Erdogan va-t-il oser commettre un nouvel attentat sous faux drapeau attribué au PKK ?
https://mai68.org/spip3/spip.php?article3255
Le maire d’Istanbul placé en détention provisoire
Le principal opposant au régime de Recep Tayyip Erdoğan sera emprisonné dans l’attente de son procès. Il devait annoncer sa candidature à la présidentielle ce dimanche 23 mars 2025.
Depuis mercredi 19 mars 2025, la vague de protestation déclenchée par l’arrestation d’Ekrem Imamoglu s’est répandue à travers le pays, atteignant une ampleur inédite depuis le grand mouvement de contestation de Gezi, en 2013.
Des rassemblements ont eu lieu dans au moins 55 des 81 provinces turques, soit plus des deux tiers du pays. Ces manifestations ont débouché sur des centaines d’arrestations dans au moins neuf villes du pays, selon les autorités.
C’est dans des cas comme celui-ci qu’Erdogan a pris l’habitude de commanditer du terrorisme pour faire taire la contestation, comme le prouve les encadrés sous l’article.
Aussi, la question se pose : Erdogan va-t-il oser commettre un nouvel attentat sous faux drapeau attribué au PKK ?
De nombreuses vidéos sous l’article viennent appuyer cette question
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Turquie : Il devait annoncer sa candidature à la présidentielle ce dimanche… Le maire d’Istanbul placé en détention provisoire avant son procès
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23 mars 2025 à 10h00
Stéphane Sicard avec Reuters
La Turquie est secouée par de nombreuses manifestations depuis la garde à vue d’Ekrem Imamoglu. EPA – ERDEM SAHIN
Le principal opposant au régime de Recep Tayyip Erdoğan sera emprisonné dans l’attente de son procès.
Le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été placé dimanche en détention provisoire par un tribunal, ont annoncé les médias d’État et des chaînes de télévision, une décision susceptible d’attiser la colère des Turcs qui manifestent en masse depuis quatre jours dans le pays.
La décision d’incarcérer le principal rival politique du président Tayyip Erdogan intervient alors que le principal parti d’opposition, les dirigeants européens et des dizaines de milliers de manifestants ont dénoncé les actions menées à son encontre, les jugeant politisées.
Selon le tribunal, Ekrem Imamoglu et au moins 20 autres personnes ont été emprisonnées dans le cadre d’une enquête pour corruption. Une décision distincte dans une enquête liée au terrorisme n’a pas encore été rendue.
Ekrem Imamoglu devait annoncer, ce dimanche, sa candidature à la prochaine élection présidentielle pour laquelle Erdogan visera un nouveau mandat. Imamoglu devait être officiellement intronisé par le Parti républicain du peuple (CHP), première force d’opposition.
L’opposition turque avait convoqué, vendredi 21 mars 2025, une « nuit de la démocratie » en appelant à un grand rassemblement, en dépit des avertissements du président Recep Tayyip Erdogan, qui a juré de ne pas céder à la « terreur de la rue ».
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Turquie : un juge ordonne l’incarcération du maire d’opposition d’Istanbul pour « corruption »
Publié le 23 mars 2025 à 08h53
Modifié le 23 mars 2025 à 11h02
Le Figaro avec AFP
Ekrem Imamoglu est le principal rival du président Recep Tayyip Erdogan. OZAN KOSE / AFP
Depuis mercredi 19 mars 2025, la vague de protestation déclenchée par l’arrestation d’Ekrem Imamoglu s’est répandue à travers le pays, atteignant une ampleur inédite depuis le grand mouvement de contestation de Gezi, en 2013.
Un juge a ordonné ce dimanche 23 mars l’incarcération pour « corruption » du maire d’opposition d’Istanbul Ekrem Imamoglu, dont l’arrestation mercredi a déclenché une vague de contestation en Turquie, a annoncé un de ses avocats à l’AFP.
Également poursuivi pour « terrorisme », Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, avait été amené samedi soir avec 90 de ses co-accusés au tribunal stambouliote de Caglayan, protégé par un très important dispositif policier, avant d’y être entendu à deux reprises dans la nuit.
« Coup d’État politique »
Le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale force d’opposition auquel le maire d’Istanbul appartient, a dénoncé « un coup d’État politique ». La justice a ordonné dimanche matin l’incarcération d’autres co-accusés du maire, dont l’un de ses proches conseillers, selon des médias turcs.
Jusque tard, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées devant l’hôtel de ville d’Istanbul pour le quatrième soir consécutif à l’appel de l’opposition afin d’y soutenir Ekrem Imamoglu, qui a dénoncé des accusations « immorales et sans fondement » à son encontre.
Des manifestants ont passé la nuit à l’intérieur de la mairie, certains tentant de trouver le sommeil sur des chaises disposées dans le hall du vaste bâtiment en attendant d’être fixés sur le sort du maire, a constaté un photographe de l’AFP.
Pour tenter de prévenir des troubles, le gouvernorat d’Istanbul a prolongé l’interdiction de rassemblements jusqu’à mercredi soir et annoncé des restrictions d’entrée dans la ville aux personnes susceptibles de participer à des rassemblements, sans préciser comment il les mettrait en œuvre.
L’accusation de « soutien à une organisation terroriste » contre M. Imamoglu, figure du CHP, fait redouter à ses soutiens son remplacement par un administrateur nommé par l’État à la tête de la plus grande ville du pays.
Vague de protestation
Depuis mercredi, la vague de protestation déclenchée par son arrestation s’est répandue à travers la Turquie, atteignant une ampleur inédite depuis le grand mouvement de contestation de Gezi, en 2013, parti de la place Taksim d’Istanbul.
Des rassemblements ont eu lieu dans au moins 55 des 81 provinces turques, soit plus des deux tiers du pays, selon un décompte effectué samedi par l’AFP. Ces manifestations ont débouché sur des centaines d’arrestations dans au moins neuf villes du pays, selon les autorités.
« Tout comme les gens sont descendus dans les rues pour soutenir Erdogan lors de (la tentative) de coup d’État du 15 juillet (2016), nous sommes dans la rue pour soutenir Imamoglu », a déclaré samedi soir à l’AFP Aykut Cenk, 30 ans. « Nous ne sommes pas les ennemis de l’État mais ce qui se passe est illégal », a-t-il ajouté en brandissant un drapeau turc devant le tribunal stambouliote de Caglayan où le maire était entendu.
Paris et Berlin ainsi que les maires de plusieurs grandes villes européennes avaient également condamné dès mercredi l’arrestation de Ekrem Imamoglu. En réponse à la contestation, le président Erdogan, qui a lui-même été maire d’Istanbul dans les années 90, a juré de ne pas céder à la « terreur de la rue ».
Bête noire d’Erdogan
Ekrem Imamoglu, 53 ans, est devenu la bête noire d’Erdogan en ravissant en 2019 la capitale économique du pays au Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du chef de l’État, qui gardait la main sur Istanbul avec son camp depuis vingt-cinq ans.
L’édile d’opposition, triomphalement réélu l’an passé, devait assister initialement dimanche à son investiture en tant que candidat de son parti pour la prochaine présidentielle, prévue en 2028.
Le CHP a décidé de maintenir l’organisation de cette primaire, qui a démarré à 08H00 locales (05H00 GMT), et a appelé tous les Turcs, même non inscrits au parti, à y prendre part.
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Turquie – 13 novembre 2022 – Terrorisme à Istanbul (vidéos)
http://mai68.org/spip2/spip.php?article13287
Erdogan a-t-il commandité l’attentat ?
Enregistré sur France 2 le 13 novembre 2022
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo
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Terrorisme d’État en Turquie – 10 octobre 2015 – Erdogan Assassin – 100 morts ! vidéos
http://mai68.org/spip/spip.php?article9332
Erdogan assassine son peuple !
Ces deux attentats terroristes simultanés contre une manifestation d’opposants pacifiques, à trois semaines d’élections où Erdogan joue sa peau, ont évidemment été commandités par Erdogan lui-même ! Erdogan assassine son propre peuple !
« Suruç, Diyarbakir et maintenant Ankara, tous l’oeuvre du meurtrier Erdogan. Nous allons faire tomber le palais », a déclaré Tarik, un étudiant de 21 ans, qui se trouvait à moins de 50 mètres des explosions du samedi 10 octobre 2015
La place Taksim d’Istanbul est envahie par des manifestants
qui accusent Erdogan d’avoir commandité l’attentat terroriste
Enregistré lors du Soir 3 du 10 octobre 2015
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo
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L’attentat n’aurait pas pu avoir lieu sans, au minimum,
la complaisance de l’État turc
Extrait de BFM le 11 octobre 2015 après 03h58
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Au lendemain du massacre, de puissantes manifs accusent les services secrets turcs d’avoir organisé le double attentat terroriste
Extrait complet du 13h de France 2 du 11 octobre 2015
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo
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Manifestation à Paris dans l’après-midi du lendemain
Enregistré le 11 octobre 2015 sur France 3 vers 19h29
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo
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La place du peuple n’est pas dans les urnes, elle est dans la rue !
Enregistré le 11 octobre 2015 sur France 2 lors du 20h
Cliquer sur l’image la vidéo.
Bien sûr, comme à la fin des deux dernières vidéos ci-dessus, la télé française nous fait d’une façon adroitement subliminale de la propagande électoraliste dans le style :
« Allez voter au lieu de faire grève ! Ne soutenez pas les salariés d’air France dans la rue ! Allez plutôt voter contre Hollande, si vous n’êtes pas content de lui ! Allez voter, au lieu de vous révolter comme ceux d’Air France ! »
Mais, voter pour quoi faire ? Pour mettre la droite au pouvoir qui fera encore pire ? ce serait contre-productif ! Si voter pouvait changer quelque chose, ce serait interdit !
UNE SEULE SOLUTION ! LA RÉVOLUTION !
Cliquer ici pour l’article complet, les vidéos et les commentaires
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/03/sera-que-erdogan-ousara-cometer-um-novo.html
À lire les commentaires des merdias mainstream des milliardaires, Figaro et compagnie, tout révolutionnaire prolétarien doit sérieusement se demander si ce ne sont pas la CIA,le MO$$ad, le MI-6 et tous les services secrets occidentaux qui sont à pieds d’œuvre et à la manœuvre pour provoquer une «révolution de couleur» pro-impérialiste occidentale en Turquie afin d’assassiner Erdogan,devenu agent des BRICS+ et pour renverser son gouvernement prêt à en découdre avec les agents kurdes, SIONÉONAZIS israéliens et syriens, voire même américains, saoudiens,émérits,quataris et tous les va$$aux de l’occident au Moyen-Orient afin d’imposer la dictature de l’alliance asiatique Chinoise-russe et turque?
Ainsi, après leur cuisant échec de coup d’État militaire de palais et de la tentative d’assassinat d’Erdogan en 2016, puis leur défaite électorale humiliante de 2024, la prise de contrôle de la Syrie avec ses terroristes djihâdistes recyclés, les impérialistes Yankees et leurs va$$aux occidentaux, MO$$Ad génocidaire en tête, reviennent à leur bonne veille méthode de «révolutions colorées» comme en Ukraine en 2014 avec l’Euromaïdan de tristes souvenirs avec ses 91 syndicalistes brûlés vifs à Odessa dans l’immeuble des syndicats, ces centaines d’assassinats sous faux drapeau par ses laquais ukronéonazis et toute la racaille des ONG terroristes stipendiée par l’USAID,Soros et les cliques «démocrates» patentées.
Depuis quand les merdias mainstream des milliardaires et leurs journalistes renégats se soucient-ils de la vie du peuple turque?Quand ces agents monstrueux, stipendiés de l’USAID, des Soros, Gates et consorts, au service du capital impérialiste occidental ont-ils critiqué un de leurs agents génocidaires? Depuis quand le maire d’Istanbul, un laquais social-démocrate caviar, agent des U$A et du MO$$AD sert-il le peuple?
Quelle crédibilité peuvent avoir ces merdias ignobles qui taisent et cautionnent le génocide des arabes palestiniens,libanais,syriens,yéménites martyrs, demain iraniens?Ces torchons immondes participent activement à la persécution sous faux drapeau de combattre l’«antisémitisme», les défenseurs des palestiniens martyrs partout en Europe.
Que ces merdias mainstream abjects et ignobles des milliardaires, maîtres incontestés de la fourberie et du mensonge des «faux drapeaux» soulèvent, en premier, quelques accusations d’«attentats sous faux drapeau» constitue en soi un aveu de ce que ce sont eux qui ont commis cet attentat sous faux drapeau et ont l’intention d’en accuser Erdogan: «le voleur qui crie au voleur», «le terroriste qui crie au terroriste».
La tactique d’accuser l’autre de ses propres intentions et de ses propres crimes est la marque de fabrique des propagandistes nazis goebeliens dont ils sont les disciples machiavéliques.
Les «ennemis réactionnaires des ennemis réactionnaires ne sont pas les amis des révolutionnaires», ils ne sont que des réactionnaires et partant, des ennemis à détruire.
Imamoglu est un réactionnaire social-démocrate bourgeois, il est la face «gauche» de la dictature fasciste du régime capitaliste turque et en aucun cas l’ami des révolutionnaires prolétariens turques, qu’il aille en prison, soit jugé, condamné et pendu pour corruption ne peut que servir le prolétariat en éliminant un agent du capitalisme et la face «gauche» de la médaille de ce régime obscurantiste fasciste.
Le prolétariat doit ignorer ce renégat et soulever le peuple pour ses propres intérêts de classe:
NI ERDOGAN,NI IMAMOGLU,2 RENÉGATS FASCISTES, POUR LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE ET LA DICTATURE DU PROLÉTARIAT.
PROLÉTAIRES TURQUES UNISSEZ-VOUS ET RENVERSEZ LA DROITE ET LA GAUCHE FASCISTE, INSTAUREZ LA DICTATURE DU PROLÉTARIAT.
excellente analyse Normand.
L’activisme de la branche social-démocrate (l’aile gauche) de la bourgeoisie turque démontre que le grand capital mondialisé est empêtré dans ses contradictions (et cela est vrai dans chaque pays capitaliste) = contradictions économiques d’abord (la crise systémique), contradictions politiques ensuite (faut-il mettre l’aile gauche OU l’aile droite au gouvernail des États bourgeois?)
Évidemment cet agiotage politique s’intensifie présentement suite au changement de la garde intervenue récemment aux États-Unis, le pays hégémon de l’alliance impérialiste occidentale.
À l’inverse, chacun notera la grande stabilité politique ayant cours parmi l’alliance impérialiste asiatique ou du Pacifique (Russie-Chine-Iran-etc.)
Tout cela laisse préfigurer la guerre globale et totale qui guette le prolétariat internationaliste qui servira de chair à canon = encore une fois = s’il ne sait pas s’organiser pour résister.
Robert Bibeau