avec à la clé de nouvelles pertes territoriales et un bain de sang encore plus insensé.
L’idée de mettre en œuvre un cessez-le-feu assorti de “garanties de sécurité” européennes sous la forme d’un déploiement de troupes européennes (c’est-à-dire de l’OTAN) sur le terrain entraînerait non seulement une intensification extrêmement dangereuse des hostilités, augmentant le risque d’affrontement direct entre les forces russes et celles de l’OTAN, mais surtout, elle serait catégoriquement rejetée par la Russie.
La Russie a toujours déclaré qu’elle ne voit pas de cessez-le-feu viable sans un cadre de négociations plus large, et a clairement indiqué qu’elle n’acceptera en aucun cas le déploiement de troupes de l’OTAN en Ukraine. Si la Russie a déclenché cette guerre, c’était avant tout pour empêcher l’Ukraine de devenir un État-garnison de l’OTAN, que ce soit de jure ou de facto.
La Russie rejettera donc la fausse “proposition de paix” de l’Europe, qui sera à son tour utilisée par les Européens comme preuve que les Russes ne sont pas disposés à négocier. En d’autres termes, c’est le scénario idéal pour prolonger la guerre, du moins sur le court terme, ce qui est le résultat escompté par les dirigeants européens et le régime ukrainien actuel.
Les Européens ont réussi à faire dérailler les négociations de paix de Trump, du moins pour l’instant, conformément à mes prédictions
J’ai analysé en détail les motivations politiques, voire psychologiques, de ce comportement irresponsable des dirigeants des pays européens d’autres régions, je ne vais donc pas revenir sur ces points ici. Cependant, un élément supplémentaire mérite d’être pris en compte : il se peut que les Européens n’agissent pas seuls, mais de concert avec des factions de l’État américain de la Sécurité nationale et de l’establishment démocrate, qui ont également tout intérêt à faire échouer les pourparlers de paix et à se servir des Européens pour faire obstacle à Trump.
Quoi qu’il en soit, force est de souligner que Trump porte sa propre responsabilité. Il est bien sûr tout à fait possible que les Européens aient tenté de détourner les “négociations de paix” même sans rupture officielle des relations entre l’Ukraine et les États-Unis vendredi, mais on peut affirmer sans l’ombre d’un doute que ces derniers leur ont grandement facilité la tâche.
Voilà pourquoi, au lendemain de l’altercation dans le bureau ovale, je n’ai pas rejoint le chœur des critiques de la guerre par procuration entre les États-Unis et l’OTAN qui célébraient l’humiliation de Zelensky et affirmaient qu’il s’agissait d’une “victoire” pour la Russie.
Bien au contraire, ce qui s’est passé ne contribuera pas à l’objectif de paix en Ukraine : en plus d’enhardir les faucons européens, cela révèle le caractère imprévisible et carrément imprudent de la diplomatie trumpienne. Rien de tout cela n’est propice à la paix. J’ai d’ailleurs lu une interview du politologue et analyste russe Sergey Markov dans un magazine danois, dans laquelle il exprime en substance le même point de vue :
“Psychologiquement, on peut sans doute se réjouir que l’Occident soit divisé. Mais à bien y réfléchir, cette situation est plus risquée pour la Russie. Nous voulons un accord de paix, mais nous constatons que l’Ukraine veut continuer à se battre. Pour le Kremlin, un ‘accord de paix’ signifie la paix selon les conditions russes. L’Ukraine devra faire des compromis sur tous les points. La stratégie semblait fonctionner : Trump parvenait à faire pression sur l’Ukraine. Mais à la Maison Blanche, Zelensky a soudainement durci le ton, un revirement défavorable au Kremlin”.
Qu’il s’agisse d’une manœuvre mise en scène par Trump qui se serait retournée contre lui, qu’il ait été manipulé par Zelensky ou qu’il s’agisse simplement d’un événement spontané, le fait est que Trump a, pour l’instant du moins, perdu le contrôle du processus de négociation. Mais la vraie question est de savoir s’il a jamais eu un plan cohérent pour mettre fin au conflit.
Après tout, dans les jours qui ont précédé sa rencontre avec Zelensky, Trump et d’autres responsables de l’administration ont envoyé des messages très contradictoires sur l’avenir du conflit : Trump a parlé de l’accord proposé entre les États-Unis et l’Ukraine sur les matières premières comme d’un accord qui donnerait à l’Ukraine “beaucoup d’équipements, des équipements militaires et le droit de continuer à se battre”, tandis que son secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a déclaré que l’Europe devra à l’avenir continuer à fournir à l’Ukraine une aide militaire. Parallèlement, Trump a exprimé à plusieurs reprises son soutien à l’idée de “soldats de la paix” européens en Ukraine, malgré l’opposition déclarée de la Russie.
On peut donc se demander si les négociations entre les États-Unis et la Russie partaient sur de bonnes bases, d’autant que, du point de vue de la Russie, la paix implique non seulement d’accepter le contrôle de la Russie sur les territoires annexés (ce que Trump semblait prêt à concéder), mais aussi de mettre fin à l’expansion de l’OTAN. Comme l’a récemment déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, pour la Russie, un accord à long terme pour le conflit ukrainien nécessite une réforme profonde du système international afin d’éviter que des guerres par procuration entre grandes puissances et des conflits comme celui-ci ne se reproduisent, en Ukraine et ailleurs.
Pour cela, l’équilibre mondial des pouvoirs doit être redéfini et, surtout, une nouvelle architecture de sécurité européenne doit être mise en place, l’Occident devant enfin reconnaître les intérêts de la Russie en matière de sécurité et, plus généralement, la nature multipolaire du monde actuel.
Rien n’indique que la Russie et les États-Unis soient sur le point de trouver un accord sur ces grandes questions géopolitiques, ce qui requiert bien sûr également la coopération de l’Europe. Comme l’a fait remarquer Markov, “Trump et Poutine ne sont d’accord que sur environ 20 %”.
Dans ce contexte, l’issue actuelle n’est peut-être pas si négative du point de vue de Trump : les États-Unis peuvent se sortir du bourbier ukrainien tout en poursuivant leur rapprochement avec la Russie, en se tournant vers la Chine et l’Asie-Pacifique, tout en rejetant la responsabilité de l’échec des négociations de paix sur Zelensky et les Européens.
Pendant ce temps, en poursuivant la guerre par procuration en Ukraine, l’Europe s’assure de rester économiquement et géopolitiquement à l’écart de la Russie dans un avenir plus ou moins proche, mais accroît ainsi sa dépendance économique continue vis-à-vis des États-Unis. Dans l’ensemble, ce n’est pas un si mauvais accord pour Washington.
En d’autres termes, comme le suggère le chercheur en géopolitique Brian Berletic, ce qui est présenté dans les médias comme un “clivage transatlantique” sans précédent ressemble en réalité davantage à une “division du travail”, dans laquelle les Européens maintiennent la pression sur la Russie tandis que les États-Unis concentrent leur attention sur la Chine.
Bien sûr, l’Ukraine ne peut soutenir indéfiniment une guerre d’usure, même avec le soutien de l’Europe. La réalité finira par s’imposer et les négociations reprendront inévitablement. Mais pour l’instant, la guerre – et la dangereuse menace d’une escalade OTAN-Russie – se poursuit.
Thanks for reading ★ Spirit Of Free Speech ! This post is public so feel free to share it.
La dispute dans le Bureau ovale. Synthèse:
https://lesakerfrancophone.fr/la-dispute-dans-le-bureau-ovale-synthese
Kiev «n’est qu’un outil» US pour essayer de vaincre la Russie, selon un ex-agent du renseignement
par Sputnik Africa
Volodymyr Zelensky, qui a de fait accusé JD Vance d’être mal informé sur la situation en Ukraine, est en fait beaucoup moins informé à ce sujet que le vice-Président américain, a estimé auprès de Sputnik Scott Ritter, ex-agent du renseignement US.
L’Ukraine «n’est qu’un outil» que les États-Unis ont essayé d’utiliser pour vaincre la Russie, a déclaré ce dimanche 2 mars à Sputnik Scott Ritter, ex-agent du renseignement américain.
«JD Vance est dans une position bien supérieure… Le marteau ne connaît pas les intentions de l’architecte. L’Amérique était l’architecte du projet ukrainien. L’Ukraine n’est que le marteau, tout comme l’Europe», a déclaré à Sputnik Scott Ritter.
Il a ainsi commenté les propos de Zelensky qui avait notamment accusé JD Vance de ne pas connaître la situation en Ukraine, lors de sa virulente altercation avec le Président et le vice-Président des États-Unis à Washington.
Et de rappeler qu’en sept ans, de 2015 à 2022, les États-Unis avaient créé 20 bases en Ukraine pour mieux préparer une éventuelle confrontation entre l’Ukraine et la Russie.
«Pour mener des opérations secrètes en Russie, préparer l’Ukraine à des missions clandestines, à la guérilla, pour mener des opérations de propagande en interne et en externe […]. Nous avons également été responsables de la reconstruction de l’armée ukrainienne à partir de zéro», a-t-il ajouté.
Selo lui, la CIA, mais aussi les services secrets britanniques, français ou encore allemands avaient activement participé à ces activités.
«La CIA était impliquée dans tout cela. Et nous savons que d’autres services de renseignement d’autres pays européens et, notamment les Britanniques, mais aussi les Français, les Allemands, avaient des relations similaires avec les Ukrainiens.»
La position de Hunter Biden au conseil d’administration de la grande entreprise énergétique ukrainienne Burisma montre également que »les États-Unis avaient leurs doigts dans tous les aspects du gâteau économique ukrainien», poursuit M.Ritter.
source : Sputnik Africa
L’éloge de Poutine à l’égard de l’approche de Trump dans les pourparlers de paix envoie un message à tous les partisans de la Russie (KORYBKO)
https://korybko.substack.com/p/putins-praise-of-trumps-approach
3 ans d’opération militaire spéciale en Ukraine : quel bilan ?
Xavier Moreau
https://reseauinternational.net/3-ans-doperation-militaire-speciale-quel-bilan/
Ping : Le spectacle burlesque dans le Bureau Ovale marque une étape vers la guerre sur deux fronts – les 7 du quebec
L’analyse marxiste prolétarienne de la conjoncture internationale et plus particulièrement, de la guerre en Ukraine et en Palestine, commande impérativement de s’élever au dessus du brouillard de guerre et de l’enfumage propagé par les idéologues stipendiés de la bourgeoisie, tantôt de «gauche», tantôt de «droite» mais toujours au service des intérêts de classe de la bourgeoisie pour en comprendre la substantielle moelle, laquelle implique une confrontation existentielle sans merci entre les belligérants.
Dès lors, il faut s’abstraire de la propagande mystificatrice et démagogique d’une guerre pour la «démocratie et la liberté» promue par les idéologues passéistes «démocrates» et «LGBTQ+2 et de la gauche caviar», la réalité est déjà à une autre étape de son développement historique, même les maîtres du monde capitalistes: les Trump, Musk, Bezos, Zuckerberg, Bolloré, de ce monde l’ont réalisé et se sont jetés eux-mêmes dans la guerre de classes et y ont impliqué leur «meilleurs agents milliardaires», promus «secrétaires d’État de l’empire amiral États-Uniens.
Les laquais de service, les politiciens professionnels de service, les renégats de tout acabit, sont virés comme les mal propres incompétents qu’ils sont: «FIRE», pour paraphraser Trump dans ses télés-réalités insignifiantes, la crise du capitalisme a atteint un tel niveau de compétivité avec l’opposition mortelle du clan orientale commandé par la Chine et la Russie que le «communisme» et le «nationalisme-patriotisme conservateur» s’imposent comme des alternatives crédibles au capitalisme.
L’humanité est à même de comparer la dictature capitaliste barbare en Inde et dans les pays sous -développé d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine et le «succès fulgurant» de la République populaire de Chine, preuve irréfutable de la supériorité du «socialisme à la Chinoise» sur le capitalisme à l’américaine, le monde sous développé qui réunit le 2/3 de l’humanité veut joindre les BRICS et les «routes de la soie» de l’empire du Milieu.
Militairement, le monde constate aussi la victoire de la Russie sur l’alliance Ukro-Otan-U$A, autre preuve irréfutable de la supériorité du conservatisme traditionaliste à la russe sur le «wokisme-LGBTQ+2».
L’Occident qui a saigné le monde depuis 800 ans d’hégémonie sans partage et sans pitié est menacé, «la raison tonne en son cratère, c’est l’éruption de la faim» mais l’infime minorité d’occidentaux possède des armes de haute technologie et ne veut en aucun cas céder ses privilèges et ses richesses de classes, la guerre mondiale thermonucléaire apocalyptique est aux portes de l’humanité.
Déjà les U$A ont employé l’arme atomique sans conséquences significatives, au contraire, grâce à une propagande appropriée, Ils en furent félicitées, pourquoi ne pas récidiver?
Sauf que contrairement au Japon vaincu, ils affrontent des puissances nucléaires équivalentes, voire supérieures.Pire, ces puissances concurrentes, Chine et Russie, possèdent des vecteurs hypersoniques qui menacent le porte-avions américains qui malgré ses douves océaniques, est menacé nucléaire me ment et perd de son effet dissuasif.
L’humanité est en sérieux danger et nul ne semble s’en soucier, raison de craindre le pire.