7 au Front

Pourquoi Trump attaque-t-il ses alliés de l’OTAN… et que faire nous les prolétaires? (GIGC)

Par Le GIGC, le 10 mars 2025.  Sur   http://www.igcl.org/-Revolution-ou-Guerre-

La revue Révolution ou Guerre, numéro 29, janvier 2025 est ici
rg-no29-janvier2025-pdf

https://www.facebook.com/revolutionouguerre

Titre original de l’article:  Avec Trump, l’heure est au choix entre «le pain ou les canons»!

Révolution prolétarienne ou guerre impérialiste ne cessons-nous d’affirmer. Telle est l’alternative, la seule réponse, qui puisse être donnée à la course effrénée à la guerre qui se déchaîne ouvertement depuis le choix de l’impérialisme américain de nommer Trump président des USA. Depuis que la bourgeoisie américaine a décidé de prendre tout le monde de court en accélérant brutalement les événements. Face à la guerre qui vient et qu’ils doivent  préparer dans l’urgence, il est une question que toutes les bourgeoisies vont devoir résoudre : faire accepter les sacrifices aux populations, et plus précisément aux prolétariats, pour préparer leur guerre ; puis pour mener leur guerre.

« Je sais que dépenser plus pour la défense signifie dépenser moins pour d’autres priorités. Mais ce n’est qu’un peu moins. En moyenne, les pays européens consacrent facilement jusqu’à un quart de leur revenu national aux systèmes de retraite, de santé et de sécurité sociale. Nous avons besoin d’une petite fraction de cet argent pour renforcer nos défenses et préserver notre mode de vie. Dites [aux citoyens] d’accepter de faire des sacrifices aujourd’hui pour que nous puissions rester en sécurité demain. » (Mark Rutte, NATO Secretary, December 12th 2024)

Notre opposition de classe à la guerre impérialiste ne se fonde pas sur un principe éthique, d’ordre démocratique ou pacifiste, mais sur la réalité de la lutte des classes, à savoir sur le fait que la bourgeoisie se doit d’imposer une aggravation considérable des sacrifices sur l’ensemble des populations et, en premier lieu, sur le prolétariat qui produit la quasi totalité des richesses. Luttes et confrontations entre les classes, il y a et il y aura, ne serait-ce que parce que la bourgeoisie va en être l’initiatiateur. La seule question qui compte aujourd’hui dans l’équation historique actuelle est celle de la capacité du prolétariat, car classe exploitée et révolutionnaire à la fois, à protester, dans un premier temps, puis à s’opposer dans un second, enfin à rejeter dans un troisième temps les sacrifices que le capital se doit de lui imposer.

Trump ne s’y trompe pas : il a déjà installé des unités de police dans les grandes usines automobiles. Et il menace d’envoyer en prison tout opposant. Mark Rutte, ex-dirigeant néerlandais est lui aussi très clair : il faut choisir de couper dans les dépenses dites « sociales » au bénéfice des dépenses militaires. Les États de l’Union européenne, y compris la Hongrie d’Orban, sont unanimes pour débloquer des milliards d’euros pour le réarmement – 800 milliards  pour la seule Union Européenne et son plan officiellement appelé «Réarmer l’Europe» [Rearm Europe].

Des canons au lieu du beurre disait le slogan nazi dès 1936. Tel est l’enjeu de la situation historique. La tourmente historique qui se lève, se dirige droit sur l’humanité à marche forcée. La seule question qui reste est la suivante : le drame historique sera-t-il de nature impérialiste ou bien de classe ? La tragédie opposera-t-elle les puissances impérialistes dans la guerre généralisée ou bien le capitalisme et le prolétariat international dans la guerre de classe ?

La course au réarmement et à la guerre est ouverte

Car, sauf à mener la politique de l’autruche, il est impossible de ne pas voir que les événements se succèdent à une vitesse folle depuis l’élection et l’intronisation du gouvernement Trump. Et qu’ils concourent tous à cette dynamique de confrontation généralisée. La marche à la guerre devient la course à la guerre. Le premier mois de gouvernance Trump a provoqué sidération et stupeur au sein de la classe dominante et, nul doute, effroi au sein des populations. La bourgeoisie américaine a choisi de prendre les devants face à une situation qui paraissait lui échapper des mains et menacer sa suprématie mondiale contre ses rivaux impérialistes, à commencer par la Chine, mais aussi les pays européens. La déclaration de guerre économique, commerciale, tarifaire et monétaire, tout azimut et les fractures au sein de l’OTAN, dont le lâchage de l’Ukraine, ont provoqué une véritable panique parmi la bourgeoisie. Elle est évidente au Canada, menacé d’annexion par les États-Unis comme hier l’Autriche l’était par l’Allemagne nazie. Elle l’est aussi en Europe et en Asie. Tous croyaient être à l’abri sous le parapluie nucléaire américain.

Ils doivent  « réarmer en urgence ». Il faut développer des industries militaires et de «biens essentiels», essentiels à la défense nationale, qui ne dépendent pas de «l’étranger». C’est vrai pour l’Amérique. C’est vrai pour les pays européens et asiatiques. Pour leur part, la Chine et la Russie sont plus avancées dans l’économie de guerre – le capitalisme d’État stalinien s’est développé sur cette base. Contrairement à l’Occident, la Russie et la Chine ont conservé une capacité militaro-industrielle permettant une augmentation de leur production d’armes et de munitions. Et c’est précisément ce retard que la bourgeoisie américaine entend combler en lâchant l’Ukraine et l’Europe et en se concentrant sur la mise à niveau de son appareil de production et de ses forces armées en vue de la confrontation avec la Chine.

Face à « l’érosion de la puissance américaine, Washington doit moderniser sa flotte d’avions, de drones et de missiles. (…) Les investissements dans sa puissance aérienne nécessiteront probablement des budgets de défense plus importants. Mais c’est peut-être le prix à payer pour la suprématie aérienne américaine[1]. » Avec Trump, la bourgeoisie ne fait que déclarer le départ de la course à la guerre généralisée. Non la guerre elle-même.

Pourquoi la bourgeoisie américaine provoque-t-elle une telle rupture?

Mais comment expliquer une telle accélération ? Pourquoi une telle urgence, alors même que les politiques menées par Biden et le premier mandat Trump, initiée par Obama, concordent quant à leur objectif fondamental : ne pas laisser la Chine supplanter les États-Unis comme première puissance impérialiste mondiale. Pourquoi Trump utilise-t-il ouvertement et de manière provocatrice des méthodes de gangster et de mafieux ?

Pourquoi s’attaque-t-il à des agences fédérales qui, outre de licencier des milliers de fonctionnaires, semblent affaiblir l’appareil d’État lui-même? Pourquoi déclenche-t-il une guerre commerciale tout azimut, pourquoi augmente-t-il les droits de douane protectionnistes, alors même que cela risque fort de relancer l’inflation et de ralentir le commerce mondial, voire de provoquer une récession généralisée ?

Pourquoi, au moment où il veut dédier toute l’énergie de l’appareil d’État et du capital américain pour préparer la confrontation avec la Chine, désigne-t-il aussi l’Union Européenne comme ennemie et fait-il tout pour l’affaiblir définitivement au lieu d’en faire un allié conséquent? Pourquoi met-il en question le futur de l’Otan et donc de la protection américaine sur l’Europe face à la Russie ?

Dans l’éditorial de notre revue numéro 29, ( voir http://www.igcl.org/-Revolution-ou-Guerre-)  nous avons utilisé une formule qui peut apparaître confuse : «le mandat précédent [de Trump] et celui de Biden ont en grande partie rendu l’Amérique Great AgainCette formule fut critiquée en notre sein. Outre son caractère de style visant à prendre le contre-pied du Make America Great Again, elle se basait sur la réaction au déclin américain que les mandats de Trump et de Biden avaient déjà entamée et que la guerre en Ukraine, et au Moyen-Orient, avait favorisée – en particulier vis-à-vis de l’Europe,  obligée de se ranger derrière les États-Unis – et devant l’affaiblissement de l’axe Iran-Russie-Chine au Moyen-Orient suite à la guerre à Gaza, au Liban et le changement de régime en Syrie.

Mais si cette formulation  pouvait paraître juste du point de vue politique, elle n’était pas juste sur le fond, à savoir à propos de la dynamique même du capital américain vis-à-vis de ses rivaux. Au point qu’elle pourrait contredire, ou du moins ne permettrait pas de comprendre, la frénésie et la violence des politiques menées par la bourgeoisie américaine depuis janvier 2025 notamment. En effet, pourquoi y aurait-il urgence pour l’Amérique à briser tout l’ordre mondial existant si elle était redevenue great again ?

D’une part, que ce soit sous Trump ou sous  Biden, le capital américain n’a pas réussi à inverser le déficit croissant de sa balance commercial. Bien au contraire, ce déficit s’est même accéléré comme le montre le graphique suivant :

 

Ensuite, le déficit budgétaire s’est encore approfondi au point que le service de la dette américaine – le paiement des intérêts et son remboursement par l’État – est sur le point d’excéder le budget de la défense.

La situation est intenable pour le capital américain et extrêmement explosive pour le capital mondial. Ce faisant des doutes sur la capacité de l’État américain à assurer le service de sa dette se font jour. Le risque de défaut sur celle-ci, impensable encore il y a peu, commence à émerger et freine les ardeurs d’investissements aux États-Unis et d’achat de bons du Trésor américain, au risque de provoquer une hausse des taux d’intérêt qui… ralentirait l’investissement dans le pays. Si le charme et l’incitation amicale ne suffisent plus, alors il faut utiliser la menace et la force que le dollar (devise de réserve mondiale) et la puissance nucléaire autorisent. L’heure est au racket pur et simple entre puissance impérialiste.

Il est vrai que la domination internationale du dollar autorise le capital américain à laisser courir sa dette par différents artifices, l’impression de monnaie par exemple – le dollar n’étant plus gagé (garanti) sur l’or depuis 1974. En fait, la dette américaine est en grande partie financée par le reste du capital mondial, à commencer par l’achat de bons du Trésor US par la Chine, le Japon et les pays de l’Union européenne. Mais cela ne fonctionne que tant que le soft power américain fonctionne.

Or précisément, la Chine et le Japon ont commencé à réduire leur part de bons du Trésor, révélant ainsi la difficulté devant laquelle le capital américain se trouve confronté : le creusement constant du déficit budgétaire requiert, outre des coupes drastiques dans les dépenses pour les systèmes sociaux américains et dans les licenciements massifs de centaines de milliers de fonctionnaires, l’assurance que les capitaux étrangers vont continuer à «acheter la dette américaine», au risque sinon de provoquer un défaut de paiement sur celle-ci. Ce serait alors la catastrophe financière mondiale, le blocage de l’économie et la récession, dont la première victime, si l’on peut dire, serait les États-Unis eux-mêmes. «La dette mondiale dépasse désormais trois fois le PIB mondial[2]

Les États-Unis, de par leur puissance et leur domination mondiale, concentrent les manifestations les plus extrêmes du capitalisme et ainsi donne « la note » au monde capitaliste. Sauf à accepter la ruine du pays et le déclin catastrophique de sa puissance, qui pourrait passer par un blocage financier de son économie, tel un défaut de paiement, une crise de la dette, la bourgeoisie américaine est contrainte d’imposer dans l’urgence, au Canada et au Mexique et aux Européens en particulier, de venir produire aux États-Unis au moyen du chantage aux droits de douane que Trump menace d’imposer.

Et surtout, ils menacent les États, européens et asiatiques «bénéficiant» de la protection nucléaire américaine, pour qu’ils achètent de la dette américaine. Pour faire simple, et comme l’a montré aux yeux ébahis du monde entier la retransmission en direct de la rencontre Trump-Vance avec le pantin Zelenski, l’heure n’est plus à la diplomatie et au langage policé. L’heure est aux méthodes expéditives et violentes de la mafia : que l’Europe paie pour sa protection sinon…

Rendons grâce à Trump. En parlant cash, il expose ouvertement la réalité du capitalisme. Celle basée sur le principe que l’homme est un loup pour l’homme. Pour tout prolétaire qui aurait encore des illusions, ou bien tournerait les yeux ailleurs, le voile mystificateur de la démocratie bourgeoise est déchirée par Trump. Inutile de dire comment sera traitée toute révolte ouvrière aux États-Unis comme dans le monde.

Ce que montrent donc les provocations et les ruptures trumpistes n’est pas la force de l’impérialisme américain, ni celle du capitalisme dans son ensemble, mais sa faiblesse historique ; la profondeur et la gravité de ses contradictions qui font que la guerre en tant que plus haute expression des contradictions du capitalisme et de sa crise est devenue une question de survie pour le capital et, en tout premier lieu, pour sa première puissance. Nous avions déjà émis l’idée que la bourgeoisie allait être contrainte de forcer la marche à la guerre, sans vraiment pouvoir l’illustrer concrètement. Trump nous donne la réponse.

Refuser tout sacrifice pour le réarmement et la guerre impérialiste

Cette marche devenue course vers la guerre ne peut être contenue, freinée, contrariée que par le prolétariat international. Nul issue, nulle illusion dans le cadre capitaliste. Ou dans la défense de la « patrie », ou encore de la « démocratie ». Les prolétaires ont tout à perdre à rejoindre les rangs des anti-Poutine ou des anti-Tump, ou encore à tomber dans un quelconque anti-américanisme. Ce n’est pas sur ces terrains-là que les prolétaires  peuvent tenter de se défendre et d’éviter le pire… la guerre impérialiste.

Le terrain prolétarien et l’issue se situe dans le refus de tous les sacrifices qui vont être, sont déjà, imposés à la classe ouvrière pour le réarmement généralisé. C’est le premier pas. Le second sera celui de rendre ces luttes ouvrières le plus efficace possible, c’est-à-dire en imposant un rapport de force suffisant au capital, selon les lieux, les moments et les circonstances, pour que la bourgeoisie recule, retarde, ou au moins limite ses  attaques.

Or, faire des combats ouvriers des combats efficaces requiert des volontés et des dynamiques d’extension, de généralisation et d’unité des différentes luttes ouvrières dictées par la perspective de la grève de masse. Et requiert aussi de combattre tous ces faux amis qui, au sein même des luttes, s’opposent et sabotent ces tentatives d’extension et de généralisation, à savoir les syndicats et la gauche du capital.

Les luttes ouvrières ont donc inévitablement une dimension politique, indépendamment de leur développement ou limites géographiques, par le simple fait que les syndicats et les partis gauchistes qui cherchent à la diviser et les étouffer, sont tout autant des organes de l’État bourgeois que les partis de droite ou autres.

Si ce caractère politique de toute lutte ouvrière doit être pris en charge par les «travailleurs eux-mêmes», la classe prolétarienne comme un tout dispose de minorités politiques communistes qui sont – par définition mais demandant à être vérifié dans la réalité de la lutte des classes – des outils indispensables pour réaliser cette dimension politique. En particulier, ces minorités sont appelées à constituer le parti communiste internationaliste dont la tâche et la responsabilité historiques, cruciales, est d’assumer la direction politique des luttes prolétariennes, et tout particulièrement de l’insurrection ouvrière, de la destruction de l’État bourgeois et de l’instauration de la dictature du prolétariat.

Seule celle-ci pourra ouvrir la voie à la société communiste, c’est-à-dire à une société sans classe, sans exploitation, non-mercantile et donc sans guerre.

Les minorités politiques révolutionnaires dont se dote le prolétariat et leur combat pour le parti internationaliste de demain sont donc aussi un élément, un facteur, de l’équation historique devant résoudre la question de la guerre impérialiste généralisée. Or, d’un point de vue statique aujourd’hui, ces minorités politiques révolutionnaires semblent encore plus dispersées et affaiblies que la classe prolétarienne elle-même. Il est probable que le parti dont il devra se doter ne surgisse qu’avec un certain retard et, ce qui serait encore pire, dans le feu même des événements. La révolution allemande de 1918-1919 nous enseigne que cela pourrait être fatal.

Malgré cela, le prolétariat et ses minorités doivent faire avec la situation réelle et non avec une situation rêvée ou établie à partir de schéma abstrait. Même si dispersées, même si avec très peu d’influence dans les rangs prolétaires, même si encore loin de pouvoir se constituer en parti, nous avons observé une certaine convergence entre la majorité des différents groupes du camp prolétarien[3]. Beaucoup d’entre nous sont d’accord pour dire que la question de la préparation à la guerre généralisée est la base fondamentale pour comprendre l’évolution de la situation.

La nécessité du Parti internationaliste

Cette convergence signale la possibilité de travailler dès aujourd’hui à la mise en place de l’avant-garde politique internationale en tant que parti politique internationaliste du prolétariat. Les révolutionnaires ne doivent pas attendre la mobilisation spontanée de la classe ouvrière pour trancher les vieux débats. Ils doivent anticiper et chercher à être prêts avec l’arme principale pour l’émancipation de la classe ouvrière, le parti, avant que les événements ne les dépassent. Ils doivent commencer la tâche ardue de la consolidation politique en initiant un processus de débat et de confrontation similaire aux conférences de la gauche communiste dans les années 1970. Avec un parti en place avant les mobilisations de masse hautement probable en réponse aux préparatifs de guerre, notre classe a une bien meilleure chance de réussir à s’opposer à la marche vers la guerre.

Les événements se succèdent à une rythme effréné, créant un sentiment d’urgence non seulement pour la bourgeoisie et le capitalisme, mais aussi pour le prolétariat. Pour celui-ci, il y a urgence à refuser tout nouveau sacrifice, à défendre ses conditions de vie et de travail contre les attaques et à lutter contre toute intensification de l’exploitation pour la préparation de la guerre. Pour cela, il est crucial qu’il soit informé de la propagande, des mots d’ordre et des orientations des groupes communistes pour pouvoir s’orienter dans les batailles et les situations qui viennent. Enfin, urgence encore y a-t-il à ce que le prolétariat se dote de minorités communistes conséquentes et de son parti politique internationaliste.

Le GIGC, le 10 mars 2025

 


Notes

[1]. Foreign Affairs, 10 mars 2025 – le jour même où nous adoptons ce communiqué.

[2]. https://www.aa.com.tr/en/economy/world-debt-soars-50-in-a-decade-exceeding-gdp-growth/3501922

[3]. En particulier, la TCI (Conférence de Munich : le pire reste à venir), le PCI-Le Prolétaire (Les dirigeants bourgeois préparent la guerre…), Il Programa Comunista (Pour la révolution prolétarienne, internationale et communiste…), mais encore le groupe Barbaria (Déclaration internationaliste) – la liste n’est pas exhaustive –, non seulement défendent clairement l’alternative révolution ou guerre dans la situation d’aujourd’hui mais ont fourni des prises de position « convergentes » sur la signification de la victoire de Trump et l’accélération de la marche à la guerre qu’elle exprime.

Figures

En bleu la courbe du déficit en milliards de dollars, en rouge celle du pourcentage du deficit sur le PIB. https://www.macrotrends.net/global-metrics/countries/USA/united-states/trade-balance-deficit

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

4 réflexions sur “Pourquoi Trump attaque-t-il ses alliés de l’OTAN… et que faire nous les prolétaires? (GIGC)

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  • Normand Bibeau

    «Ce qui distingue dès l’abord le plus mauvais architecte de l’abeille la plus experte, c’est qu’il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche» (Karl Marx, Manuscrits de 1844).

    De la même manière, ce qui distingue le révolutionnaire prolétarien le plus mauvais, de l’opportuniste bourgeois le plus expert, c’est qu’il a construit son organisation révolutionnaire dans sa tête avant de la construire dans la société car pour conduire le prolétariat révolutionnaire au renversement de la dictature de la bourgeoisie, à la prise du pouvoir absolu et à l’instauration de sa propre dictature, il lui faut l’outil théorique à l’aide duquel il construira son organisation révolutionnaire dans sa tête.
    Seule une idéologie scientifique, un guide théorique invincible lui permettra de construire cette organisation dans sa tête et de déjouer les milles et un pièges que lui tend son ennemi de classes irréductible et ses va$$aux.

    La bourgeoisie s’emploie, à chaque instant et en tout lieu, à propager sa propagande délétère et abrutissante afin de perpétuer sa dictature mortifère.Elle exploite à son profit ses ressemblances de couleur, de race, de langue,de culture,de religion, de sexe, etc. avec ses proies pour camoufler ses intérêts prédateurs et sa volonté d’exploitation carnassière.

    Seule une idéologie révolutionnaire prolétarienne authentique peut permettre au prolétariat de démasquer la fourberie mystificatrice de ses ennemis de classes et les milles visages trompeurs sous lesquels ils s’insinuent en lui pour le diviser et le dominer.

    La seule idéologie révolutionnaire prolétarienne qui puisse armer le prolétariat à accomplir sa mission historique et à laquelle il doit jurer une fidélité absolue et indéfectible est le matérialisme dialectique et historique dont le marxisme est l’expression la plus aboutie qui existera jusqu’à l’avènement du socialisme pour le prolétariat: HORS DU MARXISME, POINT DE SALUT.

    Il se trouvera certainement des révolutionnaires sincères pour crier au dogmatisme conduisant au sectarisme, rien n’est plus faux, voire trompeur.L’adhésion à une idéologie n’est pas facultative ou question de choix subjectif.
    Ainsi, soit on croit que «la réalité matérielle détermine la conscience», soit on croit que «ce sont les idées qui déterminent la conscience», en somme, on est «matérialiste» ou «idéaliste».
    Soit qu’on croit que «la réalité évolue en spirale à travers les contradictions de la quantité à la qualité», soit on croit que «la réalité n’évolue pas et que tout n’est que recommencement perpétuel sous une forme ou sous une autre», en somme, on est dialecticien, soit on est métaphysicien.
    Soit on croit à la «lutte des classes comme moteur de l’histoire humaine», soit on croit en la «lutte des individus, des races, des pays, des nations, des langues, des cultures, des religions, des hommes, des femmes et tutti quanti, ad nauseam, amen comme moteur de l’histoire humaine», en somme, on est marxiste ou on est tout le reste.

    L’histoire enseigne qu’il existe une infinité de mauvaises façons de faire, de dire ou de penser mais n’en déplaise à quiconque, il n’en est qu’une et une seule de bien faire, de bien dire et de bien penser comme l’ont prouvé toutes les sciences naturelles et l’expérimentation scientifique.

    Le marxisme est cette façon de faire, de dire et de penser pour le bien de l’humanité et toute organisation révolutionnaire prolétarienne doit d’abord affirmer son adhésion indéfectible au marxisme et analyser le monde à travers la lutte des classes.

    Répondre
  • Trump dirige les USA à travers le prisme du sionisme mondial, cette forme de COLONIALISME est la plus agressive qui soit.. à qui les USA doivent leur totale survie, sociale et économique. Les BRICS sont en dehors de leur domination. Mais l’UE sait qu’ils devront assumer leur refus de céder l’Ukraine à ceux qui tirent les ficelles de l,histoire, les américanos-sionistes et ce, depuis la révolution bolchévique. À cette triste époque, l’Europe avait lâchement baissé les bras, laissant un premier virus se répandre, le communisme, puis un second, le nazisme.

    Refusons de nous faire manipuler par des idéologies toutes aussi sournoises les unes que les autres, nous avons déjà assez souffert pour savoir ce qu’elles valent… L’aboutissement des 2 guerres mondiales aura finalement accouché d’une idéologie encore bien plus dangereuse que tout ce qu’on aura connu, le SIONISME MONDIAL. Les génocides sont devenus leur mode d’opération, alors que l’ensemble du monde détourne le regard de ces horreurs, c’est un permis d’agir et sans aucune sanction. Ce pouvoir de l’ombre ne connaîtra bientôt plus aucune limite devant l’inertie générale d’un nouveau «prolétariat» qui ne se préoccupe que de lui-même, alors que la Vie sur Terre se meure, coloniser et PARASITER par cette race hybride d’élus..

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