Crise économique, guerre commerciale, droits de douane, convulsions sociales! Les conditions de l’insurrection?
Par Normand Bibeau et Robert Bibeau.
Ainsi que Marx l’a expliqué: Carey est arrivé à la bonne conclusion à l’effet que «l’association est supérieure à l’expropriation comme mode de production», mais Marx a aussi démontré que Carey était arrivé à la bonne conclusion de la mauvaise façon: en misant sur la création du «marché national» comme moteur de «l’association» et solution à «l’appropriation», source de l’anarchie de la production et des crises systémiques récurrentes du capitalisme.
Voir notre article sur l’analyse de la théorie économique de Charles Carey (1793-1879) Pourquoi Trump impose des droits de douane? Pourquoi cette politique isolationniste? (Charles Carey) – les 7 du quebec
Le passage du féodalisme au capitalisme, de l’esclavage corvéable à l’esclavage salarié, a résulté de la «révolution industrielle» dans les moyens de production et de l’implosion corrélative des rapports sociaux de production qui organisent ces moyens de production: le serf devait être libéré de son appartenance à la terre du seigneur féodal pour être livré, prolétaire dépossédé de tout sauf de sa force de travail, au «libre marché de l’emploi» de l’esclavagisme salarié, dirigé par la nouvelle classe dominante: la bourgeoisie.
Cette révolution sociale débuta en Angleterre avec l’avènement de la machine à vapeur et l’industrialisation de l’économie. Le serf libéré de la seigneurie rurale devint le prolétaire des villes où se situaient les usines.
C’est ici qu’intervint la théorie de Carey. Observant l’évolution du capitalisme depuis son origine et la nécessité qu’il y eut de promouvoir l’«association» avec le «populo» pour briser les chaînes de la dictature féodale et détruire «l’État féodal» et «son idéologie religieuse», Carey admis le caractère éminemment «révolutionnaire» du capitalisme bourgeois.
Carey, en économiste idéaliste bourgeois, analysa l’économie de la tête aux pieds, de la queue jusqu’au corps, de l’idée à la matière, tant et si bien qu’il confondît «la proie pour son ombre» et conclue que l’essence du capitalisme était cet aspect «associatif» entre «le patron capitaliste et ses esclaves salariés au sein du ‘marché nation’», une forme originale et idyllique de l’économie capitaliste sanguinaire. Carey constata que l’«appropriation» par le «patron» des fruits de la production (la plus value) semblait entraver son expansion et la paix sociale que l’«association» pourrait prévenir et apaiser.
C’est ici que Marx intervint. Il démontra qu´en économie capitaliste: l´appropriation par le patron n´est pas une tare du capitalisme, mais une condition sine qua non de son développement (accumulation du capital) et que sans cette accumulation du capital, le capitalisme en tant que mode de production est condamné à la stagnation et à la décomposition.
En résumé, Carey, pur produit du capitalisme américain, en digne fils de Philadelphie, fut le théoricien de l’expansion du capitalisme sur l’intégralité des Amériques par une «politique économique protectionniste» nordiste par opposition à une politique semi-coloniale «libre échangiste» sudiste.
La doctrine politique dite de «Monroe», protectionniste et expansionniste (en Amérique d’abord), ne fut pas la bible (le mode d’emploi) de cette dictature économique implacable. La «Doctrine de Monroe» fut la concrétisation idéologique du capitalisme américain triomphant… l’idéalisation des mantras «America First» et «Make America Great»… qui faisaient du sens à cette époque (1800-1825), mais n’en font plus aujourd’hui. Nous y reviendrons.
Carey théorisa l’intérêt «général-capitaliste» des États-Unis d’Amérique en faveur de la «Guerre de Sécession» (1861-1865), laquelle marqua le passage de l’économie «mixte» «capitaliste au Nord/esclavagiste-néo-colonial au Sud/primitive -chasse-cueillette à l’Ouest» à une économie capitaliste sur l’intégralité du territoire Américain, condition de son expansion, autrement dit de l’accumulation du Capital en Amérique.
Effectivement, bien que les États-Unis aient obtenu leur indépendance de la Couronne britannique, le pays n’en resta pas moins divisé économiquement entre le nord capitaliste et le sud semi-colonial/féodal (les esclaves tenaient lieu de «paysans») au service de seigneurs, propriétaires fonciers et majordomes de l’économie manufacturière anglaise… alors que l’Ouest sauvage était encore une terre d’économie primitive préagricole.
Les propriétaires fonciers esclavagistes des États du Sud vendaient leur production de coton aux capitalistes du textile anglais qui leur offraient un système de financement avant récolte, ce que ne pouvaient leur offrir les capitalistes du textile du Nord en raison d’un capital insuffisant et d’un système financier non compétitif par rapport à la métropole londonienne.
Pour contraindre les États du Sud à vendre leurs récoltes de coton aux États du Nord, l’État central (fédéral) adopta une politique protectionniste par une série de tarifs douaniers à l’exportation conformément à la théorie économique de Carey alors conseillée économique de Lincoln.
Les États sudistes (confédérés) quant à eux promouvaient une politique «libre échangiste» favorable à l’exportation de leurs récoltes en Angleterre. Confronté à la domination des États du Nord sur l’État fédéral, les États du Sud déclarèrent leur indépendance à laquelle le Nord déclara la guerre que l’histoire écrite par les vainqueurs nordistes baptisa contre la vérité historique: «Guerre de Sécession» qui aurait dû être nommée plus justement: «Guerre contre la Sécession».
La lutte contre l’esclavagisme au début de la guerre civile ne visait nullement son abolition dans les États du Sud, mais seulement son interdiction dans d’éventuels États à être créés à l’Ouest du Mississippi en violation des traités signés avec les Amérindiens.
Ainsi, Carey lorsqu’il traite de l’aspect «associatif» de la propriété individuelle bourgeoise, il l’envisage d’abord dans la perspective de l’«association» des riches capitalistes d’une nation protectionniste par opposition à un capitalisme «libre échangiste» mondialisé qui pour lui appauvrit les sociétés «nationales», fondement d’une économie forte et prospère jusqu’au jour ou l’économie capitaliste nationale (protégée par ses barrières douanières) réclamera de nouveaux marchés, de nouvelles ressources, de nouvelles sources d’énergie pour son expansion impériale (pour son accumulation en capital)… voilà comment le nationalisme chauvin protectionniste sert de tremplin au libre-échangisme impérial et mondialiste et vice versa. Voir notre article Protectionnisme et tarifs douaniers sont aussi vieux que l’Amérique – les 7 du quebec.
Ainsi s’explique le jeu de chaise musicale historique entre les phases économiques et politiques révolutionnaires – ou un nouveau mode de production bouscule, détruit et remplace un ancien mode de production obsolète – et les phases économiques et politiques réactionnaires (contre-révolutionnaires) ou un ancien mode de production obsolète, décadent, s’accroche désespérément au pouvoir et impose l’État fasciste.
Reprenons, selon l’analyse matérialiste dialectique, une mesure de politique économique – ériger des barrières douanières par exemple – est progressiste quand elle contribue à l’accumulation du capital et à l’expansion «associative» du mode de production capitaliste. La même mesure de politique économique – ériger des barrières tarifaires par exemple – est réactionnaire et contre révolutionnaire si elle contrevient à l’accumulation du capital et entrave l’expansion du mode de production capitaliste. De nos jours, au moment ou l’économie capitaliste mondialisée est entrée en crise économique sévère, et en crise sociale inexorable, et ou l’hégémon Américain est menacée dans ses derniers retranchements par le suppléant asiatique, la guerre commerciale «d’appropriation» entreprise par l’équipe Trumpiste est vouée à l’échec.
La crise économique, la guerre commerciale, les guerres régionales et les crises sociales en cours préparent les conditions de l’insurrection populaire mondiale. Cette insurrection saura-t-elle provoquer la révolution internationaliste que nous espérons?
Vient de paraître aux Éditions L’Harmattan à Paris, le volume de Robert Bibeau et Khider Mesloub :
DE L’INSURRECTION POPULAIRE À LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE
Collection Questions contemporaines. 220 pages.
Pour commander: De l’insurrection populaire à la révolution prolétarienne – Robert Bibeau, Khider Mesloub
Une Révolution sociale est un mouvement de classe par lequel la classe dominante d’un mode de production obsolète est renversée, ses infrastructures économiques et matérielles et ses superstructures sociales, politiques et idéologiques détruites pour être remplacées par un nouveau mode de production.
La Révolution française fut une authentique révolution sociale au cours de laquelle la bourgeoisie a renversé l’ordre féodal pour édifier le mode de production capitaliste (MPC). De même, la Révolution russe a renversé l’aristocratie tsariste pour amorcer l’édification de la société capitaliste d’État soviétique. À ce jour, il n’y a jamais eu dans l’histoire de l’humanité de révolution sociale prolétarienne victorieuse.
Insurrection, révolution sociale, capitalisme, impérialisme, électoralisme bourgeois, démocratie, peuple, classe sociale, lutte de classe, marxisme, socialisme, communisme, internationalisme, autant de termes qui ont défrayé la chronique tout au long des siècles derniers. Ces locutions ont été galvaudées par la gauche, ces faux amis du prolétariat, et par la droite, ces ennemis déclarés de la classe prolétarienne.
Nous souhaitons redonner leur sens matérialiste dialectique et historique à ces vocables afin de mieux comprendre ce qu’ont été ces Révolutions prétendument socialistes, mais certainement pas prolétariennes.
Notre objectif ultime est d’identifier les conditions objectives et subjectives de la Révolution prolétarienne internationaliste à venir.
Pour commander : De l’insurrection populaire à la révolution prolétarienne – Robert Bibeau, Khider Mesloub.
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Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/04/crise-economica-guerra-comercial.html
Il n’y aura jamais de révolution sociale prolétarienne victorieuse dans une civilisation comme il ne peut pas y avoir d’effet sans une cause, une révolution prolétarienne victorieuse est mathématiquement impossible dans tous les types de civilisations.
Mon cher monsieur Leduc,
Lorsque Romulus Augustule, en 476 de notre ère, fut déposé par Flavien Odoacer, marquant la fin du règne de l’esclavagisme au sein de l’empire romain d’Occident qui se morcela en «royaume» avec l’avènement du féodalisme et que les esclaves, propriété physique absolu de leur maître devinrent des serfs, soit des esclaves corvéables donc partiellement «libres»;
lorsque le roi Charles IX d’Angleterre, puis Louis XVI de France et Nicolas II de Russie, pour n’en nommer que quelques uns,parmi les plus connus en occident, furent exécutés par leur esclaves corvéables sous la direction des capitalistes et que ces esclaves corvéables devinrent des esclaves salariés, un peu plus libre, aucun d’eux, comme vous, au demeurant, ne croyait possible que leur «civilisation» ait pu «causer» pareille «barbarie», que telle «révolution», «mathématiquement impossible» se soit produite, pourtant elles eurent bien lieu ainsi qu’en témoigne l’histoire.
Si l’esclave de la dictature esclavagiste s’est affranchi de son maître; si l’esclave corvéable de la dictature féodale s’est affranchi de son seigneur, pourquoi l’esclave salarié qu’ils sont devenus ne pourrait-il pas «mathématiquement» s’affranchir de la dictature de son capitaliste et instaurer sa propre dictature: la dictature du prolétariat et abolir l’esclavage sous sa forme ultime et rétablir le communisme dans lequel vivait l’humanité avant l’avènement des classes sociales d’exploiteurs et d’exploités?
Ces «civilisations» où «l’homme est un loup pour l’homme», pire, une «civilisation» où le loup dévore le loup par des guerres, des famines, des épidémies et l’exploitation sans limite, survivrait «mathématiquement» éternellement? Je refuse d’y croire.
Que l’esclave salarié qu’est le prolétaire ne soit plus que l’ouvrier d’autrefois, qu’il se soit diversifié pour devenir professeur, fonctionnaire, travailleur autonome et tutti quanti n’en change pas la nature de classe: il est et demeure un esclave salarié asservi à celui qui possède les «moyens de production» au sein desquels ils tirent sa subsistance et dont le capitaliste s’approprie en exclusivité la «plus value» que crée l’esclave salarié par la différence entre son coût de vie et de reproduction et la valeur d’échange de la marchandise qu’il fabrique et que son capitaliste livre au marché pour réaliser son profit dont il gaspille démentiellement une grande partie en luxure décadende de maisons de plusieurs millions, en yachts encore plus cher, en paradis balnéaires, en artistes démesurément riches pour n’en accumuler qu’une partie en capital destiné en recherche et développements de l’économie, la véritable finalité que devrait avoir ce profit au sein d’une société saine gouverné par la planification scientifique au service du peuple.
Les défis contemporains qui s’imposent à l’humanité, que ce soit en termes de production d’aliments, de médicaments, d’énergies renouvelables, de dépollution, etc., sont tels que l’anarchie de la production capitaliste régit par «la main de Dieu» ( Adam Smith) de l’«offre et la demande», engendre un tel gaspillage de ressources, tant humaines que matérielles, qu’il en incapable «mathématiquement» et qu’il est condamné: soit à être renversé par la révolution prolétarienne, soit à imploser par une guerre mondiale nucléaire thermonucléaire apocalyptique, voilà le choix auquel notre époque est confrontée directement.
Petit copier-coller de mon hommage aux 7 du Québec au meme de cette semaine
Petite Pause-hommage nécessaire, inéluctable et obligée aux 7 du Québec de ma part – Que je me devais de faire… en toute sincérité ! et que c’est donc l’occasion de le faire, afin de dissiper de possibles malentendus !… :))
l’adage dit, on ne sait pas qui va précéder les autres dans l’autre monde, et donc trépasser, et tout homme qui se respecte se doit par précaution élémentaire de purifier son passage ici-bas, avec ceux qu’il a partagé ou qu’il a connu, même virtuellement dans mon cas, et dans ce cas !
Dans la culture arabe qui est mienne, et dans notre éducation, tout homme qui partage ses connaissances et son savoir, quels qu’ils soient, est un homme généreux, foncièrement bon, c’est aussi un »gagnant », un homme digne de respect, et un homme qui mérite son humanité !
Par contre tout homme qui se fait radin de son savoir, ou de ses connaissances, et même de ses avis et opinions, et ne les partage jamais, est frappé d’opprobre, car le don du savoir est plus sacré que le don d’argent, ou de nourriture, l’homme qui retient son savoir, commet de graves offenses a soi-même et aux autres, on le compare au chien galeux, au rat ou au diable !
En effet, dans la culture arabe, les choses vont au delà de tout ceci, de manière bien ordinaire, car le partage de la connaissance, des opinions, de la science et de tout savoir est comparé au partage de la nourriture et celui de l’eau ! peut importe qui est l’hôte et qui est l’invité, peu importe qui dépense ou fait don de son bien envers l’autre, le fait de partager sa nourriture ou sa science, ou ses connaissances avec quelqu’un est sacré ! quiconque rompt ce lien, ou trahit son compagnon après avoir partagé ces liens, on dit que cette nourriture, ce pain ou que cette science partagée même une seule fois, l’en tiendra pour responsable, le poursuivra, et lui fera regretter son geste ! c’est a ce point ! a tel point, que deux personnes peuvent converser, et une dire a l’autre sur le ton de la plainte, encore de nos jours, a propos d’un ingrat ou une ingrate avec qui elle a partagé une nourriture ou une amitié mais qu’il l’a trahi, »J’espère que ce pain lui restera de travers dans les genoux ! » :)))) lol, et c’est très grave quand quelqu’un maudisse un autre de cette manière, c’est quasiment comme lui jeter un sort pour que ça arrive, ou le maudire pour le restant de ses jours ! et c’est la même chose pour le partage des connaissances ou des sciences ! …bref,
ET donc, pour toutes ces raisons, et afin de dissiper tout malentendu, car parfois, je peux être vraiment rude et dur et tenir des propos vulgaires ou injustes aussi… je vous rassure, que cela fait partir du fil des discussions, et c’est souvent pour marquer mon désaccord profond, mais c’est nullement pour manquer de respect a la personne visée !
Donc. je rends hommage a Robert Bibeau, même si j’ai usé et abusé du mot conneries pour marquer mon désaccord avec ses propos, tellement de fois, le but aussi est de le provoquer un peu, et jamais de le blesser ! Robert, est un type foncièrement généreux car c’est lui a la base de ce site qui nous réunit ! même virtuellement ! et donc, a cet égard, il mérite qu’on lui rende un hommage pour tous ses efforts et sa patience avec tout le monde, et pour ses opinion aussi, même si j’ai pas l’air de les endosser tout le temps, je le rassure, je le comprends et je ne cherche pas a m’opposer a lui ! Robert bibeau donc, est un homme digne de toute notre confiance, notre amitié, notre respect et notre admiration, depuis toujours, et quelque soient nos différends idéologiques ou autres ! Merci Robert de pas m’en vouloir mon ami !
Ysengrimus, est la définition de ce que je vous raconte depuis le début, un homme qui partage son savoir et se fait un devoir de le faire, depuis si longtemps, qui partage ses opinions aussi, sur son blog ou ici, peu importe qu’on s’accorde avec lui ou pas, est a la base, la définition d’un »saint » dans ma culture ! un homme pareil, souvent jadis, les gens ne le laissaient même pas se courber pour ramasser un panier ou une sacoche :)) comme un marabout, et peu importe les conneries qu’il leur raconte :)) et ce qu’il peut leur apprendre en bien le plus souvent ou en mal très peu de fois s’il se trompe quoi, ce genre de personnage devient maraboutique presque, une figure d’autorité et de respect commun dans la communauté, les gens lui ramènent des couscous et des méchouis, ils se font beau et se parfument juste pour venir le voir et le saluer, ils vont jusqu’à lui baiser la main par respect, et y’en a qui se battront a mort pour lui en cas de guerre ! car le fait de diffuser son savoir généreusement et sans contrepartie est considéré comme un acte sacré, un acte prophétique même, et un acte de charité certain envers les gens, autant les plus lettrés que les plus modestes ! et donc, s’il le souhaitait, il recevrait petit déjeuner, collations du matin, repas fastes du midi, collations de l’après-midi, et soupers copieux du soir, totalement gratos, les gens se feront concurrence pour ce faire, car ce serait un honneur pour chacun d’entre eux de faire don de tout ça a un gentil homme de sciences et de savoirs étendus qui nous apprend tant de choses ! :)))
Bref, tous les autres, vous avez mon respect ! même si j’ai dû insulter ou user de propos de poissonnier en commentaire a l’adresse de certains par colère passagère ou a cause de Poutine a l’occasion, comme Normand bibeau, sachez mon ami que rien ne fut haineux ou véritablement malveillant ou encore empoisonné ! de même envers notre illustre René Naba, a qui j’ai du respect depuis toujours, en dépit de nos désaccords… quant a JBL et Allan Erwan Berger, avec ceux-la, j’ai toujours appris aussi, et je les tient en haute estime, et puis il y a John le poète, mon ami poète prolétaire, un véritable compagnon de route des 7 du Québec pour tout le monde, et dont la fraîcheur des vers peut étonner et éblouir souvent ! je citerais pas tous ces noms sans mentionner Do, Olivier Cabanel, Robert Gil et les autres contributeurs dont notre ami Franco-Algérien Khider Mesloub envers qui j’ai toujours eu de l’affection en dépit de mes sorties parfois rudes et je lui fait mes excuses pour ça !
Quant a G-BAd, lui, c’est un alliage sûr lui aussi, et qu’on ne fait plus ces derniers temps, tous ces écrits sont érudits et sa prestance est sans pareil ! je lui souhaite tout le bien du monde, beaucoup de santé et du bonheur a profusion, avec une longue vie !
Voila mes amis, j’espère avoir effacé mes dettes envers chacun d’entre vous, et je vous refait mes excuses a ceux que j’ai pu froisser ou blesser, mais rien ne fut jamais pervers ou venimeux !
Merci donc aux 7 du Québec de continuer a fournir une plateforme d’échanges et de débats, émanant de personnes aussi généreuses et bien intentionnées ! c’est pas pour rien que j’ai toujours proposé a Robert de transformer tout ceci en Marabout, que je lui ramène les cierges et les bougies géantes du bled parfumées en plus, les encens et les tapis, et comme des derviches tourneurs, continuer a s’éclater et entrer en transe ! :)))
Merci a tous !
Sam
Ping : Tôt ou tard, le développement capitaliste mène à la guerre – les 7 du quebec