Ce que cache la présente guerre commerciale des tarifs douaniers (Bibeau)
Par Normand Bibeau.
En valeur nominale, une hausse des prix de 100% correspond à une baisse de 50% en valeur nominale pour revenir à 0% de croissance marchande. Pourquoi cet économiste ne le dit-il pas? Voir Krach boursier (2025), que faut-il craindre en France et ailleurs? (Marc Touati) – les 7 du quebec
Pire encore, les baisses ne sont pas partagées également entre les entreprises, ce qui entraîne que plusieurs entreprises disparaissent alors que d’autres s’engraissent, d’où la question: quelles entreprises disparaîtront et quelles entreprises prospéreront pendant le krach boursier?
Comment cacher que ces hausses de «tarifs douaniers» vont libérer des produits du marché américain surendetté et augmenter l’offre sur les marchés moins endettés ? Par exemple, la Russie va se voir offrir les produits chinois au rabais, produits qu’elle paiera avec des hydrocarbures contrairement aux États-Unis qui payaient avec des dollars bidon et sans valeur puisque les États-Unis ne produisent que des services presque sans valeur.
Mieux encore, les consommateurs russes bénéficiant d’une augmentation vertigineuse de l’offre verront les prix chuter. Ce sera pareil pour tous les pays à l’exception de l’Amérique (incluant le Canada laquais des É.-U.). Le gouvernement canadien fantoche et inféodé aux capitalistes américains en idiot inutile qu’il est va choisir de sacrifier le peuple canadien plutôt que de se tourner vers les fournisseurs chinois ou russes : des traîtres resteront toujours des traites.
En s’excluant du marché mondialisé de la consommation par ces «tarifs douaniers» qui engendreront une inflation galopante, les U$A vont libérer une multitude de produits qui seront offerts au rabais sur d’autres marchés. N’est-il pas débile que ce soit le consommateur surendetté qui impose sa volonté aux producteurs qui ne se sont pas endettés?… C’est pourtant une loi du mode de production capitaliste (MPC).
Voir nos articles sur les lois de l’économie capitaliste : Résultats de recherche pour « economie capitaliste » – les 7 du quebec
Trump a toujours plaidé: «[S] i tu dois un million de dollars et que tu es endetté et en défaut de payement, tu as un problème mon ami. Si tu dois 100 millions de dollars, c’est ton créancier qui a un problème». Il applique ce principe à la consommation mondiale. Si tu consommes trop et que tu as une balance commerciale déficitaire, et que tu paies en monnaie de singe (36 billions de dollars US de dettes) lorsque tu arrêtes de consommer, c’est le vendeur à qui tu volais ses produits qui est en difficulté avec ses créances et ses surplus de marchandises: comment ne pas comprendre que ce raisonnement typiquement capitaliste est totalement fallacieux?
Si les Chinois détournent leurs produits vers les pays sous-développés du grand Sud sous-financé, et cela à des prix réduits en raison de la diminution de la consommation occidentale, cela augmentera l’offre de marchandises et réduira les prix, le monde s’en portera que mieux.
Il est évident que là n’est pas l’objectif de Trump et de sa clique de voleurs, tant s’en faut. Ce néo-fasciste, veut affamer son peuple dans le but de le soumettre à l’enrôlement militaire qu’il projette pour attaquer la Chine et la Russie, les prétendants au titre hégémonique.
Voici le scénario des Première, Seconde, et Troisième Guerre mondiale
Dans un premier temps: crise économique et appauvrissement massif du prolétariat (1890, 1929, 2025).
Second temps: militarisation de la société et endettement (1910-1929-2025).
Troisième temps: guerre mondiale totale (1914-1939-202?).
Quatrième temps: reconstruction et reconfiguration des blocs capitalistes belliqueux, disparition de l’humanité ou Révolution prolétarienne.
Voyant ce que je vois et j’entends alors que le monde assiste impassible au génocide des Arabes palestiniens et de tous les Arabes pour leur voler leurs sources d’énergie et à la destruction des russophones d’Europe de l’Est pour préparer le LEBENSRAUM NÉO-NAZI 2.0, il y a fort à craindre que les classes sociales dominantes n’optent pour la guerre thermonucléaire apocalyptique.
Je parcours présentement les USA, alors que Trump et sa faction préparent le massacre du pouvoir d’achat des contribuables des Amériques par une inflation galopante et une crise économique stratosphérique, et je n’y vois aucun signe de révolte, c’est à désespérer du prolétariat Étatsunien. L’histoire se répètera-t-elle pour la troisième fois en à peine plus de 100 ans?
Vient de paraître aux Éditions L’Harmattan à Paris, le volume de Robert Bibeau et Khider Mesloub :
« DE L’INSURRECTION POPULAIRE À LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE« . Collection Questions contemporaines. 220 pages.
Pour commander: De l’insurrection populaire à la révolution prolétarienne – Robert Bibeau, Khider Mesloub
Une Révolution sociale est un mouvement de classe par lequel la classe dominante d’un mode de production obsolète est renversée, ses infrastructures économiques et matérielles et ses superstructures sociales, politiques et idéologiques détruites pour être remplacées par un nouveau mode de production.
La Révolution française fut une authentique révolution sociale au cours de laquelle la bourgeoisie a renversé l’ordre féodal pour édifier le mode de production capitaliste (MPC). De même, la Révolution russe a renversé l’aristocratie tsariste pour amorcer l’édification de la société capitaliste d’État soviétique. À ce jour, il n’y a jamais eu dans l’histoire de l’humanité de révolution sociale prolétarienne victorieuse.
Insurrection, révolution sociale, capitalisme, impérialisme, électoralisme bourgeois, démocratie, peuple, classe sociale, lutte de classe, marxisme, socialisme, communisme, internationalisme, autant de termes qui ont défrayé la chronique tout au long des siècles derniers. Ces locutions ont été galvaudées par la gauche, ces faux amis du prolétariat, et par la droite, ces ennemis déclarés de la classe prolétarienne.
Nous souhaitons redonner leur sens matérialiste dialectique et historique à ces vocables afin de mieux comprendre ce qu’ont été ces Révolutions prétendument socialistes, mais certainement pas prolétariennes.
Notre objectif ultime est d’identifier les conditions objectives et subjectives de la Révolution prolétarienne internationaliste à venir.
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/04/o-que-se-esconde-por-detras-da-actual.html
Le riche prolétariat (surtout occidental) exploite un autre prolétariat très pauvre et espère que rien ne change car un iphone coute quand même beaucoup moins cher comme cela, donc forcement ce ne sera pas le riche prolétariat qui fera la révolution.
D’accord avec vous, cependant, la roue a tournée et ne reviendra pas en arrière autrement que par la guerre généralisée qui est l’instrument de contrôle de la population des élites prédatrices, d’hier comme aujourd’hui. Car la richesse du prolétariat occidental a vécu et a amorcé son effondrement depuis une vingtaines d’années et qui arrive à son point de basculement. La manipulation des élites dirigeantes afin de détourner la vindicte populaire est toujours la même, la désignation d’un bouc émissaire extérieurs avec ses agents intérieurs désignés. Leur grande chance de réussite ne tient pas à leur méthode éculée, mais à la cohorte d’idiots utiles qui croyant s’opposer à eux, leur servent d’agents de propagande en maintenant les cogito dans des chausse-trappes et leur interdisant de voir le monde autrement, car ce sont avant tout des réactionnaires appelant au retour de la situation politique et économique du XIXème siècle, parce qu’ils confondent impérialisme et mondialisme, sachant qu’aucun capitaliste instruit est mondialiste, seulement impérialiste façon Orwell dans 1984. Car l’unique alternative pour éviter le chaos et soutenir l’élite prédatrice d’amorcer un nouveau cycle dans lequel ils auront éradiquée cette masse prolétarienne obsolète, c’est la mondialisation économique et sociale, il y en a pas d’autre et c’est le principe de causalité tel que je le connais qui l’affirme.
Pascal, le riche prolétariat ça n’existe pas. Oui, je vois comme toi et comme Normand Bibeau qu’une partie du prolétariat industriel occidental, s’endette lourdement (comme son gouvernement qui y ait contraint par les lois de l’économie capitaliste) mais cette fumisterie n’aura qu’un temps.
En 1929, le taux de chômage – sans prestation gouvernementale était de 30% aux USA et au Canada.
Les salaires étaient bloqués et les resto de la pauvreté étaient remplis…comme ils se remplissent dans les pays « riches » en ce moment.
Je répète, en terme historique – qui se mesure en siècles – et non pas en années comme nos misérables vies d’esclaves salariés endettés, il n’y a pas de classe sociale de « riches » prolétaires.
Il faut reprendre courage et comprendre que le temps travaille pour nous prolétaires. Le temps du capitalisme est compté et le dirige tout droit vers la crise économique sévère – la guerre totale puis L’INSURRECTION POPULAIRE….
Voilà notre destin historique globale… que NORMAND décrit en quatre étapes dont la conclusion sera cette fois-ci ou la prochaine la RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE.
LA question fondamentale est de savoir comment LA CLASSE PROLÉTARIENNE pourra-t-elle transformer l’ INSURRECTION POPULAIRE en une RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE qui abolira le mode de production capitaliste – le détruira – et éliminera la guerre????
Normand n’a pas raison de désespérer… moi je crois que le prolétariat américain – le plus avancé du monde – parce que vivant au coeur du loup – sera à la hauteur de sa réputation historique.
Méfiez-vous de la petite-bourgeoisie revancharde
robert b.
De mon point de vue, Pascal a raison de parler de « riche prolétariat » pour le salarié occidental, disons de la fin des années 60 jusqu’à l’an 2 000 pour faire jolie et dont il (ce prolétariat) n’a pas vu ou voulu voir le fait que l’avantage industriel et technologique a fondu comme neige au Soleil et qui a été entretenu artificiellement par la dette dites publique au delà. Cet avantage faisait effectivement du prolétariat occidental quelqu’un de « riche » vis à vis des autres prolétariat et en jouissait, mais ne veut pas accepter le fait que cet avantage et différentiel de richesse relative n’existe plus dans la réalité et que celle-ci va finir par s’imposer. C’est là tout le problème des élites prédatrices, canaliser la violence de ce prolétariat de nouveau paupérisé au niveau de ce qu’il était au XIXème siècle en lui désignant un bouc émissaire.
Ce qui est certain, c’est que la seule voie possible pour le végétarien d’éviter sa propre mise à l’abattage, c’est d’accepter le principe d’universalité de la condition humaine et rechercher l’équilibre économique et social entre les individus constituants les communautés humaines. Bref, placer la coopération devant la compétition comme ordre premier, directeur de la communauté humaine, avec comme valeur d’équilibre, l’équité de l’échange et interdire l’impôt privé, tel que par exemple l’intérêt usuraire bancaire, qui devient un interdit et où la valeur de l’épargne (quelle que soit sa forme) est fondante dans la durée et sert de variable d’ajustement économique.
Bref, une inversion du sens de la relation entre coopération et compétition, implique une inversion de ce qui fait sa motivation. Il est toujours possible de capitaliser en terme d’épargne et d’immobilier, mais c’est strictement encadré et conditionné à l’intérêt général, car de ce point de vue, vis à vis de l’intérêt général il n’y a que des utilités particulières à son accomplissement et où chacun puise son intérêt par son utilité et non l’inverse. Ce qui implique que chacun soit récompensé au plus juste de son apport, qui ne peut pas être parfait, mais tendre vers un idéal et où il s’agit d’osciller autour de sa valeur pour maintenir l’équilibre.
L’économie, c’est le mouvement où il faut savoir temporiser et ralentir lorsque c’est nécessaire afin d’éviter l’emballement et l’accident. Mais où il ne faut pas s’arrêter, donc, avoir toujours un objectif à atteindre qui donne sens à notre vie. Le plus élémentaire de tous étant une vie de famille épanouie et donc heureuse. Toutes les cultures à un même instant t n’admettent pas ou n’acceptent pas la même forme du principe de la vie familiale, mais tous partagent le même objectif fondamental, une vie familiale épanouie et heureuse autant que possible.
Etc…
Voici le scénario des Première, Seconde, et Troisième Guerre mondiale
Dans un premier temps: crise économique et appauvrissement massif du prolétariat (1890, 1929, 2025).
Second temps: militarisation de la société et endettement (1910-1929-2025).
Troisième temps: guerre mondiale totale (1914-1939-202?).
Quatrième temps: reconstruction et reconfiguration des blocs capitalistes belliqueux, disparition de l’humanité ou Révolution prolétarienne.
Dites vous!
Ce sera la disparition. Je ne crois plus à la révolution fut-elle « prolétarienne » et en attendant, je mets en roue libre : https://wp.me/p4Im0Q-6Ba – La vitesse en roue libre, nous sommes tous adeptes de la pédale (douce)
Le vent tourne ?
« RÉSISTER À L’HIVER, REPRENDRE LE PRINTEMPS »
Retour sur le festival italien de littérature de la classe ouvrière dans l’usine occupée GKN
Serge Quadruppani – paru dans lundimatin#471, le 15 avril 2025
https://lundi.am/Resister-a-l-hiver-reprendre-le-printemps
LA BANQUE DU JAPON A-T-ELLE PERDU LE CONTRÔLE DES TAUX LONGS?
La Banque du Japon a-t-elle perdu le contrôle de la partie longue de la courbe?
Le rendement japonais à 30 ans, atteignant 2,845 %, son plus haut niveau depuis 2004, n’est pas seulement un événement local.
https://brunobertez.com/2025/04/14/la-banque-du-japon-a-t-elle-perdu-le-controle-des-taux-longs/
Bonjour Robert, depuis le début de nos échanges je t’ai toujours dit que d mon point de vue pour faire une révolution, la condition est d’avoir un modèle théorique à porter, sans cela, c’est au plus une révolte, mais pas de révolution.
Toi, tu me soutiens qu’on peut faire la révolution et après savoir quoi y mettre, mais cela revient à mettre la charrue avant les boeufs.
Or, de mon point de vue il est possible de mettre en place un nouveau système économique, politique et social respectant et encourageant les particularismes régionaux en quelques mois, car tous les outils techniques nécessaires sont déjà en place, seuls leur réglages devant changer.
Ce qui l’interdit n’est donc pas un problème matériel tant c’est facile de ce point de vue, mais au niveau de la conscience et ce, non à cause de l’élite prédatrice et de ses propagandistes médiatiques, mais essentiellement grâce à la cohorte d’idiots utiles qui sont leur force de contrôle des cogito car soutenant la souveraineté des nations, ils soutiennent le pyromane qui leur fait croire être le pompier.
La logique causale est implacable et dit que la souveraineté des nations est incompatible avec la prise de pouvoir des végétariens économiques (ceux qui veulent vivre du fruit de leur travail sans voler ou être volé par autrui et vivre en paix avec ses voisins), mais seulement via la mondialisation économique et qui commence d’abord dans son propre pays et ensuite par effet de contagion, porter la révolution partout ailleurs. Mais voilà, la cohorte d’idiots utiles veillent.
Depuis environ 20 ans, j’écris que le jeu actuel entre les dirigeants qui s’affrontent pour leur propre intérêt, consiste à jouer au jeu de la barbichette où le premier qui « rira » aura perdu.
En l’occurrence, Trump est celui qui a rit le premier et donc, normalement doit être celui qui sera désigné à la vindicte populaire.
encore une fois, de mon point de vue, la lutte entre les élites prédatrices porte sur la meilleure manière de préserver le système actuel de prédation, pas sur la volonté de le maintenir en place. Autrement dit, la guerre étant la condition de domination de toute élite prédatrice sur la population végétarienne, l’essentiel est de maintenir cette population en état de guerre permanente entre elle même, divisé par des frontières qui n’ont d’autre but que de les asservir, mais qui était dans l’ordre naturel de l’évolution humaine car jusqu’alors dans un monde ouvert, à conquérir.
Mais l’environnement étant devenu fermé par l’interdépendance et la connaissance réciproque où pratiquement chaque portion de terre est sous la domination particulière d’une communauté, implique l’évolution, révolution de l’équilibre environnemental où l’ordre premier, directeur n’est plus la compétition, mais la coopération et donc, la fin de la souveraineté des nations les unes vis à vis des autres, mais la soumission volontaire à un ordre commun et qui ne peut pas reposer sur le capitalisme (compétition) devant le communisme (coopération), mais sur l’inversion de sens du courant entre ces deux pôles. Donc, où la responsabilité se substitue à la propriété et la prédation du mérite d’autrui laisse sa place à la végétation de son propre mérite ou mérite personnel, qui conditionne l’action de prédation (la limite à son propre mérite) et limite le parasitisme à sa portion congrue (c’est un indicateur de l’état d’équilibre d’une société). Car il est impossible de supprimer un principe, seulement de le contrôler et le limiter.
Etc…
Mais il y a bien trop de bruits et de gens qui confondent imaginaire et réalité. Le premier impose sa volonté directe à la causalité (tu peux être plus fort que superman), la seconde impose sa condition d’existence à l’être, qui doit se soumettre au principe de causalité via ses lois physiques ou renoncer à la réalité qu’il voudrait voir advenir où il doit donc faire un choix de ce qui est l’ordre premier et les sous ordres qu’il impose de lui même. Mais on ne peut pas affirmer vouloir la justice sociale universelle et en même temps soutenir une injustice sociale qui n’a plus les moyens de se maintenir, seulement de faire en sorte que la justice sociale qui élève les uns, ne fasse pas régresser les autres.
C’est possible que sous la condition d’abolir la propriété privé des moyens de productions et qui implique la fin de la souveraineté des élites prédatrices via les nations qui sont leur instrument, outil d’asservissement des végétariens. Et lui substituer la responsabilité collective et individuelle. La souveraineté et la propriété restant des principes irréductibles au niveau de l’individu, c’est à dire, dans la souveraineté de ses choix de vie et la propriété de son temps de vie qui sont limités par les choix des autres, en ce que cela implique et impose le devoir assumer ses choix de vie dans le cadre de la vie en société. Autrement dit, la définition de la responsabilité en tant que capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui (jamais envers soi même, puisque c’est là que réside la souveraineté de l’être et la propriété de son corps)