Robert Bibeau

Auteur et éditeur

2 réflexions sur “Les sanctions économiques sont là pour rester (Poutine)

  • Normand Bibeau

    Poutine persiste et signe ce qu’il a déclaré à Tucker Clarkson:«[P]ourquoi nous font-ils la guerre?Nous sommes nous aussi des bourgeois.» comme le démontre sa soumission odieuse aux «entreprises des honnêtes investisseurs» dans ce discours où il s’agenouillent devant eux, leurs promettant son appui,sa servitude dans leur opération de militarisation de l’économie russe et leur soif inextinguible de «privatisation».Ces «patriotes» du profit exigent que l’industrie de guerre étatique russe leur soit livrer sans délai sous peine de larguer leur estafette Poutine et de l’occir par un coup d’État de palais.

    Comment peut -il avoir l’outrecuidance de s’adresser de cette manière mièvre et racoleuse aux «chefs d’entreprises», ceux qu’il appelle affectueusement:«les investisseurs honnêtes».Qu’est-ce à dire?Il y aurait des «investisseurs malhonnêtes »?Comment les distinguent-ils?Ne cherchent-ils pas le profit maximum eux aussi comme tous les investisseurs «honnêtes»?

    Où sont les prolétaires, les masses laborieuses qui suent et souffrent? Où sont les soldats qui meurent au front?

    Poutine est contraint d’admettre que les «sanctions», sous une forme ou sous une autre, sont des compagnes permanentes et obligées de toute économie de marché capitaliste comme l’est la guerre qui n’est :«que la politique par d’autres moyens» ( Clausewitz) et que «la politique n’est que l’économie par d’autres moyens», formant un cercle vicieux inextricable sous la dictature capitaliste qui fait passer les sociétés des guerres économiques par des sanctions, aux guerres militaires par des canons: «la chair à patrons est condamné à être chair à canons» comme l’ont prouvé les 2 dernières Guerres mondiales et le prouvera la prochaine si le prolétariat ne renverse pas la dictature de ces exploiteurs déguisés en «investisseur».

    Toute l’histoire des «marchés libres» de sanctions, autres noms des tarifs douaniers, taxes, impôts et autres subterfuges, ne fut que supercherie pour occulter la «loi du plus fort sur le plus faible».Chaque fois qu’un pays a promu le «libre échange» ce n’était que parce qu’il dominait le marché et voulait imposer sa domination.
    Mentionnons l’abominable «guerre de l’opium» livrée à la Chine par le colonialisme britannique pour lui imposer le «libre marché» dit,sans «sanction», pour le soumettre à sa domination.Ou la guerre de Sécessions U$ où la Grande-Bretagne et les sudistes soutenaient le «libre marché» contre les tarifs douaniers («sanctions») du Nord qui voulaient contraindre le Sud à lui vendre son coton.

    Poutine et sa clique orientaliste ont survécu au coup d’État que l’occident avait planifié contre eux en volant leurs gages de soumission à l’économie occidentale déposés dans leur banque au montant de 300 milliards de $ U$; en confisquant les biens occidentaux de ses oligarques; au 19,000 sanctions imposées et en provoquant la guerre par le proxy ukronéonazi kiévien en livrant l’économie russe à ses nouveaux maîtres chinois et indiens en lieu et place des occidentaux puisque l’économie russe ne survit toujours que par la vente, barils par barils, mètres cubes par mètres cubes, de ses hydrocarbures comme la néo-colonie semi-féodale quelle est toujours.

    À la dilapidation de ses ressources naturelles, la bourgeoisie Russe et leur estafette politique Poutine voudraient ajouter le trafic d’armes et une mission de gendarmes nucléaires et militaires au service des chinois et des indiens en militarisant leur économie, des marchés occupés en grande partie par les U$A.

    D’ailleurs, les U$A sous la botte de leur agent orange sont bien prêts à céder à la bourgeoisie russe et ses «investisseurs honnêtes» pilleurs des biens publics, leurs va$$aux européens en échange d’une renonciation à leur «amitié sans limite» avec Xi et sa bourgeoisie de l’empire du milieu lors de la guerre, d’abord commerciale avant que de devenir militaire, que les U$A et ses va$$aux asiatiques complotent frénétiquement.

    Comme la bourgeoisie occidentale s’est réunie à Davos pour décider des guerres de domination à venir, Poutine réunit la bourgeoisie russe pour décider des mesures à prendre pour contrer le LEBENSRAUM à l’Est que ces fauteurs de guerre thermonucléaire complotent contre eux et leur «ami sans limite».

    Le prolétariat doit savoir que rien de bon ne peut venir de ces dieux de la guerre en costard cravate noirs.

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